Harry Potter And The Long Summer

Disclaimer : les persos sont à JK Rowling et l'histoire est à Mirriam Q Webster, donc tout ce qu'il me reste c'est ben...la traduction.

Spoiler tome V

Réponse aux review :

Merci à tous pour vos reviews !

Underphoenix : merci beaucoup ! et puis ben...voilà la suite !

Onarluca : merci pour ta review ! Elle m'a fait très plaisir (bien que je ne sois pas l'auteur de l'histoire) voilà donc le troisième chapitre !

Eliza : contente que cette fic (qui je le rappelle n'est pas la mienne) te plaise, et voilà la suite!

Petite Grenouille : c'est trop gentil (mais c'est pas mon histoire)! merci pour ta review et voilà la suite ! (tu verras bien si Harry a des problèmes pour avoir caché ça à l'Ordre)

Jenni944 : tu veux parler du fait que Snape réponde à un appel à l'aide ? Je n'ais jamais précisé l'appel de qui. Tu verras bien dans ce chapitre ! Merci pour ta review et voilà la suite !

Edge : pour l'appel à l'aide, pareil que pour Jenni944, je n'ais pas précisé de qui lui demandait de l'aide. Mais ton hypothèse était une bonne idée. Tu verras bien dans ce chapitre !

Louvegrise : Merci pour tareview trop gentille ! C'est vrai que l'auteur a eut une bonne idée d'exploiter le coup des lettres. Pour les questions que tu te pose eh bien tu as la suite dans ce chapitre ! voilou !

A Long summer 3

Les maisons le long de Privet Drive étaient toutes éclairées, sauf le numéro quatre, qui était complètement sombre.

C'était une nuit brumeuse. L'humidité semblait les étouffer alors qu'ils se trouvaient dans la rue, et c'était pour cette raison que les fenêtres des maisons étaient ouvertes pour tenter d'attraper la brise. Le son des rires, des télévisions et des radios flottaient dans toute la rue, mais le numéro quatre était silencieux.

Ce fut légèrement déstabilisant pour les quatre personnes qui regardaient la maison. C'étaient comme si la maison était hantée par quelques sortes d'esprits malveillants. Mais Molly Weasley, Remus Lupin, Alastor Maugrey et Nymphadora Tonks étaient des sorciers et des sorcières complètement adultes et parfaitement entraînés, et plus que capables de s'occuper d'eux. Ils s'approchèrent donc soigneusement de la maison et jetèrent un coup d'œil par la fenêtre. Rien ne bougea à l'intérieur.

Prudemment, ils approchèrent de la porte de la cuisine et l'un d'eux murmura : « Alohomora » qui causa le déclic du verrou qui s'ouvrait. Maugrey entra le premier dans la cuisine, tenant sa baguette devant lui. Quand tout le monde l'eut suivit, il y eut un autre chuchotement « lumos » qui cette fois eut pour cause de faire apparaître un point lumineux au bout de leurs baguettes. Alors qu'ils regardaient autour d'eux, ils virent une fine silhouette avec des cheveux noirs ébouriffés effondrée sur la table. « Harry » souffla Molly alors qu'elle commençait à se diriger vers lui. Mais elle fut stoppée par le bras tendu de Fol-Œil.

« Attend, ça n'est peut-être pas lui. »

« Alastor » Tonks roula des yeux « je doute qu'un mangemort ferait tout pour ressembler à Harry juste pour piquer un somme sur la table de la cuisine. »

Remus partit devant : « Allons voir le reste de la maison. » Hochant la tête, les trois autres le suivirent. Ils avancèrent silencieusement à travers la maison, montèrent les escalier et ouvrirent les portes des chambres. Celles des Dursleys étaient fermées à clef, mais après un rapide charme d'ouverture, elle se révéla vide.

La porte de la chambre d'Harry fit frissonner Remus quand il se tourna vers celle-ci. Cette fois, pensa-t-il d'un ton venimeux, elle était ouverte. Pas comme la dernière fois où ils avaient due venir le chercher. Molly se glissa également à l'intérieur, prenant une nuance cramoisie quand elle vit les nombreux verrous à l'extérieur de la porte.

La fenêtre située en face de la porte était ouverte, et une ombre grise la traversa, hululant doucement. « Salut Hedwige. » La chouette mordilla les doigts tendus du loup-garou. Puis, elle hulula encore et s'envola, traversa la porte et vola soigneusement jusqu'en bas des escaliers. Les adultes la suivirent en parlant doucement entre eux :

« On dirait bien que ses moldus sont partis sans lui. » dit Maugrey.

« Oui » approuva Molly, « comment peuvent-ils le laisser ici ? » demanda-t-elle, sa voix percée par l'indignation.

« Je ne sais pas. » dit Lupin en soupirant « Hedwige a l'air d'être en bonne santé, peut-être qu'Harry a juste oublié de nous écrire. »

« Ca ne ressembla pas à Potter. » grogna Maugrey.

« Non, ça ne lui ressemble pas » dit Molly avec un froncement de sourcils inquiet.

Tonks dit soudainement : « J'ai faim. Vous pensez qu'Harry m'en voudrait si je prenais un en-cas ? » Elle se rua à l'intérieur de la cuisine et ouvrit la porte du réfrigérateur.

« Eh ! » s'exclama-t-elle « La petite lumière n'est pas venue quand j'ai ouvert la porte ! »

« Utilise ta baguette ma chérie. » dit Molly d'un air absent, ne prêtant pas réellement attention à la jeune sorcière maladroite.

Soudain, Remus se raidit : « Je viens juste de me souvenir d'un cours d'étude des moldus à Poudlard, à propos du ronflement de l'éckeltricité. Nous devrions être capables de l'entendre. » Tous firent silence pendant un moment, écoutant. Ils n'entendirent rien.

« Bien, il y a une manière plus facile d'être fixé. » dit Tonks sur un ton plein d'une fausse bravoure. Elle se dirigea vers le mur et enclencha l'interrupteur. Rien ne se passa. Elle recommença plusieurs fois. Toujours rien « Peut-être qu'il a fait sauter un fusible » couina sa voix incertaine.

Une horrible pensée commençait juste à leur apparaître quand une voix fatiguée dit :

« Tonks, j'espère vraiment que c'est toi. »

« Harry ? » demanda Remus.

"Lumos" dit Maugrey. Il regarda Harry et remarqua son étrange pâleur et les traces sombres sous ses yeux.

« Eh, les gars » la bouche d'Harry forma un sourire alors que ses yeux restaient sombres.

« Harry, mon vieux, je crois que tu as fait sauter un fusible ou quelque chose comme ça. L'interrupteur ne marche plus ainsi que la lumière du frigo. »

Elle le regarda prudemment alors que Harry disait « Oh » d'un ton neutre.

« Peut-être devrions-nous vérifier les circuits dans la cave. » continua-t-elle.

Harry se tortilla mal à l'aise. « Je ne pense pas que ça aidera beaucoup Tonks » dit-il en rougissant.

« Et pourquoi ça Harry ? » se renseigna doucement Remus.

« Parce que… » Harry retint son souffle puis soupira profondément et murmura rapidement : « Mon oncle a coupé le courant pendant qu'il est à Majorque. »

Aucune source d'éckeltricité ne marche dans la maison ? » la voix de Mrs Weasley augmentait dangereusement.

« Non, Ma'am » chuchota Harry.

« Harry, pourquoi ne nous l'as-tu pas dit ? » demanda doucement Lupin.

« Je ne voulais pas que vous pensiez que je ne pouvais pas m'occuper de moi. » dit-il les yeux rivés sur le sol. « En plus Dumbledore a dit que je devais rester ici un peut de temps pour renouveler mon sang magique. »

« Harry personne ici ne doute de ta capacité à prendre soin de toi. Et je pense sincèrement que le professeur » il accentua sur un ton légèrement honorifique « Dumbledore voudrait que tu reste ici seul et sans éckeltricité. »

« Nous devrions partir » grogna Maugrey « avant que les moldus ne remarquent notre présence. »

Les autres approuvèrent et Tonks dit : « Ca ne te dérange pas si je prend un en-cas Harry ? Je suis morte de faim. »

Harry vira au rouge, rivalisant avec la couleur de cheveux des Weasley. « Hem… » commença-t-il.

« Harry, il y a autre chose ? » demanda Remus.

« Eh bien, les placards sont un peu…hem…vides. »

« Je ne suis pas difficile Harry. » Tonks essaya de le rassurer alors qu'elle faisait un mouvement pour ouvrir la porte d'un placard. Elle s'arrêta stupéfaite quand elle regarda à l'intérieur. « Heu, Harry, je devine que tu ne plaisantais pas hein ? »

Les adultes étaient sous le choc. Harry Potter n'avait pas de nourriture. Un enfant avait été laissé dans une maison, seul, pour une période indéterminée, avec aucune nourriture ou courant. Il fallait le voir pour le croire !

« Viens Harry, nous partons ! » Molly attrapa sa main et dit aux autres « Nous partons devant. Vous, prenez les affaires d'Harry et rapportez mon balais. »

Après ça, Harry se retrouva bousculé hors de Privet Drive, et la dernière chose qu'il su fut qu'il était à Grimmauld Place, regardant le numéro douze qui se trouvait sous ses yeux. Rapidement, Mrs Weasley l'emmena à la cuisine. Elle lui prépara des toasts et du thé et le regarda attentivement pendant qu'il mangeait. « Maintenant Harry », dit-elle alors qu'il finissait, « Tu monte dans la chambre que tu avais partagé avec Ron et tu vas dormir. Nous parlerons demain matin. »

« D'accord, merci Mrs Weasley. » murmura-t-il timidement. Elle hocha la tête maternellement alors qu'il sortait de la cuisine et montait les escaliers. Harry pénétra dans « sa chambre » et s'écroula épuisé.

En bas, Molly Weasley était toujours assise à la table de la cuisine. Quand elle entendit les autres arriver, elle leva brusquement les yeux et se leva. Elle se dirigea vers la cheminée et y lança une poignée de poudre. « Albus Dumbledore ! » appela-t-elle alors que les flammes devanaient vertes. Presque immédiatement, le visage sage et âgé apparut.

« Molly ! Attendez un moment, j'arrive. » un moment plus tard, l'imposant sorcier se baissait sous le manteau de la cheminée et pénétrait dans la cuisine de l'ancien Sirius Black.

« Molly, que c'est-il passé ? »

« Attendez un moment, que les autres arrivent. » Albus Dumbledore avait vu beaucoup de choses, mais une Molly Weasley furieuse et silencieuse était assez pour le rendre nerveux. Il la regarda prudemment.

« Harry est ici alors » se renseigna-t-il après un moment. Elle acquiesça. Il continua de la regarder. Le silence entre eux commençait juste à devenir inconfortable, quand les autres membres de l'équipe arrivèrent dans la cuisine.

Dumbledore observa le groupe ; le sintillement dans ses yeux vacilla par ce qu'il vit : l'agitation était toujours visible au travers de leurs mouvements saccadés. Quand ils eurent tous du thé, ou quelque chose de plus fort, et que Tonks eut sortit quelques restes du dîner de la boite froide, ils s'assirent à la table. « Que c'est-il passé ? »

« Ils l'ont laissé ! »

« Il n'avait pas de nourriture ! »

« Il n'avait pas de courant ni de pouvoirs ! »

« Il a été laissé seul Albus ! »

Ils continuèrent tous, criant de cette manière, avant qu'il dise finalement : « Assez. Si vous ne vous calmez pas, vous allez réveiller Madame Black, vous allez réveiller Harry, qui je crois, dors en haut ? » Il regarda Mrs Weasley.

"Oui » dit-elle « et il rattrape un sommeil bien mérité ! » Dumbledore leva un e main pour la devancer.

« Il n'est pas question qu'il retourne dans le Surrey ? » Ils le regardèrent tous fixement pendant un moment, et juste quand Molle allait encore une fois ouvrire sa bouche, il dit : « Bien, alors nous allons juste devoir lui trouver un endroit pour l'été. »

« Je serais heureux de le prendre Albus. » dit Remus.

« Non, j'ai besoin de vous envoyer ailleurs pour quelque chose, et de toutes façons, il serait trop facile de prendre l'avantage de la pleine lune. »

« Harry est toujours le bienvenue au terrier » dit la matriarche des Weasley avec indignation.

« J'ai besoin de vous pour rester ici tout l'été. »

« Alors où allez-vous l'envoyer ?'

« Je pense que je connais juste le bon endroit. » dit le vieux sorcier, ses yeux se remettants à briller. « Je reviendrais demain pour parler à Harry. »

Il avait su que Harry ne resterait pas bien longtemps avec sa famille, mais il s'en était occupé. Il avait envoyé une lettre à Pétunia Dursley, et il savait que certains membres de l'Ordre avaient eut une petite discussion avec Vernon. Il n'approuvait pas vraiment le fait de menacer les moldus, mais il n'approuvait définitivement pas que les moldus maltraitent Harry. Il soupira. A qui pouvait-il faire confiance pour s'occuper du garçon ? Minerva était occupée, il ne pouvait pas le faire lui-même. Aucun des autres enseignants ne pouvaient être dignes de confiance en ce qui concernait Harry, à part Severus, qui était un mangemort.

Severus. S'il pouvait le convaincre, il ferait un puissant protecteur pour le garçon. Severus pourrait dire à Voldemort qu'il essayait de le convertir. Peut-être, juste peut-être, cela pourrait marcher. Après quelques minutes pendant lesquelles il pesa ses options, il prit une poignée de poudre et la lança dans la cheminée et appelé le maître des potions. Un moment plus tard, l'homme se tenait devant lui.

« Monsieur le directeur. » dit il pour le saluer.

« Severus, mon garçon, comment allez-vous ? Asseyez-vous. Voulez-vous du thé, ou peut être une goutte de citron ? » les yeux du vieil homme étincelaient.

« Non monsieur le directeur, merci. Vous vouliez quelque chose en particulier ? Ou aimez-vous simplement exercer votre pouvoir pour m'appeler ici ? Merlin sait que vous ne le faites pas pour la compagnie. »

« Pourquoi Severus » répondit Dumbledore en riant « J'aime beaucoup votre compagnie. Presque personne d'autre n'est aussi respectueux. » l'homme sombre de l'autre côté du bureau ricana, quoi que sans l'habituelle somme de venin.

« J'en suis très heureux Albus. Si vous m'excusez, cependant, j'ai quelques potions à faire pour Pomfrey… » dit-il alors qu'il se levait de son siège.

« Restez encore un moment, s'il vous plait Severus. Il y a quelque chose que j'ai besoin de vous demander. »

Snape se rassit avec un air méfiant. « Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Je me demandais si vous voudriez bien garder un œil sur quelqu'un pour moi. »

« Oh non Albus, » l'interrompit l'espion, « Je vous l'ais déjà dit, je ne vais pas assurer les fonctions de gardien dans le Surrey ! »

« Je n'allais pas vous demander de faire ça Severus. » Snape poussa un léger soupir de soulagement « J'allais vous demander de prendre Harry avec vous quand vous irez chez vous demain. » La demande frappa Snape plus fort qu'un Goyle de mauvaise humeur. Du rouge apparut sur ses joues, et disparut aussi vite.

« Maintenant, pourquoi ferais-je cela monsieur le directeur ? Le pauvre Potter n'est-il pas heureux dans le Surrey ? »

« Il ne peut y rester plus longtemps cet été Severus. » répliqua tristement le vieux sorcier.

« Qu'advient-il de Londres, ou du Terrier, pourquoi ne peut-il pas rester là-bas ? »

« J'ai bien peut qu'aucune de ces options soient réellement appropriées Severus. »

« Pourquoi ? » demanda franchement Snape. Le ton patient que son employeur utilisait commençait quelque part à l'inquiéter.

« Parce qu'il n'y a personne au Terrier et Harry n'a sûrement pas besoin de se souvenir constamment de son parrain juste maintenant. »

« Ah oui, d'accord, » vint la réponse sarcastique « Nous ne pouvons pas laisser le précieux Merveilleux Garçon se sentir contrarié, n'est-ce pas ? »

« Severus » Albus fronçait les sourcils « Harry vient de perdre la seule personne qui l'aimait comme un parent. Et à moins que je ne fasse une énorme erreur, il est persuadé que c'est de se faute. Pouvez-vous vous empêcher de vous moquer de lui avec ça s'il vous plait ? » Snape grogna juste, mais le commentaire de Dumbledore le fit s'arrêter un moment. Ces moldus avaient sûrement du parler avec lui. Après tout, il vivait avec la sœur de sa mère, n'est-ce pas ? D'une manière ou d'une autre, Severus ne pouvait imaginer aucune sœur de Lily ne pas être ouverte et affectueuse. D'ailleurs, Potter était un petit garçon gâté, n'est-ce pas ? Peut-être que s'il prenait le garçon pour l'été, il pourrait en faire quelque chose ? Et cela rendrait son chef content, toujours une bonne chose d'après Snape.

« Je suppose que si je le dois, je peux m'occuper de Potter pour quelques semaines de plus. Du moment, bien sûr, qu'il suive les règles tant qu'il est chez moi. »

« Je pense que c'est plus que raisonnable Severus. Je lui annoncerais la bonne nouvelle demain. »

Severus grimaça « Si c'est tout, monsieur le directeur » dit-il s'apprêtant à se lever encore une fois.

« Bien sûr, mon cher garçon. Bien sûr. Par tous les moyens, réjouissez-vous. »

Snape ricana alors qu'il quittait la pièce.

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Voilà pour le troisième chapitre ! A la prochaine !