Rêves de demi-lune

Chap3

Et op, un autre chapitre un! J'espère que celui-ci va vous plaire! Moi je l'adore tout particulièrement, mais bon, dès qu'on parle de Rémus de ttes façons… lol disons que mon objectivité n'est pas très euh, objective…

Bref bonne lecture à tous, et n'oubliez pas de laisser vos commentaires , qu'ils soient positifs ou plus critiques… Un gros bisou d'ailleurs à tous ceux qui ont pris la peine de lire et de me dire ce qu'ils en pensaient! Et pi comme je suis gentille, un gros bisou à tous ceux qui lisent ms ne laissent pas de review! (mais bon, bouh, pas bien de pas reviewer! lol)

La bête qui sommeillait en lui…

La demi-lune, telle une mornille, brillait à travers la fenêtre du numéro 12, Grimmauld Place. A l'intérieur, le professeur Rémus Lupin dormait paisiblement. L'homme était en train de rêver, et, dans son rêve, la bête féroce qui sommeillait en lui s'était réveillée.

Il traqua sa victime jusque dans son lit, qui lui était familier. La silhouette de la jeune femme était facilement reconnaissable avec ses cheveux noirs reposant épars sur l'oreiller, tandis que de ses deux mains, elle étreignait un autre oreiller. Nymphadora Tonks semblait incarner l'innocence et la pureté : tout ce que la vie pouvait offrir de plus beau au professeur.

Mais ce fut le loup-garou, et non l'homme, qui se rapprocha, jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres de la jeune femme. L'animal fronça le museau lorsqu'il perçut l'odeur de la jeune femme, et sa soif de sang emplit son corps tout entier.

Mais il restait chez l'animal encore un écho d'humanité et Rémus sentit son cœur se glacer d'effroi. Le danger était évident, mais il ne pouvait plus rien faire pour arrêter les évènements. Et dans sa tête, Rémus entendit résonner ce grand cri : « NON ! »

Pour toute réponse, le loup-garou sembla ricaner. Il réussirait à capturer sa proie !

Soudain, la jeune femme ouvrit les yeux. Elle fixa un long moment la créature penchée au-dessus de son lit.

Le loup-garou s'attendait à susciter la peur, il se délectait des cris qui allaient inévitablement suivre, il…

… Il émit un petit cri plaintif, tout juste digne d'un jeune chiot, lorsque la jeune femme lui asséna un violent coup de baguette sur son museau délicat. Le loup-garou fit un pas en arrière et hocha la tête.

La jeune femme était à présent assise dans son lit, et, bien réveillée, prit soudain conscience du péril de sa situation.

Une hideuse grimace se forma sur le visage du loup-garou. Il allait lui faire connaître ce qu'était la peur ! Sur cette pensée, la bête ouvrit grand les mâchoires et émit un grognement sourd.

Il y eut un raffut de tous les diables, et la bouffée d'air provenant de l'animal emmêla les cheveux de la jeune femme, tel un vent déchaîné. La bouche béante de la mort allait se refermer sur elle…

Mais à ce moment-là, elle jeta quelque chose dans la gueule du loup-garou.

Le loup se mit à tousser. Il ne pouvait plus émettre un son avec cet objet coincé en travers de sa gorge. Il se frappa la poitrine à l'aide d'une de ses pattes et réussit à déglutir. Hum, du chocolat ! Et du chocolat de chez Honeydukes, s'il ne se méprenait pas .

La jeune femme se tenait à présent à genoux sur le lit, les mains sur les hanches.

« Ca y est ? Monsieur a fini de faire son grincheux ? »

Mais le loup-garou n'allait pas si facilement faire une croix sur sa proie. Un simple coup de mâchoire mettrait fin à la discussion. D'un coup sec, il avança sa gueule… juste à temps pour que Tonks puisse lui asséner un bon coup d'oreiller sur le menton, ce qui eut pour effet immédiat de refermer ses mâchoires. Puis, l'oreiller atterrit entre ses pattes.

« Bon, d'accord, tu peux reprendre ton oreiller. Maintenant viens te coucher. »

Tonks se poussa pour lui laisser une place.

Le loup-garou fixa l'oreiller qu'il tenait entre les pattes, et ressentit une lueur de victoire. Il se mit au lit, mais tourna le dos à la jeune femme pernicieuse qui lui avait mit une violente pichenette sur le nez et qui avait tenté de l'étouffer avec du chocolat, avant de le réduire à l'obéissance totale avec un simple oreiller. Et lorsqu'il fut confortablement installé, il était de nouveau lui-même, Rémus Lupin.

Rémus entendit Tonks marmonner : « Et dire que les hommes osent se plaindre du syndrome pré-menstruel ! On croit rêver ! »

Sur ce, Tonks vint se blottir contre son dos, lui entourant la taille de son bras. Tout était pardonné et elle se serra fort contre lui.

Rémus se réveilla dans un sursaut. Il n'était pas sur de savoir ce qui le perturbait le plus : sa peur de faire du mal à Tonks lorsqu'il se transformait en loup-garou, ou le fait que Tonks puisse partager son lit pour de bon. Etait-il possible que ce soit vrai? Tonks pouvait-elle réellement ne pas être effrayée par le loup-garou ?

De nouveau, Rémus ferma les yeux. Mais, tout en se rendormant, il aurait pu jurer sentir encore la présence réconfortante de la jeune femme. Après tout, c'était une nuit propice aux rêves les plus doux.

A suivre...

Rendez-vous à la prochaine mise à jour, dès que possible c'est promis!