Harry Potter And The Long Summer

chapitre 7

Disclaimer : rien ne m'appartient, tout est à JK Rowling, et ce qui n'est pas à elle est à Mirriam Q Webster.

Spoiler: Tome V

Note : merci beaucouppour vos reviews !

Onarluca : merci bcp pour ta review ! et voilà la suite !

Underphoenix : ben voilà la suite !

Petite grenouille : tu vas voir, je préfère laaaarrrrgement ce chapitre là à celui d'avant ! merve encore pour ta review et voilà le nouveau chapitre !

Louvegrise : c'est dingue comme tes reviews me filent la peche ! j'y crois toujours pas ! tu pourras dire à ton subconscient que je l'aime beaucoup ! Perso, j'aime pas trop le chapitre d'avant, mais celui-là je pense que c'est un de mes préféré ! ahaaah, tu verras bien pourquoi ! Ensuite pour répondre à la question l'histoire est finie, la fic contient 15 chapitres (si je me souviens bien) qui sont (pour le bonheur des lecteur et au grand malheur de la pauvre petite traductrice) de plus en plus longs. voilààààà. Merci encore pour ta review et à la prochaiiiine !

Au moment où Harry entra dans la salle à manger, il se rendit compte qu'il était bien trop tôt pour déjeuner. En fait, cela faisait un peu plus d'une heure qu'il avait prit son petit déjeuné. Il ne voulait pas retourner dans sa chambre et risquer de se cogner à Snape. Il jeta un coup d'oeil à ses vêtements ; ils étaient sans aucun doûtes les plus beaux qui pouvaient se trouver dans sa valise. Avec un signe de tête pour lui-même, il tourna les talons et quitta la salle à manger.

Il alla prudemment jusqu'au laboratoire qu'il avait nettoyé hier. Pendant un instant, Harry pensa à quel point cela pouvait être bizarre de la part de Snape, un homme habituellement méticuleux, de laisser un de ses laboratoires avec un tel désordre. D'un autre côté, l'homme ne semblait pas non-plus se laver les cheveux. Harry écarta ces deux pensées d'un haussement d'épaules, et remit son tee-shirt à la façon d'un bandit. Il était temps de se mettre au travail. Tiens, ce tas de poussière en particulier pouvait-il faire penser à Snape ? Harry l'attaqua férocement.

Vers l'heure du dîner, Snape, qui avait sauté le déjeuner avec l'intention d'éviter Potter, prit conscience que cela faisait un certain moment qu'il n'avait pas entendu parler du garçon. Probablement devrait-il aller le chercher. Snape se frotta les yeux puis pinça l'arrête de son nez en signe d'exaspération. Cet idiot de gosse aurait pu les tuer tous les deux ce matin. Par chance, il n'avait pas demandé à Lucius de quoi il parlait. Encore une fois, c'était un des coups de chance de Potter. Il ferait mieux de parler de tout ça à Dumbledore plus tard.

Potter n'était pas dans sa chambre. Snape jura dans sa barbe. N'avait-il pas dit au garçon de rester dans sa chambre à moins qu'il soit avec lui ? Lui avait-il dit quelque chose ? Mais bien sûr, le précieux Harry Potter était au dessus des règles. De toutes façons, pourquoi s'inquiéter de choses aussi embêtantes et insignifiantes que des règles ? Donc si elles étaient censées le garder sain et sauf, Potter n'en avait pas besoin. Severus traversa sa maison entière, cherchant Harry et se plaignant intérieurement de ne pas le trouver.

Gosse ingrat.

Petit morveux inutile.

Severus avait atteint les sous-sols et était pret à abandonner quand il cru entendre du bruit. C'était comme si quelqu'un bougeait quelque chose. Si Potter était dans le labo, Snape se promit de le dépecer, avec ou sans Dumbledore et le Lord Noir.

Il fut donc choqué et sans voix quand il réalisa que non seulement Potter était dans le laboratoire non-utilisé, mais qu'en plus il le nettoyait et avait presque finit. « Potter, bon sang qu'est-ce que vous faites ? » Demanda Snape avant d'avoir pu s'en empêcher.

Harry leva la tête et cligna des yeux avec méfiance. « Je nettoie monsieur. Comme vous me l'avez dit. » continua-t-il voyant l'air choqué sur le visage de Snape.

Severus se reprit rapidement et ricanna. Il se tinrent là tous les deux, silencieusement pendant un moment avant que Snape dise : « Il est temps d'allé manger Potter. Allez vous changer. »

Harry hocha la tête et sortit de la pièce. Aussitôt qu'il fut hors de porté de Snape, il couru jusqu'à sa chambre.

Snape jeta un coup d'oeil au labo. Les tables étaient propres. Le sol avait été si bien balayé qu'il n'y avait plus besoin de le faire. La moitié des étagères étaient mpeccables. Il se rapela soudainement ce qui l'avait dérangé quelques jours auparavant. Comment, se demanda Snape, Potter a-t-il pu apprendre à faire ainsi le ménage ? Il se souvint de quelques retenues qu'il avait donné au garçon le faisant récurer des chaudrons. Quand Potter les avait finit, ils semblaient comme neuf. Il n'y avait jamais vraiment prêté attention auparavant, mais à présent, il voulait une réponse à sa question. Pour l'instant, il ferait mieux de retourner à la salle à manger avant qu'il ne soit trop tard pour dîner.

Quand il arriva, Potter n'avait pas encore commencé à manger. En fait, le garçon qui avait manifestement faim ne s'était pas encore assit. Sevrus le regarda un moment avant de s'asseoir et de se servir. Potter, remarqua-t-il, suivit rapidement son exemple.

Severus avait presque finit quand il soupira. 'Il n'y a pas de moments comme le présent' se dit-il. « Potter, j'ai dis au Lord Noir que j'allais vous enseigner les Arts Sombres. » le garçon hocha la tête comme s'il pensait que ça n'était pas surprenant. « Il est plus que probable que Lucius soit venu tôt à l'improviste pour s'assurer si oui ou non je disais la vérité. » Potter leva les yeux vers lui, mais hocha encore une fois la tête. « Il est également probable qu'il voudra revenir à un certain moment. »

« Comment allons-nous le convaincre que je les apprends, si je ne le fais pas réellement ? »

« Bien, » commença Severus, c'était une question plus intelligente que ce à quoi il s'était attendu, franchement, il s'était préparé à des questions comme « pourquoi » et « qui pourrais croire que lui, Harry Potter, se tournerait vers les Arts Sombres ». « Le Lord Noir a prévu que vous auriez besoin de temps et d'une aide délicate. Il se passera donc un bon moment avant que j'ai à lui dire que je vous les enseigne. Je suis d'abord supposé gagner votre confiance. » dit Severus d'un ton sec.

Harry lui fit un petit sourire narquois et lui demanda : « Et Mr. Malfoy ? Que devient-il ? Je ne serais pas capacble de lui répondre correctement s'il me demande des détails. »

Une autre question intelligente, nota Severus d'un air absent, il devait avoir utilisé son quota pour le mois. « Avec de la chance, Lucius ne reviendra pas. Je peux informer le Lord Noir qu'un mangemort que vous connaissez, et qui auparavant vous a attaqué vous et vos amis, me rendant visite rendra plus difficile la tache de vous convaincre de vous écarter du droit chemin qui a été tracé pour vous. » Harry hocha simplement la tête. Il regarda dans le vide pendant un moment semblant réfléchir. « Mangez jeune homme, avant que ça ne devienne froid. » grogna Snape le sortant de ses rêveries. Faites confiance à Potter pour ne pas pouvoir faire deux choses trop compliquées à la fois.

Peu après, Snape s'excusa et alla à son bureau. Il récupéra de sa cachette le moiroir qu'il utilisait pour contacter Dumbledore. Quelques instants plus tard, un visage familier se forma. « Severus ? Quelque chose ne va pas ? » demanda le vieil homme sage après avoir vu le léger froncement de sourcils de Snape.

« Lucius Malfoy nous a rendu visite aujourd'hui monsieur le directeur. En apparence, il est venu pour me questionner à propos de potions, mais il était évidemment là pour vérifier les progrès de Potter. »

« Et ? » l'invita Albus.

« Et il a réussi à trouver le garçon seul avant que je ne puisse le trouver. Heureusement Potter a réussi à ne rien laisser filer, Merlin seul sait comment. »

« Comment Lucius s'est échappé d'Azkaban ? »

« Je ne sais pas, » admit Snape en soupirant. « Il a juste dit que ça n'était pas très difficile depuis que les détraqueurs ont rejoint le Lord Noir. »

« Ah, bien sûr. Et Harry n'a pas vendu la mèche ? Peut-être que vous avez sous-estimé le garçon Severus. »

Snape grogna : « J'en doute fortement monsieur le directeur. »

« Nous verrons Severus. En tout cas l'anniversaire d'Harry approche. Il aura seize ans le trente-et-un. »

« Et en quoi suis-je concerné ? »

« Cela serait peut-être approprié d'avoir quelque chose de spécial pour le dîner ce soir là. »

« Non monsieur le directeur, je n'organiserais pas de fête pour ce gosse gâté ! »

« Je ne suggérais pas une fête, » réprima doucement Dumbledore. « Je voulais simplement dire que peut-être vous pourriez laisser Harry choisir le dîner ou le dessert. »

« Bien, » Snape roula des yeux. « Peut-être s'il arrive à ne pas s'attirer de problèmes cette semaine. »

L'homme plus âgé fronça légèrement les sourcils. « Je souhaite que vous laissiez s'en aller la rancune idiote que vous avez contre Harry. »

« Je suis assez conscient de votre opinion sur le sujet Albus. Et je préfererais ne pas en parler ce soir. »

« Une prochaine fois alors. Bonne nuit Severus. »

« Bonne nuit. » Snape resta encore assi pendant un moment. Ce vieil homme indiscret essayait toujours de faire en sorte que Severus pardonne à son précieux golden Gryffondor. Comment pourrait-il pardonner James Potter, ou Sirius Black ? Surtout après tout ce qu'ils lui avaient fait ! Même leur mort le ridiculisait ; ils avaient réussi à reposer en paix pendant qu'il était forcé de continuer avec sa dérangeante et pénible existence. Et Potter, en tant que fils et filleul, était l'incarnation des deux réunis.

Severus exhala fortement et se leva. Il voulait une tasse de thé et lire un bout de son magazine de potions avant d'aller se coucher. Il aurait assez de temps le matin pour s'inquiéter de Potter.

Le reste du weekend se passa tranquillement et la semaine commença avec une nouvelle leçon d'Occlumency. Aucun des deux ne dit plus que ce qu'ils considéraient comme le stricte nécessaire, bien que Severus fit un commentaire sur les émotions répétitives d'Harry après avoir vu Sirius pour la énième fois. « Franchement Potter, je vois ce cabot si souvent que je ne saurais jamais s'il est mort. »

Naturellement, cela rendit Harry en colère et il se retrouva à récurer de son plein gré le laboratoire que Snape lui avait assigné. La salle fut parfaite quand il en sortit.

Severus remarqua la disparition d'Harry dans la pièce et s'y glissa peut après que Harry l'eut quitté pour retourner dans sa chambre.

Dire que l'homme était choqué était un euphémisme. Il avait craint que le garçon ne détruise quelques ingrédients ou se tue dans l'intention folle de préparer à Severus un poison. Il lui était cependant inconcevable qu'Harry Potter, arrogant, gâté chérit du monde sorcier, parfait Gryffondor, et golden boy d'Albus Dumbledore lui même se glisserais censément innaperçut et sans avoir été incité à le faire, dans une pièce abandonnée pour la nettoyer.

Au début, il avait cru qu'il devait y avoir quelques charmes sur la pièce pour cacher le désordre que le garçon avait réellement fait, mais un instant plus tard, cette conviction fut abattue par un sort de riposte. Le mystère environnant le garçon-Potter qui avait commencé à se former dans son esprit venait juste de grandir. Le sens de cette énigme devint plus profond au dîner, le garçon ne mentionnant jamais la salle ou son anniversaire.

Quand mardi arriva, Snape était absolument certain qu'il entendrait quelque chose à propos de l'arrivée des « vacances » de la part du garçon. La déception de cette prévision servit seulement à accroître l'inquiétude de Severus. Quans mercredi passa avec rien de plus qu'une demande de Potter pour savoir si oui ou non il pouvait utiliser son hibou, Snape lui donna une réponse affirmative et décida que le garçon complotait un sale coup.

De son côté, Harry savait que dans quelques jours arriverait son anniversaire, mais il voyait peu de raisons d'être exité à cette idée. Il se sentait plus concerné par les signes subtils de nervosité qui émanaient de Snape. Les années passées à vivre avec les Dursleys avaient appris à Harry à reconnaître les symptomes de la peur, tout d'abord lorsqu'il regardait Dudley battre toute personne étant plus petit que lui (pratiquement tout le monde) et plus tard quand il réalisa que son énorme cousin lui faisait peur. Le malaise du maître des Potions rendit Harry nerveux. Après tout, tout ce qui pouvait faire déguerpir le sang froid de Snape ainsi devait être sérieux.

Après avoir écrit des lettres pour dire à Ron et Hermione que cet été se passait bien et qu'il n'aurait pas préféré passer trop de temps à Grimmauld Place, et une autre note pour Remus pour lui dire qu'il allait bien et qu'il avançait sur ses devoirs de vacance, ce qui incluait une révision des potions de base, Harry se changea pour aller au lit et s'effondra dans un sommeil légé et perturbé.

Jeudi matin, à l'aube, un cri perçant secoua le manoir Snape. Harry se releva dans son lit, haletant. Il était pâle et tremblait après l'horrible cauchemar qu'il venait de faire. Il essaya de se rassurer, que c'était juste un cauchemar et non une vision-induite-par-Voldemort, mais la pensée que son propre subconscient pourrait lui proposer les images qu'il venait de voir n'était pas particulièrement confortable. Il ne s'était pas vraiment rendu compte qu'il avait crié.

De l'autre côté, Severus Snape avait sauté hors de son lit, baguette en main, et avait parcouru la moitié du chemin jusqu'à la chambre de Potter quand il réalisa que non-seulement il n'y avait pas de mangemort ou autres genre d'assassins dans la maison, mais qu'en plus il avait oublié sa robe. Il lança un accio et après l'avoir nouée fermement autour de sa taille, il continua son chemin le long du hall jusqu'à la chambre du garçon.

Potter, remarqua-t-il, était assit dans son lit, jouant d'un air absent avec un coin de sa couverture, et ne réagit pas tout de suite quand il entra dans la chambre. « Potter, » grogna-t-il, tirant violemment Harry de sa rêverie. Le jeune homme attrapa maladroitement ses lunettes alors que l'aîné continuait, « Je suppose que vous pensez que c'est drôle, crier comme ça et réveiller toute la maison ? »

« Non professeur. » Harry secoua la tête.

« Bien, parce que ça ne l'est certainement pas. Ne laissez pas cela se reproduire. »

« Ouimonsieur. » dit rapidemment Harry

Snape regarda le garçon un moment et demanda : « Vous avez besoin de contacter Dumbledore ? »

« Non, ça n'était pas ce genre de rêve. » Harry hésita avec ses mots et ferma ses yeux pendant quelques secondes, mais il les rouvrit aussitôt comme si son esprit créait des images qu'il préférait ne pas voir.

Grincheux et peu généreux comme il se sentait en ce moment même, Snape invoqua une potion et la tendit à Harry. « Sommeil Sans Rêves, je ne souhaite pas me réveiller encore une fois à cause d'un bruit horrible. » Puis il tourna les talons et partit.

Harry laissa échapper son souffle qu'il ne se souvenait pas avoir bloqué. Il avait été à moitié effrayé que Snape réagisse comme son oncle Vernon et commence à lui crier après et peut-être lui donne une gifle, ce qui était déjà arrivé. Bien sûr, il savait que Snape n'était pas Vernon ou Pétunia Dursley, ceux qui le traitaient horriblement bien sûr, mais une habitude d'été de prudence c'était affirmée, et Harry retrouva inconsciemment une respiration régulière.

Après un autre moment de réflexion, Harry reporta son attention sur la bouteille qui se trouvait dans sa main. Il enleva ses lunettes et les remit soigneusement sur la table de nuit. Il déboucha ensuite la bouteille et prit une gorgée. Il eut juste le temps de la reboucher et de placer la potion à côté de ses lunettes, et Harry tomba endormit et ne se leva que tard ce matin.

Harry dormit jeudi et passa une matinée tranquille lisant et dessinant. Snape lança à Harry un regard pénétrant aux moments des repas, mais autrement, il le laissait seul. Harry retourna dans sa chambre et fit quelques parties de solitaire avec le paquet de cartes moldus qu'il amait trouvé parmis les affaires abondonnées de Dudley. Il manquait la reine de piques et le sept de trèfles était presque déchiré en deux, mais Harry avait racommodé le paquet du mieux qu'il avait pu avec du ruband adésif et un joker qu'il avait trouvé dans une autre boite de cartes qui était mystérieusement vide. Harry se retrouva à penser à sa tradition annuelle de rester éveiller jusqu'à minuit ; c'était agréable d'avoir quelque chose qu'il pouvait contrôler, et de savoir que certaines choses ne changeaient pas.

Pendant ce temps, dans le laboratoire privé d'un Severus Snape, homme très désorienté qui préparait une potions complexe pour un loup-garou de sa connaissance. Ca n'était pas la potion qui le désorientait ; c'était cependant le fait que le lendemain on était le 31 Juillet, et Harry rafale Potter n'en avait toujours pas parlé.

Quand Snape eut fini la potion, il vérifia l'horloge moldue qu'il gardait dans son laboratoire ; c'était bien plus pratique pour la préparation des potions que n'importe quel objet temporel magique qu'il avait trouvé. Il était un peu avant minuit. Il nettoya son laboratoire et monta les escaliers jusqu'à sa chambre.

Alors qu'il passait devant la porte de Potter, il remarqua que la lumière était allumée et il entendit plusieurs battements d'ailes. Curieux, il frappa à la porte.

Harry sursauta puis dit : « Entrez. » Normalement, il aurait lui-même répondu à la porte, mais il était en train d'essayer de ranimer un Errol extrêmement épuisé.

Severus ouvrit la porte mais s'arrêta sous peu quand il compta pas moins de sept hiboux perchés à des endroits variés de la pièce. « C'est une chambre, pas une volière, » gronda-t-il, essayant d'utiliser le sarcasme pour masquer le fait qu'il avait été effrayé.

« Je sais professeur, » dit Harry avec un petit sourire forcé « Ils vont tous partir dans un instant, tous sauf Hedwige, c'est ça, » Il donna au grand hibou blanc une petite tape alors qu'il se redressait. Errol était toujours faible mais picora un peu dans la nourriture pour hiboux et l'eau qu'Harry distribuait. Après avoir abandonné leurs fardeaux et accepté de quoi se rafraîchir, les hiboux s'envolèrent par la fenêtre ouverte.

« Qu'est-ce que c'était que tout ça ? » se renseigna Snape avec le plus dénué des signes de curiosité dans sa voix.

« Ils livraient juste mes cadeaux d'anniversaire. » Snape haussa un sourcil à cette déclaration, puis un autre quand il vit Potter assit en face d'une petite pile de lettres et quelques colis.

« C'est finit ? » demanda-t-il, « où dois-je m'attendre à une autre volée de hiboux à travers la fenêtre ? »

« Non, c'est tout. » dit Harry d'un air détaché. Il commença à ouvrir une carte avec sur le devant l'écriture d'Hermione, quand il remarqua que Snape le regardait ; intéressé malgré lui. Il s'arrêta et jeta un coup d'oeil à Snape, puis il souria et émit un petit rire.

« Et peut-on savoir, je vous prie, ce que vous trouvez amusant ? » dit Snape d'un ton sec, indigné à ce qu'il semblait un refus et ridicule de la part d'Harry. « Bien, je viens juste de me rendre compte monsieur que depuis que vous êtes là aussi, ça pourrait officiellement constituer ma première fête d'anniversaire. » Harry lui fit un petit demi sourire, rougissant un peu, et reporta son attention à sa carte.

La bouche de Snape s'ouvrit presque d'incrédulité. La première fête d'anniversaire de Potter ? Il plaisantait quand même ? « De quoi parlez-vous ? » demanda Snape.

« Des fêtes d'anniversaire monsieur, » cette fois le jeune ne leva pas les yeux. « Je n'en ais jamais eu une avant. »

« Ne mentez pas Potter. Je sais que vous avez eu des fêtes auparavant. »

Harry fut silencieux pendant un moment puis dit : « En avez-vous déjà vu dans ma mémoire monsieur ? » sa voix se refroidit. « Quoiqu'il arrive, je refuse de passer mon anniversaire à argumenter avec vous. » Il ouvrit d'un air résolut le paquet accompagnant la lettre d'Hermione. C'était un livre sur les aurors.

'J'ai pensé que tu trouverais ça intéressant' disait une note au début du livre. 'Il y a quelques personnes que tu connais. Vas à la page 278.' Harry le fit et vit James Potter et Sirius Black lui faisant des signes de la main avant de se retourner et de frapper un sorcier imaginaire avec plusieurs sorts. Harry sourit mais ses yeux étaient tristes.

Il ferma précieusement le livre et le plaça à côté de lui avant d'attraper la lettre de Ron. Il fit un large sourire puis alla ouvir le paquet qui incluait un gâteau de Mrs. Weasley et une boite de chocogrenouilles de la part de Ron. 'Jai le pressentiment vieux' disait une note 'que tu vas avoir une très bonne carte dans ce lot'.

Il eut également quelques crèmes canaries et une fausse baguette de la part des jumeaux qui lui avaient envoyé une lettre disant que les affaires prospéraient et que s'il voulait quelque chose à utiliser sur Snape (dure chance pour ça vieux) il ne devait pas hésiter à le demander, ça serait à la maison. Harry sourit d'un air narquois puis porta son attention au coli d'Hagrid qui contenait une boite de gâteau durs comme de la pierre, immangeables et fondants, et une autre photo qu'il avait trouvé d'Harry et de sa mère. Encore une fois, Harry sourit les larmes aux yeux. Il leva la photo et la regarda avec envie alors que sa mère roucoulait avec le bébé. Elle leva les yeux, lui sourit chalereusement et lui fit signe de la main.

Il sourit et prit la lettre de Remus. Elle lui disait de ne pas s'inquiéter, que la mort de Sirius n'était pas de sa faute, Joyeux Anniversaire, et que Moony était impatient de le revoir. La prochaine lettre était sa liste de fournitures scolaires et qui comprenait un texte général sur la Défense Contre les Forces du Mal qui disait pas vraiment grand chose à Harry à propos du nouveau professeur. Elle contenait également un mot disant que les résultats de ses BUSEs arriveraient dans quelques semaines.

Harry bailla soudainement. Il avait eut un très bon anniversaire et était prêt à allé se coucher quand il réalisa que pendant tout ce temps, Snape l'avait regardé silencieusement. Il sembla pensif pendant un moment quand il se souvint d'une fête que Dudley avait fait une fois quand il écoutait par la grille de la porte de son placard. « Vous voulez du gâteau professeur ? » demanda-t-il poliment.

« Certainement pas à cette heure de la nuit. » dit Senerus avec un reniflement.

« Oh, bien, » dit Harry semblant légèrement déconcerté, aucun des invités de son cousin n'avait déjà refusé une part de gâteau. « Um, bonne nuit alors, monsieur. »

« Bonne nuit Potter. » il se retourna mais s'arrêta sur le pas de la porte. « Joyeux Anniversaire. » il partit si rapidemment qu'Harry ne fut pas entièrement certain d'avoir entendu correctement.

« Merci, » dit-il finalement, juste au cas où. Il ferma la porte et alla se coucher. Severus entendit le remerciement juste avant de pénétrer dans sa propre chambre. Il s'arrêta, regarda derrière lui, puis alla également se coucher.

Bien qu'Harry n'eut aucun problème pour s'endormir, Severus se retrouva à se tourner et à se retourner dans son lit. Il se souvenait continuellement de la question d'Harry, « En avez-vous déjà vu dans ma mémoire monsieur ? » la réponse était non. En fait, il n'avait presque pas vu de souvenirs joyeux dans la tête d'Harry, et tous ceux qui l'étaient avaient lieux à Poudlard. Peut-être que le directeur avait raison. Peut-être qu'il était temps de réévaluer Harry Potter, le garçon-qui-a-survécu et l'extraordinaire-épine-dans-le-pied.

Quelques instants après en être arrivé à cette conclusion, Snape sombra. Quand il se réveilla un peu plus tard, il ne voulait rien de plus que le droit de retourner dormir et oublier tout ce qui concernait Harry Potter. Malheureusement, c'était un jour d'Occlumency et il devait être prêt dans – quarante-cinq minutes !

Snape sauta hors de son lit et se pressa à sa routine matinale. Alors qu'il se brossait les dents, il se souvint de la décision qu'il avait prise plus tôt ce matin et grogna. Il supposa que la meilleur manière de commencer à connaître le garçon serait d'aller faire un tour dans ses souvenirs. Ca n'était pas comme si le garçon pouvait le bloquer, bien qu'il commençait à devenir expert lorsqu'il sagissait de le jeter dehors. Peut-être qu'à force, cela aiderait au mieux le gosse.

Ce matin là, au lieux de lui crier un legilimens avant qu'il ne se soit assis, Snape attendait Harry. C'était plutôt inhabituel et franchement perturbant. « Potter » commença-t-il, « le laboratoire a été plutôt bien nettoyé, » il fit une pause. « où diable avez-vous appri à faire ça ? » l'accent qu'il mit sur le mot « vous » indiqua clairement qu'il pensait que d'un côté, Harry avait triché.

Harry se raidit légèrement et dit : « Ma tante me l'a apprit. »

Snape ricanna : « La même tante que celle dont le chien vous a poursuit jusqu'à un arbre ? » Ca n'était pas une mauvaise idée de la part de sa tante, pour le ménage, pas pour le chien. Probablement, pensa-t-il, qu'il n'y avait rien de faux dans sa façon de voir Potter.

Il n'y aurait aucun mal à le vérifier n'est-ce pas ? Donner une petite information n'avait jamais fait de mal. D'ailleurs il avait pri la décision qu'il pourrait très bien le faire, même si c'était seulement pour que Dumbledore arrête d'être sur son dos. Le jeune-Potter continuait de le regarder.

Oh bien, « Legilimens » dit-il. Alors qu'il venait d'accéder à l'esprit du garçon, il commença à faire son chemin à travers les plus anciens souvenirs du jeune homme.

La première qu'il trouva fut le souvenir de la mort des parents d'Harry. Il en regarda la majeur partie avant de bouger. Il remarqua que l'esprit d'Harry passa naturellement aux détraqueurs ; apparemment, c'était ce qu'il considérait comme le pire de ses souvenirs. Snape sourit d'un air satisfait.

Maintenant, le garçon essayait de le jeter dehors. Vif, Snape l'évita et repartit vers les souvenirs les plus anciens d'Harry. Il vit les bribes d'un homme au visage violet, un garçon énorme, et une femme à la vois haut-perchée. Il trouva également des dizaines et des dizaines de souvenirs d'un endroit sombre et minuscule avec beaucoup d'araignées, qu'est-ce que c'était que cet endroit ? Il se préparait à y regarder de plus près quand Harry cria :

« Protego ! » Le lien fut romput.

Snape regarda le garçon qui haletait, agenouillé devant lui. Il était devenu bien pâle. Il leva les yeux et lui lança un regard furieux. « Sommes-nous à égalité maintenant professeur ? » cracha-t-il?

«Peut-être, » Snape haussa un sourcil. « Quoiqu'il en soit, vous pouvez partir. »

« Merci infiniment. » ricanna Harry en retour les lèvres légèrement courbées.

« Manières Potter, » dit doucement Snape. Ca l'énervait quand Albus était calme avec lui, il supposa que ça marchait également avec Potter. Ce dernier grogna et partit. « Hmmm, » soupira Snape pour lui même en se dririgeant vers son labo. Il savait que Potter n'avait eu aucun contrôle sur ce qu'il avait vu, malgré le fait qu'il ait lutté, cela excluait donc la possibilité qu'il le dirigeait. En tout cas, la petite enfance de Potter n'apparaissait pas vraiment comme étant...satisfaisante. D'un autre côté, les souvenirs les plus anciens étaient toujours vagues. Il n'y aurait probablement aucun mal à creuser encore un peu.

Et en même temps, c'était toujours marrant de faire enrager Potter.

voilà ! à bientôt (j'espère) pour la suite !