Harry Potter And The Long Summer

Disclaimer : rien ne m'appartient, tout est à JK Rowling, et ce qui n'est pas à elle est à Mirriam Q Webster.

Spoiler: Tome V

Note : merci beaucoup pour vos reviews ! Comme il est interdit de poster les réponses aux reviews sur le site, j'enverrais des mails aux reviewers. Pour ceux qui n'ont pas mit leur adresse email, j'ai mi les réponses à vos review dans la rubrique RaR de mon blog, vous trouverez l'adresse dans mon profile, ainsi que le lien pour la version originale de la fic.

Chapitre 12

Le jour chaud d'été passa rapidement, et bien qu'ils prirent leur déjeuner dehors, Severus insista pour que le dîner soit pris à l'intérieur, et à une table normale. Harry aurait préféré rester dehors plus longtemps, mais il était affamé et décida qu'il ne voulait probablement pas provoquer Snape maintenant qu'ils semblaient à peu près bien s'entendre.

Il aurait pu négocier un peu avec n'importe quel autre enseignant ; mais il doutait que Snape céderait au dîner, surtout depuis qu'ils avaient déjeuné à l'extérieur. Harry établit que la compagnie de son professeur ne le dérangeait pas presque autant que lorsqu'il faisait des commentaires sur sa célébrité ou la manière dont il était gâté, et, après être arrivé à quelques trêves ou accords qu'ils avaient conclu, Harry était réticent à l'idée de mettre en danger leur nouveau rapport.

La conversation au dîner commença quand Harry demanda à Snape sur un ton hésitant si le livre qu'il avait eu ce matin lui avait été utile lorsqu'il apprenait l'Occlumency.

Dans la bibliothèque du bas, les flammes dans la cheminée devinrent vertes émeraude et un grand sorcier les enjamba. Il regarda rapidement autour de lui puis se dirigea silencieusement vers la salle à manger. Il ralentit quand il entendit des voix.

« Bien, si c'était comme ça que tu imaginait tes défenses, ça n'est pas étonnant que j'arrivais à pénétrer dans ton esprit. » s'exclama un homme d'un ton exaspéré.

« Bien sûr que ça n'est pas étonnant » répliqua vivement une voix plus jeune, « vous êtes un professeur après tout, et ce n'est pas comme si je savais ce que je faisais ! »

« J'imagine que je m'était préparé pour parler de ce problème, » dit fermement l'homme plus âgé.

« Comme si vous saviez ce qui est bien, vous avez déjà fouillé mon cerveau ! »

« J'avais l'impression que nous faisions une tentative pour garder le Lord Noir hors de votre esprit, pas du mien. En plus, vous êtes bien placé pour parler de fouiller dans les souvenirs des autres, » la voix se refroidit rapidement et le ton devint acide.

« Je suis désolé pour ça, mais ce n'est pas comme si je l'avais fait de manière malveillante ou quelque chose comme ça ! D'ailleurs, c'était un souvenir, je n'ais pas regardé toute votre vie. »

« Maintenant vous exagérez Potter, je n'ais pas regardé toute votre vie. Pourquoi est-ce que je l'aurais même voulu ? »

« Oh mon dieu, vous vous disputez encore n'est-ce pas ? » fit remarquer le grand sorcier alors qu'il passait la porte. Harry avait tourné sa chaise et Severus se tenait entre l'enfant et la porte. Ils tenaient tous les deux leurs baguettes. « Bien que je doive admettre que vous avez tous les deux raison sur certains points. »

« Merlin, Albus ! Vous n'aviez pas mieux à faire que de vous glisser derrière les gens comme ça ? Vous auriez pu recevoir un sort ! » fit Snape alors qu'il repartait vers sa chaise et rangeait sa baguette.

« Bonjour monsieur le directeur, » fit Harry en abaissant sa propre baguette et la remettant dans sa poche arrière.

« Bonjour Harry, » répondit aimablement Albus. « J'ose dire, Severus, que recevoir un sort serait la parfaite excuse dont j'aurais besoin pour avoir un peu de vacances. Je ne crois pas que vous pourriez vous arranger pour attendre un petit peu plus longtemps n'est-ce pas ? Je suis assez occupé avec les préparations des débuts-de-trimestres en ce moment, » il sourit alors que Severus grommelait quelque chose à propos d'un « vieux type taré. »

« Voulez-vous vous asseoir Albus ? Nous étions juste en train de dîner. » invita poliment Severus.

« Je ne dirais pas non à une tasse de thé. Vous n'avez sûrement pas de bonbons au citron n'est-ce pas ? »

« Non, » dit Snape les lèvres pincées alors qu'une tasse de thé fumante apparaissait devant le vieil homme suivit de crème et d'un bol de sucre.

« J'espère que vous êtes tous les deux sérieux sur le fait d'apprendre à vous connaître l'un l'autre et que vous ne dites pas ça juste pour satisfaire les humeurs d'un vieil homme. » Il les regarda fixement alors qu'ils hochaient tous les deux la tête. « Bien, bien, » approuva-t-il. « Harry, si tu as fini j'aimerais te parler. »

« Oui professeur, » répondit Harry en repoussant sa chaise.

« Si ça ne te gène pas Severus, nous allons utiliser la salle de séjour. » Snape hocha la tête en signe d'approbation. Le sorcier plus âgé se leva, son thé à la main, et mena Harry en direction du hall, vers une porte devant laquelle il était passé des dizaines de fois mais qu'il n'avait jamais ouverte. Derrière la porte se trouvait un parloir modeste et décoré avec goût. Dumbledore le fit entrer et s'assit dans une chaise rembourrée. Harry s'assit sur une chaise similaire juste en face de lui.

« Professeur, » dit presque immédiatement Harry, son front se plissant.

« Oui Harry ? »

« Comment avez-vous fait pour nous surprendre comme ça ? Le professeur Snape n'aurait-il pas dû savoir que vous étiez dans la maison ? »

« J'ai été capable de vous surprendre parce que les barrières placées sur la maison de Severus sont programmées pour me reconnaître. Severus et moi l'avons mit en place ainsi pour que je puisse entrer et sortir aussi nécessaire que possible sans trop attirer l'attention. »

« Oh, » Harry hocha la tête montrant qu'il avait comprit.

« De quoi parliez-vous, le professeur Snape et toi ? »

« De fouiller dans les souvenirs des autres. »

« Les gens pensent souvent que leurs souvenirs sont très privés. »

« Ce qui explique pourquoi j'étais si en colère que Snape soit venu piller les miens ! » s'exclama Harry.

« Et peut être la raison pour laquelle le professeur Snape était furieux quand tu as regardé dans sa pensine l'année dernière. »

« Je pensais que l'Ordre me cachait des choses l'année dernière, » expliqua doucement Harry. « Je voulais juste savoir ce qu'il se passait. »

« Peut-être que le professeur Snape avait des raisons similaires. En tout cas, ça n'est pas une bonne raison pour violer les secrets et la confiance de quelqu'un. » les épaules de Harry se baissèrent. « T'es-tu excusé auprès de lui ? »

« Seulement à l'instant, » répondit Harry.

« Peut-être que tu devrais. »

« Je le ferais, » promis le jeune homme.

« Bien. Comment est-ce que ça se passe ces derniers temps ? »

« J'ai fais des rêves. »

« Tu n'as pas à te reprocher sa mort Harry, » dit doucement Dumbledore.

« C'est ce que tout le monde me dit. Même le professeur Snape dit ça. »

« Je devrais penser que c'est une preuve amplement suffisante pour dire que tu n'es pas coupable ? »

« Ouais, d'accord, il y a une toute petite partie dans un coin de mon cerveau qui sait que ça n'était pas ma faute, mais je me sens si coupable. Je continue de penser à toutes ces choses idiotes que j'ai faites… » sa voix s'estompa et son regard se fit lointain.

« Harry, ça n'est pas ta faute, » répéta Dumbledore.

Harry revint à lui avec un sursaut et dit, « Snape m'a suggéré de parler de tout ça à quelqu'un, mais je ne me voit pas vraiment faire ça. »

« Le professeur Snape est un homme très intelligent. Je sais que moi ou n'importe quel autre membre de l'Ordre sera heureux de parler avec toi Harry. Cependant, si tu ne te sens pas à l'aise avec ça, tu pourrais essayer de l'écrire. »

« Comme un journal ? »

« Oui, exactement comme ça. » Le nez d'Harry se plissa en signe d'incertitude. « Tu n'as pas besoin d'y préserver chaque partie de toi-même à l'intérieur, juste tes souvenirs. Tenir un journal devrait également t'aider pour t'améliorer en Occlumency. »

« Hmmm, » fit Harry, « peut-être alors. Le professeur Snape m'a donné un livre sur les différentes techniques que je pourrais essayer. »

« Bien. L'Occlumency est une forme de magie extrêmement personnalisée Harry. Ce qui marche ou pas dépend fortement de l'individu. Ca devrait t'aider, d'une manière ou d'une autre, à ordonner ton esprit. Le journal peut aider avec ça. »

« D'accord, » concéda Harry. « Je donnerai une chance au journal. »

« Excellent ! » dit le professeur Dumbledore en tapant ses mains sur ses genoux. « Maintenant, y a-t-il quelque chose dont tu voudrais me parler Harry ? »

Harry était légèrement déconcerté par ces questions, les choses semblaient assez calmes et il ne pouvait pas penser à un des grands secrets qu'il avait. Certainement rien comme la voix qu'il avait entendue la dernière fois qu'il avait entendu la question. « Non, je ne pense pas monsieur. » répondit Harry en fronçant légèrement les sourcils.

« Rien du tout ? » le pressa Dumbledore.

« Non, » dit Harry d'un ton décisif. « Mais j'aimerais vous poser une questions. »

« Oui Harry ? »

« Comment vont les fleurs de Tante Pétunia ? »

« Assez bien je suppose. Molly Weasley a posé quelques charmes d'hydratation et de désherbage peut après que tu sois parti. »

« Il y a de la magie dans le jardin de Tante Pétunia ? » demanda Harry avec un sourire incrédule.

« Oui, » fit le professeur Dumbledore avec un sourire. La pensée fut trop pour Harry et il éclata de rire imaginant ce que sa tante dirait si elle savait que quelque chose d'anormal gardait ses fleurs en vie.

« Y avait-il autre chose Harry ? » demanda le professeur Dumbledore quand Harry eut enfin reprit son souffle.

« Non monsieur, » haleta Harry.

« Ca ne te dérangerais pas d'aller dire à Severus que j'aimerais lui parler ? »

« Bien sûr professeur, » dit Harry alors qu'il se levait de sa chaise.

Harry trouva Snape à la bibliothèque. « Professeur ? » Appela-t-il du pas de la porte.

« Oui Harry ? » Snape leva les yeux du livre qu'il était en train de lire.

« Le professeur Dumbledore aimerais vous voir, monsieur. »

« Merci, » dit Snape alors qu'il se levait. « Pourquoi ne commencerais-tu pas ce livre ? » suggéra-t-il.

« D'accord, » Harry hocha la tête et se dirigea vers sa chambre.

Severus s'assit dans la chaise que Harry avait occupé un peu avant. « Vous vouliez me parler monsieur le directeur ? » demanda-t-il au vieil homme.

« Oui Severus. J'ai bien peur d'avoir une autre faveur à te demander. »

« Une autre faveur ? » dit Severus l'air perplexe. « Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-il prudemment.

« J'ai bien peur qu'il y ait eu un léger accident avec la potion tue-loup de Remus. »

« Quel genre d'accident ? » Severus se redressa.

« Ce matin, au moment où Nymphadora en sortait pour Remus, elle a accidentellement heurté le bocal. La plupart de la potion a été renversée. »

« La plupart ? Pas tout ? » demanda Snape d'un ton tranchant.

« Non, pas tout. Je crois qu'il y en a encore pour deux jours. Pourrais-tu en faire plus ? »

« Oui, mais elle ne sera pas aussi ancienne que le reste de l'autre potion qu'il a prise. Ca ne devrait pas être aussi efficace. » Severus fronça les sourcils d'un air penseur. « Lupin est resté au quartier général ? »

« Oui. » confirma le directeur.

« Je vais avoir besoin d'un peu de temps pour préparer correctement la tue-loup, » médita Severus. « Lupin ferait mieux de venir ici Jeudi. Je lui ferais préparer une chambre. »

« Tu en es sûr Severus ? » demanda Albus avec un haussement de sourcils.

« Eh bien on ne peut pas le laisser tuer quelqu'un non ? » demanda Snape sur un ton sarcastique. « En plus, » continua-t-il alors que son employeur fronçait les sourcils, « c'est ce que vous vouliez de toutes façons, et je n'ais vraiment pas le temps de faire plus d'un chaudron de potion par mois. »

« Tu sais, Remus est très soigneux, Severus, » prévint Albus.

« Je sais, » répondit Snape d'un ton sérieux. « Vous pensez que je l'aurais invité ici s'il ne l'était pas ? »

« Merci Severus, » dit Dumbledore en inclinant la tête, Snape hocha simplement la sienne en retour. « Tu devrais considérer de t'excuser auprès de Harry en ce qui concerne certains points. »

« Je ne m'excuse pas monsieur le directeur. Ca impliquerait que je me trompais. »

« Mais tu ne te trompait pas dans ce cas là Severus ? »

« Il semble que oui, » admit-il d'un ton hésitant. « Mais les Serpentars ne font tout simplement pas circuler ainsi leurs faiblesses. »

« Je sais Severus. Tu devrais tout de même y réfléchir. »

« J'y réfléchirai, » promit Snape après un long moment.

« Bien. Je devrais rentrer. Tu me tiendras au courrant sur l'entraînement de Harry en Occlumency n'est-ce pas ? »

« Certainement monsieur le directeur, » assura Snape, se levant pour lui montrer la cheminée de la bibliothèque.

Alors que Severus se dirigeait vers sa chambre, il jeta un coup d'œil à la porte de la chambre de Potter. Harry, se dit-il fermement. Harry était allongé sur le lit, le livre d'Occlumency posé sur sa poitrine. Il était clair cependant, vu la manière dont le livre était incliné vers l'arrière que le garçon s'était endormi.

Severus pénétra silencieusement dans la chambre. Il prit le livre des mains de Harry et retira les lunettes de son nez et les replia soigneusement avant de les poser sur la table de nuit. Il retira alors les chaussures du garçon et remonta une couverture jusqu'à ses épaules. Il pensa un moment à réveiller l'enfant pour qu'il bloque son esprit, mais il changea d'avis. Ca ne ferait rien de bon s'il ne s'était pas imaginé comment. En plus le garçon s'était épuisé sur son balai et semblait dormir paisiblement. Hochant la tête pour lui-même, Severus tourna les talons et quitta la pièce, fermant doucement la porte derrière lui.

Mercredi matin promettait d'être le début d'une belle journée. Harry se réveilla tôt et lit le livre que Snape lui avait donné avant de pouvoir descendre manger. Il avait été un peu perdu lorsqu'il s'était réveillé et qu'il avait trouvé le livre et ses lunettes sur la table de nuit, et lui-même enroulé dans une couverture. Il aurait juré s'être endormi en lisant le livre ; il laissa tomber cette pensée avec un haussement d'épaules. Il avait été assez fatigué ; il était possible qu'il ait oublié. La seule autre possibilité était que Snape l'avait bordé, ce qui était absurde.

Quand Harry arriva dans la salle d'Occlumency, il fut heureux de voir que Snape était assit et avait une tasse de thé à la main plutôt que sa baguette. « Bonjour professeur, » dit Harry.

Snape hocha la tête en retour et fit un geste vers une chaise. « Assieds toi, » ordonna-t-il d'un ton qui n'était pas rude. Harry obéit alors que Snape continuait, « Jusqu'où es-tu allé dans le livre hier soir ? Pas loin je suppose, puisque tu as joué au quidditch toute la journée. »

« Pas loin, » admit Harry. « Je me suis endormi plus tôt que je ne le pensais, »

« Compréhensible, » Snape hocha la tête ne révélant rien. « Pourquoi est-ce que tu ne me dis pas encore une fois ce que tu faisais, et nous pourrons discuter de ce que nous pourrons en faire. »

« D'accord, ummm, » commença Harry. « Je m'imaginais un mur. Comme si je m'enfermais avec des pierres et un filet. »

« Pas étonnant que ça n'ait pas marché, » dit Snape avec un sourire en coin, « on ne fait jamais rien de bon avec la captivité. Tu dois travailler avec ton subconscient Harry, pas contre lui. En plus, ta construction était bien trop rigide. Ton esprit n'est pas juste là pour remplir l'espace entre tes oreilles, bien qu'il y ait des personnes qui se comporte comme si c'était le cas. Ton esprit est un être vivant, changeant ; tu ne peux pas juste l'emmurer. »

« Je pensais que je voulais vous garder à l'extérieur, » dit Harry avec un froncement de sourcils.

« Tu dois le faire, mais ça ne fera rien de bon d'être capable de me garder à l'extérieur si tu ne peux pas te garder à l'intérieur. »

« Oh, » Dit Harry en se rasseyant dans sa chaise. « J'imagine que ça a un sens, » il continua après un moment, « Je n'y avais pas pensé de cette manière. »

« Manifestement, » commenta Snape sans aucune malice.

« Alors, comment est-ce que je devrais me l'imaginer ? » demanda Harry.

« Ca dépend énormément de la personne. Il y a beaucoup de méthodes bien connues ; la plupart des gens en prennent une et l'adaptent à leur besoin. Quelques personnes s'imaginent une forêt avec beaucoup de broussailles grandissant autour d'eux. D'autres s'imaginent dans un cercle de feu. Tout dépend de ce avec quoi tu te sens à l'aise. »

« Qu'est-ce que vous imaginez ? » demanda Harry. Snape hésita pendant un long moment. « Vous n'avez pas besoin de le dire si vous ne le voulez pas, » dit rapidement Harry.

« Peut-être qu'un jour tu seras capable de résoudre ça toi-même, » dit enfin Snape. Harry hocha la tête. « Pourquoi ne pas raccourcir ce cours ? » suggéra Snape, « comme ça tu pourras lire un peut plus et y pensez avant de passer à la pratique. »

« D'accord, » dit Harry en se levant. Il s'arrêta sur le pas de la porte et se retourna vers son professeur. « Professeur Snape, » dit-il, « vous pensez que nous pourrions encore sortir cet après-midi ? »

« Non, » répondit brièvement le sorcier plus âgé.

« Oh, d'accord, » dit Harry alors qu'il se retournait pour partir. La légère note de déception dans sa voix fit lever la tête à Severus. Il vit le visage du garçon, qui avait été remarquablement ouvert un moment auparavant, commencer à se fermer.

« Harry, » dit-il en attirant l'attention du plus jeune.

« Oui ? » demanda nettement Harry.

« Pourquoi est-ce que je me justifie auprès de toi, je ne peux même pas imaginer, mais je ne peux pas sortir aujourd'hui parce que j'ai besoin de préparer de la potion tue-loup. Lupin vient demain soir et il en a besoin. »

« Oh, » s'exclama Harry son visage s'illuminant. « Le professeur Lupin vient ? »

« Oui. Il va rester pour la pleine lune. »

« Vous le laissez rester ? » demanda Harry en levant les sourcils.

« Oui, je le laisse rester, » répliqua Snape d'un ton un peu aigre. Harry hocha la tête et partit rapidement. Un moment plus tard, Severus entendit des cris de joie faire écho depuis le hall. Il sourit légèrement et reporta son attention aux papiers qu'il avait rassemblé avant de se diriger à grands pas vers son laboratoire.


Voilà pour ce chapitre ! J'espère que vous avez aimé !