Note de l'auteur : Je suis sincèrement désolée d'avance…
Chapitre 6 : Certains ont vraiment besoins de Flaireurs d'ennuis
- Je ne veux plus que vous le lâchiez, dit Dumbledore. La nuit, je veux que l'un de vous deux le surveille. Je veux connaître ses fréquentations.
Hermione et Sirius se regardèrent. Tous deux semblaient jeter muettement à l'autre tous les arguments du monde pour s'occuper de la garde de jour. Mais dans les yeux de la jeune femme, on pouvait également lire la perplexité : Qu'est-ce qui inquiétait tant le vieux professeur pour qu'il s'intéresse aux amis de Harry. Aucun sorcier vraiment ne pouvait être en relation avec le Survivant. A part elle, bien sûr.
- Je ne vois pas pourquoi nous attendons ! s'écria Sirius. J'ai déjà été bien patient jusque là et j'exige quelques explications à propos de votre soudaine crise de curiosité…
Albus se leva et se dirigea lentement vers le perchoir de Fumsec qui resta silencieux.
- Je crois que Voldemort est déjà sur sa piste, dit-il finalement. Et en nous manifestant maintenant, nous manquerions peut-être une chance inespérée.
Il y eut un temps de pause dans la pièce. Si profond et si désagréable que l'on aurait pu entendre une mouche voler. En fait, on entendit bel et bien une mouche voler. Sirius jouait si bien la carpe hors de l'eau qu'il aurait pu l'avaler. En fait, il l'avala.
Ca lui laissa un goût amer dans la bouche. Un sentiment d'inutilité. Une rage égoïste s'insinuait en lui. Une maladie silencieuse, prête à éclater au grand jour. Une possessivité jalouse. Un soudain mépris et plus que tout de la haine. Il sentit son cœur faire quelques bonds désagréables dans sa poitrine, toquer à la porte pour pouvoir sortir, pour prendre l'air. Mais le cœur de Sirius n'avait jamais pris l'air. Alors il décida que lui en avait grand besoin et se dirigea vers la porte. Il sortit en silence comme un artiste déchu.
Seule avec son supérieur, Hermione posa la question que son ami n'avait pas voulu poser. Elle redoutait la réponse.
- Vous voulez utiliser Harry comme appas ?
Des bruits de pas dans le couloir. Le tintement d'un trousseau de clé. On tourna la serrure et la porte s'ouvrit. Entre la clé et la serrure, une histoire d'amour qui dure depuis des lustres. Toutes les clés du monde ne cesseront jamais de donner le tournis aux serrures.
Deux chuchotements :
- Que la lumière soit ! dit Harry.
Il appuya sur l'interrupteur.
- Et la lumière fut, termina-t-il doucement. Je suis doué, n'est-ce pas ?
- Vous m'aviez caché ce don pour la sorcellerie, lui lança Draco en enlevant son manteau.
- Vous ne me l'aviez pas demandé et ça fait parti de ces choses que l'on préfère passer sous silence, murmura Harry. Parce qu'on en a honte, ajouta-t-il avec une pointe d'aigreur dans la voix.
Elle ne passa pas inaperçue à Draco qui se sentait capable de déceler le moindre nuage devant le sourire ensoleillé de son ange. Celui-ci enleva également son manteau et s'étira gracieusement en avançant dans son couloir. Il aurait fallut qu'il ronronne pour que tous les chiens de la ville se mettent à sa poursuite dans l'espoir d'attraper un tel félin. « Le seul chien qui a le droit de chasser une telle œuvre d'art, c'est moi ! pensa Draco en déshabillant des yeux son gibier. » Il s'attarda un moment sur la nuque de Harry et refreina une envie soudaine d'y semer un bouquet de baisers. Il sentit ses oreilles bourdonner comme le son d'un poste de télévision dans lequel on peut voir de la neige.
- Un café ? demanda Harry.
Interrompu dans ses pensées, Draco ne pu s'empêcher de prendre une teinte rose cerise. Il décida de calmer ses ardeurs en décrivant minutieusement quelques ronds de la main sur le papier peint du mur.
- Non, plutôt un thé sinon je ne dormirais pas…
Sa voix était rauque et tandis que Harry disparaissait dans la cuisine, il s'assit dans un canapé et s'y enfonça confortablement. Le salon le frappa par son franc dénuement. S'il n'y avait pas eu le nom de Harry Anderson devant la porte d'entrée de l'appartement, Draco se serait cru dans un magasin d'ameublement. La moindre des choses que l'on pouvait dire à propos de l'endroit, c'est qu'il n'avait pas d'âme.
Sûrement, c'était propre et bien entretenu mais qui pouvait vivre sans âme ? Personne, pas même une maison. Mais Draco murmurait cette pensée du bout des lèvres lorsque Harry arriva avec un plateau. Il s'assit juste à côté de lui. Si près qu'à peine un nanomètre devait les séparer. Leur proximité électrisait l'air par qui donc savait quel phénomène métaphysique. Ils étaient vraiment sur leur nuage, très haut dans le ciel, et si haut qu'ils venaient à manquer de molécule de dioxygène.
- Savez-vous que le thé est un plus puissant insomniaque que le café ? dit Harry pour brisant le silence qui s'était installé entre eux.
- Ainsi, dans une heure, je serais plus lucide que vous.
- C'est plus que possible, plaisanta-t-il. Je ne me suis fait qu'un déca.
Draco passa inconsciemment le bras autour des épaules de Harry qui frissonna à ce contact. C'était aussi vivifiant qu'une rafale de vent et en même temps si doux et agréable. Il plongea ses yeux dans le contenu de sa tasse fumante essayant de chasser le trouble qui envahissait son cœur.
- Pourquoi voulez-vous être lucide, Draco ?
Pour toute réponse, le blond lui saisit son poignet droit et le força à se tourner vers lui pour le regarder. L'écrivain se sentit piégé. Mais après avoir envisagé toutes les échappatoires possibles, il posa ses lèvres sur celles de Draco, doucement. Le seul moyen de se sortir de ce pétrin. On lui tendait une perche bien haute pour remonter à la surface alors autant la saisir.
Harry passa sa main gauche sur la nuque de Draco. Celui-ci trembla un peu puis encercla la taille du brun de ses bras protecteurs. Cela agit comme un électrochoc.
L'écrivain rompit le contact avec les lèvres douces du blond. Les plombs avaient sauté.
- Je suis désolée, marmonna-t-il. J'ai du trop manger. Je ne sais plus ce que je f…
Draco l'interrompit d'un second baiser plus profond et assez sensuel pour lui faire perdre ses moyens une milliseconde. Frénétiquement, alors que Draco avait toujours un contrôle plus que confirmé de la situation, il se mit à chercher ses mains. Derrière, dans ton dos…
A cette pensée, il ne pu empêcher un gémissement coupable lui échapper. Il fut heureusement étouffé par ce baiser si torride qui n'en finissait pas. « J'ai enfin la main gauche, pensa le brun alors que Draco s'écartait un peu pour les laisser respirer. »
Il s'écarta un peu plus lorsqu'il vit Harry regarder sa main, septique.
- La bague ? demanda l'écrivain, la voix accusatrice.
- Je ne suis plus fiancé, murmura le sorcier. Plus.
Et il posa ses lèvres sur la joue de son aimé et les fit naviguer tout autour, déviant près de l'oreille, se perdant vers l'infini et échouant enfin dans un creux. Il respira profondément, gravant l'odeur de la sa peau dans sa mémoire olfactive comme s'il s'agissait d'un bonbon particulièrement succulent. D'une main, il sortit la chemise de Harry de sous son pantalon.
- Dites-moi, monsieur Potter, murmura-t-il à son oreille. Qu'est-ce que vous pensez de tout ceci ?
- Cela vaut bien plus qu'un grand crû classé…
Harry n'en dit pas plus. Il se sentait comme du chocolat fondant au fond d'une poêle. Il embrassa fougueusement son soupirant et l'attira plus près de lui en tirant sur son col de chemise. C'est comme ça qu'il l'emmena vers sa chambre, vers le lit, où ils plongèrent dans les abysses profond d'un amour sans fin…
Draco défit rapidement les boutons de chemise de Harry qui avait passé ses bras autour de son cou et avait décidé de scotcher ses lèvres sur les siennes. Il le força à se détacher de lui et fit valser la chemise à l'autre bout de la pièce.
- Vous ne croyez pas que nous allons un peu vite ? demanda un Harry haletant. Ca ne fait que quatre jours que nous nous connaissons…
Son souffle rafraîchissait le visage de Draco qui contemplait son torse sans donner l'air d'avoir ingurgité l'information.
- Plus ou moins trois semaines, si vous comptez l'accident, répondit-il finalement. Mais j'ai l'impression de vous avoir toujours connu.
Il n'eut pas le temps de s'aventurer plus loin car Harry lui tira sa chemise par le haut. Il enleva ses chaussures et bascula sur lui.
- Piégé, murmura-t-il.
Et sans quitter le regard lumineux du blond, il entreprit d'explorer chaque partie de son corps. Chaque aspérité, chaque montagne, il les parcourut du doigt en s'improvisant Christophe Colomb. Il quitta Draco, descendit, descendit, descendit… Ses lèvres s'arrêtèrent sur son nombril et sa langue le chatouilla un peu. Ses yeux verts rencontrèrent ceux du blond et ce contact donna un nouveau coup d'éclat.
Draco se redressa et débarrassa Harry de son pantalon. Très vite. Comme s'il y avait le feu. Un feu inextinguible qui lui dévorait les entrailles. « Au secours, les pompiers ! cria le cerveau de l'écrivain lorsqu'ils furent finalement nu l'un contre l'autre. » Draco lui enserrait les poignets au dessus de sa tête et tous les deux comprirent qu'une vengeance ne se mange pas forcément froid et ne se mangeait peut-être pas tout court.
- Alors qu'a-t-il répondu ? demanda Ron à sa fiancée - future femme.
Hermione, Sirius et lui étaient assis à table, dans la salle à manger de Molly Weasley.
- Dumbledore m'a répondu que c'était moi qui l'avais interprété ainsi, soupira Hermione. Puis il m'a donné ce Flaireur.
Elle montra d'un geste vague une petite boule noire marbrée de blanc posée délicatement dans une boite molletonnée. C'était un objet assez rare et cher qui fonctionnait avec un témoin tout à fait identique. Le témoin devait être envoyé vers la personne qu'on cherchait à protéger. Ainsi, le Flaireur renvoyait des images en temps réel d'une situation qui pouvait se passer à l'autre bout du monde.
- Vous avez déjà envoyé le témoin ? la questionna Sirius.
- Oui.
A peine avait-elle dit ce mot que le Flaireur se mis en marche. Il s'envola et pris 50 cm de hauteur avant de s'immobiliser. On aurait dit un vif d'or poussiéreux mais on le devinait bien moins rapide au vol. Un léger clic se fit entendre et le Flaireur dirigea un fin rayon lumineux vers le mur de la cuisine. Des images furent projetées. Un silence de mort s'installa dans la pièce comme si un film d'horreur se déroulait sous leurs yeux.
- Je rêve, murmura Ron.
Là. Harry. Dans son lit. Avec une autre personne, passe encore. Mais avec lui ? Avec Draco Malfoy ! Celui-là lui enserrait les hanches d'un air égoïste et jaloux. Il devait déjà penser à la glorieuse récompense que lui donnerait son maître en échange d'une si grande capture.
- Je cauchemarde (1)! s'écria Sirius.
Il se leva, furieux et bondit sur sa veste. Il posait sa main sur la poignée de la porte de la cuisine lorsque Hermione l'interrompit.
- Arrêtez Sirius, j'ai un aveu à vous faire.
Il se retourna et la regarda, interloqué. L'expression de son visage ne présageait rien de bon.
- Je… balbutia Hermione. Je suis au courant de… Enfin, (elle prit une inspiration) c'est-à-dire que Dumbledore m'en a parlé.
Elle jouait nerveusement avec sa baguette. Quelques étincelles rouges et or en sortir. Elles semblaient lui demander d'être courageuse.
- Quoi ? cria l'animagus.
- Il m'a dit de ne pas agir avec impulsion et de se renseigner avant toute chose !
Ron hésita à quitter la cuisine. Il n'avait aucune envie de passer la nuit entre deux hauts parleurs coincés sur la touche maximum du volume. Mais il ne pouvait pas laisser sa future femme entre les mains d'un abrutit aux cordes vocales bien développées et aussi monstrueuses que celles d'un ténor à la retraite.
Ronald Weasley repensa à ce que lui avait dit Hermione. Elle ne désirait pas se marier. Du moins pas maintenant. Lorsqu'elle le lui avait annoncé, il avait senti ses tâches de rousseurs s'effacer comme si un lutin maléfique s'amusait avec une gomme. Il avait ravalé ses larmes et sa fierté et lui avait répondu qu'il comprenait. Le climat actuel ne permettait pas à un mariage heureux d'avoir lieu. Il songea à sa sœur. Il devait la récupérer à Sainte Mangouste.
Pansy Parkinson se réchauffait près du feu. Elle tenait à la main une tasse de thé bien chaude que lui avait apportée Zwinnie. Les effluves d'eucalyptus lui chatouillaient délicieusement le nez. Frissonnant, elle resserra sa couverture autour de ses épaules. Elle se sentait enveloppée dans de l'ouate. Une étrange impression de sécurité se dégageait de la pièce. Pansy, la chenille s'endormait doucement dans sa chrysalide.
Réfléchir. Il lui fallait réfléchir. En trois ans de fiançailles, elle n'avait jamais eu à réfléchir autant. A part là fois, où Draco s'était retrouvé tout vert à cause d'une potion qu'elle avait mal dosée. Ils ne s'étaient évidemment plus parlé pendant un mois et ce fut elle qui brisa le silence lorsqu'elle lui demanda le sucre lors d'un dîner d'affaires. Depuis trois ans, c'était tout ce qu'elle faisait avec Draco : des potions et des dîners d'affaires.
Mais aujourd'hui l'heure était grave. Elle était sans doute à un tournant de sa vie, et son amour pour Draco était soumis à une rude épreuve. Deux chemins lui faisaient face et elle ne savait pas lequel prendre pour rencontrer le cœur de son fiancé et lui décocher une flèche qu'elle aurait volée à Cupidon. (Puisqu'il ne faisait pas son travail, elle était prête à le faire elle-même.)
Elle secoua la tête et sentit ses boucles d'oreilles frapper ses joues. Et s'il n'y avait aucun chemin qui lui permettait d'accéder à ce qu'elle cherchait depuis trois ans. Non, depuis des lustres ! Elle était tombée amoureuse de l'héritier Malfoy dès le premier regard. Elle était tombée dans ses yeux océan et se noyait sans aucun espoir d'atteindre la terre ferme un jour.
Mais devait-elle vraiment faire cela ? Elle risquait sa vie après tout…
Devait-elle vraiment cacher à Lucius que son unique fils avait trouvé Harry Potter ?
Elle soupira. Pire. Devait-elle lui dire qu'il avait passé la nuit avec l'enfant Potter ? Elle regarda la table que lui avait dressée Zwinnie. L'elfe lui obéissait uniquement parce qu'elle connaissait le lien qu'entretenait Pansy avec son maître. Elle l'avait gentiment laissée rentrer pour se sécher.
Quelque chose brillait sur la table comme la flamme de l'espoir sur le point de s'éteindre à jamais. Pansy se rapprocha. C'était un anneau de fiançailles. Draco l'avait laissé là. En trois ans, c'était la première fois qu'il l'enlevait. Ca ne présageait rien de bon. D'un seul coup la chrysalide s'effrita, le papillon devenu chenille avait décidé de prendre son temps avant d'emprunter l'un des deux chemins. Juste le temps de nettoyer ses ailes.
Harry se réveilla très tôt ce matin. La tête contre quelque chose de chaud et de plus moelleux que son coussin habituel. De la gelée de mûres. Non, ça c'était ce qu'il voulait sur ses tartines. Tiens ? C'était rare pour lui d'avoir faim le matin. Il s'était bien dépensé hier soir.
Cette pensée le secoua un peu. Il s'assit et paniqua un moment en voyant Draco dans son lit. Celui-ci dormait comme un paresseux sur une branche. Sa respiration était calme mais on devinait qu'il rêvait en voyant ses yeux s'agiter derrière ses paupières closes. Qui aurait pu croire que ce gros nounours était le dragon qui l'avait empêché de dormir pendant toute une partie de la nuit ?
Harry rougit un instant sans quitter le sorcier des yeux. Après avoir pesé le pour et le contre, il décida qu'il était temps pour lui de sortir du gros lit moelleux et de laisser son « teddybear » dormir en paix. Il enfila rapidement un pyjama.
C'était confus de voir à quelle vitesse sa relation avec Draco avait évolué. Lui qui avait pris quelques mois avant d'offrir un simple baiser un Elise. La soirée n'avait pas eu l'air d'être bâclé comme le vulgaire devoir d'un élève du secondaire. Au contraire. Tout avait semblé si parfait. Et Draco qu'en pensait-il ? Peut-être se rendrait-il compte en se réveillant qu'il avait fait la plus grosse erreur de sa vie et qu'il porterait en lui toujours la honte. Il se rhabillerait aussi rapidement qu'un pompier appelé pour une urgence, lui jetterait à la figure quelques noms d'oiseaux et sortirait pour ne plus jamais revenir.
A cette pensée, le cœur de Harry se serra. Non, il ne fallait pas se faire des idées. Draco n'était pas ce genre d'homme et il était temps de faire le petit-déjeuner.
Mais mettre la table, et faire des œufs brouillés n'avait pas la réputation d'apaiser les tribulations d'une âme en peine. Il était en droit de douter des sentiments que lui portait Draco. Il ne lui avait pas dit qu'il l'aimait. Juste qu'il n'était pas fiancé et qu'il avait l'impression qu'ils se connaissaient depuis toujours. Mais ça pouvait aussi très bien signifier « Je désire un peu m'amuser » ou « Combien c'est pour une soirée ? ». Des phrases aussi banales que « J'aime le saucisson ».
Maussade, Harry se mit à table mais il n'avait plus d'appétit. « L'amour est un parfait coupe-faim, murmura il. » Il allait jeter ses œufs à la poubelle lorsque la sonnette retentit. Il se dirigea vers la porte d'entrée, curieux de savoir qui pouvait bien passer le voir si tôt.
- Salut ! fit une voix lorsqu'il ouvrit la porte. J'ai apporté le petit-déj'.
Hermione, avec un sourire resplendissant, lui fourra un sac de croissants dans les mains et rentra. Elle n'avait pas du tout l'air gêné qu'il soit habillé d'un simple pyjama. Qu'il soit nu comme un lombric ne l'aurait pas affectée plus.
- Tu sors du lit ? demanda-t-elle. Je te croyais plus gaillard !
Elle se dirigea vers la cuisine, suivie de près par Harry.
- Oh ! Mais je vois que tu sais cuisiner ! Tant mieux : ça complètera les croissants, je n'ai pas encore mangé.
Elle s'installa à table et commença à manger.
- Hermione, tenta Harry. Je ne voudrais pas paraître impoli mais je me demandais… Qu'est-ce que tu fais ici ?
La jeune femme prit un air faussement offusqué.
- Tu te rappelles que nous avions prévu de prendre le petit déjeuner ensemble, non ?
Harry se frappa au front et secoua la tête. Ca lui avait échappé aussi rapidement qu'un lapin près à copuler. Il était peut-être temps pour lui de s'acheter un agenda. Et qu'allait dire Draco ? Devait-il le prévenir ?
Une idée assez séduisante se mit à germer dans son esprit : Si Hermione restait à ses côtés, le blond aurait-il la cruauté et/ou le courage de l'envoyer balader devant elle ? Un sourire se forma sur ses lèvres comme une rose au début du printemps. Un petit espoir ou un court délai, le temps de se faire à l'idée.
- Il y a quelque chose qui ne va pas ? l'interrogea Hermione.
- Non. Rien, dit-il en regardant la porte close de sa chambre.
Ce ne fut pas le soleil qui réveilla Draco ni la pluie d'ailleurs. Ce ne fut pas non plus Zwinnie, son elfe de maison, comme elle en avait l'habitude. Ce fut quelques rires dans le salon ou plutôt le rire de Harry. Il garda ses paupières fermées et essaya de le décomposer comme un micro décompose les sons. Quel bonheur de l'entendre rire ainsi. C'était plus efficace que n'importe quel calmant et malheureusement, celui qui l'entendait développait automatiquement une dépendance sans précédent.
« Qu'est-ce qui peut donc le rendre si joyeux, pensa le blond. Ou plutôt qui ? » Alors il se redressa. Les rideaux empêchaient la lumière du jour d'éclairer la pièce alors il chercha la porte à tâtons. Il rentra dans le salon, prêt à écorcher vif quiconque s'intéresserait de trop près à Harry, sans prendre conscience qu'il était nu.
(1) Je tiens à dire à toute personne qui en douterait, que le verbe « cauchemarder » est dans le dictionnaire.
Voilà pour le chapitre 6 ! Youpiiiiiii ! J'ai fini ! En théorie, je ne devais pas m'arrêter là mais bon, il est bientôt 18 h et j'aimerais passer la soirée devant la télé donc… Et puis c'est un si bon endroit pour s'arrêter, vous trouvez pas ?
Pour commencer, bonne année à tous !!! Paix, prospérité, longue vie à tous et à toutes … Ensuite, je suis désolée. Doublement désolée.
Premièrement, pour ne pas avoir fini le lemon et l'avoir arrêté là mais certaines choses indépendantes de ma volonté ont fait que… ben voilà. Je ne désespère pas de quand même arriver à en glisser un donc je mets R. Deuxièmement, je me mets à genoux pour implorer votre miséricorde : je n'ai aucune excuse pour le retard. Moi qui avais promis un chapitre par mois…. Mais il faut me comprendre. Les examens, les fêtes, les interdits posés sur l'ordi et mon incommensurable manque de volonté, ont fait que… ben voilà.
Je suis également ravie de vous dire que cette fanfiction est logiquement arrivée à sa moitié.
Bon… Phénoménal « merci » plus grand que l'Himalaya et venu du plus profond de mon cœur (qui est plus profond encore que les fosses Mariannes) pour : onarluca, celine.s (as-tu eu ta dose de Harry et de Draco ?), Callista, morgian, mifibou (Innovante ? Merci ! ), alinemcb54, Silmaril666, Phoenix20, Ishtarlee67 (Stresser ? Je ne stresse jamais moi ! gros mensonge),…
Noa Dark : Bien sûr que tu es pardonnée ! Toi aussi, tu ne sais pas patiner ? Pas autant que moi ! Y a pas pire ! Autant j'adore regarder le patinage artistique à la télé, autant rien qu'enfiler des patins me donne des boutons… Quant à Pansy, le fin mot de l'histoire c'est envie de donner un indice mais ne succombe pas… Je suis sincèrement désolée pour le lemon. A plus et merci de me reviewer à chaque fois que tu lis, c'est vraiment sympa!
Lexy-Kun : Waouw, voilà une review bien fournie… Merci beaucoup pour tous tes compliments (même si je continue à croire que je ne les mérite pas) Je suis vraiment désolée parce que si j'arrivais à updater plus régulièrement, tout serait bien plus simple.
Tout ce que tu veux absolument savoir sur Harry veux donner un indice et se rétracte… Ils sont effectivement passés à la vitesse supérieure ! Plus pour ne pas que cette fiction devienne interminable que parce que c'était prévu. La vraie question maintenant c'est : que va faire Pansy ? C'est parce que Lucius est contradictoire que indice censuré En fait, il est tellement déçu d'être esclave qu'il est furieux que son fils ne le soit pas.
Merci pour ta review et j'espère que ce chapitre t'aura plus !
Limonice :Je t'ai envoyé un e-mail mais je me demande si tu l'as reçu… et puis je t'ai aussi ajouté à mes contacts messenger. Merci pour ton commentaire et j'espère qu'on pourra se parler…
