Merci à toutes les personnes qui m'ont envoyés des reviews. Ça me fait chaud au cœur, et dieu seul sait que j'ai besoin de chaleur ces temps-ci, il fait extrêmement froid chez moi. Petite anecdote en terminant. Cette semaine j'étais entrain de regarder les olympiques à la télé (parce qu'au moment où j'écris ces lignes, les Olympiques se déroulaient) et si je ne me trompe pas c'était l'épreuve de descente chez les hommes. Tout ça pour dire qu'un des athlètes, norvégien il me semble, s'appelait Draco! Ce n'est pas une blague, n'empêche que je l'ai trouvé très drôle. Maintenant place à la suite de l'histoire.
Chapitre 8 : Confirmation
Une fois rendu à la maison, j'allai ranger mes achats dans ma chambre. Soudain, j'eus envie de jouer au soccer (A/N : traduction pour nos amis européens, soccer football, chez moi le football ce n'est pas le même sport! C'est un peu plus… violent si je peux dire.). Je changeai les vêtements que je portais contre ceux plus confortables pour le sport. J'enfilai donc un short pour le basket-ball argent, une camisole noire et une paire de souliers de course. J'attachai mes cheveux en une queue de cheval et descendit au rez-de-chaussée.
- Où vas-tu comme ça? me demanda Draco.
- Je vais jouer au soccer. Tu viens avec moi? J'aurais vraiment besoin d'un partenaire.
- Je ne sais pas jouer, et de toute façon je ne sais même pas ce que c'est.
- Je vais t'apprendre, tu vas voir c'est très simple. Tout ce que tu dois faire c'est de marquer des points en envoyant un ballon dans un but en n'utilisant que tes pieds.
- Ça a l'air facile. Bon attends-moi, je vais aller me changer.
J'hocha la tête et m'assis sur le sofa. Je rattachai mes souliers pour éviter que les nœuds se détachent et que je prenne une débarque. J'allai aussi remplir deux gourdes d'eau. Je mettais les gourdes dans un sac quand Draco me rejoint dans la cuisine. Je mis le sac sur mon épaule et nous partîmes. Puisqu'il faisait beau, nous y allâmes à pied. De toute façon, le terrain n'était pas loin.
Donc après environ vingt minutes de marche, nous étions rendus au terrain.
- Il est où le terrain? Tout ce que je vois c'est un énorme espace vert avec deux choses avec des filets en arrière, se plaint Draco.
- Nous sommes rendu. Les deux choses comme tu dis, c'est les buts. C'est là que u dois essayer de faire entrer le ballon.
- Mais, tu as vu la taille des buts, c'est trop facile d'y faire entrer un ballon de cette taille.
- Habituellement une équipe de soccer comprend un gardien de but. Il a comme devoir d'empêcher le ballon d'entrer dans le but. Il y a aussi deux défenseurs qui restent dans la zone de son équipe pour empêcher les joueurs de l'équipe adverse de s'approcher du but. Ensuite, il y a les ailiers, si je ne me trompe pas dans les termes, qui essaient de compter. Finalement, il y a le joueur de centre qui essaie lui aussi de compter des buts, mais aussi à chaque mise au jeu essaie de s'emparer du ballon avant le centre de l'autre équipe afin d'avoir un avantage à l'attaque, expliquai-je.
- Ça fait beaucoup de monde. Mais on n'est que deux.
- Peut-être, mais pour se passer le ballon, on n'est pas obligé d'être plusieurs.
Il hocha la tête en signe d'approbation. Je m'approcha des estrades et y déposa mon sac. Je retira le ballon et retourna vers Draco. Je le posai devant lui et me relevai.
- Bon, je vais partir avec le ballon. Essaie de me le prendre sans utiliser des mains, n'oublie pas.
- Facile…
- Pas tant que ça, j'ai été la meilleure joueuse de la ligue de la région lorsque j'étais jeune.
- Arrête de te vanter, je vais réussir à te l'enlever pareil.
Je le regardai brièvement et partis à courir avec le ballon. Je fis la moitié du terrain et me retournai pour voir où était rendu Draco. Il était dangereusement proche, je continuai donc à courir. Lorsque je le sentis très près, j'arrêta brusquement et me tassa légèrement. Draco n'arrêta pas de courir pour autant. Malheureusement, en me tassant, ma jambe gauche était dans les jambes, si je peux me permettre ce jeu de mots. Il a donc trébuché et il a très mal tombé. J'attendais quelques instants pour qu'il puisse se lever, mais ce moment n'arriva jamais. Je m'approcha doucement et m'accroupi près de lui.
- Est-ce que ça va? lui demandai-je.
- Oui, ce n'est qu'une entorse, me répondit-il en essayant de se relever.
Je l'aidai à se lever, mais ce fut sans succès, il retomba aussitôt en hurlant de douleur. Une ampoule s'alluma dans ma tête.
- Ne bouge pas, je reviens, dis-je à Draco.
- Bien oui, comment veux-tu que je bouge quand je ne peux même pas me lever?
Je couru jusqu'aux estrades pour y prendre mon sac et retourna auprès de Draco. Une fois à ses côtés, je sortis mon téléphone cellulaire et appela une ambulance.
- Qu'est-ce que j'ai? demanda Draco.
- Je crois bien que tu viens de te casser une jambe. J'ai appelé une ambulance, on va aller à l'hôpital pour te faire un plâtre. Ça signifie que tu ne pourras pas aller travailler pendant quelques jours.
- Vraiment, dommage. Je vais rester plus longtemps avec toi…
- Non, l'interrompis-je, je dois aller travailler moi. Tu ne te rappelles pas, j'ai rendez-vous avec Brian demain à 10h.
- Ah oui, c'est vrai, dit-il tristement.
Nous entendîmes au loin les sirènes de l'ambulance qui approchait. Quelques minutes plus tard, les ambulanciers mirent Draco, qui avaient l'air paniqué, sur une civière et le mirent dans l'ambulance. J'embarquai avec lui pour le rassuré. Tandis que l'ambulance filait à toute allure et que l'ambulancier stabilisait la jambe cassée, je pris la main de Draco et le regarda dans les yeux. Un sentiment étrange me parcouru. C'était la première fois que je me m'inquiétais à propos de Draco Malfoy. En le regardant dans les yeux, des flash-back des deux dernières journées m'apparurent. L'altercation entre Draco et Brian à la boîte de nuit lorsqu'il s'était présenté comme mon petit ami, la manière dont il s'est précipité hier matin parce que j'avais peur et la manière dont il m'a embrassé la première fois, lors de son « coup de pratique ». La réalisation se fit presque instantanément. Draco Malfoy était amoureux de moi. Je n'en revenais tout simplement pas. Un autre souvenir apparu. Ce qui s'était passé dans la cabine d'essayage, il n'y a pas deux heures de cela. La façon dont j'ai agis. Je n'avais aucune pudeur, pourtant, c'est mon pire ennemi. C'est clair comme de l'eau de roche. J'en étais maintenant sûre et certaine. Je suis amoureuse de Draco Malfoy. Lorsque je sortis de ma bulle, l'ambulancier était entrain de parler avec son collègue et Draco me regardai fixement. Je pris une grande respiration et m'approcha doucement de lui. Je passai ma main dans ses cheveux blonds, presque blancs et lui donna un baiser le front. Lorsque je relevai la tête pour le regarder, Draco me regarda tendrement.
- J'ai quelque chose d'important à te dire, me dit-il doucement.
- Je t'écoute.
- Je… je…Hermione, je… je… merde… je t'aime.
Je le regardai longuement et lui répondis.
- Moi, aussi Draco.
Un sourire se dessina sur ses lèvres. Je crois bien que c'est le seul sourire venant de lui que j'ai vu, mais encore là, je peux me tromper. Il se leva sur ses coudes pour s'asseoir et me fit signe d'approcher. Ce que je fis et je l'embrassa tendrement. Il y répondit instantanément et y mit plus d'ardeur. Ce qui était tendre au début, fut plus passionné à la fin. Nous fûmes malheureusement interrompu par l'ambulancier qui se retourna presque scandalisé parce que Draco était assis. Il nous sépara et força Draco à se coucher sur la civière en nous disant que nous étions presque arrivé.
