Un long été

Disclaimer : comme vous vous en doutez, rien est à mi, tout est à JK Rowling, et l'histoire est à Mirriam Q Webster.

Spoiler tome V

Remerciements : merci à Underphoenix, DarkServilus, Onarluca et Jenni944 pour leurs review ! et pour répondre à la question d'Underphoenix, non je ne pense pas que ça soit un slash.

The long summer 2

Qui appeler ? A qui pouvait-il demander de l'aide ? Harry réfléchit à ces questions pendant un long moment. La première personne à qui il pensa fut Sirius. Merlin ! Ce que son parrain lui manquait ! Il avait attendu d'être seul pour être réellement affligé. Bien, pensa Harry, je suis seul maintenant. Le jeune sorcier autorisa sa tête à chuter en avant et cogner la table. Tous ses amis lui avaient dit que ça n'étai pas sa faute, mais ça ne l'aidait pas à se sentir mieux.

Si seulement il s'était retenu de regarder dans la pensine de Snape. Si seulement il avait prit l'Occlumency plus au sérieux. Si seulement il avait fait confiance à Snape. Mais il ne l'avait pas fait. Et maintenant, la personne qui l'avait toujours recherché était morte. Sa faute. Ces pensées se répétaient encore et encore dans le cerveau d'Harry, tel un refrain sans fin.

Comme le soleil continuait son voyage quotidien dans le ciel, il se mit à briller au travers de la fenêtre de la cuisine sur le dos d'Harry. Avec le courrant coupé, l'air conditionné s'était arrêté. Bientôt, Harry commença à remarquer que non-seulement il avait faim, mais qu'il avait également très chaud. Ce fut cette prise de conscience qui le tira finalement de sa stupeur.

Bien, se dit-il, si je ne peux pas appeler Sirius, il y a toujours un grand nombre de personnes qui auront la bonne volonté de m'aider. Peut-être que le professeur Lupin pourrait venir, ou Mrs Weasley. Courant à son bureau, il prit un papier et un crayon. Il s'assit pour écrire sa lettre, mais il réalisa alors qu'il ne savait pas quoi dire. « Désolé de vous déranger, mais je me trouve dans l'impossibilité de m'occuper de moi ? » marmonna Harry à haute voix. « Je ne pense pas ». Soupirant, il posa le crayon et commença à réfléchir.

Le réfrigérateur, pensa-t-il, maintiendrait la nourriture au frais pendant quelques temps sans électricité. Il ne pouvait pas la cuisiner car la cuisinière ne marchait pas non-plus. « A moins qui.. » commença-t-il, à moins qu'il utilise la cheminée. Ca serait bizarre, mais il pourrait faire semblant de camper ou quelque chose comme ça. Il n'avait jamais réellement campé, et pendant un bref moment, il se demanda si c'était amusant. Il décida finalement que c'était ce qu'il allait faire. Il allait cuisiner toute la nourriture du réfrigérateur et la ferait durer aussi longtemps qu'il le pourrait.

Il se leva précipitamment et dévala les escaliers. Quand il arriva dans la cuisine et qu'il commença à sortir de quoi cuisiner, il vit qu'il y en avait beaucoup moins que ce qu'il avait cru au départ. Il y avait quelques choses qui ne lui seraient d'aucune utilité, comme la sauce Worcestershire ou bien encore un demie bouteille de ketchup qu'il trouva dans la porte. Mais aussi quelques fruits et du fromage qui semblaient décidément discutables, et il ne pouvait pas réellement les cuisiner. Il s'affaissa un moment, mais il se redressa alors. Je dois juste le faire, se dit-il fermement.

Rassemblant tout ce qu'il était capable de sauver, Harry se dirigea vers la cheminée qui se trouvait dans la pièce d'en face. Prudemment, il commença à faire un petit feu puis, après s'être assuré qu'il brûlerait de façon régulière, il retourna dans la cuisine pour prendre quelques poêles.

Cuisiner au dessus du feu était très différent que de cuisiner avec une cuisinière, et également différent des cours de potion. Pour une chose, il devait tenir la poêle lui-même au dessus du feu avec une main ; il ne voulait pas voir sa tante en colère à propos d'une poêle brûlée quand elle rentrerait. En tout, la manœuvre était plus difficile et fatigante que ce qu'il avait imaginé.

Cependant, il continua, son obstination de Gryffondor faisant surface, mais aussi car c'était la seule façon qu'il voyait pour continuer sans demander d'aide. Il pouvait s'imaginer ce que Snape dirait à propos de ça, comment le précieux garçon-qui-a-survécu avait besoin de quelqu'un pour s'occuper de lui à chaque problème qu'il rencontrait. Quand il eut finit de faire frire les divers morceaux de viande et les œufs qu'il avait trouvé, Harry emmena prudemment les poêles à la cuisine et les déposa dans l'évier. Il enveloppa ensuite la nourriture et l'entreposa dans un des meubles vides. A partir de maintenant, il se sentait plutôt affamé, mais il savait qu'il devait se rationner, et se résolu donc à boire un verre d'eau et sortit pour désherber et arroser le parterre de fleurs de Pétunia.

Un peut avant que la nuit tombe, Harry se traîna avec lassitude à l'intérieur de la maison. Il avait très faim, il en avait mal au ventre, mais il ne voulait pas encore manger. Il prit donc un autre verre d'eau et se traîna ensuite jusqu'en haut des escaliers pour aller se mettre sous la douche. L'eau lui fit du bien et soulagea ses muscles lui permettant de se libérer de la tension qu'il avait inconsciemment accumulé tout au long de la journée. Malheureusement, cette tension semblait être la seule chose qui le maintenait encore debout. Alors qu'il s'effondrait contre le mur de la douche, Harry ferma l'eau. Il se sécha et se hissa jusqu'à son lit complètement épuisé.

Après une autre nuit agitée remplie de rêves chargés de culpabilité, Harry se réveilla pour une journée ensoleillée et déjà chaude. Soupirant, il s'étira et atteignit ses lunettes. Quand il les eut glissées sur son nez, il jeta un coup d'œil à la cage d'Hedwig. La chouette blanche vnait juste de revenir d'une nuit de chasse et le regarda en clignant des yeux de fatigue vers lui. Elle hulula doucement puis entra dans la cage et mit sa tête sous son aile pour faire une sieste pour la journée.

Harry alla à la salle de bain et prit un verre d'eau du robinet. Il versa soigneusement l'eau dans le bol au fond de la cage de fer. Il caressa la tête d'Hedwig et lui dit : « Au moins tu peux étendre tes ailes cette année ma fille. C'est une bonne chose. ». Il trébucha jusqu'en bas des escaliers et se dirigea vers la cuisine, prit quelques fruits et regarda la liste que sa famille lui avait laissé. Il vit qu'aujourd'hui, il pouvait laver la voiture et tondre la pelouse. Il continuait de se demander comment il allait s'y prendre pour ramoner la cheminée, et la raison pour laquelle ils voulaient qu'ils le fasse.

Oh, bien, pentsa-t-il, il ferait mieux de commencer. Il travailla toute la journée, et le soir, il prit un peut d'eau et du fromage. Il était revenu plus tôt que si sa famille avait été à la maison, il put donc prendre une douche. Mais s'ils étaient là, l'électricité ne serait pas éteinte.

Cette nuit fut aussi torturée que les autres, et le lendemain, il était aussi fatigué. A midi, il s'arrêta quelques minutes et réalisa que 'était le troisième jour depuis que l'Ordre avait rencontré son oncle à la gare. Il avait une lettre à écrire-à moins qu'il veuille qu'ils lui cassent le cou, et il ne le voulait vraiment pas. Après avoir envoyé Hedwig avec un bref mot disant que tout allait bien à Privet Drive, Harry décida qu'il devait faire un calendrier de telle sorte à ce qu'il n'oublie pas le lettres. Il sombra bientôt dans une interminable routine : travailler, manger un peu, essayer de dormir, et tous les trois jours écrire à l'Ordre. Il essayait d'être toujours occupé, mais parfois, l'apathie s'emparait de lui et il s'allongeait simplement sur son li, le regard fixé sur le plafond.

Harry continua de cette manière pendant environ deux semaines. Puis, un jour, il passa s journée au jardin. Quand il se leva, tard le soir, il alla à l'intérieur de la maison, mangea ce qu'il lui restait de nourriture, et tomba de sommeil, affalé sur la table. Ce que Harry ne réalisa pas, c'était qu'on était le troisième jour, le jour où il devait écrire à l'Ordre.

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Au quartier général, à Grimmault Place, plusieurs membres de l'Ordre du Phénix étaient très inquiets car ils n'avaient pas de nouvelles d'Harry Potter. Remu Lupin, normalement calme, faisait les cent pas en face de la cheminée de la cuisine pendant que Molly Weasley, assise à la table, jouait avec la poignée de sa tasse de thé. Albus Dumbledore, chef de l'Ordre du Phénix, dévoué à combattre Voldemort, leur parlait de la cheminée :

« Vous n'avez pas eut de nouvelles de lui aujourd'hui ? »

« Non monsieur de directeur, pas un mot. » répondit Molly.

« A dire vrai », dit Lupin « je suis nerveux ; ses lettres ne sonnent pas vrai. Je pense qu'il y a quelque chose qu'il ne nous dit pas. Et l'été dernier, ses moldus l'avaiet enfermé dans sa chambre ! Mrs Figg a également dit qu'elle avait vu Harry, mais qu'elle n'avait vu aucun des Dursleys. Je pense que nous devrions envoyer quelqu'un. » il se tourna vers la cheminée « J'aimerais y aller et le ramener. »

Vous et Molly, Tonks et Maugrey, allez-y et jeter un œil sur lui. Ne le laissez pas vous voir. Si tout va bien, laissez le là bas un peu plus longtemps. Sinon… » Il fit une pause « …sinon, ramenez-le. »

« Oui monsieur » Alors que les flamme dans la cheminée revenaient à leur couleur normale, les deux quittèrent la cuisine. « Je vais chercher Maugrey et Numphadora. » dit Remus.

« D'accord. Je vais juste faire savoir à Arthur où nous allons et ramener quelques balais. » répliqua Molly.

« Bien, on se retrouve ici dans quinze minutes. » hochant la tête, les deux disparurent pour accomplir leurs tâches. Exactement treize minutes et demi plus tard, les quatre sorciers disparaissaient dans la nuit pour Little Whinging, Surrey.

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Voilou pour le deuxième chapitre ! j'espère que ça vous a plu et je vous dit à bientôt !