Harry Potter And The Long Summer

chapitre 8

Disclaimer : rien ne m'appartient, tout est à JK Rowling, et ce qui n'est pas à elle est à Mirriam Q Webster.

Spoiler: Tome V

Note : merci beaucoup pour vos reviews ! Et vraiment désolée pour avoir mit tant de temps à poster la suite !

Onarluca : merci pour ta revie et baahh...voilà la suite.

Zaika : ahah ! tu verras bien ! en tout cas merci pour ta review !

Jenni944 : oui je suis tout à fait d'accord avec toi pour le fait que c'est un gamin ! merci pour ta review et la suite est là !

Louvegrise : helloooo ! Quoi ? comment? Mais quel petit 'j'espère' à la fin du chapitre ? aaahhh celui là ! ben...on va dire que c'est pour faire parler les gens...t'en fais pas, je traduierai cette fic jusqu'au bout (nan nan ! ta fâche paaaass !) ! Et si on en est déjà à plus de la moitiée pour la traduction, je peux tout de suite te dire qu'au fil du temps les chapitres sont de plus en plus long alors ça revien un peu au même dans un sens (je me comprend mais je suis pas sûre que tu me cmprenne là...). Et puis...même pas vrai d'abord! j'suis même pas effrayée ! heu...mais évites quand même de te mettre en colère...c'est heu...mauvais pour le teint ! (ça je viens de l'inventer). Bon les délires des autres ne me dérangent pas du tout, vu qu'après je peux moi-même me taper plein de délires. enfin bref, passons aux choses "sérieuses" :

lol, tout à fait d'accord avec toi ! Rogue s'en est ENFIN rendu compte (ça en a quand même mit du temps pou arriver au cerveau...) Le rêve d'Harry...bonne question. Pour te dire la vérité, j'en sais rien (ou alors je m'en souviens plus et les deux sont possibles.) Pour la punition...je pense que notre pitit Rogue national va être assez bien puni dans le prochain chapitre...mwarfarfarfarf...hem...désolée. Enfin tu verras bien --repart dans ses plans machiavéliques--

Bon, sur ceux merci pour ta review! à ce moment là je pourrais te ressortir : "mais moi j'adore lire tes reviews etc..." (c'est vrai en plus) mais là on en aurais pas finit avec ça bien que j'adore lire tes réviews et que...ouais bon d'accord j'ai rien dit...bon voilà donc la suite et j'espère aussi te retrouver dans le prochain chapitre !

Eliza : moi aussi je suis là pour la suite ! lol, merci pour ta review et là voilà la suite !

Petite Grenouille : oui moi aussi j'ai beaucoup aimé le chapitre 7! C'est un de mes préférés ! mais on s'en fiche je pense alors encore merci pour ta review et voilou la suite !

Angel : voilà la suite et merci pour ta review !

Namyothis : merci ! mais malheureusement ça n'est pas ma fic ! lol, mais c'est pas grave, merci quand même ! moi aussi j'aime bien les fics comme ça ! merci beaucoup pour ta review ! j'espère te revoir bientôt et la voilà la suite !

IMPORTANT : je n'ais pas pu traduire les noms des plantes, mais je pense qu'ils n'existent pas (plantes magiques bien sûr)(si quelqu'un les trouve qu'il me le fasse parvenir, ça serait sympa -). Voilou ! bon je vous laisse lire le chapitre !

Harry fulminait. Comment osait-t-il ! Comment Snape pouvait-il oser fouiller ses souvenirs ainsi ! Comment pouvait-il oser ! Ses expériences personnelles n'étaient pas un livre qui se lisait de manière désinvolte pour ensuite s'en débarrasser ! C'était sa vie. Il se sentait violé et utilisé. Merci Merlin il avait le week-end entier avant son prochain cours d'Occlumency. Il voulait juste partir.

Mais où pouvait-il aller ? Il ne pouvait pas sortir, bien qu'il l'aurait voulu. Il ne pouvait pas aller à la bibliothèque qu'il avait vu ou explorer la maison de Snape. Il ne voulait pas s'asseoir dans sa chambre ou dans la salle à manger.

Qu'en était-il du laboratoire ? Il était vrai qu'il avait finit de le nettoyer, mais Snape ne lui avait pas dit qu'il ne pouvait pas retourner dans cette pièce. Et Snape ne semblait pas l'utiliser. Il ne s'en soucierais sûrement pas, et si oui, décida Harry, trop nul.

Harry rassembla quelques livres et se rendit à la petite pièce. Elle semblait bien mieux qu'avant, même s'il l'avait fait lui-même. Les pots en verre brillaient et les chaudrons luisaient. Il pouvait presque voir son reflet sur les tables tant elles avaient été polis.

Harry passa une matinée très agréable à travailler sur ses devoirs de vacances. Il avait déjà réussit à en finir la plupart cette année, ce qui changeait grandement, pensa-t-il. Un peut avant le déjeuner, il retourna à sa chambre et y déposa ses livres et ses parchemins sur son lit. Il redescendit à la salle à manger nettement plus détendu qu'il ne l'avait été auparavant.

Sa bonne humeur naissante s'évapora au moment où il passa la porte et vit Snape qui était déjà assis à la table. Le malheureux eut le culot de le regarder ! Bien qu'il n'ait rien fait de mal !

Severus regardait le garçon au moment où il entra. Il souriait mais ce sourire disparut brutalement quand il rencontra le regard de son aîné. Potter lui lança un regard noir qui, avec un peut de temps et de pratique, pourrait devenir quelque chose de bon.

Snape avait passé son temps entre le cours et le déjeuner à penser à Potter. Les souvenirs qu'il avait vu étaient incohérents et indistincts, presque inutiles, mais néanmoins intéressants. Les trois personnes qu'il avait vu étaient sans aucun doutes la famille de Potter, il en avait assez vu maintenant et durant les fois précédentes pour en prendre conscience. Bizarre qu'aucun d'eux n'aient un semblant de ressemblance avec Lily, mais peut importe.

Mais quel était cet endroit ? C'était suffisamment sombre pour devenir claustrophobe bien qu'il n'ait normalement aucun problème avec ce genre de chose. Qu'est-ce que c'était ? Où était-ce ? Et pourquoi au nom de Merlin Potter en avait-il tant de souvenirs ? Il prévu de le trouver.

Cependant, pour le moment, il allait manger et apprécier le fait de préparer quelques potions d'été.

Mais durant toute cette journée et le jour suivant, Severus se retrouva à penser à l'endroit petit et sombre. Ce fut au beau milieu de la nuit que Snape se souvint d'une ligne de lumière dans tout ce noir, presque comme une porte dans une pièce sombre. Mais sincèrement, l'endroit n'était pas assez grand pour être considéré comme une pièce, plus comme un placard. Pour quelques insondables raisons, Severus fonda cette froide pensée. Cependant, après quelques minutes, il fut capable de se convaincre que ça n'était rien, juste un mélodrame de milieu-de-la-nuit et si Potter se souvenait d'une pièce sombre – et non un placard – ça devait être parce qu'il se souvenait de cette pièce assombrit avec tendresse. Peut-être qu'il s'y était caché pour éviter des corvées ou quelque chose comme ça. Oui, c'était ça, Potter, paresseux depuis son plus jeune âge. C'étant réconforté, Severus s'assoupit.

Harry se réveilla cette nuit d'un mauvais rêve. Il hésita à l'appeler cauchemar, surtout maintenant qu'il savait ce qu'un cauchemar pouvait être. Le rêve avait été quelque chose comme ceux qu'il avait l'habitude d'avoir avant d'aller à Poudlard, mais il n'en avait pas eu de pareil depuis longtemps. Il avait rêvé qu'il était dans son placard et qu'il entendait des voix venant de l'extérieur.

Au début, c'était les Dursleys qui l'appelaient, se moquant de lui. Ils l'appelaient le monstre, lui disaient qu'il ne méritait pas la nourriture qu'ils lui donnaient. Ensuite, c'était Dudley et sa bande lui disant qu'il n'avait jamais eu aucun ami, qu'il était top bizarre. Il pensait que ça n'était pas plus mal, merci mon dieu pour Poudlard, quand les voix changèrent encore.

Cette fois, les voix qu'il entendait appartenaient à Ron et Hermione. Ils lui disaient qu'ils n'arrivaient pas à croire qu'ils avaient perdu leur temps avec lui. Qu'il était bon à rien, qu'il ne pouvait rien faire correctement. Les voix lui disaient qu'ils étaient contents qu'il soit enfermé sous les escaliers car au moins, il ne pourrait pas contaminer leur monde.

Harry s'était éveillé les larmes aux yeux. Ce fut jusqu'au moment où il se souvint des lettres que ses deux meilleurs amis lui avaient envoyé et repensant à la façon dont ils le harcelaient toujours lorsqu'il était contrarié, qu'il put convaincre ses yeux de se fermer et son cœur d'arrêter de battre comme s'il venait de courir un marathon, et cela lui prit un certain moment avant qu'il ne se soit assez détendu pour se rendormir.

Le matin suivant fut remarquable au fait que Severus et Harry se montrèrent tout les deux au petit déjeuner. Severus était légèrement fatigué, mais après une tasse de café il commença à se reprendre et regarda autour de lui. Potter, remarqua-t-il, passait le plus clair de son temps à regarder dans le vide plutôt que de manger le toast qui était dans son assiette. Le garçon avait des marques noires sous les yeux et clignait tout le temps des yeux en regardant la nourriture devant lui comme s'il n'avait jamais rien vu de tel auparavant et qu'il s'attendait à ce qu'elle disparaisse. C'était plutôt inhabituel. D'habitude, le garçon ingurgitait la nourriture aussi vite qu'il le pouvait avant de partir pour faire autre chose.

Severus regarda le garçon pendant un moment. Il était plutôt pale ; il prit conscience un instant plus tard que le garçon n'était pas sortit depuis qu'il était arrivé. Il pouvait juste s'imaginer l'air qui flotterait sur tous les visages si Potter revenait à l'école avec une insuffisance de vitamine D. Il pourrait aussi utiliser quelques ingrédients des jardins qui se trouvaient derrière la maison. Peut-être devrait-il emmener le garçon avec lui. Le gosse inutile pourrait perdre son temps sur son balai, pendant que Severus faisait son travail. « Je sors aux jardins aujourd'hui. » déclara Snape.

Harry s'arrêta et le regarda. Ce serais bien de sortir encore ; le coup de soleil qu'il avait eut plus tôt cet été avait depuis longtemps laissé place à un léger bronzage. « Qu'est-ce qui a besoin d'être fait aux jardins professeur ? » Peut-être que s'il était particulièrement utile, Snape le laisserait voler, songea Harry avec nostalgie.

Snape haussa un sourcil. Potter se portait-il volontaire pour travailler ? « Je vais simplement aller cueillir quelques plantes qui poussent ici. Sprig prend bien soin de ces jardins. »

« Sprig ? »

« Mon autre elfe de maison. »

« Oh. » Le garcon fut silencieux pendant un moment. « Avez-vous besoin d'aide monsieur ? »

« Vous pensez que je suis incapable de me procurer les approvisionnements dont j'ai besoin Potter ? Vous pensez que vous pourrez faire un meilleur travail ? »

« Non monsieur ! » répliqua rapidement Harry. Ca n'était pas du tout ce qu'il voulait dire.

« Non ? » Snape se précipita sur la réponse. « Non, vous ne pensez pas que je sois capable de rassembler quelques herbes ? »

« Non, ça n'est pas ce que je veux dire ! » protesta Harry

« Que voulez-vous dire alors Potter ? » dit Snape d'un ton acide.

« Je voulais juste savoir si vous aviez besoin d'aide ! »

« Oh, vous êtes tellement arrogant que vous pensez que vos propres compétences me serraient indispensables. Je vois maintenant. » Snape hocha la tête et eut un petit sourire.

« NON ! » cria Harry exaspéré. « Ca n'est pas non plus ce que je voulais dire. Je voulais juste savoir si vous voulez que je vous aide ! Si vous ne voulez pas, vous n'êtes pas obligé. »

« Bien, si vous me le proposez je suppose que je pourrais trouver quelque chose pour vous. » La voix de Sape était remplie d'une attention feinte, et il s'attendait entièrement à ce que Potter refuse.

« D'accord alors. » dit Harry en hochant la tête.

Severus était soufflé. 'D'accord alors ?' Qu'est-ce que ça signifiait ? Que Potter voulait travailler ? « J'aurais pensé que vous auriez préféré voler plutôt que de jardiner. » C'était plus une question vu la façon dont Snape la fit sonner.

« C'est vrai, » dit Harry. « Mais ça ne me dérange pas particulièrement de jardiner. » Il avait un air étrange sur le visage à ce moment qui disait au monde qu'il y avait un 'mais' relié à cette déclaration, « et j'espérais que si j'étais serviable je pourrais voler plus tard. Même si je ne peux pas, j'aimerais quand même sortir. » Harry n'avait pas réalisé combien il aimait sortir jusqu'à ce qu'il n'en eut plus l'opportunité. Il ne pourrait pas aider en se demandant comment allaient les plantes de Tante Pétunia depuis qu'il ne s'en était pas occupé. Il espérait qu'elles n'étaient pas mortes ; Tante Pétunia le tuerait.

Snape regardait Potter attentivement. L'air bizarre que Potter avait quand il avait mentionné le jardinage n'était pas passé inaperçu, pas plus que celui pensif et légèrement inquiet qu'il avait à présent. « Potter, Je ne vais pas vous garder enfermé quand je sors, c'est tout simplement ridicule. Et quand avez-vous jardiné ? En cours de Botanique ? » Il ricana. A part pour une punition, il doutait grandement que Potter se serait salit les mains.

« Je m'occupe du parterre de fleurs de ma tante quand j'y suis. » dit-il d'un air absent.

« Volontairement ? » dit Snape incrédule.

« C'est une de mes corvées, » dit Potter.

Corvées ? Harry Potter avait des corvées ? « Vous en avez d'autres Potter ? »

Harry le regarda soudainement. « Oui, j'en ais d'autres. Pourquoi le demandez-vous professeur ? » Ses yeux se plissaient suspicieusement.

« Je suis surpris que vous puissiez être demandé pour travailler, c'est tout, » dit simplement Snape. La réponse sembla satisfaire Potter alors qu'il reportait son attention à son petit déjeuné maintenant froid. De son côté, Severus pensait à la quantité de travail qu'il fallait pour s'occuper correctement d'un jardin, même petit. Il se souvenait également de Potter disant qu'il aidait sa tante à faire le ménage. Si on estimait les qualités dont Potter faisait preuve dans cette matière, sa tante devait être à cheval sur la perfection. Peut-être que Potter n'était pas gâté. C'était bon de savoir qu'au moins le monde moldu n'était pas ébloui par la célébrité de Potter, qu'ils l'avaient laissé partir sans rien.

Ce fut avec ces pensées fermement encrées dans son esprit que Severus finit son petit déjeuner.

Quand il eut soigneusement essuyé sa bouche avec la serviette et l'eut posé à côté de son assiette, il jeta un œil dans la direction du garçon, qui essuyait sa bouche avec le dos de sa main. « Je suppose, Potter, que même les moldus se sont familiarisé avec le concept de la serviette, » fit-il remarquer d'un ton mordant. Potter leva les yeux et lui lança un regard noir, mais il eut la bonne grâce de rougir légèrement. Au moins le garçon ne parlait pas la bouche pleine ou ne mâchait pas en ouvrant la bouche comme tant de ses congénères le faisaient ! Severus remercia silencieusement n'importe quelle divinité pour ce minuscule honneur ; il y avait des fois dans la Grande Salle où il en perdait presque l'appétit.

Snape se leva de table et dit : « Dépêchez-vous Potter. » il mena le garçon hors de la pièce et commença à traverser le vestibule pour se diriger vers l'arrière de la maison.

« Nous y allons maintenant monsieur ? » se renseigna Potter d'un ton surpris.

« Vous préféreriez attendre jusqu'à l'année prochaine Potter ? » demanda Snape d'un ton sarcastique.

« Non, je ne suis juste pas habillé pour jardiner. Pouvez-vous me donnez deux minutes pour allé me changer ? »

Snape se retourna et dit rudement : « Dépêchez-vous alors ! » Se changer ? Que voulait dire le gosse par se changer ? Les vêtements qu'il portait avaient déjà été portés par quelqu'un d'autre et semblaient être beaucoup trop grands. Le col de la chemise glissait constamment dévoilant la plupart de l'une ou l'autre épaule, et son pantalon était plein de trous.

Juste à l'instant où Snape était prêt à soupirer d'impatience, le garçon revint. Les yeux de Severus s'élargirent légèrement sous le choc. Il appelait ça des vêtements ? C'étaient pratiquement des chiffons ! Ils étaient encore plus en pièces que ceux qu'il portait au petit déjeuné. La chemise avait plusieurs trous et le col semblait avoir été entièrement arraché. Les revers du pantalon étaient usés et de longs fils pendaient d'un peu partout. La chemise comme le pantalon était trop petite mais parvenaient toujours à être lâche, et les baskets à ses pieds semblaient non seulement trop petites, mais avaient en plus plusieurs trous et la semelle était séparée du reste de la chaussure.

Snape n'était pas complètement ignorant ; il savait que pour certains moldus c'était à la mode de porter des vêtements trop larges ou « destroy » ou même avec des trous béants, mais il n'avait jamais entendu parler d'aucune mode incluant toutes ces caractéristiques. Aussi, il nota qu'alors qu'il regardait les vêtements de Potter, les yeux du garçon étaient dirigés vers le sol et le bout de ses oreilles qui apparaissaient derrière ses cheveux était rouge. Il y avait définitivement quelque chose d'inhabituel ici, mais quoi que ce soit, ça pourrait attendre. Snape avait besoin de knotgrass et d'heartsease et il ne se voyait pas attendre toute la journée pour les avoir.

Il se retourna et continua à marcher le long du couloir sombre. De temps à autre, un portrait accroché au mur leur lançait un regard noir, mais Harry les ignorait et lâcha un faible et, il l'espérait, silencieux soupir de soulagement. Il s'était sentit plutôt mal à l'aise quand Snape l'avait regardé et quand ses sourcils s'étaient levés Harry avait été presque certain que Snape allait faire un commentaire sur son accoutrement. Il savait qu'il ressemblait à une sorte de gamin des rues, tante Pétunia le lui avait assez dit, mais il n'avait pas vraiment le choix sur cette question. Il n'avait pas eut son lot habituel de vieux-vêtements-de-Dudley cette année et les Dursleys étaient partis trop vite pour qu'il ait le temps d'essayer de les convaincre qu'il avait besoin de nouvelles chaussures. Il devait essayer de préserver les vêtements qu'il pouvait, surtout depuis qu'il avait besoin de quelque chose à mettre pendant les week-ends à Poudlard ; il pouvait juste imaginer l'air qu'il aurait s'il essayait de porter son uniforme ! Ron lui déclarerait qu'il avait perdu la tête et Snape trouverais très probablement une manière de lui retirer des points.

Ils passèrent la dernière porte dans la vive lumière du soleil. Le contraste soudain dans la lumière apporta presque des larmes aux yeux d'Harry, et les deux hommes se retrouvèrent à cligner furieusement des yeux. La terrasse sur laquelle ils se tenaient était large et plate, et Harry se retrouva à penser que ça aurait pu être parfait pour les rollers que Dudley avait eut pour son anniversaire une fois. Le jardin était juste au-delà du bord du patio et il y avait plusieurs pots et parterres de fleurs qui s'épanouissaient abondamment et de manière spectaculaire. Au-delà de l'endroit où les herbes et les légumes poussaient, les plantes les plus magiques et les plus exotiques grandissaient dans des serres qui entouraient le domaine. Tout était vert et se développait et était entouré d'une incroyable aura vibrante de bien-être et transportant la vie.

Ca n'était pas un sentiment qu'Harry aurait associé avec Snape même dans un million d'années. Il se souvint soudainement que Snape avait dit qu'il avait un elfe de maison pour s'en occuper. Cependant, en voyant son professeur de potions respirer un grand coup et sourire presque, Harry ce demanda si peut-être il n'avait pas jugé l'homme un peu trop durement. Un instant plus tard cette pensée charitable fut détruite quand l'homme plus âgé se tourna vers lui et dit d'un ton sec : « Dépêchez-vous jeune homme ! Nous n'avons pas de temps à perdre. »

Snape mena Harry jusqu'à un petit abri de jardin qui avait survécu aux aléas du temps mais semblait ordonné. Le professeur pénétra à l'intérieur et trouva rapidement deux paniers et une paire de sécateurs. Une fois sorti de la cabane à outils, Snape tendit les paniers à Harry et se dirigea vers une allée recouverte d'œillets.

Harry fut frappé par l'image et se tint debout pendant encore un moment pour l'apprécier. Snape dans ses robes tournoyantes autour de lui ressemblait un peut à quelque chose comme la Mort, et il se retrouvait à vérifier que les fleurs que l'homme lui passait ne présentaient aucun signe de flétrissement. Il revint à lui brusquement et se précipita pour rattraper Snape qui s'était retourné et lui lançait un regard menaçant.

Severus nota que Sprig avait fait un travail merveilleux. Pas qu'il s'attende à autre chose. Il attendait la perfection de la part de Sprig et de Cinder, bien sûr, mais il savait que Sprig aimait sincèrement son travail. Potter, réalisa-t-il après un moment, traînait derrière, mais un bon regard rempli de menaces y remédia. Après un moment, il trouva ce qu'il cherchait : un parterre remplit d'heartseases. Il les mit soigneusement dans un des paniers que Potter portait respectueusement.

Ca ne prit pas longtemps au garçon de paraître plutôt ennuyé. Severus avait su que cela arriverait et se prépara à ce que le garçon se mette à geindre et demande la permission d'aller voler. Cependant, à sa très grande surprise, malgré la chaleur, la sueur et l'ennui, Potter n'ouvrit jamais la bouche.

C'était un jour magnifique et Harry voulait vraiment faire quelque chose, même jardiner avec Snape. Honnêtement, Harry s'y connaissait en matière de jardin, et il pouvait tailler ces plantes aussi bien que son professeur. Après environ une demi-heure, Snape se leva encore et ils se dirigèrent vers un petit terrain marécageux ou grandissait une plante immense et noueuse qu'Harry reconnut comme étant une knotgrass. Snape traça prudemment son chemin à travers le terrain coupant une tige occasionnelle et lançant quelques regards à Harry alors que ce dernier essayait de suivre ses traces. Cela fut un peu long pour ce champ, peut-être une heure et demie, mais enfin c'était fait.

Ils se traînèrent alors jusqu'à la petite cabane. Snape rangea les sécateurs et ils retournèrent à la maison. Il déposèrent les paniers dans les cachots et, après s'être bien embêté avec, Snape se tourna finalement vers Harry avec un air renfrogné : « Allez chercher votre balais jeune homme. »

Le visage d'Harry s'illumina d'un seul coup alors qu'il se retournait et courait jusqu'à sa chambre pour récupérer son cher Eclair de Feu. En un rien de temps, Harry sillonnait l'air sur son balais. Il fit toutes sortes de figures et s'amusait d'avantage qu'à n'importe quel moment qui avait eut lieux cet été.

Severus regardait celui dont il s'occupait depuis le sol où il s'était assis avec une tasse de thé et une potion sommaire. De temps en temps, il se retrouvait à regarder vers le haut et respirer brusquement alors que le garçon faisait une autre spirale ou un piqué, ou un tonneau. Potter volait bien, admit-il, mais Severus se souvenait toujours du premier match de quidditch du garçon.

Le reste de la journée passa bien vite et cela ne sembla que quelques minutes avant que Snape ne hurle pour qu'il descende et vienne dîner. Harry avait assez faim mais le plaisir de voler par ce temps était assez pour l'inciter à ignorer son professeur. En fin de compte, il ne le fit pas, et dîner sembla comme juste une chose. Le seul problème fut qu'il semblait incapable de garder les yeux ouverts.

Ce fut bien après que le jeune Potter fut partit se coucher pour la nuit que Snape tria la récolte de la journée. Soigneusement, il divisa les plantes en raisonnables quantités pour la semaine suivante et prépara les prélèvements pour la protection, sauf pour quelques knotgrass dont il avait besoin tout de suite pour le stock de polynectar qu'il préparait pour le Lord Noir ; il avait presque finit, quand il sentit sa marque le brûler.

Il était encore une fois appelé.

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voilà ! bon, j'ai plus qu'à vous dire à la prochaine !