Il m'a fallu tout le week-end pour boucler ce chapitre!
J'en ai vraiment chier et j'espère qu'il sera à la hauteur de votre attente.
Voilà, c'est l'épilogue de cette drôle d'histoire qui ne ressemble absolument pas à ce que je voulais au départ mais c'est très bien comme ça.
Un grand merci à tous ceux qui m'ont soutenu et un clin d'oeil particulier à Onarluca qui m'a bien aidé à débloqué mon syndrome de la page blanche.
Attention LEMON! Pour ceux que ça dérangerait, passez votre chemin!
Donc, à une prochaine fic.
Noan.
Bonne lecture...
Chapitre 4:
6 mois plutard, Paris:
Duo regarde une fois de plus sa montre.
20h14
Il est en rendez-vous.
Un riche collectionneur est venu des Etats-Unis pour voir leur dernière acquisition: un magnifique cimetère datant du XIème siècle, une pièce rare dont la garde en argent est couvert de rubis et d'émeuraudes. Une véritable oeuvre de jaoillerie... Hors de prix.
Il doit réussir cette vente.
C'est sa réputation et celle de la galerie qui sont en jeu.
"... Vous avez eu raison de me forcer à venir la voir de mes propres yeux, il est splendide!"
Un ami du père de Quatre.
Un peu de piston de temps en temps, ça ne fait pas de mal.
Quand son ami l'a su, il en a informé son père et le potentiel acheteur l'a appelé le lendemain.
Ce rendez-vous est prévu depuis des mois.
20h19
" Je vous l'avais bien dit, sur photo, l'effet n'est pas le même. Une oeuvre comme celle-ci, il faut l'avoir eu entre les mains pour se faire une réelle idée..."
La première du dernier spectacle d'Heero est ce soir.
Mais il n'a pas pu échapper à ses obligations.
Et il s'en veut de n'avoir rien fait pour, ne serait-ce que tenter de déplacer son rendez-vous.
20h25
Le spectacle commence à 21h et vu comme c'est parti, il en a encore pour une bonne heure.
Il sait qu'Heero va vouloir le tuer
Déjà qu'il était de très mauvaise humeur quand il lui a dit qu'il ne pourrait sûrement pas être là.
20h28.
" La première est prévu pour le 24 octobre.
- Le 24? A quelle heure?
- 21 heures."
Il l'avait senti très mal sur ce coup là. Mais il ne pouvait pas lui mentir...
Il a eu tellement de mal à avoir sa confiance...
Il savait depuis le départ que cela ne serait pas facile mais...
Il s'est acharné, gagnant plus de tendresse, de confidence chaque jour...
20h31.
" Je ne pourrais pas être là...
- ...
Il avait oublié combien son petit ami pouvait être froid quand il voulait.
- J'ai un rendez-vous très important ce soir-là, je ne peux absolument pas l'annuler.
- ..."
Et la porte avait claqué.
C'était il y a deux semaines.
20h36.
" Vous êtes sûr de son origine?"
Non, Ducon, je vous ai fait venir pour le plaisir!
" Bien sûr! Elle fait partie de l'héritage de la famille du Senior De la Vega, illustre famille de Séville..."
Heero était revenu le lendemain soir.
Sur ce coup là, il a vraiment cru qu'il ne le reverrait pas.
Mais il avait été distant et glacial avec lui.
Duo sait que cette première est très importante pour son compagnon mais il n'y a pas vraiment réfléchi...
Ce n'est que de la danse?
20h42.
" Dîtes-moi jeune homme?
- Oui...
Qu'est-ce qui va me demander encore? Il ne veut pas non plus toute la généalogie de cette p... de famille!
- Vous avez un autre rendez-vous?"
Duo ne sait plus où se mettre. C'est vrai que depuis tout à l'heure, il regarde sa montre sans même se soucier d'être poli ou non avec son client...
" ...heu...
Très locace!
- Votre petite amie?
T'y est presque papy!
- Oui...
- Elle vous attend à la maison?
Mais qu'est-ce que tu en as à foutre! Achètes la cette p... d'épée et fous moi la paix!
- Non, pas vraiment, c'est la première de son spectacle ce soir..."
Mais pourquoi je lui raconte tout ça moi...
20h45.
Un doux sourire illumine le visage du vieil homme.
" Je comprends votre impatience...
Justement, qu'on en finisse vite!
- Excusez moi, je...
- Vous devriez courir la rejoindre au lieu de vous occuper d'un vieux fou comme moi!
HEIN?
- Pardon, je ne...
- Mr Maxwell, déjeunons ensemble demain midi et nous discuterons de mes penchants pour les antiquités.
-...
- Allez! Du balai!"
Duo regarde sa montre.
20h48.
Un sourire éclatant nait sur ses lèvres. Il se retient de justesse d'étreindre son client et lui serre la main avec ferveur.
" Je vous laisse au bon soin de ma secrétaire.
- C'est ça, à demain. Et embrassez la belle demoiselle pour moi!"
20h52.
Duo dévale les escaliers avec agilité. Heureusement qu'il a pris sa moto ce matin et le billet au cas où le rendez-vous serait annulé, il n'est pas interdit de rêver, avec un peu de chance, il pourrait être là pour le lever de rideau.
20h59.
Duo se gara devant l'Opéra. Il bénit rapidement le jour il a eu la bonne idée de passer son permis gros cube.
Il avise une petite vendeuse de fleurs de l'autre côté de la rue. En quelques rapides foulées, il se retrouve à côté d'elle. Malheureusement, il ne lui reste plus de roses rouges et il se voit mal lui en offrir des roses.
Il regarde les quelques tulipes mais ça ne lui convient pas...
De dépit, il s'en retourne mais la petite demoiselle est émue de la lueur amoureuse qu'elle lit dans le regard violine. Elle se dit que la jeune femme pour qui il est si déçu de ne pas trouver une rose rouge a bien de la chance, un jeune homme aussi beau et aussi amoureux est rare. Du coup, elle l'attrape par la manche et lui tend une jolie rose blanche encore en bouton qu'elle s'était mise de côté. Duo lui donne un large pourboire avant de s'élancer vers l'entrée de l'Opéra.
21h04.
L'ouvreuse le regarde d'un air suspicieux.
C'est vraiment qu'il n'a pas eu le temps de passer se changer et que son pull col roulé noir, son pantalon à pince froissé et sa natte un peu défaite font un peu déplacé mais il s'enfout. Il entend les applaudissements annonçant le levé du rideau à travers le panneau de bois.
21h06.
Il est dans la loge où son siège est réservé.
Quatre est là et lui sourit largement.
C'est Trowa le metteur en scène, il n'aurait loupé ça pour rien au monde.
Duo, complètement essouflé, s'affale littéralement sur le siège à côté de son ami, juste à temps pour voir son amour faire son entrée en scène.
Pendant près d'une heure et demi, ils apprécient une mise en scène plutôt moderne de Carmen avec un plaisir non feint. Trowa a fait un boulot remarquable. Les danseurs et les chanteurs sont superbes mais Heero iradie complètement sur scène.
Duo a le coeur au bord des lèvres et s'enivre de chaque mouvement de son compagnon. S'il n'était déjà amoureux, il lui tomberait dans les bras ce soir!
22h32.
La dernière scène va être jouée.
Duo se lève, il veut être dans les loges quand Heero sortira définitivement de scène. Il se dépêche de descendre, il ne veut absolument rien perdre de la prestation du beau brun.
Trowa l'acceuille avec un soulagement évident.
" Tu as pu venir?
- Oui, j'ai réussi à me libérer. Je suis là depuis le début. C'était vraiment magnifique.
- Merci."
22h54.
Une salve d'applaudissements récompense le merveilleux spectacle que les acteurs ont offert ce soir.
Duo attend patiement dans la loge. Heero ne devrait plus tarder.
Il se tient près de la porte, voulant le surprendre.
23h02.
La porte s'ouvre doucement, la lumière s'allume.
Le jeune homme, arasé, s'écroule devant la coiffeuse.
Duo avance à pas de loups et pose ses mains sur ses épaules.
Heero bondit avant de croiser les orbes améthystes de son petit ami dans le miroir.
" Tu es superbe quand tu danses."
Le brun est clairement surpris de le voir. Mais le regard glacé au premier abord se fait plus doux. Il a pu se libérer et Heero est touché par cette marque d'attention.
Duo sourit, le brun semble avoir oublié sa rancune.
Tant mieux, il n'aime pas quand il est en colère contre lui.
" Merci."
Il est toujours aussi peu loquace mais ce qu'il ne dit pas, se lit dans ses yeux et cela suffit à l'américain.
Une rose blanche se glisse devant lui.
" Pour me faire pardonner d'être stupide."
Duo a enfin réalisé que cette soirée est très importante pour lui.
Il ne partage pas que le premier rôle, il a aussi participé à la mise en scène.
Un énorme coup de pouce à sa carrière...
Heero ne répond pas mais le fin sourire qui illumine son visage apaise son compagnon.
Ils se sont compris.
Duo admet enfin qu'artiste est un métier à part entière même s'il n'avait conscience de dénigrer son travail.
Une rose blanche pour une excuse.
Un sourire pour un pardon.
Seulement à cet instant, l'américain s'assoie sur ses genoux et lui vole le premier baiser de la journée... de la semaine même.
Heero est très, très rancunier.
Le baiser est doux, simple effleurement.
Il s'en veut vraiment de ne pas avoir compris plutôt...
Il sait pourtant que le métisse ne parle pas de ce qui le concerne.
Il aurait dû savoir que pour qu'il lui annonce cette fameuse date comme on parle du temps qui fait, cela devait être important pour lui.
Heero est, à la fois, si facile et si difficile à comprendre...
Une main nippone se faufile vers un élastique qui a du mal à retenir une chevelure ambrée tandis que l'autre vient chercher la douceur d'une peau diaphane au creux de reins protégés par un pull à col roulé...
" C'est ta tenue de travail?"
Une délicate ombre rosée colore deux joues pâles.
" Je n'ai pas eu le temps de rentrer..."
Heero sourit et capture entre ses lèvres celles de l'américain.
Il les mordille doucement faisant gonfler la chair rosée, arrachant un soupir.
Il en profite pour glisser sa langue entre elles à la recherche de la maîtresse des lieux. Elles se caressent lentement, apprennent à s'apprivoiser pour enfin danser sur un rythme lascinant...
Qui les laissent le souffle court et les yeux légèrement brillants.
" Rentrons à la maison."
Heero a investi la chambre d'ami chez Duo quand celui-ci a su qu'il restait à Paris. Ils ne vivent pas vraiment ensemble mais c'est tout comme...
" Il n'y a pas un pot ou un truc dans le genre pour fêter le succés de la première?"
Malgré tout, ils n'en sont encore qu'aux baisers et aux caresses innocentes.
Duo attend que son compagnon soit prêt.
Et Heero...
" Si... je préfère juste le..."
La porte s'ouvre avec fracas.
Trowa.
" On vous attend!"
Un sourire.
Non deux.
Un baiser papillon.
" Faisons acte de présence, on rentrera après."
Oui, mais le métisse n'a pas envie.
Il veut le fêter avec lui, rien qu'avec lui.
Il se fiche des félicitations des autres, il ne veut pas des embrassades et des tapes dans le dos.
Il veut juste son homme.
" Hn."
L'américain se lève et lui tend une main qu'il prend.
Il passe rapidement à la douche.
Plus vite ils y seront, plus vite ils pourront rentrer.
Toute la troupe est là pour féliciter Heero.
Trowa est aussi à l'honneur ainsi que Sally, la fameuse Carmen à qui Heero a donné la réplique.
La petite fête ne s'éternise pas même si demain c'est relâche, après il faudra être au top pendant près de 5 semaines.
Wufei et Meian sont là aussi, Duo ne les avait pas vu, ils étaient dans une autre loge...
Ils ne rentrerons pas ce soir.
00h24.
Ils ont réussi à s'éclipser.
En arrivant, Duo débarasse le jeune homme de ses affaires.
Il est crevé, il trouve normal d'être aux petits soins avec lui.
Il lui sert un saké et pour lui, un bourbon.
Et ils s'affalent sur le canapé dans un bel ensemble...
Pendant quelques minutes, ils profitent en silence de la présence de l'autre.
" Et ton rendez-vous?
- Ca s'est bien passé. J'ai rendez-vous demain midi pour conclure.
- Pourquoi?
Duo sourit.
- Le client a bien vu que j'avais la tête complètement ailleurs et il m'a pratiquement foutu à la porte de mon propre bureau.
- ...
- Il m'a dit: " Vous devriez aller LA rejoindre au lieu de vous occupez d'un vieux fou comme moi."
- LA?
- Pour petite amie... Il pouvait pas savoir que tu étais garçon!
- ..."
La fatigue se fait soudain plus présente.
Une tête brune glisse sur une épaule encore prisonnière d'un tissu noir.
Une main opaline caresse tendrement une joue mate, dégageant une mèche brune qui tombent devant les yeux fermés.
Duo est heureux.
Oui, très.
Pendant ces quatres ans, il n'avait pas eu conscience du manque que cette rencontre à Barcelone avait créé.
Mais maintenant, il doute qui puisse vivre sans lui.
Il a pris une telle place dans sa vie, chamboulant toutes ses habitudes de vieux célibataire de 25ans.
Doucement, il lui prend le verre des mains et le pose avec le sien sur la table avant de le prendre dans ses bras pour l'emmener dans son lit.
Heureusement pour lui, la chambre d'ami n'est pas à l'étage.
Il regarde le bel endormi, allangui sur les draps de lin blanc. Le contraste est saisissant, les traits racés de son compagnon trouvent un écrin de choix sur cette couche immaculée.
Une brusque montée de désir échauffe le sang de Duo.
Il ravale difficilement un grognement et entreprend de le débarasser de ses vêtements.
Il a vraiment l'impression que la fine chemise de soie bleue nuit le nargue.
A chaque bouton défait, il a du mal à ne pas laisser ses doigts jouer sur la peau dévoilée.
La chair mordorée l'attire et l'attise, ainsi offerte à son regard. Il n'ose même pas vérifié si son compagnon dort toujours...
Il soupire...
Il ne doit pas.
S'il commence, il n'est pas sûr de pouvoir s'arrêter.
Il se reprend comme il peut et remonte ses mains sur les épaules pour finir de lui retirer ce bout de tissu qui le fait frissonner.
" Duo..."
S'il avait fait attention, il aurait vu que, derrière les folles mèches chocolat, deux orbes cobalts détaillent chacun de ses gestes.
L'américain sursaute, pris en flagrant délit de passion inassouvie qu'il tente de cacher derrière un sourire charmeur.
Il finit de retirer la chemise...
" Tu devrais dormir, tu es crevé."
Il dépose un chaste baiser sur ses lèvres et s'apprête à se lever.
" Reste..."
Heero le force à se rassoir et se redresse pour ravir ses lèvres.
Un baiser qui n'a plus rien d'innocent. Il est délicat et tendre mais possessif.
Duo frissonne sous l'assaut.
Jamais, le japonais n'a été si... exigeant. Il sent sa langue contre la sienne, dominante.
Elle veut et elle prend son souffle.
Il ne peut que se laisser faire.
Ses mains retrouvent le velouté de la peau d'ambre, caressent l'échine avant de plonger dans la chevelure brune.
Il se laisse allonger, prisonnier entre son corps et les draps, offert à la douce torture d'une bouche qui se fait bourreau alors qu'elle glisse le long de sa mâchoire.
Ces quelques effleurements attisent le désir dans ses veines.
Un grognement rompt un instant l'atmosphère lascive.
Heero vient de se découvrir un nouvel ennemi, un pull noir qui l'empêche d'accéder librement à le peau de son futur amant.
Loin de se laisser abattre, il glisse ses mains sur le ventre plat et remonte avec lenteur, dévoilant la peau opaline sous ses doigts.
L'encombrant vêtement n'est bientôt plus qu'un mauvais souvenir et le japonais se délecte du contact chaud de ce torse dénudé contre le sien.
" Heero..."
Un soupir rauque en réponse aux coups de langue parsemés sur une poitrine qui se soulève au rythme frénétique d'une respiration erratique...
Il apprend, du bout des lèvres, chaque courbe, chaque délié de ce torse pâle.
Lentement...
Un bouton de chair mordillé pour un autre titillé, danse subtile au son de soupirs et de gémissements étouffés.
Le corps frissonne plus fort sous sa bouche alors qu'il s'approche du nombril.
Duo en a presque mal aux mains de s'accrocher aux draps pour ne pas agripper la chevelure d'ébène pour le forcer à accélérer son mouvement alors qu'il ne peut empêcher son corps de s'arquer vers cette bouche qui le soumet. Il le sent sourire contre sa peau...
Mais Heero en a envie autant que lui. Il se redresse pour pouvoir retirer les dernières barrières de tissu.
Duo est enfin nu sous son regard embrasé.
Il est beau.
Très, qu'il en oublie les raisons pour lesquelles il s'est jusqu'alors, refuser à lui.
Peu pudique, l'américain laisse la glace en fusion consumer sa peau et alors que le japonais esquisse un geste, il se redresse à son tour et passe ses bras autour de la fine taille.
A son tour de découvrir ce corps qu'il convoite depuis si longtemps.
Il se délecte de la saveur douce-amer de la peau ambrée avant de finir l'effeuillage entamé plutôt dans la soirée.
Et sans lui laisser le temps de reprendre un souffle qui tent à se perdre, il prend la virilité dressé du japonais entre ses lèvres. Il se fait presque l'effet du chat devant un pot de crème et avec délectation, sa langue joue sur la peau fine, remontant tranquillement vers un gland gonflé qui ne demande que l'assouvissement.
Les mains s'agrippent à la chevelure d'or...
" Ahhh... Duo...AHHHHHH..."
Heero se répend en longs spasmes dans la gorge acceuillante de son amant et se laisse choir entre ses bras.
Son souffle estatique caresse la gorge dénudée de l'américain qui frissonne et qui ressert sa prise sur lui.
Tendrement, il le rallonge et s'étend à côté de lui.
Le japonais se coule contre son torse, se remettant doucement de l'orgasme dévastateur.
Mais c'est le calme qui annonce la tempête...
D'un coup de hanche, le japonais bascule sur Duo. Il a bien l'intention de le rendre le plaisir qu'il lui a procuré.
Il fond sur les lèvres entrouvertes tandis qu'à l'aveuglette, il cherche ce qu'il a mis de côté quelques heures plutôt dans le tiroir de sa table de chevet.
Et quand il a ce qu'il lui faut en main, il se redresse, assis sur les cuisses énérgiques de son amant et accroche son regard au sien...
Le pauvre jeune homme, soumis à la flamme incandescante qui brillent dans les orbes prussiennes, sent la chaleur monter alors que des doigts agiles glissent sur sa hampe en un geste protecteur...
Il a dû mal à contenir les gémissements qui remontent du fond de sa gorge et se mord violement la lèvre quand il voit et le sent glisser, doucement, sur son désir dressé...
Ca en presque douloureux d'attendre que le jeune homme s'habitue à sa présence en lui.
L'étau de chair se comprime autour de lui au rythme effréné d'un fou battement de coeur, coupant par moment sa propre respiration.
Il attrape les hanches ambrées, accompagnant son compagnon dans sa lente remontée, Crispant ses mains sur sa peau pour trouver la force de ne pas céder à la pulsion bestiale qui lui intime de le prendre brusquement, à cette envie sourde de l'entendre hurler son nom entre deux coups de reins...
Entre deux décharges de plaisir aux creux de ses reins, il essait de tempêrer son désir mais...
" Viens... viens Duo..."
Le japonais chuchote un ordre comme une supplique qu'il serait bien bête de refuser.
Avec agilité et sans rompre la douce étreinte, il se redresse à genoux.
Le japonais prend appui sur le mur derrière lui tandis qu'il nous ses jambes dans son dos.
En un instant la douceur fait place à la passion et les gémissements se muent grondements rauques, oscillant entre déclarations enflammées et chuchotements salaces.
Ils en ont rêvé tous les deux...
Les coups de reins deviennent plus violent, plus profond, les faisant grimpés un peu plus près des étoiles...
Ils s'aiment avec avidité et possessivité.
Les battements de leur coeur leur rappellent une autre danse qu'ils aiment tous les deux et sur l'air d'une musique qui les a déjà uni sur une autre piste, ils échangent leurs corps, leurs coeurs et leur âmes...
La délivrance est à l'image de leur union, une douceur violente qui les laissent sans souffle mais les yeux brillants et le coeur au bord des lèvres.
Le rideau se baisse sur la dernière scène d'une pièce de vie qui annonce le début d'une autre...
Pièce commencée, il y a plus de 4 ans sous le ciel étoilé d'une nuit catalane aux douces effluves de passion andalouse...
OWARI.
Alors?
Qu'avez-vous pensé de ma petite pièce de théâtre?
Bon, une histoire qui se termine...
J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire et j'espère sincèrement que vous avez pris plaisir à la lire...
Sur ce,
Merci et à bientôt.
Kisu.
Noan
