Encore une fois, rien de l'environnement Harry Potter ne m'appartient. Ça appartient à une femme nommée J.K. Rowling. Un nom qui m'est totalement inconnu… Merci aux fidèles lectrices qui m'ont fait parvenir des reviews (parce que j'ai remarqué que toutes les personnes qui m'ont envoyés des reviews sont des filles). Je l'apprécie énormément. Sur ces mots, bonne lecture.

Chapitre 4 : Un avant-goût de la maternité

J'ai toujours voulu avoir des enfants, plusieurs même. Cependant, avec mon travail, je me suis rendue compte qu'avoir plusieurs enfants, ça ne sera pas possible. Je veux une famille où il fait bon vivre, c'est-à-dire avoir un mari affectueux, des enfants tranquilles, je sais que c'est trop demandé mais il faut bien rêver, et peut-être bien un chien. Pourquoi un chien ? C'est une bonne question, je ne sais pas la réponse moi-même. En gardant Alexandra et Tommy, j'ai vite observé qu'avoir des enfants est tout un sport. Ça fait environ une heure que leurs parents sont partis et ça fait environ une heure qu'ils pleurent et crient. C'est l'enfer !

- Draco, met Tommy dans un carrosse, on vas se promener, ordonnai-je. Ça va peut-être les calmer un peu.

Nous installâmes donc les enfants dans leur carrosse respectif. Nous allions sortir quand le téléphone sonna. Puisque Draco était le plus proche du téléphone, il répondit. Mais, il raccrocha presque instantanément.

- Qui c'était ? demandai-je.

- Aucune idée, la dame à l'autre bout du fil a dit qu'elle s'avait trompé de numéro.

Je m'approcha et lis le numéro sur l'afficheur. Je souris à la vue de ce numéro.

- Mais qu'est-ce que tu as à sourire ? questionna Draco.

- C'était ma mère. Je vais la rappeler pendant que nous allons nous promener.

Nous sortons donc et nous dirigeâmes vers le parc. Je rappelai ma mère sur mon cellulaire.

- Allô, dit une voix masculine.

- Zacharie ! Ça fait longtemps que je n'ai pas entendu ta voix.

- Mais si ce n'est pas la petite sœur. Ça va ?

- Oui, je vais très bien et toi ?

- À merveille. Dis moi pas que tu as eu des enfants sans nous prévenir.

- Hein ? De quoi tu… AH ! Ce n'est pas les miens, ne t'inquiète pas, c'est ceux de mon ami Harry, tu te souviens de lui ?

- Oui, oui Harry. Maman a essayé d'appeler chez toi tout à l'heure. Tu n'as pas changé de numéro ?

- Non pourquoi ?

- Parce que c'est un homme qui a répondu.

- Ça c'était Draco, il reste avec moi pour un moment pendant qu'Harry et Ginny sont partit. C'est une longue histoire, je te raconterai plus tard. Passe moi maman.

- D'accord.

Après quelques minutes,

- Hermione, qui était la voix qui a répondu tout à l'heure ?

- Demande à Zacharie de t'expliquer, mais toi que voulais-tu ?

- Je voulais t'inviter à souper à la maison pour fêter le retour de ton frère après ses études au Japon.

- Je ne sais pas. C'est que j'ai trois personnes à surveiller.

- Qu'elles viennent ça n'a pas d'importance, je veux juste que tu sois là à 16h30 précise.

- Parfait nous serons là.

Je raccrochai et me tournai vers Draco pour y annoncer la nouvelle. Il hocha la tête et nous continuâmes notre chemin. Les enfants s'étaient enfin calmés. Ce fut un énorme soulagement pour nos oreilles. Draco m'arrêta soudainement.

- Qu'y a-t-il ? demandai-je.

- Tu vois la voiture noire au bout de la rue ?

- Oui, pourquoi ?

- Elle nous suit depuis que nous avons quitté la maison.

Je figeai. Je n'arrive pas à croire que ce salopard a fait ça.

- Quoi, il y a quelque chose qui cloche ? s'inquiéta Draco.

- La personne qui est dans cette voitureest probablementun détective privé. Il doit sûrement nous surveiller et prendre en photo tout nos moindres mouvements.

- Pourquoi il ferait ça ?

- Parce que Brian l'a engagé pour ça. Dis-je froidement.

Draco soupira lourdement.

- Ça veut dire que nous devons « être un couple » même à l'extérieur ? chuchota-t-il.

- Je crois que oui.

Je m'approcha doucement, me mis sur la pointe des pieds et l'embrassa tendrement. Lorsque je reculai, il me regarda étrangement.

- Quoi ? J'ai droit à un coup de pratique aussi. Non ? dis-je innocemment.

Il sourit et m'embrassa à son tour.

- Tu sais, dit-il, nous avons l'air d'une vraie famille avec les poupons. Ce qui peux porter à confusion, c'est les cheveux roux. C'est comme si tu m'avais trompé avec un des frères de Ginny.

Je ris légèrement et me remis en marche pour retourner à la maison.

Une fois entré, les enfants se mirent à hurler. Je regardai l'heure, 12h25. Ils doivent avoir faim. Donc, Draco et moi s'installèrent sur le sofa et donnèrent le biberon aux petits. Quelques minutes plus tard, les enfants s'étaient endormis. Nous montâmes et les installèrent dans leurs parcs. Puis, nous redescendîmes au rez-de-chaussée. Je m'allongea sur le sofa et fixa le plafond. J'entendis soudain un drôle de bruit, qui se révéla être l'estomac de Draco.

- Si tu as faim, tu n'as qu'à ouvrir le réfrigérateur. Fais comme chez toi, puisque ça va l'être bientôt.

- Vraiment ? Eh bien merci, dit Draco.

Je me leva et me dirigea vers mon bureau pour aller y récupérer le dossier que je dois lire avant lundi. Je vais profiter du temps que les jumeaux prennent pour dormir pour le faire. Je m'installa sur ma chaise de cuir et ouvrit le fameux dossier. À la seconde où j'eu fini de le lire, les cris des bébés retentir à travers la maison. Je me leva et alla chercher les deux enfants pour les installer au salon. Une fois rendue en bas, Draco prit Alexandra, la câlina et s'installa par terre avec elle pour jouer. Je le regardai abasourdis avec Tommy dans les bras. Je ne l'avais jamais vu comme ça. J'avais toujours cru qu'il n'aimait pas les enfants. Mais là, le voir allongé par terre, avec Alexandra au bout de ses bras pour la faire voler, c'est plutôt stupéfiant. Il remarqua ma stupéfaction.

- Je sais que ça l'air bizarre venant de ma part.

- C'est vrai, avouai-je, mais je trouve aussi que c'est mignon. Je ne m'imaginais pas que tu pouvais être aussi attentionné envers un enfant.

- Tu connais bien peu de choses à mon sujet, répliqua-t-il.

- Il me semble avoir déjà entendu ça.

- Tu as dit exactement la même chose ce matin.

Je lui souris et déposa Tommy sur la couverture à côté de lui. En me dirigeant vers mon bureau, je me retournai vivement. Il était déjà 14h30.

- Mon dieu, j'ai oublié le souper chez mes parents. Il faut changer les enfants, toi aussi d'ailleurs, m'exclamai-je.

- Je suis bien comme ça, fit Draco insulté.

- Je sais, mais tu ne pourrais pas même une chemise à la place ?

- D'accord. Je vais y aller, répondit-il en grognant.

- Merci.

Il posa la fillette sur le sol et sortit. J'espère que le détective ne remarquera pas qu'il ne portera pas le même chandail que quand il sera entré. Après 15 minutes d'attentes, il revint avec une jolie robe jaune pour Alexandra et une chemise bleue ainsi qu'un pantalon brun pour Tommy, cependant il ne s'était pas changé.

- Je t'avais demandé de te changé, lui dis-je.

- Me crois-tu imbécile ? Il y a quelqu'un qui nous surveille, penses-tu vraiment que j'aurais sortis de la maison avec d'autres vêtements sans qu'il s'en aperçoive ?

Il enleva son chandail pour laisser voir une chemise noire. Je laissa échapper une respiration, pris la robe et Alexandra.

- Je vais monter me changer et je vais changer la petite en même temps. Nous partons dans trente minutes.

- D'accord.

Je monta dans ma chambre et ferma la porte. Je posa la petite sur le lit et lui enfila la robe. Je la laissai sur le lit, puisqu'elle ne savait pas encore marcher à quatre pattes et me tourna vers ma penderie. Je choisis de porter un pantalon noir avec un haut à épaules dégagées orange. Je me coiffa et me maquilla légèrement. Puis, je pris Alexandra dans mes bras et descendit rejoindre les garçons. Draco avait pris soin de changer Tommy et nous attendais.

- Bon, nous pouvons… commençai-je.

- Quoi ?

- Je n'ai pas de sièges d'auto pour les bébés. Je crois bien que Harry les a laissé dans le salon.

- Oui, ils sont là. J'ai failli trébucher dessus tout à l'heure.

- Je vais aller les chercher. Je vais aller chercher le reste de tes vêtements aussi, puisque tu ne peux pas les transporter toi-même.

Draco haussa les épaules. Je posai Alexandra par terre, ce qui l'a fit éclater en sanglots. Je m'accroupi pour lui donner un baiser sur le front.

- Je vais revenir, ne t'inquiète pas, lui dis-je tout bas.

- Je me releva et laissa Draco avec les deux enfants. Une fois à l'extérieur, j'aperçus que la voiture noir n'était plus là. Je soupira de soulagement et entreprit ma quête.

Une fois les vêtements de Draco rapetissés et placés dans un des sièges, je traversai chez moi. À l'intérieur, je donnai les vêtements à Draco qui les laissa sur le sofa et qui installa Alexandra dans son siège. Je fis de même avec Tommy. Nous sortons donc, pour apercevoir que Brian essayait de se stationner en face de chez moi. Draco me fit signe de l'ignorer et de continuer d'installer les sièges à l'intérieur de la voiture. J'installai Tommy en arrière du siège de Draco et il installa Alexandra derrière mon siège. Lorsque nous nous croisâmes en arrière de la voiture, je souris à Draco et il me retint. Il s'approcha doucement et m'embrassa longuement. Un fois le baiser terminer, il reposa son front sur le mien.

- Tu n'as fais ça seulement parce qu'il est là-bas, lui chuchotai-je.

- Je sais, mais celui-là, j'en ai vraiment envie.

Je le regardai avec un point d'interrogation inscrit dans la figure. Mais a réponse ne se fit pas trop attendre. Il m'embrassa de nouveau, mais plus intensément. Je me pressa contre lui pour pouvoir m'imprégner du baiser. Un raclement de gorge nous sortit de notre bulle.

- Oh bonjour Brian ! s'exclama Draco. Quelle surprise de te voir ici.

- Hermione, je peux te parler du dossier qui nous concerne un instant ? demanda Brian.

- Non, je ne peux pas. Je dois partir, répondis-je.

- TU NE PARTIRAS PAS. TU M'AS BIEN COMPRIS ? me cria-t-il en s'approchant dangereusement.

Draco s'avança rapidement et le pris par le collet.

- Tu ne cries pas après ma copine, c'est clair ? Parce que je vais te refaire le portrait tellement rapidement que tu n'auras même pas le temps de te débattre, dit-il d'une voix dangereusement basse.

Brian prit peur et partit vers sa voiture. Avant d'y entrer, il se retourna.

- Nous allons en discuter à ton bureau lundi.

- C'est ça, lundi à 10h.

- À 10h.

Il entra dans sa voiture et partit. Je me retourna et entra dans la mienne, Draco fit de même.

Une fois sur l'autoroute, Draco prit une chance et parla.

- Est-ce que ça va mieux ?

- Oui, mais je crois qu'il va falloir que je me défoule en revenant.

Fini, prochain chapitre prochainement. Cependant, je ne peux pas vous assurer de la vitesse de la publication, puisque je retourne à l'école lundi prochain, le 6. N'oubliez pas que j'attends vos reviews avec une grande impatience.