Merci à toutes celles qui m'ont envoyés des reviews. Voici maintenant le chapitre 6!
Chapitre 6 : Réalisations
Le soleil se leva lentement sur la banlieue de Londres. Lorsqu'un rayon finit par entrer doucement par la fenêtre de ma chambre, je m'éveillai doucement. Je sentis un poids au niveau de ma taille. Je me redressai légèrement afin de voir ce que c'est. C'est le bras de Draco qui me tient. Je souri légèrement et essaya de l'enlever afin que je puisse me lever, mais rien à faire, il me retint plus fortement et m'attira vers lui. Je ne pouvais plus sortir. Je restai donc là, allongée à regarder le plafond en pensant à absolument rien. Après quinze minutes, j'eus envie d'aller à la salle de bain. Cependant, je ne pouvais pas bougé, lorsque soudain, Draco bougea. Il se retourna et enleva son bras. Je sorti du lit discrètement et alla à la salle de bain. Une fois terminé, j'allai voir si les enfants étaient réveillés. Il se trouvait que seulement Tommy l'était. Je le pris dans mes bras et descendis pour lui donner son biberon. Je l'observai plus attentivement. Les quelques cheveux qu'il possédait étaient d'un noir profond, comme ceux de son père. Ses yeux étaient un mélange des yeux bleus de Ginny et des yeux verts de Harry. Les traits de son visage avaient tout des Weasley, sauf pour la bouche, elle était de Harry. Soudain, les cris d'Alexandra se firent entendre. Je me levai pour déposer Tommy dans son siège afin d'aller la chercher, mais je n'en ai pas eu le temps. Draco apparut avec la petite dans les bras.
- Bonjour, me dit-il, tu as bien dormi?
- Assez, et toi?
- Je n'ai jamais aussi bien dormi. Faut avouer que j'avais de la belle compagnie, répondit-il en me regardant.
Mal à l'aise, je souris timidement et je détournai le regard. Je posai finalement Tommy dans son siège et me dirigeai vers le réfrigérateur pour sortir un bol de fraises, que je posai sur la table. J'allai ensuite chercher le journal à l'extérieur. J'ouvris la porte et me pencha pour ramasser l'édition dominicale du journal. En me relevant, je remarquai que la voiture noire était de retour devant la maison. Je fis comme si je ne l'avais pas remarquée et entra dans la maison. Je m'assis devant mon bol, mangea les fraises et lu mon journal. En première page, il y avait des images de 4 nouveaux otages britanniques en Irak et des manifestations qui ont lieu au Proche-Orient à cause des caricatures de Mahomet (A/N : On s'entend que c'est fictif, il n'y a pas de nouveaux otages britanniques en Irak, à ma connaissance. Pour ce qui est des manifestations, c'est réel. Je tenais à le souligner. ) . Je soupirai devant l'idiotie de l'espèce humaine. C'est quand même stupide qu'un peuple s'entretue pour atteindre, si l'on peut dire un autre peuple. Je referma le journal et leva mon regard. Draco était devant moi entrain de donner le boire à Alexandra et il me regarda fixement. Ça commençait à devenir agaçant.
- Est-ce que j'ai quelque chose dans le visage? Lui demandai-je.
- Non, me répondit-il doucement.
- Mais qu'est-ce que tu as à me fixer comme ça?
- J'aime beaucoup ta façon de manger tes fraises…
- Qu'est-ce qu'elle a de si extraordinaire ma façon de manger des fraises?
- Elle est si… sensuelle.
Je ne dis rien et alla porter mon bol dans le lave-vaisselle. Je montai ensuite dans ma chambre afin de m'habiller. Je décidai de porter un pantalon noir avec une ceinture et une camisole rouge. Je me brossai mes cheveux et redescendis au salon. Draco me regarda descendre la bouche presque grande ouverte.
- Est-ce que j'ai quelque chose de travers? Demandai-je en me regardant.
- Non.
- Ah! Tant mieux.
Tandis que je m'amusais avec les enfants, Draco monta à son tour. Soudain, la sonnette retentit. Je me levai et allai répondre.
- Bonjour! Dirent Harry et Ginny en chœur.
- Oh! Bonjour. Vous êtes déjà de retour. Je croyais que vous alliez revenir cet après-midi.
- C'est vrai, nous devions arrivés cet après-midi, mais nous nous sommes tellement ennuyé de nos deux amours. Où sont-ils? Demanda Ginny.
- Entrez, ils sont dans le salon.
Je me tassa et laissa entrer Harry et Ginny qui allèrent rejoindre leurs enfants. Ils les prirent dans leurs bras et les couvra de baisers. Des gazouillis de joie se firent entendre dans la maison.
Draco descendit peu après. Il salua le couple, leur demanda s'ils avaient passé une belle fin de semaine. Ginny répondit qu'elle ne s'avait jamais autant reposé depuis la naissance des enfants. Je proposai du thé, que tout le monde refusa poliment.
- Hermione, est-ce que tu sais ce que fait cette voiture noire devant la maison? Il y a un homme à l'intérieur qui regardait par ici, demanda Harry.
- Ça… c'est… Brian qui me fait surveillé, répondis-je d'une toute petite voix.
- Pardon? Dit Harry.
- Tu as bien entendu. Hermione se fait surveillé par ce malade, dit Draco et il leur raconta tout ce qui s'est passé depuis leur départ.
- Ce n'est pas possible, dit Ginny d'une voix presque inaudible.
- J'ai bien peur que oui. C'est pour ça Harry que tu dois envoyer la lettre le plus vite possible, ajoutai-je.
- Je le ferai, et maintenant même. Tu aurais un parchemin et une plume?
Je lui tendis tout ce dont il avait besoin et il s'installa dans la cuisine. Pendant ce temps, Draco monta au premier pour faire les bagages des enfants, tandis que Ginny et moi jasions.
- Alors Hermione, est-ce que Draco et toi… chuchota-t-elle.
- Ginny! Pour qui me prends-tu? Voyons, nous agissons en couple seulement parce que c'est nécessaire…
- Hermione, tu n'as vraiment pas le sens de l'observation. Tu n'as pas remarqué la façon dont il te regarde.
- Non, je n'y ai jamais porté attention. Qu'est-ce qu'elle a de spéciale sa façon de me regarder?
- Il se retient pour ne pas te sauter dessus.
- Voyons Ginny, on parle de Malfoy, la personne qui me déteste le plus au monde.
- Peut-être, mais il a beaucoup changé depuis qu'il n'a plus accès à la magie. Il ne méprise plus autant les moldus qu'avant, puisqu'il doit vivre comme eux.
- Je dois avouer… dis-je encore plus bas pour que Harry ne nous entendes pas, que Draco m'a embrassé une fois, sans qu'il n'y soit obligé…
La bouche de Ginny s'étira en un énorme sourire. Je lui fis signe de se taire. Draco entra au même moment et vint s'asseoir à côté de moi. Le sourire de Ginny s'étira encore plus, si c'était encore possible. J'haussai mes épaules et m'enfonça dans le sofa. Un lourd silence s'installa. Il fut interrompu par les gazouillis de Tommy et d'Alexandra ainsi que par le vol de mon hibou que Harry venait de faire partir avec la lettre. Ce dernier vint s'asseoir avec nous.
- Quand t'es-tu aperçu que tu te faisais suivre Hermione? Demanda Harry.
- Peu après que vous êtes partis. Draco et moi sommes sortis pour calmer les deux petits anges et il me fit remarquer qu'une voiture noire nous suivait depuis la maison.
Quelques instants plus tard, le hibou fut de retour avec la réponse du ministre. Comme je n'eus pas le courage d'aller la prendre, Harry s'en chargea. Il revint s'asseoir et nous la lu à haute voix.
Cher monsieur Potter
Nous avons bien reçu votre demande en ce qui attrait au déménagement de Monsieur Draco Malfoy chez Mademoiselle Hermione Granger. À la suite de l'étude du cas qui vous préoccupe, nous pensons qu'il serait très dangereux pour mademoiselle Granger de demeurer seule avec quelqu'un qui la harcèle et la fait suivre. Nous acceptons donc votre requête. Cependant, mademoiselle Granger devra demeurer votre voisine jusqu'à ce que le ministère revoie le dossier du jeune Malfoy.
Veuillez agréez mes sentiments les plus distingués.
Gary Nordenskjöld
Vice-président au ministère de la justice magique.
Je laissa sortir la respiration que je retenais depuis le début de la lecture. Je n'aurais plus à m'inquiéter, je ne serai plus seule à la maison. La joie qui m'habitait était si intense que je me retournai vers Draco et l'enlaça. Il fit de même. Lorsque je le lâcha, les visages du couple devant nous, exprimaient la surprise la plus totale.
- Ce n'est rien ça, plaisantai Draco.
Il me pris par la taille me retourna de façon que je sois face à lui et m'embrassa. Je fus paralysée par la surprise au début, mais je finis par répondre au baiser. Draco m'allongea sur le sofa et nous fûmes interrompu par un raclement de gorge. Nous nous redressèrent rapidement et je sentis que mon visage devenir rouge comme une tomate.
- Bon… bien… Tu vas venir avec moi Draco, on vas aller porter les choses des enfants chez moi et on vas finir de déménager tes affaires, dit Harry visiblement mal à l'aise.
Draco acquiesça et suivit Harry au premier étage. Ginny et moi restâmes silencieuses jusqu'à ce que les deux hommes sortent de la maison. Une fois cela fait, elle se retourna vers moi.
- Il se sentais terriblement obligé… ricana-t-elle.
- Ginny… dis-je en soupirant.
- Non, pas de Ginny, Hermione. Je vois bien par la façon que tu as réagis que tu veux lui sauter dessus autant que lui veux te sauter dessus.
- Mais qu'est-ce que tu racontes, répliquai-je sans vraiment me convaincre.
- La Hermione qui était à Poudlard l'aurait repoussé, mais tu l'as laissé faire. Rends-toi à l'évidence, il t'attire.
Je la regarda longuement et soupira fortement.
- OK, je l'avoue. Il m'attire. Bon tu es contente, maintenant, je l'ai dis. C'est juste que… je ne voulais pas m'en convaincre. Depuis hier, je l'ai vu sous un autre jour. Je ne l'ai jamais vu aussi attentionné. Je veux dire, je l'ai vu agir avec vos enfants. Je me surprenais à me demander s'il agirait comme ça avec nos propres enfants… Comme si ça allait arriver un jour, dis-je avec un ton désespéré et en mettant ma tête dans mes mains.
Ginny s'approcha et m'enlaça.
- C'est Malfoy, Ginny. Malfoy. La personne que j'ai détesté le plus dans toute ma vie. Il ressentait la même chose envers moi. Comment est-il possible… comment est-il possible que je tombe amoureuse de la personne que j'ai détesté le plus? Dis-je en sanglotant.
- Tu l'as dis toi-même, Hermione, tu l'as détesté. Tu as parlé au passé. Tu as vu une autre personnalité de Draco et tu es tombée pour l'autre personnalité. Pour que tu sois en paix avec toi-même, il faudrait que tu lui avoues tout.
Je levai ma tête et essuyai mes larmes. Au même moment, Harry et Draco entra.
- Tout est installé à la maison, chérie, dis Harry à Ginny. Il ne nous reste plus qu'à amener les petits.
Ginny hocha la tête.
Ils montèrent ensuite au premier sûrement pour aller ranger les dernières affaires de Draco. Je me levai et allai les rejoindre pour faire de la place dans ma penderie. Une fois toutes les choses rangées, nous redescendîmes rejoindre Ginny et les enfants.
- Bon, il est temps pour nous de partir, dit Harry en prenant son fils.
- D'accord, dit Ginny qui se leva pour prendre Alexandra. On se voit plus tard.
- Bye, bonne fin de journée, dis-je.
- Bye, ajouta Draco.
Lorsqu'ils furent partis, je montai à ma chambre pour aller chercher une veste. Je redescendis et trouva Draco assis sur le sofa entrain de lire le journal. Je m'approchai et m'assis à côté de lui. Il leva la tête et me regarda.
- Je vais aller magasiner, veux-tu venir avec moi? Demandai-je.
- Magasiner pour quoi?
- Des vêtements et peut-être autre chose, je vais voir.
- D'accord, je vais venir.
