Rêves de demi-lune
Petit mot de la traducteuse ( ça pète plus que traductrice nan ?) : Eh non, vous ne rêvez pas, me revoilou, et avec le dernier chapitre de « Rêves de demi-lune » en plus !
Pour rassurer tous mes fans (chut hein, j'ai envie d'y croire ! lol) donc je disais pour te rassurer, ô toi lecteur adoré, je n'étais pas mourrue, ni blessée ni même disparue dans la nature. Rien de tout ça, juste en train de plancher pour passer ce fichu Capes d'anglais, et c'est ainsi que vous avez à présent devant vous une professeuse d'anglais, une vraie de vraie, niark niark !
Sur ce, assez de blabla sur ma vie, place à la fic ! Enjoy et review ! (Et comme toujours, j'accepte tous les compliments, les fleurs, les chèques, le liquide, le champagne… bon éventuellement les insultes, mais uniquement si elles sont créatives !)
J'oubliais, dernière petite chose, je suis toujours à la recherche d'un bêta plus doué que moi en orthographe ! (eh oh, moi prof d'anglais, hein, pas prof de français !) Merci d'avance aux volontaires !
Chapitre 4
Le parrain
La demi-lune brillait tel un sourire peint sur l'immense toile de la nuit, mais Sirius n'y prêtait aucune attention. Son esprit vagabondait, amassant des pensées diverses et variées pour en nourrir ses rêves. Or cette nuit là, ces idées avaient toutes le même thème bien défini et pour le moins déroutant…
« Enfin, te voilà ! »
Tonks ouvrit grand la porte et, dans un cri aigu, s'exclama : « REMUS ! Il est temps d'y aller ! »
Sirius entendit la porte non loin du couloir s'ouvrir puis se fermer dans un claquement.
« Je ne sais comment te remercier, Patmol » lui dit Lupin tout en prenant la main de Tonks. Il la conduisit vers la sortie, la portant presque.
« Ils ont beaucoup de chance de t'avoir pour parrain. On sera rentré vers… »
«On sera rentré dans la soirée, ne nous attend pas !» intervint Tonks, juste avant que Lupin ne lui fasse franchir le seuil de la porte d'entrée.
Sirius s'arrêta net, regarda le couple disparaître et pencha la tête. Que venait-il d'accepter de faire ? Et qui étaient ces « ils » ? Harry était son seul filleul.
La porte d'entrée s'ouvrit à nouveau et Lupin passa sa tête dans l'embrasure : « Prend garde à ce qu'ils lavent bien le derrière de leurs oreilles ! »
Dans un dernier claquement, la porte d'entrée se referma pour de bon, et Sirius se retrouva seul dans le couloir. Il se retourna et s'aperçut que son cœur battait la chamade. Puis il remarqua qu'il s'était changé en Patmol. Il remua la queue, juste pour s'en assurer, et s'avança jusqu'à la porte terriblement redoutée…
Pour sur, « ils » n'étaient autre que Harry et ses amis, Ron et Hermione. Des amis fidèles et loyaux, ces enfants, comme les Maraudeurs en leur temps. Bien, cela ne servait à rien de tergiverser.
Patmol s'approcha à nouveau de la porte. A présent, il pouvait entendre des cris aigus et autres bruits mystérieux provenant de la pièce. Ils manigançaient quelque chose sûrement ! Qu'à cela ne tienne, personne n'était mieux qualifié pour gérer pareille situation qu'un Maraudeur ! Il poussa la porte de son museau, et celle ci s'ouvrit, par magie.
« Oncle Sniffle ! » tous s'écrièrent en cœur.
L'énorme chien noir stoppa net, et ouvrit grand les yeux, consterné. Qu'essayaient-ils de faire ? Entrer en compétition avec les Weasley ?
« Tous sur Oncle Sniffle ! »
Les poils volèrent dans tous les sens lorsque Sirius se vit attaquer de toute part.
« Non, non ça suffit, arrêtez ça … » commença Sniffle. Mais personne ne l'écoutait.
Deux jeunes loups au pelage noir étaient en train de s'attaquer à ses pattes arrières. Il les chassa à coup de pattes, le plus doucement possible, mais leurs petites dents étaient bien aiguisées déjà ! Peu importe, les deux jeunes chiots, apparemment des jumeaux, roulèrent sur eux-mêmes, et bondirent à nouveau, se poursuivant l'un l'autre, entre ses pattes.
Mais l'attaque la plus féroce provint de la jeune et adorable chienne qui mordilla sa truffe. Elle émettait des grognements, remuait la queue frénétiquement puis se lançait dans une agression aérienne. Grâce à la taille de Sniffle, elle ne pouvait pas causer de véritable dommage, mais semblait se contenter de bondir dans les airs. Toutefois, ce qui horrifiait le plus ses yeux, c'était le pelage de la jeune chienne, d'un rose épouvantable.
Sniffle commença à courir autour de la pièce, afin de rester une cible mouvante, et donc plus difficile à atteindre. Mais d'un seul coup, il trébucha contre le quatrième petit de la meute, le plus âgé. Celui-ci avait le pelage brun, et jusqu'à présent, s'était contenté de rester assis dans un coin, tout en mordillant avec la plus grande attention un livre d'une taille impressionnante.
Heureusement, le jeune chiot studieux réussit bien mieux que son parrain à contenir ses frères et sœur. Il émit un jappement de surprise lorsque cette dernière atterrit sur lui après un bond et un autre lorsque ses frères le renversèrent.
Après s'être débarrassé d'eux, le jeune chiot émit un grognement assez féroce qui eut pour effet de stopper net les autres.
« Maman et Papa nous ont demandés de bien nous tenir, sinon nous ne pourrions pas jouer avec Oncle Sniffle, vous vous rappelez ? » dit la voix de la raison de la meute. Puis il hocha la tête, mais on pouvait presque le voir rouler les yeux.
La petite sœur, assise sur son arrière-train, baissa la tête, comme pour réfléchir à ce que son frère venait de dire, tandis que les jumeaux se contentèrent de traîner la langue.
La jeune chienne demanda, d'une voix railleuse : « Et alors ? Il ne peut pas nous forcer à reprendre notre forme humaine ! »
Puis elle poursuivit, d'un ton plus hésitant : « Euh, il ne peut pas, si ? »
« Non, en effet, mais il peut faire disparaître Sniffle. »
Les chiots émirent un jappement de consternation, mais leur grand frère continua : « Ce qui signifie que ce serait Oncle Sirius qui nous surveillerait. »
Sniffle se baissa pour couvrir ses oreilles de ses pattes, tandis que les hurlements à la mort des jeunes chiots emplirent la pièce.
« Patmol ? Allez Sirius, réveille-toi ! » siffla Lupin à son camarade de chambrée pour la nuit, irrité d'avoir était tiré d'un curieux rêve dans lequel il se retrouvait perdu au milieu d'un champ de citrouilles, à la recherche de Tonks.
Au lieu de répondre, Sirius grogna de nouveau, jusqu'à ce que Lupin lui lance un oreiller.
« Mff Lunard ? » fut la réponse étouffée qui sortit du lit de Sirius.
« Tu hurlais à la mort, on aurait dit le chien des Baskerville ! » répondit simplement Lupin.
« Le chien de qui ? » demanda Sirius après avoir retiré l'oreiller de son visage et s'être redressé.
« Rien rien, juste une histoire moldue » répondit Lupin. « Maintenant rend-moi cet oreiller s'il te plait ! »
Sirius serra l'oreiller contre lui et sourit malicieusement.
« Désolé, les oreillers sont une possession sacrée de la très noble et très ancienne maison des Black je te signale. »
« Très bien, je peux vivre avec ça. »
Sur ce, Lupin fit mine de se recoucher, puis ajouta : « Et tu rêvais d'Emmeline je suppose ? »
L'oreiller vint heurter Lupin de plein fouet.
« Mille mercis, Patmol ! »
« Oh, la ferme Lunard » répondit Sirius, mais il se rallongea, le sourire aux lèvres.
Rêver d'Emmeline semblait une bonne idée aprèspareil cauchemar. Imaginez-vous, Tonks et Lupin ! Seulement en rêve, n'est-ce pas ?
Fin
Fin du chapitre, mais aussi fin de cette histoire ! Rendez-vous très bientôt pour la suite de cette saga, avec une nouvelle histoire ! Et vivi, quand je dis « bientôt » cette fois-ci, je veux dire bientôt dans quelques jours, et pas bientôt dans quelques mois !
