Salut à tous,

Me revoilà avec une nouvelle fic. Ca fait un petit moment qu'elle est écrite mais j'hésitais entre deux. Alors j'ai demandé à mon amie patpat et à ma nièce qui m'ont conseillée celle là ! L'histoire se passe dans un univers alternatif. L'idée m'est venue un jour de code où le moniteur était en retard et donc pour passer le temps j'ai imaginé un peu l'histoire qui va suive.

Disclaimers: Inutile que je me répète, tout le monde le sait: les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas et c'est bien dommage! Tout appartient à Joanne, la fabuleuse "maman" de Harry, Ron, Hermionne, Drago, les Maraudeurs, Lilly... Voila, c'est tout donc je vous mets le premier chapitre et vous fais de gros kissous.

Note: Je sais le titre de la fic est pourri mais je n'avais absolument aucune idée du titre à donner. peut-être que je le changerais si j'en trouve un beaucoup mieux mais dans ce cas je vous tiendrai au courrant; kissou XXX

Chapitre 7.

Il était une fois, dans une galaxie lointaine, trés lointaine... Un long râle rauque et froid s'élève, deux êtres qui se font face, l'un en face de l'autre, se défiant presque du regard: Dark Vador et Luke Skywalker:

" Je suis ton père !"

" NOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !"

Et de nos jours, dans une galaxie bien moins lointaine, une galaxie connue de tous, une planète où l'on compte 6 milliards d'habitants, une planète que l'on surnomme la Planète bleue: la Terre. La Terre et ses magnifiques paysages: terres, forêts, montagnes, rivières, mers, océans... La Terre et tous les éléments qui la composent: l'eau, le vent, le feu, les nuages... La Terre et ses milliards d'habitants: ses milliards de petits poissons de toutes les couleurs qui frétillent dans les mers: Marlin et Doris partent à la recherche du petit poisson clown Némo, ses milliers de petits oiseaux qui parcourent le ciel en chantant ou en partant à la guerre pour certains: Vaillant pigeon de combat, la biche qui halète le faon dans la forêt: le petit Bambi vien de naître et est destiné à suivre les traces de son père le roi de la forêt, le sage babouin Rafiki qui présente le nouveau né lionceau, le futur roi du Royaume du lion sur le Rocher du Lion: le petit Simba, la rencontre de Pongo et Perdita les deux dalmatiens qui mettront bientôt au monde 15 magnifiques petits chiots pour ensuite en élever 99... La Terre et la Tour Eiffel, la Terre et Big Ben, la Terre et le Colisée, la Terre et la pyramide de Khéops, la Terre et la cathédrale de Cologne...

Et puis, l'Angleterre. Ah, l'Angleterre, Londres, Manchester, Surrey... Surrey et son prestigieux lycée privé: Notre Dame, Surrey où se trouve la plus grande boîte de nuit du pays, Surrey et son gigantesque jardin public, Surrey et son grand centre commercial... Et la rue des Flocons de neige, une grande rue avec de belles maisons en briques et de beaux jardins en fleurs, une rue calme et paisible où les voisins enchantent les voisins, une rue où les chiens enchantent les autres chiens et où les chats enchantent tous les chiens sans exception... Le numéro 12 de la rue, la maison de la vieille Mrs Wood, une vielle grand-mère complètement gâteuse et ayant le coeur sur la main, une vieille folle avec ses 93 chats, oui ! Et à côté, le numéro 14, la maison de Mrs Lupin et de son fils, Rémus, un garçon adorable, gentil comme tout, bon élève qui étudie au prestigieux lycée de Notre Dame dont nous avons parlé plus tôt, et surtout - surtout- qui déteste la violence. Devant la porte, deux hommes, non un homme et un adolescent, qui discutent... non, ils ne discutent pas. Ils... Que font-ils au juste ? Rapprochons-nous pour mieux comprendre, qu'en pensez-vous ?

Un long râle rauque et froid s'élève, l'homme et l'adolescent se font face.

" Je suis ton père !"

" NOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !"

A part ça les oiseaux gazouillent, les fleuves continuent de couler, le vent souffle et le soleil entame une douce chute dans les bras de Morphée, le dieu protecteur du sommeil.

BAM !

Georges Lupin se retrouva les fesses par terre, un énorme échimose apparaissant déjà sur sa joue et son nez formant un angle bizarre. Rémus observa avec un mélange de répugnance et de joie malsaine l'homme qui, jadis, il y a de cela des millénaires, fut son père.

" Oh, joli roulé boulé, papounet ! lança-t-il avec dédain et ironie avant de lui cracher presque dessus. Bon, revenons-en aux choses sérieuses ! Mon père ? Quel père ? J'ai pas de père ! Non, moi je suis né par glocquectomie ovulinéaire d'un spermatozoïde omnicien féminin. (1) Entre autre ça veut dire que j'ai pas de père et encore mois un salaud dans ton genre ! Sur ce, bonne soirée à vous Mr-j'ai-une-tête-de-con et au plaisir de ne pas vous revoir !"

Sur ce, il claqua la porte sous le regard surpris de Mr-j'ai-une-tête-de-con et pris la direction du premier étage, survolté. Mais en passant devant le salon, Alicia Lupin l'appela. Apparemment, elle venait de se réveiller.

" Ru... Rufus... ap... apporte-moi u... une bière et un... un ver... verre de whis...ky..."

Rémus la darda avec colère. Il était furieux, fou de rage serait même plus juste. Comment ce salaud de Georges avait-il osé venir frapper à leur porte aprés 14 ans d'abscence ? Et sa mère, hein ? Encore une fois en train de lui parler d'alcool et même pas fichue de se souvenir de son prénom. Mais surtout, il était furieux contre lui-même parce qu'à l'instant même où il avait reconnu son géniteur, toute une série de souvenirs les mettant en scène tous les deux, et même tous les trois, avait submergée son esprit. Son père... Il eut un rictus méprisant. Et puis d'abord, qui lui disait que cet homme était réellement Georges Lupin ? Il avança dans le couloir, vers les escaliers, tout en disant à sa génitrice:

" Va les chercher toi-même ! J'suis pas ton loup !" (2)

Puis il monta les escaliers en courant jusqu'au premier. Il devait savoir, être sûr, malgré la ressemblance, malgré les similitudes, malgré... malgré qu'il savait déjà. Il voulait en avoir le coeur net. Il se précipita dans le vieux bureau de son père qui ne servait plus depuis plus de 14 ans. Tout avait été viré aprés son départ, à l'époque où Alicia était encore la merveilleuse maman qu'elle pouvait-être avant d'avoir le coeur brisé; mais c'était là qu'avaient été entreposés toutes les vieilles affaires qui ne servaient plus, et c'était là aussi que toutes les photos avaient été placées dans un vieux carton. Il attrapa le dit carton en haut d'une étagère et entreprit de le fouiller frénétiquement, décidé à trouver une photo qui...

Mais une heure plus tard, toujours rien. Il avait cherché dans tous les cartons et dans tous les recoins du bureau mais rien, nada, niet. Il ne restait plus une seule photo de lui dans la maison. Rémus se souvenait qu'à l'âge de 7 ans il les avait toutes brûlées pour effacer ce visage de sa mémoire et ne plus jamais le revoir. S'il avait su que ce salereviendrait un jour... Toujours est-il qu'en essayant de les brûler, il avait faillit y passer. Il avait par mégarde mis le feu à toute la maison et c'était les pompiers qui l'avaient sortit de là. Ca c'était l'époque où sa mère avait commencé à jouer les prostituer avant d'arrêter pour alcoolisme aigü. Aujourd'hui il se rendait compte à quel point c'était une connerie de faire ça.

" PUTAIN DE MERDE ! jura-t-il. IL DOIT BIEN RESTER UNE PUTAIN DE PHOTO DE CE SALE CON DANS CETTE BARAQUE !"

James POV:

Planté en plein milieu du trotoir, James regardait d'un oeil morne l'établissement qui lui servait à présent de nouveau lycée. Les étudiants passaient devant lui, lui lançant des regards curieux quant à son comportement, et empruntaient la grande grille ouverte. La grille de l'Enfer selon lui. Mais le véritable enfer il l'avait vécu cette nuit. Rien que d'y penser il en avait des frissons d'horreur. Brrrrrrr... Heureusement, ce n'était qu'un rêve. Un trés mauvais rêve.

Flash back:

Il était assis sur le canapé, regardant calmement la télé. Ou plutôt, il zappait toutes les chaînes d'un air ennuyé. Il tombait sur des programmes divers, tous plus nuls les uns que les autres: Oui-oui, Les feux de l'amour (3), Côte-Ouest, Tarzan au pays des Kangourous, Jimmy Neutron, La reproduction chez les baleines... Pffff... A quoi ça servait d'avoir le cable si même là les programmes étaient nul à ch... ! Mais il n'eut pas le temps de s'ennuyer d'avantage; une voix en provenance de la cuisine l'appela.

" JAMES ! Ton fils a faim !"

Le jeune homme releva la tête en s'entendant appeler, plus que surpris.

" Mon fils ? Mais de quoi elle parle ?"

Il se leva du canapé et sortit du salon pour se rendre dans la cuisine; et là ce fut l'horreur: la girafe était devant lui, maquillée comme un clown, lui faisant les yeux doux. C'était une vision de film d'horreur des année 70, c'était pas possible d'être aussi moche et aussi... animal. Beurk et rebeurk.

" Mon chéri ! l'appela la girafe. Ton fils t'appelle."

" Mon chéri ? Non mais elle se met le doigt dans l'oeil cette conne ! Jamais je sortirais avec une mocheté comme elle, j'suis pas zoophile tout de même."

" JAMES ! TON FILS RECLAME A MANGER !"

Il se boucha les oreilles sous le cri strident de la folle aliénée qui osait se prétendre sa femme et qui lui fourni brutalement et de force un truc dans les mains. Il posa alors les yeux sur la chose en question et resta interloqué: devant lui - ou plutôt dans ses mains- il y avait un minuscule petit oeuf de poule. Il releva la tête vers la girafe pour constater qu'elle était partie.

" Tant mieux, ça fait une de moins à s'occuper ! cingla-t-il. Mais qu'est-ce qu'elle veut que je fasse avec cet oeuf, bon sang ?"

Mais au même moment une déchirure se fit dans la coquille qui s'ouvrit en grand et qui se mit à pleurer et à hurler.

" J'AI FAIM ! BOUGE TES GROSSES FESSES ET DONNE-MOI A BOUFFER, PECNAUD !"

Sur le coup il lâcha l'oeuf qui se mit à hurler encore plus fort et il croisa alors un magnifique regard vert qu'il aimait à regarder. Sauf que cette fois, les émeraudes lançaient des éclairs et au sens propre du terme. Il se retrouva trés vite à courrir dans la maison, une furie rousse aux trousses qui lui hurlait dessus, des éclairs dignes de Zeus lui-même le frôlant à chaque fois.

" JAMES RICHARD POTTER ! TU POURRAIS FAIRE PLUS ATTENTION A TON FILS, PERE INDIGNE ! TU VAS FINIR COMME TON PERE SI CA CONTINUE COMME CA ! LA PROCHAINE FOIS QUE TU CHERCHES A LE TUER, ASSURE-TOI DE NE PAS MANQUER TON COUP !"

Fin du flash back.

James soupira.

" Si c'est ça la vie de famille et être père alors trés peu pour moi."

" Tu parles tout seul, Jamesie ?" demanda une voix emplie de lassitude dans son dos.

Il se retourna agacé vers son meilleur ami et se figea en voyant sa mine renfrogné. Et malgré son agacement il se surpris à le prendre en pitié pour une raison qu'il ignorait encore.

" Quelqu'un est mort ?" demanda-t-il, curieux.

" Mouais..."

" Qui ça ?"

" Ma fille... cette nuit. Et moi ensuite."

Il fronça les sourcils. Se pourrait-il que Sirius... ?

" Raconte !"

" Ben... C'était un rêve vraiment stupide... Mais j'ai passé un mauvais quart d'heure. J'ai fait tomber mon oeuf par la fenêtre. C'était un accident, j'l'assure, je l'ai pas fait exprés. Mais Emilie a refusé de me croire; alors de colère elle m'a flingué. C'était flippant. Enfin bref, en l'occurence, on est deux à être mort cette nuit: mon oeuf et moi."

James ne put s'en empêcher et éclata de rire. Au moins il n'était pas le seul à être traumatisé par cette histoire d'oeuf. Et puis, lui, il n'avait pas tué son oeuf au moins. Il avait seulement faillit... Le jeune Black grogna.

" C'est pas drôle !" dit-il.

Mais James riait toujours autant, enporté dans un fou rire incontrolable. Il en avait les larmes aux yeux. Il avait un mal fou à respirer d'ailleurs tant il était hilare et il eut beaucoup de mal à reprendre son souffle. Mais une fois cette acte héroïque accomplie, il se retrouva secoué violemment d'avant en arrière par deux bras puissants. Sirius avait ouvert des yeux estomacqués, observant avec inquiétude Rémus secouer le pauvre James dans tous les sens, lequel ne parvenait plus à réagir tant il était secoué comme un vieux prunier.

" IL EST REVENU !" hurla Rémus de toutes ses forces, s'attirant quelques regards de la foule qui se pressait dans le lycée.

A cette phrase, Sirius démarra au quart de tour et se mit également à crier, totalement paniqué.

" Hein ? C'EST PAS POSSIBLE ! " IL" NE PEUT PAS ÊTRE REVENU ! PAS VRAI ? TU ME FAIT MARCHER ? AAAAAAAAAARRRRRRRGGGGGGHHHHHH ! ON VA TOUS MOURIR !" (4)

Heureusement pour James, Rémus le lâcha et il put reprendre ses esprits. Le châtain s'était tourné vers l'autre Maraudeur qui pleurait presque, la tête entre les mains. James leur jeta un coup d'oeil à tous deux, sceptique. Mais qu'est-ce qui leur prenait ? Enfin pour Sirius c'était claire: Rémus c'était mal exprimé. Il préféra intervenir auprés du brun pour ensuite s'occuper de Lunard.

" Sirius, calme-toi ! Rémus ne voulait pas..."

" " IL" EST REVENU ! AU SECOURS !"

" SIRIUS, LA FERME !"

Les deux Maraudeurs sursautèrent au haussement de ton employé par Cornedrue.

" Bien, maintenant, je vais pouvoir parler. Sirius, trés cher... " Ca" n'est pas revenu, ok ? Quand est-ce que tu te mettras en tête que ce n'était qu'un film, hein ? Un putain de film d'horreur !"

" Parle pour toi ! Moi il m'a traumatisé ce film. Je te signale que c'est depuis lors que j'ai peur des clowns ! Et puis à chaque fois que j'en vois un, il me regarde d'un air appétissant..."

Le jeune Potter soupira, pour rester calme devant la connerie de celui qu'il considérait comme son frère..

" Rémus s'est mal exprimé, ok ? Il ne parlait pas de " Ca" !"

Sirius se tourna vers Rémus.

" C'est vrai ?"

" ..."

Mais le châtain ne répondit pas. Il avait les yeux vides de toute émotion.

" Heu... Lunard ? Ca va ?"

Ce dernier sembla réagir.

" Hein ? Quoi ?"

Il reconnecta bruatelement avec la réalité.

" Non ! Non, ça ne va pas ! IL est revenu !"

" Mais qui est revenu ?" s'impatienta James.

" Georges !"

" Georges ?" répéta James.

" C'est qui celui-là ?"

" Aucune idée."

" Ce serait pas l'ourson qu'il a perdu quand il avait douze ans ?"

" Non, ça c'était Bernard."

" Ah... Oui, c'est vrai. Mais c'est qui alors, Georges ?"

" MON PERE, TÊTES D'ABRUTIS ! MON PERE EST REVENU !"

Ce fut le choc pour les deux autres qui reprirent aussitôt un air sèrieux. James comprenait mieux maintenant l'air totalement paniqué de Rémus, c'était un véritable cauchemar. Comment ce sal con osait-il se ramener aprés 14 ans d'abscence ? Il se doutait qu'au fond de lui, le châtain devait bouillonner de rage mais là c'était la panique qui avait pris le dessus.

" Merde !" souffla sirius.

" Comme tu le dis..."

" Raconte !"

" Pas ici... Je..."

Le châtain avait de nouveau un air perdu sur le visage. La foule autour d'eux les observait avec curiosité, énervant James qui leur hurla:

" Y A RIEN A VOIR, ALORS CASSEZ-VOUS !"

Ils sursautèrent tous et s'éclipssèrent avant de s'éttirer les foudres du jeune homme. Ce dernier se retourna vers Sirius qui regardait Rémus avec une lueur d'inquiétude. Ils s'échangèrent tous deux un regard avant que Sirius ne dise:

" Venez, on se casse !"

" Pour aller où ?" le questionna James.

" J'en sais rien, mais pas en cours."

" Tu as raison, on n'a qu'à aller chez moi. Y a personne, comme d'hab, quoi !"

Ils attrapèrent Rémus et le tirèrent jusqu'à chez James. Quitte à sécher les cours pour connaître la vérité... Le cas de Rémus était bien plus important à leurs yeux que d'aller batiffoler au lycée à suivre des cours sans aucune importance. Ils devaient parler; et surtout, ils devaient faire parler Rémus. James savait à quel point Rémus haïssait son " père", si on pouvait appeler ça un père. Il ne lui pardonnait pas sa trahison et son abandon alors qu'il n'avait que 3 ans et qu'il avait plus que tout besoin de lui. Et il ne lui pardonnait pas non plus ce qu'il avait fait à sa mère.

Aucune parole ne fut échangée pendant le voyage qui menait à chez lui. Sirius n'osait pas parler et Rémus semblait se prendre la tête à trop réflexionner sur le pourquoi de la situation. James était vraiment inquiet. Lui-même essayait de comprendre pourquoi il serait revenu. Il les avait quittés du jour au lendemain, sans vraiment d'explication, et maintenant il s'en voudrait ? Il aurait des remords ? Non, c'était impensable. Il y avait forcément anguille sous roche...

Lily POV:

Elle marchait dans les couloirs du lycée, se rendant en cours d'anglais, l'esprit ailleurs. En fait, depuis la veille, elle ne cessait de penser et repenser à cette histoire d'oeuf. Il était vrai que c'était une histoire ridicule et jamais elle n'aurait pensé faire ce genre de travaux pratique au lycée; et encore moins de toute sa vie. S'occuper d'un oeuf comme de son propre enfant... On aurait tout vu ! Plus saugrenue il n'y avait pas. Et ce n'était pas dans le genre de la directrice d'avoir des idées aussi loufoques et d'en faire subir les frais à ses élèves... Non, pas du tout son genre. De plus, Lily avait beau être une jeune femme, une future mère, et donc avoir l'instinct maternelle, jamais elle ne pourrait voir un oeuf comme un... comme un enfant tout simplement. Ca n'en était pas un ! Mais quoi qu'il en soit, elles avaient provoqué les Maraudeurs et maintenant elles devraient leur montrer ce qu'elles vallaient. Elles allaient leur montrer qui étaient les meilleures ! Les femmes au pouvoir ! Ca faisait trés politique comme phrase, non ? Mais pour en revenir à Potter, Black et Lupin, elle plaignait vraiment les pauvres malheureuses qui allaient tomber dessus. Ils seraient capable de casser leurs oeufs avec leur stupidité.

Elle pénétra dans la salle de classe et remarqua rapidement que Cassandre et Emilie étaient assises à côté l'une de l'autre. Elle s'avança dans leur direction, posa son sac sur la table de derrière et alla voir ses deux amies. Elles étaient en grande conversation.

" De quoi vous parlez ?" dit-elle en guise de bonjour.

" Kikou ma Lils ! Bien dormi ?" la salua Emilie alors que Cassandre souriait.

" Comme un loire ! J'ai eu un peu de mal à me lever ce matin mais bon..."

" Pourquoi ?" la questionna Cassandre.

" Eh bien... J'ai parlé à ma mère de cette histoire d'oeuf hier soir en rentrant à la maison. Et aprés, elle ne m'a plus lâché la grappe de toute la soirée, en me disant que c'était fantastique, qu'elle serait enfin grand-mère... etcetc... Elle a complètement pété une durite. Enfin bref ! Ellle m'a laissé partir à 2 heures du matin quand je lui ai dit qu'il serait peut-être temps que j'aille me coucher pour pouvoir aller au lycée aujourd'hui."

Emilie tira la grimace, et Cassandre émit un petit rire.

" Ca craint ! dit cette dernière. Et ton père, il a rien fait pour t'aider ?"

" Il s'est barré quand elle a commencé à m'expliquer comment on faisait les bébés. J'ai eu beau lui expliquer que j'avais 17 ans et, donc, que je savais comment ça marchait, elle n'a rien voulu savoir. En gros, ma soirée était naze."

Ses deux amies éclatèrent de rire.

" Et vous, de quoi vous parliez quand je suis arrivée ?"

" On faisait des prognostiques sur les binômes qui risquaient de sortir demain." répondit la blonde.

" Et alors ?"

" Et bien... en fait on sait pas trop ! lança Cassandre. Parce qu'en fait au départ on était partie pour faire les prognostiques mais aprés on est parties sur toute autre chose."

" A savoir avec qui on aimerait être."

" Mais c'est intéressant, dîtes-moi !"

Lily eut un sourire coquin et se pencha sur les deux filles.

" Et alors ? Peut-on savoir quels noms sont resortis ?"

Emilie lui fit un grand sourire.

" Crois-moi, tu ne veux pas savoir."

" Et pourquoi ?"

" Parce que... Eh bien..."

" Parce que pour Emile les noms qui resortent sont: Black, Ewan Maxell, Black, Gregory Shinner, Black, Shown Zacks et... Black."

Lily ouvrit des yeux ronds.

" Ca va pas la tête, 'Milie !"

Cette dernière se ratatina sur elle-même.

" Me crie pas dessus, Lils ! Je t'assure que j'ai essayé de pas mettre ce crétin sur ma liste mais... mais c'est plus fort que moi. Il est trop beau, et trop marrant aussi !"

" Surtout trop con, oui !" souffla Cassandre.

" Ah, toi tu peux parler avec ta liste ! Lupin, Lupin, Lupin, Lupin, Lupin, Lupin et... Devinez qui est le dernier ! Je vous le donne en mille: Lupin ! T'as fait aucun effort !"

La rousse crut qu'elle allait devenir folle. C'était pas possible, hein ? Elle rêvait encore, n'est-ce pas ?

" Mais... mais... mais vous..." babutia-t-elle.

" Mais on se battra quant même avec ces abrutis ! T'inquiète, Lils ! On va leur montrer qui on est et tu verras qu'ils seront totalement incapable de s'occuper de leur oeuf !"

" D'ailleurs, en parlant d'eux... Personne ne les a encore vus ! Et le cours commence dans moins de 2 minutes." dit Cassandre.

Lily souffla, en se laissant tomber sur sa chaise à la table derrière.

" Pffff... Laisse tomber Cass' ! Ils arriveront encore au beau milieu du cours."

Elle jeta un coup d'oeil à la porte pour voir leur professeur entrer, et le cours débuta aprés l'appel de McGonagall et une grimace commique de sa part en remarquant que ses trois élèves préférés n'étaient pas encore là.

Mais Lily due se faire une raison, aucun d'entre eux ne semblait vouloir montre le bout de son nez. Il ne restaient plus que 15 minutes avant la fin du cours et Lily commençait à s'énerver à attendre qu'ils se montrent. Elles ne cessait de jeter des coup d'oeil vers la porte, espérant les voir la franchir, mais rien, nada, niet. Et ce qui l'énervait le plus, c'était de constater qu'elle avait une envie folle de le voir. De voir ses cheveux en bataille, ses magnifiques yeux noisettes, son petit nez droit, ses lunettes rondes tombant sur son nez...

" Gggggggggggrrrrrrrrrr ! Il m'énerve !" pensa-t-elle avec agacement.

" Mais qu'est-ce qu'ils foutent ?"

Elle regarda Emilie qui observait la porte d'entrée, elle aussi avec un agacement non feint. Elle croisa alors le regard de Cassandre qui avait un sourire jusqu'aux oreilles planté dur le visage. Nul doute qu'elle se moquait de la blonde. Et Lily, bien que resentant le même sentiment de vide que sa meilleure amie, et sachant que Cassandre avait le même, estima qu'il était préférable de faire comme elle, c'est-à-dire se moquer ouvertement d'elle.

McGonagall POV:

Alors là ça allait péter ! Qu'ils arrivent en retard c'était une chose ! Mais ne pas se présenter en cours, c'en était une autre ! Que l'un d'entre eux soit malade, c'était possible; mais les trois... ! Ils séchaient, ça c'était certain. Ces sales petits monstres faisaient l'école buissonnière. Elle allait encore devoir se casser la voix et pousser une geulante le lendemain. Ne pourrait-elle jamais avoir de répis avec eux ? Mais pourquoi avait-elle accepté le petit service d'Albus ? Elle aurait vraiment dû se méfier d'avantage avec ce vieux fou. Aprés tout, elle le connaissait depuis l'école primaire ! Et ses plans foireux aussi elle les connaissait trés bien.

Maraudeurs POV:

" J'ai fouillé la maison de fond en comble: j'ai fait tous les recoins, toutes les armoires, toutes les pièces, tous les magasines, tous les tiroirs... Je n'ai rien trouvé. J'ai passé une nuit blanche pour un sal con qui subitement se rend compte qu'il a un fils âgé de 17 ans ! Aaaarrrrrggggghhhh, je le déteste !"

Rémus venait de finir son récit et un long silence s'en suivit. Les deux autres Maraudeurs ne savaient trop comment réagir et attendaient la réaction de leur ami. Rémus s'était en effet montré extrêmement calme durant son récit, ce qui n'était pas trés normal. Malgré le fait qu'il soit le plus calme et le plus réfléchi des trois, il y avait un sujet sur lequel il était intraitable: son géniteur. Mais ils étaient d'accord quant au comportement qu'il avait adopté face à lui: le frapper et le foutre à la porte avait été une trés bonne chose à faire. D'ailleurs Sirius avait dit qu'il ne se serait pas contenté de le frapper à sa place mais qu'il l'aurait sûrement achevé directement. Mais maintenant que tout avait été dit, le silence avait pris place dans la pièce. Et une question chiffonnait le groupe. Pourquoi était-il revenu ? Ce fut Sirius qui posa la question.

" Aucune idée ! répondit sincèrement Rémus. Pourtant, j'y ai réfléchi toute la nuit durant et j'ai abouti à rien."

Rémus était assis sur le lit de James, les sourcils froncés, le regard quelque peu vitreux; signe d'une intense réflexion chez lui. Sirius était allongé de tout son long sur le lit, les yeux fixés sur le fenêtre. Et James, lui, était allongé sur la moquette, bras croisés derrière la tête, regardant sans le voir le plafond blanc.

" Eh bien on va y réfléchir à trois ! On arrivera forcément à quelque chose ! Surtout avec mon intelligence hors du commun !"

James et Rémus se jetèrent un coup d'oeil avant d'éclater de rire. Sirius se redressa, vexé.

" Quoi ? Vous ne me croyez pas ?"

" Oh si si, Pat, on te croit !" répondit James, hilare.

" En fait, on croit surtout que t'es complètement fêlé !" ajouta Rémus.

" Toi ? Intelligent ? Et depuis quand ?"

Les deux amis rigolaient tellement qu'ils en avaient du mal à respirer... et qu'ils se prirent un coussin dans la figure chacun.

" Hey ! C'est pourquoi ça ?"

" Ca ? C'est parce que vous vous foutez de moi !"

" Ah ouais ?"

Le jeune Potter ramassa son coussin et se jeta sur son presque frère, Rémus avec lui. Une bataille de polochon débuta alors. Entre coups bas et coups violents, tous les coups étaient permis. Et comme Sirius se retrouvait seul face à James et Rémus, il perdit rapidement la bataille, leur promettant de se venger et une une mort violente pour chacun d'eux. James éclata de rire à ses mots: Sirius avait une mèche relevée sur la tête, lui donnant un air punk. Et Rémus suivit vite la cadence.

" Tu devrais voir ta tête, Patmol !"

" Ouais, avant de dire des conneries assure toi d'avoir l'air crédible !"

Pour tout réponse, le jeune Black leur fit une grimace horrible et feint de bouder. Puis il entreprit de remettre convenablement la mèche rebelle sur sa tête, faisant rire d'autant plus Cornedrue. Rémus, lui, avait repris un air sèrieux et poussa un long soupir.

" Et pour ce qui est de mon père ? dit-il avec un certain dégoût dans la voix au mot père. Qu'est-ce qu'on fait ?"

" Tu n'as vraiment aucune idée à la raison qui l'aurait poussé à revenir ?"

" Non, vraiment aucune. Et pourtant c'est pas faute de m'être cassé la tête."

" Peut-être qu'il est endetté ?" suggéra Sirius.

" Et bien si c'est le cas il est pas dans la merde parce que nous non plus on n'a pas un rond !"

" Hmmm... Je pense pas que ce soit ça..."

" En tout cas on est tous d'accord pour dire que c'est sûrement pas le remord qui le ronge !"

" Il a peut-être oublié quelque chose en partant et il veut le récupérer !"

Rémus eut un sourire mauvais.

" Ben là, c'est sûr qu'il est pas dans la merde. J'espère pour lui que c'était pas important."

" Pourquoi ?"

" Parce que j'ai tout brûlé ! Tout ce qui lui appartenait !"

" Tout !"

" Sans exception."

" Il va être joyeux, dis-moi !" plaisanta James.

Sirius se redressa.

" Oh, Rémus ! Fais-moi plaisir, sors l'appareil photo quand tu lui diras. Je veux voir sa tête."

" Ouais, il faudra immortaliser ce moment."

" Avec un peu de chance il fera une crsie cardiaque."

Un sourire lubrique éclaira leurs lèvres à tous les trois.

" Ouais, le rêve."

" Rém, mon pote, t'as plus qu'à prier pour qu'il ne soit pas endetté. Et mieux pour qu'il soit riche."

" Pourquoi ?"

" Parce que s'il meurt et qu'il est endetté, ce sera à toi et à ta mère de tout rembourser."

"Alors que s'il est riche, vous toucherez un gros paquet."

" Eh bein dans ce cas, je lui pardonnerais peut-être son coup bas."

" Pour de vrai ?" demanda Sirius, se doutant de la réponse.

" Hmmmm... Non !"

Ils éclatèrent de rire.

" Tu penseras à nous, hein ? Si tu touche un gros paquet... Oublie pas que je veux le tout dernier cabriolet qui est sorti."

" Sirius, je t'ai déjà dit que le tout dernier modèle de Mercedes est beaucoup mieux."

" Ben j'trouve pas !"

" Pfff... t'as aucun goût. La Mercedes c'est trop la classe !"

" Le cabriolet ça permet de te la jouer face aux filles. Elles préfèrent toutes ce genre de voitures à ta Mercedes à deux livres." (5)

" Deux livres, hein ? T'as vue le prix au moins ?"

" Ouais ! Et elle est moins chère que mon cabriolet ! Ca veut dire qu'elle est naze !"

" C'est pas le prix qui fait l'engin !"

" Non, c'est la taille !" souffla rémus.

" 'Mus, mêle-toi de t..."

Sirius et James se figèrent et se tournèrent d'un même mouvement vers le chatain.

" J'ai rêvé ou bien tu viens réellement de faire une hallucination perverse ?" s'enquit le jeune Potter.

Le jeune homme sourit.

" Je crois bien que tu n'as pas rêvé, trés cher Cornedrue."

" Ah ! s'exclama Sirius. Rémus, dans mes bras, mon ami. Tu es enfin devenu un grand ! Il était temps que tu suives mon exemple !"

" Oh pitié ! Je suis loin d'être aussi pervers que toi, Patmol."

" Et c'est tant mieux ! s'exclaffa James. On a assez des blague dégueulasse à la Sirius, je trouve."

" Qu'est-ce qu'elles ont mes blague ! Elles sont parfaites !"

" Mouais, pour ceux qui ont l'esprit aussi mal tourné que le tiens ! Je crains que la jolie Emilie ne goûte pas à tes plaisanteries."

" Tu crois peut-être que les teinnes sont meilleures ?"

" Et comment !"

Rémus s'éclaircit la gorge.

" Sans vouloir vous offenser les gars, vous êtes totallement nuls dans ce domaine ! Vous n'avez aucun humour ! A part l'humour noir pour Cornedrue, et pervers pour Patmol."

" Et toi ton humour, tu le penses sans doute meilleur !"

" Sans aucun doute !"

" Eh bien vas-y ! Montre-nous le légendaire humour de Rémus Lupin, alias Lunard !"

" Hmmmm... D'accord ! Vous connaissez l'histoire de Paf le chien ?"

James jeta un regard sceptique à son ami et Sirius ne répondit rien.

" Eh bien, c'est un chien qui traverse la route et paf le chien !"

Le regard sceptique du jeune Potter se renforca et le second Maraudeur fit de même.

" Ben quoi ? Vous pourriez au moins rire !"

" Rémus..., commença James, j'ai honte pour toi."

Il éclata de rire avec Sirius, faisant Rémus froncer dangereusement des sourcils.

Cassandre POV:

Le cours de français était ennuyeux à mourrir. Et pourtant, elle adorait cette langue. Mais Ombrage ne savait absolument pas l'enseigner, toujours trop occuper à engueuler ses élèves pour une raison quelconque. Mais aujourd'hui, c'était pire si possible. C'était pire parce que depuis qu'elle connaissait les Maraudeurs, rien n'était plus pareil à Notre Dame. Et comme aujourd'hui ils n'étaient pas là... tout redevenait exactement comme avant. Elle poussa un long et profond soupir d'ennui.

" Mon cours vous ennuierait-il, Miss Holmes ?"

La vois d'Ombrage sonnait étrangement douce, et Cassandre savait qu'il vallait mieux ne pas énerver son professeur quand elle prenait cette voix. Elle rougit légèrement.

" Heu... Non, madame."

" ALORS DANS CE CAS, EVITEZ DE POUSSER VOS PIAFFEMENTS DANS MA CLASSE !"

Toute la classe sursauta à cet excés de colère, tandis que l'enseignante retournait à son cours. La brune, elle, s'était redressée dans son siège. Lily se pencha vers elle.

" Elle a drôlement les nerfs aujourd'hui. C'est pire que d'habitude."

Elle se contenta d'acquiesser. Emilie se mit de la conversation.

" Je crois qu'elle voulait faire payer aux Maraudeurs leurs insolence du dernier cours. Et comme ils sont pas là..."

" C'est vrai qu'ils ont été loin, quand même. Je me demande ce qu'il lui ont dit."

" Quoi qu'il lui aient dit, ça devait pas être trés gentil." dit Cassandre.

Elle se pencha sur sa feuille pour y mettre des notes; cependant, elle n'arrivait absolument pas à se concentrer. Elle s'ennuyait ferme et surtout elle s'ennuyait d'une personne précise. Il avait beau l'agacer avec sa bêtise, elle devait admettre que Rémus Lupin lui manquait. De plus, elle trouvait leur comportement, à elle, Lily et Emilie, quelque peu excessif. Car si les Maraudeurs les agaçaient c'était à cause de leur imbécilité. Mais leur imbécilité ne les dérangeaient pas tant que ça avant... avant qu'elles n'apprennent que c'était eux qui avaient taggué le mur. Et pourtant, c'était plus fort qu'elle. Il ne fallait pas toucher à son lycée. Il fallait vraiment être crétin pour s'amuser à tagguer un mur. Et pourquoi les avoir admis dans l'établissement aprés leur acte stupide ? Ils semblaient si... différents avant. Rémus en particulier. Il était amusant, intelligent, avait de la répatie... Alors comment penser qu'il ait pu faire ça ? Qu'ils aient pu faire ça ? Jamais elle ne l'aurait cru assez stupide pour faire une telle connerie.

Lily POV:

Il lui manquait. C'était incroyable de voir à quel point il pouvait lui manquer. Mais ça faisait plus d'une semaine que ça durait; depuis qu'elle l'avait rencontré dans la rue. Il s'était montré si gentil, si adorable, si drôle... Pourquoi le destin avait-il fait qu'il puisse être aussi crétin ? Elle donnerait n'importe quoi maintenant pour retrouver le James qu'elle avait rencontré le lundi précédent. Celui qui l'avait faite rire, celui qui avait fait battre son coeur. Son coeur... Il battait toujours autant quand elle le voyait mais elle ne pouvait pas s'empêcher de lui en vouloir. Comment est-ce que le garçon qu'elle avait rencontré et qu'elle avait trouvé si charmant, avait-il pu devenir un tel imbécile en seulement deux jours ? Elle qui l'avait pensé parfait...

Elle n'arrêtait pas d'y penser depuis ce week-end. Que ne ferait-elle pas pour retrouver James... Mais pas Potter, pas ce petit arrogant prétencieux qui avait saccagé son lycée. Non, elle, elle voulait retrouver le jeune homme qui l'avait séduite au premier regard.

Rémus POV:

La nuit tombait déjà et il n'était que 18 heures. Il n'avait pas vu la journée passer, trop occuper à plaisanter avec James et Sirius. James et Sirius qui, à eux deux, représentaient sa seule et unique famille. Ils avaient su faire ce qu'il fallait pour le faire rire et lui faire oublier le retour plus qu'inattendu de Georges-je-suis-un-pov'con-Lupin. Aprés leur conversation sur les raisons qui auraient poussées ce sal con à revenir, et celle des voitures, et celle concernant leur humour propre, ils étaient partis chacun à une partie de tekken. Ils avaient passé toute la journée à jouer à la playstation et à se fouttre des raclées parce que comme ça, ça leur éviterait de se tapper dessus quand ils en avaient envie, dixit Sirius. Aucun d'eux n'avaient vraiment gagné: un coup c'était James qui les battait, un coup c'était Sirius, et un coup c'était lui. Ils étaient à peu prés de niveau égal. Mais il avait quand même surpassé les deux autres Maraudeurs à un moment.

James râlait qu'il ne se donnait pas à fond dans le combat et Rémus avait eu beau dire qu'il faisait ce qu'il pouvait James l'avait engueullé parce qu'il trouvait la partie trop facile. Sirius était alors intervenu de la meilleure des façons pour que le combat soit des plus difficiles: il lui avait parlé de son géniteur. " C'est qu'un sale con ! Fais lui payer ta vie de merde ! Montre lui que c'est toi le meilleur !" avait-il dit avant d'en rajouter encoer et encore. La solution s'était montrée trés efficace: James avait lamentablement perdu. Et aprés il s'était plaind parce que le châtain ne l'avait pas laissé se relever une seule fois. (6)

Rémus sourit en pensant à ses amis. Que ferait-il sans eux ? Ils étaient toujours là pour lui, et ça il leur en était reconnaissant. Il pourrait toujours compter sur eux, il le savait. Il entra dans la maison et ferma la porte à clé.

" Je suis là !" hurla-t-il dans le corridor pour prévenir sa mère.

Il se doutait cependant que cette dernière n'avait même pas pris conscience de l'heure qu'il pouvait être et qu'elle ne s'était même pas rendue compte de son abscence. Elle était sûrement affalée sur le canapé à dormir ou à boir il ne savait quel alcool. Comme à son habitude. Il préféra tout de même aller s'assurer que tout allait bien pour elle. Malgré le fait qu'il lui en voulait de ne plus avoir connaissance de son existence, malgré le fait qu'il la détestait pour ça, il ne la blâmait pas vraiment. Ce n'était pas sa faute à elle mais celle de Georges. Elle était quand même sa mère; et elle, elle ne l'avait pas abandonné. Il savait qu'il était contradictoire dans ses pensées: oui, sa mère l'avait abandonné. Elle l'avait abandonné à son triste sort en se laissant dévorer par l'alcool. Mais le retour de son géniteur lui faisant prendre conscience de certaines choses la concernant. Rémus lui resemblait comme deux goûtes d'eau. Il était son portrait craché. Et cela avait dû beaucoup l'affecter et c'était sûrement à cause de ça qu'elle l'avait dénigrer. Elle lui rappeler trop l'homme qu'elle avait aimé et qui l'avait abandonnée.

Il entra dans le salon et se figea à l'entrée, faisant tomber son sac au sol. Sa mère et son... son père se tenaient assis l'un en face de l'autre, sans dire un mot. Alicia Lupin était dans le même état d'ébriété que d'habitude - çe se voyait en la regardant- mais elle semblai avoir conscience de la personne qui se tenait devant elle. Georges, lui, s'était tourné vers Rémus. La fureur de ce dernier revint au triple galop.

" Ah... R... Rogius... tu es... es rent... rentré... Où... où étais-tu... ?"

Rémus serra les poings, ne répondant pas à la question de sa mère. Non, il hurla presque à l'homme qui avait tourné son regard vers la femme avec pitié.

" QU'EST-CE QUE TU FAIS LA ?"

Ce dernier sursauta et redonna toute son attention au jeune homme.

" Ne cries pas, veux-tu ? On va parler calmement."

Rémus eut un sourire méprisant. Il répondit tout de même calmement.

" Parler ? Mais pour quoi faire ? Il n'y a rien à dire ! Tu n'es pas chez toi ici, et tu n'es pas le bien venu. Alors, DEGAGE !"

" Ru... Rufus... ne cries... pas com... comme ça... tu vas fai... faire fuir ton p... ton père... Il est... est revenu..."

" IL N'EST PAS MON PERE ! UN PERE NE SE BARRE PAS DU JOUR AU LENDEMAIN SANS AUCUNE EXPLIQUATION EN LAISSANT DERRIERE LUI FEMME ET ENFANT !"

Il s'approcha à grand pas du l'homme et l'attrapa par son col. Ce dernier ne réagit pas à l'attaque, le laissant faire.

" TU ENTENDS, SALE CON ? TU N'AS RIEN A FAIRE ICI, ALORS VAS T'EN !"

" Ro... Rafius... Calm... calme-toi !"

" REMUS, MERDE ! LA MOINDRE DES CHOSES QUE TU PUISSES FAIRE C'EST TE SOUVENIR DE MON NOM !" hurla-t-il à l'adresse de sa mère.

Mais elle ne réagit pas, totallement incapable de toute façon de faire quoi que ce soit. Rémus retourna à l'homme qu'il tenait entre ses mains et qui restait étrangement calme.

" Rémus, je peux comprendre que tu m'en veuilles mais..."

" MAIS QUOI ? TU AS SANS DOUTE UNE BONNE EXCUSE !"

" Calme-toi, je t'en pris !"

" TU N'AS PAS A ME DIRE DE ME CALMER ! TU N'ES PAS MON PERE ! ALORS SORS DE CETTE MAISON ET DE MA VIE, COMME TU AS SI BIEN SU LE FAIRE PENDANT TOUTES SES ANNEES !"

" Rém..."

" ET QU'EST-CE QUI SE PASSE DANS TA PETITE TÊTE DE CON, HEIN ? ON NE SE REVEILLE PAS UN BEAU MATIN EN SE RENDANT COMPTE QU'ON A UNE FEMME ET UN GAMIN DE 17 ANS ET QU'IL SERAIT PEUT-ETRE TEMPS DE S'EN INQUIETER !"

" CA SUFFIT ! ARRETE DE ME HURLER DESSUS ET LAISSE MOI M'EXPLIQUER !"

" MAIS IL N'Y A RIEN A EXPLIQUER ! TU AS PERDU TA CHANCE !"

Sur ce, l'adolescent tira l'adulte jusque dans le couloir et ouvrit la porte lorsque Georges parla.

" Je te demande pardon !"

" Il est un peu tard pour des excuses !" dit-il avec mépris en se retournant.

" Je suis conscient de ce que je t'ai fait."

" DE CE QUE TU M'AS FAIT ? ET MAMAN ALORS, TU L'OUBLIES ? C'EST TA FAUTE SI ELLE EST COMME CA, AUJOURD'HUI ! TU L'AS RENDU COMME CA ! TU N'EST QU'UN EGOISTE ! J'ESPERE JUSTE QUE TA MAITRESSE EN VALLAIT LE COUP AU MOINS !"

Avant qu'il ait eu le temps d'en rajouter, il se reçut un main en plaine figure. Choqué sur le coup, un sourire mauvais naquit rapidement sur les lèvres du châtain.

" Ne parle pas comme ça de Natasha !"

" Ah bon, parce qu'elle a un nom maintenant ?"

" Rémus, je... Natasha et moi somme mariés. Et nous avons un garçon de 13 ans."

Choqué était un faible mot pour décrire l'état de Rémus en cet instant. Ce salaud osait... Il les avait abandonnés pour fonder une autre famille. Il avait un... un petit frère... Il... Il comprenait mieux maintenant. 13 ans... ça concordait. Il les avait quittés parce que sa maitresse était enceinte. Il l'avait abandonné pour une autre enfant...

Il baissa la tête, fou de rage.

" Ecoute... vue l'état de ta mère, peut-être voudrais-tu venir avec nous..."

La chose à ne pas dire. Rémus le frappa une nouvelle fois.

" Tu es revenu juste pour me dire ça ? Juste pour me dire que tu avais préféré nous quitter pour te fonder une autre famille ? Eh bien vas voir ta merveilleuse famille ! Moi je ne fais pas partie de la tienne. Je n'ai jamais fait partie de ta vie de toute façon. T'en as jamais rien eu à foutre de moi, de toute façon !"

" Ne dis pas ça."

" Tu es parti sans donner aucune nouvelle pour aller t'occuper de ton nouveau bambin. Avais-tu au moins conscience que tu laissais derrière toi une femme qui t'aimait et un gamin de 3 ans qui avait plus que tout besoin de son père ? Est-ce que tu as pensé une seule minute que pendant que toi tu roucoulais au paradis avec ta poufiasse et ton gosse, maman devenait alcoolique et que moi je devais m'occuper et d'elle et de moi ? Tu n'es pas ma famille ! Ma famille elle s'appelle James et Sirius ! Eux ont toujours été là pour moi ! Plus que maman. Et plus que toi !"

Il ouvrit la porte et partit en courant de la maison. Il n'arrivait pas à le croire. Toutes ces confessions... Les larmes lui venaient toutes seules aux yeux. Dieu qu'il le haissait. Sa disparition et son abandon n'avaient pas dû être suffisant pour lui, il fallait qu'il en fasse plus. Il avait besoin de s'éloigner de lui, d'elle, de cette maison. Il avait besoin de s'éloigner de ceux qui l'avaient abandonné. Et surtout, ce dont il avait besoin c'était de retrouver ses frères.

James POV:

" J'espère que ça ira pour Rémus. Il m'a vraiment fait peur ce matin." souffla Sirius, allongé sur le lit de James.

" Il faut lui laisser le temps..., répondit James. Ce n'est pas facile pour lui. Je crois que si j'étais à sa place j'aurais aussi mal réagit."

" De toute façon, il faut pas le laisser. D'autant plus que c'est pas dans ses habitudes de craquer comme ça."

" Hmmm... Je m'inquiète quand même. On ne sait pas où toute cette histoire va mener."

" Mais qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de son géniteur pour qu'il débarque comme ça, du jour au lendemain, sans prévenir en plus."

James soupira.

" Je sais pas..."

" Il n'espérait quand même pas être accueuillit à bras ouverts !"

" Tu sais, faut pas chercher à comprendre comment marche le cerveau des parents. Et encore moins quand ces derniers sont des cons."

" C'est sûr ! C'est pas moi qui essaierais de comprendre comment marche le cerveau des miens."

" Moi non plus."

Ils se sourirent mutuellement.

" Alala... soupira Sirius. C'est con, j'aurais aimé voir la jolie Emilie aujourd'hui."

" Elle te manque ?" demanda James avec un grand sourire.

" Ca m'énerve leur réaction à la con pour un putain de mur."

" Sirius, on en a déjà parlé."

" Je sais mais... Mais ça m'énerve."

" C'est vrai qu'elles prennent ça un peu trop à coeur. C'est qu'un mur..."

" Exactement, c'est qu'un mur. Et puis... Et puis y a cette histoire d'oeuf qui me chiffonne."

" Mouais, moi aussi. J'y ai un peu réfléchi hier soir et je me suis mis à douter."

" Mouais... on aurait pas dû prendre la mouche comme ça à la provocation des filles."

" Hmmm... Comment veux-tu qu'on soit des pères parfaits - même pour des oeufs- alors qu'on a jamais eu de modèle masculin dans notre vie ? J'ai pas envie d'être un aussi mauvais père que le mien. Je crois que... que ça me fait peur. J'en viens à me demander si je ferais un bon père..."

" C'es clair. Si c'est pour être comme le mien qui me traites comme un pestiférer, comme le tien qui ne s'occupe jamais de sa famille, ou celui de Rémus qui l'a abandonné..."

" On est vraiment pas gâté. Quand je pense qu'Evans a eu le culot de dire que j'étais un enfant pourri-gâté. Gâté par la nature je veux bien. Mais pourri-gâté par les parents... On voit bien qu'elle vit pas ici."

" Oh ! Tu es gâté par la nature Cornedrue ?" plaisanta le jeune Black.

" Qu'est-ce que tu crois ? Je les ai mises comment les filles dans mon lit jusque là ? Bon, à part mon physique plus qu'avantageux et ma réputation de tombeur."

" J'suis sûr que j'suis plus gâté que toi."

" C'est beau de rêvé Sirius."

" Tu me crois pas ? Trés bien... On va les mesurer et on verra bien."

" Ca va pas ? T'as pété une durite ou quoi ?"

" Non, mais comme tu me croies pas..."

" C'est parce qu'il n'y a rien à croire, Pat."

" Ah ouais ? Eh bien je te par..."

Il fut interrompu par la sonette d'entrée et James rit.

" Je crois que te petite scéance de Mesurons-la est remise à plus tard, Patmol."

Sur ce, il descendit les escaliers, pour aller ouvrir la porte, laissant Sirius seul dans la chambre. Il se demandait qui ça pouvait bien être. Il était prêt de 23 heures. Il traversa le couloir et entreprit d'ouvrir la porte. Le sourire qu'il affichait jusque là disparut, remplacé par une lueur d'inquiétude. Rémus se trouvait devant lui, le regard vide, des sillons de larmes visibles sur ses joues. Il ne pleurait pas mais il ne faisait aucun doute qu'il avait pleuré. Réprimant la moindre question - il les poserait plus tard- il se dégagea de l'entrée pour le laisser passer.

Fin du chapitre 7.

Tout d'abord je tiens à m'excuser. Je vous avais promis ce chapitre le week-end dernier mais j'ai une bonne excuse. Ma soeur a débarqué en visite surprise avec mon bof et mon petit neveu. Comme je ne les vois pas trés souvent, je n'ai pas pris la peine de tapper ce chapitre, préférant de loin profiter de mon week-end avec eux. Je n'ai même pas fait mes devoir, c'est pour dire... lol. Sinon, j'espère que ce chapitre vous plaira: Rémus en bave beaucoup dans ce chapitre le pauvre. Mais ça ira mieux par la suite pour lui: il a de bons amis et une trés bonne famille. Kissous XXX

(1) Cherchez pas à comprendre: ça veut rien dire; lol

(2) Rémus Lupin le lou-garou, le retour.

(3) Désolée pour les fans des Feux de l'amour et même des autres émitions si jamais la reproduction chez les baleines vous interesse... lol

(4) Je sais pas si vous connaissez le film "IL" et la suite " IL est revenu". C'est un film d'horreur que je connais depuis que je suis gosse et moi il me terrorise. Même aujourd'hui je suis incapable de le voir: et c'est pas faute d'avoir essayé. L'histoire: un clown aux dents pointues qui tue des enfants. Brrrr... Depuis j'ai peur des clows. Il semblerait que Sirius souffre du même mal pour les mêmes raisons.

(5) J'y connais rien en voiture, ça m'est venu comme ça. Alors me demandez rien sur ce sujet.

(6) C'est un truc que j'ai en horreur quand je joue à tekken. A quoi ça sert de jouer si on laisse pas l'autre se relever ?