Harry Potter And The Long Summer
Disclaimer : rien ne m'appartient, tout est à JK Rowling, et ce qui n'est pas à elle est à Mirriam Q Webster.
Spoiler: Tome V
Note : merci beaucoup pour vos reviews ! Et vraiment désolée pour avoir mit tant de temps à poster la suite ! J'aimerais aussi dire qu'à partir de maintenant, comme il est interdit de poster les réponses aux reviews sur le site, j'enverrais des mails aux reviewers (pour ceux qui mettent leur adresse email dans la review évidemment. voilouu ! bonne lecture !
Chapitre 9
Harry dormait paisiblement quant il fut faiblement avertit par sa cicatrice qui le brûlait.
Il se était seul sur un léger monticule dans la clairière. Ses fidèles arrivaient. Soudain, de grandes ombres, le visage pale comme la mort apparurent autour de lui. Il les salua et ils s'inclinèrent, prétendant ainsi leur loyauté et leur fidélité.
Bien sûr, il avait quelques doutes en ce qui les concernait, après tout, la plupart d'entre eux étaient des Serpentards, mais ils resteraient avec lui aussi longtemps qu'il avait le pouvoir. Cette fois, il n'avait pas l'intention d'échouer. Un par un, il les appela pour qu'ils lui fassent leur rapport. La plupart étaient satisfaisants, mais quelques uns ne l'étaient pas. « Nott ! » appela-t-il. Un homme fit un pas en avant en tremblant légèrement. « Tu m'as fait défaut Nott. »
« Oui maître. » s'étrangla l'homme.
« Alors, tu dois être puni. Endolorisss ! »
Harry constata que la sensation était en fait assez bizarre, pas pour la première fois, pour avoir déjà eu l'occasion de tester le doloris. Ce fut finit après un long moment d'agonie, et Nott fut autorisé à rejoindre sa place dans le cercle.
Il continua d'interroger ses serviteur, jusqu'au moment où il parvint à : « Sseverusss. »
« Oui my lord, » Snape fit un pas en avant. Contrairement à Nott, ses genoux ne tremblaient pas et sa voix était ferme.
« Comment avanccce l'entraînement du jeune Potter mon Sseverusss ? »
« Nous progressons my lord, mais Potter reste encore méfiant. »
« L'été décline rapidement, et tu n'as pas réussssit à cccce qu'il te fasssse confianccce. » Sa voix était légère, mais quelque peu froide.
« Pardonnez-moi lord, mais nous avons subit un léger revers. »
« De quel revers sss'agit-il ? » demanda-t-il d'un ton dangereux.
« Nous avons eu de la visite lord. »
« Qui ? » demanda-t-il d'un ton tranchant.
« Lucius Malfoy, » dit Severus en inclinant légèrement la tête, comme s'il souffrait de dénoncer ainsi sa vieille connaissance.
« Luccciusss ! » aboya-t-il. Une autre silhouette sortit des rangs.
« My lord »
« Pourquoi as-tu rendu visite à Sseverusss, Lucciusss ? »
« J'avais besoin de renseignements sur une potion my lord. »
« Je vois mal en quoi ççça aurait une mauvaise influenccce ssur ton travail Sseveruss. »
« Il a parlé avec Potter, lord. Le garçon s'est sentit menacé et s'est éloigné de moi quand j'ai dû parler avec Lucius. »
« Si tu étais si inquiet Severus, peut-être que tu aurais dû interdire au garçon de se promener librement dans ta maison ! » cracha Malefoy sur un ton venimeux.
« Je ne l'y ais pas autorisé Lucius, » répliqua Snape d'une voix calme et glaciale, « mais je ne peux pas non plus tout lui interdire. » Malefoy fit un geste pour prendre sa baguette.
« Assssez ! hurla Voldemort, vos disssputes insssignifiantes commencccent à m'énerver. Luciusss, ressste loin du garçççon ! Sseverusss, redouble d'efforts ! Je n'ais aucune envie de tout perdre lorsssqu'il retournera sous la sssurveillancce de Dumbledore. »
« Oui my lord » répondirent les deux hommes.
« Ah oui, encore une chose, Endolorisss ! » Les deux hommes se mirent à se tordre de douleur sur le sol à ses pieds.
Juste avant de se réveiller, Harry remarqua que quelque part, Snape souffrait beaucoup plus dignement que Malefoy Senior. S'arrachant de son lit et se traînant jusqu'au bureau, Harry se força à rester éveillé et écrivit une lettre à Dumbledore décrivant tout ce qu'il avait vu et entendu. Il venait juste de finir quand il entendit le plancher du hall grincer.
Il se rendit compte que Snape devait être de retour. Les pas se déplaçaient plutôt lentement dans le couloir menant à la chambre de Snape. Harry attendit un moment, se demandant ce qu'il devrait faire. Il jeta un œil à la lettre. Peut-être que Snape connaissait un meilleur moyen que d'adresser un rapport au directeur par hiboux.
Harry attrapa le parchemin et se dirigea vers la porte de sa chambre. Il l'ouvrit prudemment et se retrouva dans le hall. La porte de Snape était fermement close. Il était pratiquement certain qu'il se ferait hurler dessus, mais il s'imaginait que le professeur Dumbledore voudrait probablement avoir la lettre le plus vite possible. Harry prit son courage à deux mains et s'engouffra dans le hall. Il frappa quelques coups secs à la porte de Snape.
Pas de réponse. Harry se tint devant la porte pendant un moment puis réessaya. Toujours pas de réponse. Il aspira une grande bouffée d'air et ouvrit la porte.
Harry vit qu'il n'y avait personne dans la pièce principale, mais il remarqua un trait de lumière sous ce qu'il devina être la porte de la salle de bain. Il entendit un bruit de vomissement venant de l'autre côté de la porte. Inquiet, il s'avança. Il laissa le parchemin tomber sur le lit alors qu'il passait devant, et ouvrit la seconde porte.
Snape agenouillé devant les toilettes. Il semblait rejeter toute forme de nourriture qu'il avait pu manger. Harry saisit un gant de toilette et le mouilla. Il le tendit à Snape qui le prit et essuya sa bouche puis le repassa sous l'eau avant de le presser sur son front sans dire un mot.
Harry laissa le robinet ouvert pendant un moment laissant l'eau se refroidir, avant de remplir un verre d'eau et de le donner à son aîné. Snape le prit gardant ses yeux fermés. Il se rinça la bouche et recracha, puis but l'eau avec reconnaissance. Au bout d'un moment, il se releva et bougea légèrement de telle sorte à se retrouver devant l'évier, forçant Harry à reculer et à se tenir dans l'embrasure de la porte.
L'inquiétude barrait clairement le visage de l'adolescent alors que l'homme sombre tourna le robinet de l'eau chaude jusqu'à ce qu'il soit complètement ouvert. Il la laissa couler et se réchauffer avant d'attraper du savon pour se frotter les mains.
C'était le nettoyage le plus vigoureux qu'Harry avait jamais vu ; il rivalisait avec l'intensité de Tante Pétunia quand elle était en mode grand nettoyage de printemps. Même Dudley ne pouvait pas ramener une once de saleté quand ce mode était enclenché.
Harry haussa quelque peut les sourcils quand il vit de la vapeur remonter. L'eau devait être pratiquement bouillante.
Ses sourcils se levèrent encore plus quand Snape s'arrêta et ouvrit le placard se trouvant sous le lavabo. L'homme en sortit ce qu'Harry reconnu comme étant des produits de nettoyage assez forts ; les antiseptiques, se risqua-t-il, étaient probablement les équivalents que ce qu'utilisaient les hôpitaux pour la chirurgie et pour nettoyer les déchets dangereux.
Snape appliqua des doses généreuses des différentes potions sur ses mains. L'anxiété d'Harry grandit alors qu'il regardait son professeur continuer, jusqu'à ce que le garçon pense que la chair allait se détacher des os. Snape débouchait déjà une autre fiole – l'odeur suffisait à Harry pour savoir que le produit était encore plus puissant – quand la main d'Harry se précipita et attrapa le poignet de l'homme. « non. » murmura-t-il.
« Partez Potter, grogna Snape, vous ne comprenez pas. »
« Je comprend que vous vous sentez coupable, dit Harry amèrement, ça n'est pas votre faute. S'il vous plait, arrêtez. » plaida le garçon. Son cœur était rempli de désespoir quand il voyait la dureté dans les yeux de l'homme plus âgé.
« Vous ne savez rien Potter ! Rien ! » Siffla Snape en se tournant vers le garçon. « Qu'est-ce que le golden boy pourrait savoir de la douleur quand il y a toujours quelqu'un qui est là pour lui en épargner le poids ! »
« Toujours quelqu'un… Qui ne sait rien maintenant ? Ouvrez vos yeux professeur ! »
« Ouvrir mes yeux ? Vous êtes un gamin ingrat ! Vous êtes tellement gâté, vous ne le savez même pas ! Vous ne savez rien Potter ! »
« J'en sais plus que ce que vous me croyez capable de savoir ! Mais pourquoi devrais-je attendre autre chose de votre part ? Vous avez toujours essayé de me laisser en retrait ! »
« Vous laissez en retrait ? Vous êtes ridicule, je vous ais sauvé la vie ! »
« Je suis sûr que vous l'avez fait, mais quand est-ce que vous avez essayé de m'apprendre quelque chose pour la dernière fois ? Vous continuez d'essayer de faire en sorte que je paraisse ignorant. »
« C'est parce que vous êtes ignorant jeune homme ! » cria le professeur. Une légère couleur teintait ses pommettes. « Vous pensez que vous pouvez vous pavaner et ne rien apprendre, et que d'une manière ou d'une autre vous allez juste 'magiquement' battre le Lord Noir ! Vous êtes faible Potter, et ignorant, et vous vous en délectez malgré tout ce qu'il c'est passé ! »
Il était scandaleusement évident que Snape faisait référence à la mort de Sirius. Harry sembla souffrir, comme si quelqu'un venait de lui porter un coup à l'estomac. « Non, haleta-t-il, vous vous trompez. »
« Vraiment ? » demanda Severus, sentant la faiblesse de l'autre et profitant ainsi de son avantage. « Alors, pourquoi est-ce que vous échouez tout le temps en Occlumency Potter ? Vous n'aimez pas assez votre parrain pour y remédier ? Ou est-ce que vous le considérez en dessous de vous, pas si indispensable, comme vous considérez tous les autre ? » Snape fit encore un pas vers Harry qui avait reculé devant lui, pâle et tremblant.
« Non. » murmura Harry en secouant violemment la tête. « Non ! » il hoqueta avant de tourner les talons et de courir pour sortir de la chambre. Il claqua la porte de sa chambre et s'effondra contre celle-ci, secoué de sanglots. « Sirius, » gémit-il, « Sirius. »
Dans sa propre chambre, Severus regarda le garçon. Il venait d'être atrocement cruel, il le savait. Il ferma ses yeux brièvement, il se passa une main dans les cheveux et sentit toute l'hostilité qui se vidait de lui. Il était toujours au plus mal après avoir été appelé, et la prise de conscience du fait que de toutes les personnes possibles, Potter avait vu cette faiblesse qui le décourageait et le rendait inexplicablement furieux. Maintenant, Severus se sentait encore plus mal qu'auparavant. Potter n'avait rien fait après tout, il avait été d'une grande aide, et presque réconfortant.
Au bout d'un moment, Severus se rendit compte avec un peu de culpabilité que l'intervention du garçon dans sa routine avait été une tentative imprudente pour le protéger. Complexe-du-héro ridicule, grogna Severus.
Il réalisa alors qu'il avait probablement aliéné le garçon encore plus que Lucius Malefoy. Si le Lord Noir l'apprenait, il le tuerait. Quand Dumbledore le saura, il pourrait aussi le tuer. Et juste au moment où il commençait à aussi le connaître, remarqua sèchement Severus. Il n'irait pas – ne pouvait pas – s'excuser auprès du garçon.
Snape se souvint soudainement des yeux du garçon au moment où il avait dit qu'il comprenait la culpabilité. Il y avait eu quelque chose de véridique dans son regard, ce qui avait quelque peut freiné Severus. Potter se devait d'être un grand mystère tout le temps.
Le jour suivant était un lundi, un jour d'Occlumency. Alors à ce moment, Severus se jura qu'il allait résoudre l'énigme d'Harry Potter, même si pour y arriver, il devait regarder chaque souvenir se trouvant dans la tête du garçon.
voilà, c'est finit pour aujourd'hui ! A la prochaine !
