Disclaimer : rien n'est à moi…tout est à JKR et l'histoire est à Mirriam Q Webster...et moi ben...j'ai la traduction !
Spoiler tome V
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The Long Summer
1
Harry était toujours en état de choc lorsqu'il descendit de la voiture à Privet Drive. L'Ordre du Phénix venait de menacer les Dursley ! Il avait du mal à y croire. Il traîna difficilement sa valise à l'intérieur de la maison de sa tante. Il venait juste de la porter de l'entrée vers le bas des escaliers quand son oncle lui prit la valise des mains et la poussa dans le minuscule placard sous l'escalier.
« Maintenant est-ce que tout le monde est prêt ? Nous voulons bien débuter la journée demain matin. »
« Prêt ? » demanda Harry quelque peut consterné.
« Oui prêt », dit Vernon méchamment « Nous allons à Majorque demain matin pour des vacances bien méritées. »
« A Majorque ? » Harry cligna des yeux comme un hibou « tous ? »
Les questions fusaient dans son esprit : l'emmenaient-ils aussi ? Est-ce que l'Ordre était au courant de tout ça ? L'oncle Vernon coupa alors le cours de ses pensées :
« Non mon garçon, nous allons à Majorque. Toi tu restes ici et tu gardes la maison. Ca sera plus facile pour toi pour rester en contact avec ces tarés que nous avons rencontré à la gare. » Vernon ricana juste à l'air surpris qu'avait Harry « Maintenant montes et descend nos bagages mon garçon. Je veux que tout soit prêt pour demain matin. »
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Ce soir là, la tante Pétunia cuisina un somptueux repas. Avec le peu que Harry était autorisé à avoir, il n'aurait pas pu s'étouffer. Il ne lui était jamais apparut que les Dursley le laisseraient derrière eux pendant qu'ils partaient en grandes vacances. Il continuait de penser que son parrain n'aurait jamais fait une chose pareille, mais il se rappela alors que Sirius était mort, et que s'était en grande partie de sa faute. Tout cela l'empêcha de manger.
« Tu as finis mon bébé ? » la voix horriblement sucrée de la tante Pétunia le coupa dans ses pensées « Vas te coucher maintenant mon chou, nous voulons être tranquilles et reposés pour notre voyage demain. » Dudley lança un regard malveillant à Harry et se dandina jusqu'en haut des escaliers pour regagner sa chambre.
Pendant ce temps, la tante Pétunia et l'oncle Vernon avaient décidé d'avoir une conversation avec leur neveu sur ce qu'il aurait à faire pendant qu'ils seraient en vacances. Ils avaient préparé une longue liste de corvées dont il aurait la responsabilité. Des choses comme tondre la pelouse et désherber le parterre de fleurs étaient attendues. Harry fut légèrement plus surpris de voir « laver le lave-vaisselle » et « ramoner la cheminé ». Quand il regardait par dessus la liste, la tante Pétunia et l'oncle Vernon lui disaient ce qu'il devait faire et ce qu'il ne devait par faire : « Ne touche pas à la voiture, ne laisse pas les inconnus entrer, n'invite aucun de tes monstres d'amis, de plus ne touche à rien de ce qui nous appartient et ne casse rien. » Comme il s'y attendait, s'était surtout ce qu'il ne pouvait pas faire. Harry se demanda comment il allait faire les corvées s'y ne devait toucher à rien.
« Maintenant ! » l'exclamation soudaine sortit Harry de sa rêverie « Va au lit ! Et fait attention, pas de bruit ce soir ! Nous avons besoin de repos ! »
« Oui, tante Pétunia. » Harry se traîna en haut des escaliers, suivit de près par l'once Vernon qui claque la porte et la verrouilla dès que Harry fit un pas à l'intérieur de la chambre. L'oncle Vernon était si avide d'enfermer son neveu qu'il coupa le talon d'Harry avec la porte.
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Le lendemain matin, après une nuit agitée pendant laquelle il avait rêvé que Cédric et Sirius se tenaient face à lui et le regardaient avec des yeux tristes, Harry fut réveillé par la tante Pétunia ouvrant sa porte et sifflant « Nous partons maintenant » dit-elle « lève toi de ce lit paresseux, et fait tes corvées. Et fait attention à bien suivre les règles ! » Elle claqua la porte derrière elle mais ne la verrouilla pas.
Harry s'étira et se retourna écoutant les bruits du départ des Dursley flottants au dessus de l'escalier puis traverser la porte. Bientôt, il entendit claquer la porte d'entrée et la voiture démarrer. Il mit ses lunettes et regarda par la fenêtre pour voir un taxidisparaître au loin. Il ressentait une sorte de liberté. Les Dursleys étaient partis. Il pouvait faire ce qu'il voulait.
C'était un agréable sentiment. Il décidé de se lever et d'aller prendre son petit déjeuner. Peut-être qu'il regarderait la télévision avant de commencer ses corvées. Il s'habilla lentement et erra jusqu'en bas des escaliers. Il ouvrit le réfrigérateur et en sortit du pain et des œufs.
Il s'arrêta alors. Il y avait peut de nourriture dans le frigo. Effrayé, il se tourna vers les placards et les ouvrit. Ils étaient aussi peu remplis. Harry s'assit à la table de la cuisine. Il aurait dû savoir que s'était trop beau pour être vrai. Il n'avait pas d'argent moldu pour acheter plus de nourriture, et même s'il en avait, il ne pouvait de toutes façons pas y aller. Il était coincé. Alors qu'il était assis, il se demanda ce que les Dursley avaient fait d'autre dont il n'était pas au courant. Il pensa qu'il devrait mieux manger quelque chose. Après tout, qui savait pour combien de temps sa « famille adorée » était partie. Comme il était assis pour manger, il alluma la télévision de la cuisine.
La première chaîne qui apparut diffusait un programme pour enfants, il changea donc de chaîne. Ou plutôt, il essaya de changer de chaîne. Les chiffre continuaient de défiler et l'écran grésillait. Il semblait que l'oncle Vernon avait éteint le câble. Qu'avait-il éteint d'autre pendant que sa famille était en vacance ? Comme pour répondre à cette question, l'image que diffusait la télé vacilla et disparut et le ronflement de réfrigérateur s'apaisa en silence. Avec un affreux sentiment, Harry se dirigea vers l'interrupteur de la cuisine et l'abaissa et le remonta quelques fois.
Rien ne se passa. Désespérément, il courut jusqu'à l'évier et ouvrit le robinet. Il soupira de soulagement quand il vit que, pour le moment du moins, l'eau marchait toujours. Il pensa que cela resterait ainsi car la tante Pétunia voulait qu'il arrose ses fleurs tous les jours.
Que devait-il faire ?
Il avait peu de nourriture et aucun moyen de la cuisiner. Son oncle et sa ante étaient partis en grandes vacances et il n'avait aucun moyen de savoir quand ils rentreraient. Harry décida qu'il avait besoin d'aide.
Mais qui appeler ?
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voilà pour le premier chapitre ! le prochain ne devrait pas tarder à arriver ! alors byebye !
