Vous faites une grève de Reviews ! Bon je vais vous réveiller avec ceci… Harry commence la romance avec…

XVII Lara Vandella :

Au bout d'un certain temps, le silence s'était installé et l'on entendait plus que le sifflement du vent sur la cabane. Le cerf se volatilisa et Harry mit fin au sortilège de désillusion.
Il se retourna en s'attendant à voir Lara mais elle n'était pas là. Il fronça les sourcils et sentit ses entrailles se resserrer douloureusement.
Le couloir était désert et Harry s'avança vers les pièces environnantes en regardant si Lara y était. Tout était vide.

-Lara ? Appela-t-il la voix tremblante. Lara, tu es là ? Réponds ! LARA !

Un petit rire attira son attention et il pesta contre lui-même en pénétrant dans une petite chambre du rez-de-chaussée. Elle l'avait encore eut.
Il ferma la porte derrière lui et tendit l'oreille pour entendre la respiration de Lara.

Tout doucement, il s'approcha du bord du lit, mains tendues vers l'avant, palpant l'air avec un sourire en coin. Un courant d'air passa derrière lui ponctué d'un petit rire cristallin. Il fit volte face et fendit l'air pour essayer de l'attraper mais le rire c'était déjà déplacé. Le lit se mit à grincer et des creux se formèrent sur la couverture.
Harry se jeta dessus et Lara se mit à rire de plus belle. Elle ne bougea pas et il s'avança à genou vers le creux dessiné sur le couvre lit.
Avec précaution, Harry tendit sa main vers l'avant et sentit la douceur de la cape d'invisibilité. Les battements frénétiques de son cœur lui procuraient une sensation étrange, inconnue jusque là.

Il souleva lentement la cape qui dévoila le visage frais de Lara qui riait toujours. Elle leva les yeux vers lui et se tut en esquissant un sourire en coin.
Harry n'était qu'à quelques centimètres d'elle, et il avait l'impression qu'avec une lenteur extrême, ils se rapprochaient. Le visage de Lara inondait ses yeux, il n'y avait plus qu'elle, son sourire malicieux, son petit nez craquant, ses yeux gris, si profonds qu'il se sentait aspirer dans ce tourbillon vertigineux.
Harry ne sentait plus que son cœur, Lara ferma les yeux et tout devint noir, plus besoin de regard, plus besoin de voir, la fusion suffisait.

Le crépitement apaisant du feu de cheminée reflétait la flamme qui s'était allumée dans le cœur de Harry. Il était allongé sur le lit, fixant le plafond de ses yeux verts sans vraiment le voir. Lara était assise à côté de lui, elle lisait paisiblement le courrier qu'elle avait trouvé en fouillant dans le meuble de chevet. Parfois elle répétait à voix haute une phrase qui la touchait, procurant à Harry une intense sensation de plénitude.

-Comment se fait-il que tu ais quitté Durmstrang ? Demanda-t-il soudainement en se redressant.

Lara sortit de sa lecture et parut légèrement surprise, elle plongea ses yeux dans le feu de cheminée, visiblement pensive.

-Beaucoup de nouveaux élèves de cette année sont venus à cause du retour du mage noir, Voldemort, commença-t-elle avec patiente. François Dorlando vient de Beauxbâtons, ses parents sont restés en France mais ils ont préféré que leur fils soit sous la protection de Dumbledore. Tu dois trouver stupide que les parents d'élèves envoient leurs enfants ici alors que Voldemort est en pleine ascension, mais il n'y a pas un endroit en Europe où l'on soit plus en sécurité qu'ailleurs. Le seul endroit rassurant reste Poudlard. Si tu savais comme on parle de Dumbledore dans le reste du monde ! C'est presque une légende ! Les gens ont confiance en lui, même l'année dernière alors que votre gouvernement le faisait passer pour un vieux fou, de nombreux sorciers restaient confiants. Alors imagine leur réaction en juin quand le monde entier a appris que Voldmort était de retour… Ils voulaient tous que leurs enfants apprennent à se battre aux côtés du grand Dumbledore. Une nouvelle de 3ème année à Serdaigle vient même des Etats-Unis, de SALEM !

-Et toi, tes parents t'ont envoyé à Poudlard pour ça aussi ? Demanda Harry avec curiosité.

-Je n'ai pas vraiment connu mes parents, avoua Lara en le regardant dans les yeux. Je n'ai jamais vu mon père, et ma mère est morte alors que j'avais un peu plus d'un an…

-Je suis désolé, déclara sincèrement Harry. J'ignorais que toi aussi tu étais orpheline…

-Ca ne fait rien, on a un point commun de plus, dit Lara avec un sourire. Et puis, je suis une grande fille maintenant et je peux en parler librement.

Harry acquiesça en silence et attendit que Lara reprenne.

-J'ai été élevée par une famille d'accueil en Suède, continua-t-elle en se plongeant dans ses souvenirs. Mes parents adoptifs sont tous les deux des sorciers et ils m'ont accueilli comme si j'étais leur fille. Ils ont eut une jeune fille après moi et je me suis sentit obligée de m'occuper d'elle comme si c'était ma propre fille. Balthazar, mon père adoptif, travaillait au gouvernement magique, dans la défense. Il a toujours été très pointilleux, alors à la maison, on devait se tenir à carreau si on ne voulait pas être privés de dîner, raconta-t-elle avec un sourire. Sa femme, Helena, tenait un magasin dans un port loin de chez nous. Je restais donc seule à m'occuper de ma 'petite sœur', Dana, je jouais avec elle pendant des heures… Notre maison était au bord d'un fjord, c'était le paradis…

Lara regardait le brasier avec un air nostalgique, elle semblait imprégnée de ses racines. Harry attendit patiemment, captivé par son histoire.

-Plus tard j'ai du partir à Durmstrang, sans Dana, et j'ai attendu un an avant qu'elle ne vienne me rejoindre à l'école, poursuivit Lara avec une voix douce. Tout allait très bien jusqu'à l'an dernier… Igor Karkarroff a disparut, et on à eut un autre directeur, Vidal Mazarof, expliqua-t-elle avec une grimace dédaigneuse. Un obèse crapuleux qui apporte beaucoup d'attention aux histoires de sang. Pour lui j'étais adoptée donc forcément impure… Ceux qu'il considérait comme des 'sang de bourbes' étaient délaissés et punis pour des prunes. Il a même essayé de monter ma sœur contre moi ! J'ai dut le supporter pendant un an pour pouvoir passer mes BUSEs, j'en avais assez de cette école et en juin dernier tout a changé. Moi et Dana nous reprenions le bateau pour retourner chez nous et à notre arrivée les parents nous attendaient. Ils nous ont appris la nouvelle, « Voldemort est de retour » ont-ils simplement dit. Je ne comprenais pas pourquoi ils me regardaient avec une telle gravité alors ils m'ont expliqué. Ils m'ont révélé qui était ce mage noir et pourquoi il était dangereux. Ce n'était plus possible pour moi de retourner à Durmstrang, le directeur Mazarof est une ordure et mes parents pensaient qu'il approuverait Voldemort. Ils ont d'abord pensé m'envoyer en France, à Beauxbâtons, il y avait aussi une petite école en Bulgarie mais ils craignaient les Vampires. Finalement je leur ais demander d'aller à Poudlard, pour eux c'était inconcevable : c'était tout comme se jeter dans la gueule du loup, aller droit vers Voldmort. Mais j'ai insisté, leur disant que ma mère biologique était en Angleterre avant de mourir. Je n'avais pas envie d'aller en France, c'était trop loin et trop différent de mon fjord. L'Ecosse était plus accueillante et j'étais curieuse de voir le pays ou j'étais née. J'ai réussit à les convaincre, ça me déchirais le cœur de me séparer de Dana mais je n'avais pas le choix. Elle voulait venir avec moi à Poudlard mais je n'allais pas l'arracher à ses parents. Je suis partie à la fin des vacances d'été avec un Anglais que connaissait ma famille adoptive. Et maintenant je suis là, termina-t-elle avec un sourire qui sonnait faux avec ses yeux baignés de larmes.

Harry se sentit mal et s'approcha d'elle. Il ne supportait pas de la voir dans cet état, elle était comme lui, elle avait été abandonnée et le retour de Voldemort l'avait déchirée, elle aussi.

-Je suis une vraie fontaine, remarqua-t-elle en s'essuyant les yeux. C'est que je m'étais tellement attachée à eux, la vie était dure et ils étaient parfois sévères mais ils m'ont acceptée. Je les aime comme s'ils étaient ma vraie famille et à cause de Voldemort je dois m'en séparer.

-Tu les reverras sans doutes à la fin de l'année, assura Harry qui posa sa main sur épaule de Lara. Tu pourras retourner les voir, tu reverras Dana et le fjord…

-Oui, mais si Voldemort n'est pas arrêté d'ici là, je serrais forcée de les quitter à nouveau, déplora-t-elle avec tristesse. Et puis qui me dit que je serrais toujours là à la fin de l'année. Parfois je me demande pourquoi la personne qui peut en venir à bout ne fait rien, il doit bien exister quelqu'un sur terre qui puisse affronter Voldemort. Comment peut-on le laisser faire des horreurs pareilles ? Je veux dire, il a tué tes parents, c'est un monstre ! Tu ne penses pas que Dumbledore peut nous débarrasser de lui ?

-S'il le pouvait, il l'aurait déjà fait, crois-moi, avoua Harry d'un air sombre.

-A t'entendre, tu as l'air d'être plutôt proche de lui, fit remarquer Lara avec curiosité. Est-ce qu'il est aussi puissant qu'on le raconte ? Des histoires courent sur lui et son phénix…

-Fumseck, prononça Harry avec un sourire. Je l'ai vu plus d'une fois. Un magnifique oiseau, il m'a beaucoup aidé…

-Impressionnant ! Lança Lara avec admiration. Je rêve d'en voir un en vrai ! J'ai lu plein de livre sur le sujet, leurs larmes guérisseuses, leur pouvoir d'aller d'un endroit à un autre en un fragment de seconde…

-Tu verras sûrement Fumseck cette l'année, assura Harry. Il est très utile à Dumbledore dans sa lutte contre Voldemort…

-Ca veut dire que quand je le verrais, le danger ne sera pas loin, fit remarquer Lara avec un sourire.

-C'est un peu ça, plaisanta Harry avant de s'allonger sur le lit.

Lara reprit sa lecture, elle était absorbée par le courrier d'amour qu'elle avait trouvé dans un tiroir. Elle prit une longue inspiration et lut à Harry le contenue des lettres :

-Tu es aussi fraîche que la brise qui souffle sur le lac. Ton parfum envoûtant m'hypnotise, ta présence me fait perdre tous mes moyens. Je ne sais si tu devines la flamme qui brûle pour toi au plus profond de mon cœur mais je continue à t'adorer en silence, à t'aimer en secret. Comment pourrais-je me résoudre à te l'avouer ? C'est inconcevable ! Tu es la belle et moi la bête. Dévoiler mon amour reviendrait à mettre ma vraie nature au grand jour. Tu es trop pleine de bonté pour que je te fasse porter ce lourd fardeau. Je ne doute pas que tu saches garder un secret, mais celui-ci est le plus ignoble qui existe.
Je suis un monstre, j'ose aimer celle que mon meilleur ami chérit. Le traître que je suis ne te mérite pas. Et pourtant l'amour que je te porte ne s'éteindra jamais, je le sens au plus profond de mon âme. Tes charmes m'ont rendu esclave, tu as allumé en moi une flamme éternelle qui se consume en secret.
Voilà ce que je suis : le secret, le mensonge, l'ombre. Alors que toi tu es la saveur, la beauté, la vie. Ton visage hante mes jours et mes nuits, les cours, je les passe à te dévorer des yeux, et personne ni même toi ne le remarque.
Il est une chose que tu as découverte : la souffrance qui me ronge. Et dans ta générosité sublime, tu m'as aidé, tu m'as réconforté, moi, le monstre, et tu as partagé ma souffrance même si tu n'en connaissais pas l'origine.
Je prie pour que tu ne découvres jamais la vérité. Ce secret qui pèse sur mes épaules me rend fou, il me consume de l'intérieure, j'aimerais le révéler, le faire sortir, qu'il s'envole, mais les conséquences seraient terribles. Toi et le monde me tourneraient le dos, et mon amour pour toi mourrait avec mon âme.
Tu es celle qui me donne encore le goût de vivre, tes yeux verts me font oublier le monstre qui sommeil en moi, tes longs cheveux roux que tu sais si bien faire flotter autour de toi m'emporte dans un univers où mes craintes s'évanouissent. Tu es mon remède. C'est pour ça que je t'aime et que tu ne le sauras jamais…

Lunard

Lara s'interrompit, visiblement émue par cet amour secret, mais elle ne semblait pas réaliser la détresse qui habitait l'esprit de Harry. Il ne bougeait pas d'un cil, fixant le plafond avec le cœur battant. Il déglutit avec force, la gorge sèche, et un sentiment de trahison s'empara de lui. Il venait de recevoir un coup de poignard dans le dos. Un coup porté par le mi-homme qu'il avait considéré comme un ami.

Harry se sentait perdu, il ne savait pas pourquoi cette révélation réveillait sa colère. La vérité était frappante, elle lui était tombée dessus de plein fouet, lui faisant perdre pied. Ce secret portait un coup fatal au cœur de Harry, un malaise profond commença à l'envahir et la rage d'avoir été ainsi trahit le submergea.

Immobile sur le lit, il contenait ses émotions, Lara ne devait pas savoir. C'était une affaire personnelle et lui et le traître étaient les seuls concernés.

Remus aimait Lily, il aimait sa mère en secret. Il trahissait à la fois son meilleur ami mais aussi Harry qui percevait cet amour comme un affront. Ce loup-garou l'insultait, il salissait l'image de Lily, ce monstre aimait la chose la plus pure au monde.

Harry ne supportait plus ces pensées obscures et se redressa en sentant une haine envers Lupin lui monter à la tête. Sans un mot il se hissa hors du lit et commença à ranger ses affaires. Lara le regardait avec un air perplexe et finit par descendre du lit à son tour.

-Tu as raison, il est tard, dit-elle en regardant sa montre. On ferait mieux de rentrer, sinon notre absence ne va pas passer inaperçue…

Harry garda le silence et attendit que Lara ait le dos tourné pour fourrer les lettres de Lupin dans son sac à dos. Il sentit sa mâchoire se crispé lorsqu'il aperçut l'écriture soignée de ce traître. Il s'efforça de sourire en croisant le regard de Lara, et tous les deux sortirent de la pièce lugubre pour rejoindre la trappe du passage secret.

Le retour au château fut très silencieux. Harry sentait bien que Lara avait remarqué son malaise mais il ne pouvait se résoudre à en parler. Le saule cogneur s'agita en vain lorsqu'ils sortirent du passage en courrant, ils se retrouvèrent hors de porté de l'arbre tueur avant que celui-ci n'ait put abattre ses branches sur eux. Harry se souvint de leur entrée dans le trou, et il ne trouvait pas de réponse à la question de l'immobilisation de l'arbre, il y avait quelques heures de cela. Il repensa un bref instant aux vampires et le visage de Lupin vint réveiller sa colère.

Il chassa ses images négatives de sa tête et se concentra sur le sentier qui ramenait au château. Sous la cape d'invisibilité, il était blottit contre Lara et ne put s'empêcher de penser aux écrits de Lupin, Lara était son remède à lui.

-Où est-ce que tu étais passé ! Lança sèchement Hermione à Harry alors qu'il arrivait à peine dans la salle commune.

Elle l'attrapa par le bras avant qu'il n'ait put l'éviter. Il mit un certain temps à remarquer le regard sévère qu'elle lui lançait. Il haussa les sourcils et attendit qu'elle prenne la parole.

-Je peux savoir à quoi tu joues, Harry ? Demanda-t-elle à voix basse mais sur un ton de reproche. Je sais où tu étais ce soir !

-De quoi tu parles ? Lança Harry avec une surprise mal simulée.

-Ne te moque pas de moi ! Ordonna Hermione en pointant son doigt sous son nez. Tu es irresponsable ! Aller se promener dans la cabane pour faire une farce aux autres ! Je te croyais plus mûr ! Dumbledore t'a formellement interdit d'aller à Pré-au-lard, ce n'est pas pour te torturer, mais pour ta sécurité !

-Comment as-tu su que c'était moi ? Demanda Harry avec un soupir.

-Le coup du Patronus était un peu trop voyant ! Dit sèchement Hermione. Et je ne suis pas du genre à croire aux fantômes ! Ron a eut une peur bleue et il n'est pas le seul ! Harry, c'est stupide d'enfreindre les règles pour…

-Qu'est-ce qui se passe ? L'interrompit Lara qui s'était approchée.

-Tu tombes bien, toi ! Fit remarquer Hermione en haussant le ton. Si tu pouvais éviter d'impliquer Harry dans tes mauvais coups, ça m'arrangerait beaucoup !

-Ne lui parle pas comme ça ! Lança Harry en fronçant les sourcils. J'ai décidé d'aller là bas de mon plein gré, Lara n'a fait que me suivre, alors ne t'en prend qu'à moi !

-Très bien ! Dit Hermione en croisant les bras. Je te rappelle que je suis préfète et que je ne laisserais pas un enfreint comme celui-ci passer inaperçu ! Je ferais un rapport au professeur McGonnagal dès demain ! Je suis désolé mais tu vas trop loin, Harry !

Elle se dirigea vers le dortoir des filles et se retourna à mi-chemin.

-Et je lui parlerais de toi aussi, Lara ! Assura-t-elle. Je te croyais assez intelligente pour ne pas faire de choses si absurdes !

Puis elle disparut en claquant la porte derrière elle. Harry croisa le regard de Lara qui paraissait à mi-chemin entre l'amusement et la crainte de voir Hermione tenir sa promesse.

-Tu crois qu'elle était sérieuse ? Demanda-t-elle avec des yeux de chien battu.

-Je crains que oui, dit Harry avec un soupir. Mais ne t'inquiètes pas, je dirais à McGonnagal que c'est moi qui t'ais entraîné là dedans…

-Justement non, Harry ! Commença Lara sur un ton coupable. C'est moi qui t'ais poussé à venir dans la cabane hurlante, je suis désolée… Mais je déteste qu'on m'impose de rester enfermée, c'était plus fort que moi…

-On a qu'à dire qu'on est tous les deux responsables ! Proposa Harry.

-Oui… Approuva Lara en lui lançant un regard malicieux. Espérons qu'ils nous mettront en retenue ensemble…

Harry sourit et regarda Lara monter l'escalier du dortoir avec une démarche qu'il adorait. Il se sentait léger comme toutes les fois où il était avec elle, même s'il regrettait de ne pas rester plus de temps à ses côtés.
Elle avait un don pour le libérer, pour lui donner le sourire, pour lui faire oublier ses souffrances…