Merci à tous ceux qui m'ont envoyé des reviews. Je me suis aussi rendu compte que j'avais oublié de nommer les jumeaux, ils seront présentés dans ce chapitre. Donc, bonne lecture ami lecteur.
Chapitre 3 : Besoin de protection peut-être?
Je me fis réveiller par la sonnerie de mon téléphone. Je tournai dans mon lit pour arriver à voir mon réveille-matin. 6h45, qui est assez imbécile pour être debout à cette heure et pour appeler quelqu'un. Je me levai péniblement pour aller répondre.
- Allô, dis-je d'une voix endormie.
- Hermione chérie, je te réveille? Demanda la voix.
- Noooon, il n'est que 6h45 un samedi matin, c'est sûr que toute la population mondiale est réveillée, dis-je sarcastiquement.
- Parfait, puisque tu es réveillée, je vais venir te préparer ton déjeuner…
- T'es malade, Brian. Je ne veux pas te voir ici. Est-ce que tu es sourd? Je ne veux plus jamais avoir à te rencontrer sauf si c'est par affaires.
- Que tu le veuille ou non, je viens pareil.
- Il n'en est pas…
Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase, il avait raccroché. Mais qu'est-ce que je vais faire? Il faut que j'appelle Malfoy, sinon il va se douter qu'il n'est pas mon petit ami. Je compose le numéro, ça sonne.
- Oui, bonjour, résonna la voix de Harry.
- Harry. Est-ce que Malfoy est réveillé?
- Euh, je ne crois pas Hermione, pourquoi?
- Réveille-le de toute urgence, je dois absolument lui parler.
- Te rends-tu compte que c'est de Malfoy que tu parles?
- FAIT-LE! Lui criai-je.
- Bon d'accord.
Quelques secondes plus tard, la voix endormie de Malfoy se fait entendre.
- Mais qu'est-ce que tu me veux à cette heure, Granger?
- Il s'en vient! Dis-je paniquée
- Mais qui ça?
- Brian, voyons. Le type d'hier.
- C'est une blague?
- Est-ce que je te réveillerai si s'en était une?
- Que veux-tu que je fasse? Me questionna-t-il.
- Que tu viennes ici au plus vite.
- Pourquoi?
- Ce pas le temps de jouer les innocents, Malfoy. Il croit que tu es mon petit ami, il va donc s'attendre que tu sois ici.
- Ah, fallait seulement m'expliquer.
- J'espère que tu es encore en pyjama.
- On peut dire.
- Peu importe, viens-t-en ici en vitesse et passe par la cour au cas où il arriverait en même temps.
- D'accord.
Je raccrochai et alla me faire un thé pour me calmer. Pendant que l'eau chauffait dans la bouilloire, j'allai débarrer la porte de derrière et monta à ma chambre pour enfiler quelque chose de plus décent que ma nuisette de satin. J'étais entrain de mettre mon mini short marine, lorsque j'entendis crier.
- Où es-tu Granger?
- Je suis en haut Malfoy, dans ma chambre.
Il entra dans la pièce au moment où j'enlevais ma nuisette, pour la remplacer par une camisole bleue, et la jeta sur le lit.
- Je ne savais pas que tu portais ce genre de vêtements, dit-il.
- Je fis un saut, mis ma camisole à la vitesse de la lumière et lui fis face.
- Tu connais bien peu de choses à mon sujet.
- Je suis d'accord.
C'est là que j'aperçus ce qu'il portait, un simple boxer noir. Je sentis mes joues chauffer, mais regagna mon sang froid et lui tendis ma robe de chambre. Il la regarda avec méfiance.
- Elle va te faire Malfoy, elle appartenait à mon père et il avait à peu près la même silhouette que toi.
- Je suis soulagé.
- Penses-tu vraiment que je vais te laisser te promener avec pour seul vêtement un boxer tandis que Brian sera être ici? Un plan pour qu'il t'assassine lorsque tu auras le dos tourné. Déjà que tu n'as plus le droit de pratiquer la magie…
- Correct. Mais à partir de maintenant, on laisse tomber les noms de famille. Nous devons passer pour un couple.
- J'approuve entièrement. Il va falloir avertir Harry et Ginny, parce qu'il s'ils viennent à l'improviste, ils vont faire foirer notre subterfuge. Il va falloir aussi que l'on se touche plus.
- QUOI?
- Oui, Mal… Draco. Il va falloir se toucher plus, nous devons être un couple, il va falloir s'embrasser aussi si on veut qu'il gobe tout.
C'est alors que Draco s'approcha, me prit la tête à deux mains et m'embrassa. Ce fut un long baiser langoureux. Je mis mes bras autour de son cou et il descendit ses mains jusqu'à ma taille. Pendant que nos langues combattaient pour avoir le dessus sur l'autre, la sonnette retentit. Nous nous séparèrent et je le regardai légèrement essoufflé.
- C'était quoi ça? Demandai-je.
- Un coup de pratique, dit-il avec son éternel sourire en coin. Je vais répondre.
Il enfila la robe de chambre et sortit de la pièce. Je m'assis sur mon lit et regarda l'heure, 7h10. Je pris une grande respiration et alla rejoindre Draco au rez-de-chaussée. En descendant l'escalier, je le vis entrain de se faire engueuler par Brian. Je m'approchai et posa mes mains autour de la taille de Draco et il mit les siennes autour de la mienne.
- Brian, je t'avais dis que je ne voulais pas te voir ici, dis-je calmement.
- Et moi j'avais dis que je venais que tu le veuilles ou non. Cependant je ne m'attendais pas à le trouver ici.
- C'est mon petit ami, Brian, il a le droit de se trouver ici s'il veut.
- Je n'avais pas cru à cette histoire.
Draco se pencha et m'embrassa sur le dessus de la tête. Je pouvais voir Brian fulminer, un peu plus on voyait la fumée sortir de ses oreilles. Il explosa littéralement. Il empoigna Draco par le collet.
- De quel droit tu embrasses Hermione de cette façon? De quel droit tu peux la tenir de cette façon?
- Hermione fait ce qu'elle veut de sa vie. Si je veux l'embrasser et que ça ne la dérange pas, je vais l'embrasser, c'est la même chose si je veux la prendre dans mes bras.
- Elle m'appartient et elle le sait très bien.
- La demoiselle n'appartient à personne.
- La prochaine fois que je vais revenir, si tu es là, tu vas avoir affaire à moi. C'est clair? Hurla-t-il.
- Je tremble de peur, dit Draco.
Brian partit. Nous le regardons entrer dans sa voiture et partir à toute vitesse. Je lâchai Draco et alla m'asseoir sur le sofa. Il ferma la porte et vint me rejoindre.
- Pas question que je te laisse seule avec ce fou furieux qui te harcèle. Je vais envoyer un hibou au ministère de la magie pour demander que je déménage ici.
- Tu ferais ça?
- Définitivement.
- Mais s'il refuse?
- Ça m'étonnerais, tu es la voisine de Harry Potter et c'est lui qui est supposé me « surveillé ».
- Ouais, c'est vrai. Bon, bien je vais aller m'habiller, dis-je en me levant. Ensuite, on ira en parler avec les Potter.
Il hocha la tête. Je monta et observa longuement ma penderie. Je choisi finalement une paire de jeans avec un haut rouge. Lorsque je redescendis, je vis Draco dans la cuisine entrain de verser l'eau que j'avais mis à bouillir dans deux tasses. Il s'approcha de moi et m'en tendis une. Je le remercia et m'assis sur le sofa. Nous avons bu notre thé en silence, puis partit expliquer à Ginny et Harry la situation.
Je sortis la tête à l'extérieur pour m'assurer que Brian n'était pas revenu, puis nous avons traversé en vitesse. Draco ouvra la porte me fit signe d'entrer et il fit de même. Harry, qui était entrain de donner le biberon à sa fille, Alexandra, me regarda avec étonnement.
- Hermione, tu nous as fait une sacrée peur tu sais.
- Oui je sais, je suis venue pour des explications aussi.
- HERMIONE! Cria Ginny qui descendit les escaliers avec Tommy. Tu vas bien, heureusement.
Je m'avança vers Harry embrassa la petite Alexandra sur le front et fit de même avec Tommy. Ginny donna l'enfant à Draco et vint me serrer.
- Tu m'as fait une de ces peurs, tu ne peux pas savoir. J'espère que tu as de bonnes explications.
- Oui, j'en ai. Assoyons-nous d'abord.
Lorsque nous fûmes tous assis, je pris une grande respiration et commença mon discours. Je leur racontai tout depuis la mauvaise nouvelle sur l'important dossier que je dois travailler pendant la fin de semaine jusqu'à ce matin. Harry s'emporta, faisant ainsi pleurer le poupon qu'il avait dans les bras. Il la donna à Ginny, puisque Draco avait encore Tommy, et fit les cents pas dans le salon.
- Pas question de te laisser seule. Tu vas venir habiter ici avec nous.
- Mais Harry, dit doucement Ginny, nous n'avons pas de place avec les jumeaux.
- Ah oui, c'est vrai. Je vais écrire au ministère et je vais demander que des Aurors surveille ta maison.
- Ça ne sera pas nécessaire, intervint Draco.
Harry arrêta de marcher et se figea.
- Pas nécessaire! Pas nécessaire! Malfoy, c'est la vie de ma meilleure amie dont tu parles.
- Si tu me laissais finir mon idée aussi. Bon, je crois que vous n'avez pas saisi un détail dans le récit.
- Lequel? Demanda Ginny.
- Le fou furieux croit que je suis son petit ami.
- QUOI! Crièrent le couple.
Draco se retourna vers moi et me demanda si je l'avais spécifié. Je répondis oui et il continua.
- Je vous rappelle qu'il croit cela parce que je me suis présenté ainsi. Il la harcelait, je devais faire quelque chose pour l'arrêter et c'est la première qui m'est arrivé à l'esprit. Pour en venir à ma solution, j'ai décidé de déménager à côté, chez Hermione. Si, bien sûr vous voulez et que le ministère est d'accord.
Après un long moment de silence, Harry parla.
- Je suis d'accord avec ton idée, mais qu'est-ce qui te fais croire que le ministère sera d'accord?
- Premièrement, parce que Hermione est, en quelque sorte, en danger. Deuxièmement, parce que tu es d'accord et troisièmement, parce qu'elle vit juste à côté.
- Vu de cette manière… Je vais écrire moi-même la lettre et dire que j'ai eu l'idée, dit Harry calmement tandis que Draco fulminait. Penses-y trente secondes Draco, si tu leur demande ça, ils vont croire que tu veux te venger de ton père.
Draco ferma les yeux et hocha la tête en signe d'approbation. Harry sourit et changea de sujet.
- Hermione, j'aurais quelque à te demander...
- Oui, pas de problème, répondis-je en sachant très bien ce qu'il allait me demander. Cependant, il faudrait que ça soit chez moi, j'ai le dossier à lire.
- Merci Hermione. Je vais préparer les sacs à couches, et les parcs, et les biberons, les vêtements...
- Je n'aurais pas besoins d'autant de choses Harry, voyons, dis-je un peu surprise.
- Mais si, nous partons pour la fin de semaine.
- Ah!
- De toute façon, Draco va être là pour t'aider.
- Pardon? S'étonna le principal intéressé.
- Mais si, tu ne vas quand même pas laisser ta petite amie seule avec deux bébés. Dit Harry en riant en voyant le visage étonné de son interlocuteur. Viens m'aider avec les choses.
Draco monta au deuxième avec Harry, en prenant soin de me laisser Tommy dans les bras avant. Ginny et moi traversèrent chez moi en attendant que les deux hommes reviennent avec les choses des bébés. Quelques minutes plus tard, on vit Harry les bras pleins ainsi qu'un Draco fraîchement habillé dans la même situation. Une fois que tout fut installé et que les nouveaux parents nous eurent expliquer tout ce qu'il faut savoir sur les habitudes de leur deux amours, ils nous dirent au revoir et bonne fin de semaine.
Ouf! Je me suis dépassée. Je crois que c'est mon plus long chapitre à vie.
