Ouf! Ça fait longtemps que je n'ai rien écrit et je m'en excuse. J'ai un horaire très chargé avec l'école et à mesure que je fini un examen, on dirait que le professeur d'autre l'autre deux semaines après. Je profite donc du fait que je ne comprends rien de la matière de mon examen qui vient le 20 mars (on est le 19 au moment où j'écris ces lignes), pour continuer cette histoire. En passant, je vous remercie de m'avoir envoyé toutes ces reviews, j'ai beaucoup apprécier. Bonne lecture!
Chapitre 9 : Le début d'une histoire d'amour
J'étais assise dans la salle d'attente entrain de lire un vieux magasine à potins. Il était tellement vieux que sur la couverture, il y avait une photo de Brad Pitt et Jennifer Aniston lors de leur mariage. Je ne lisais pas vraiment le magasine, je feuilletais les pages impatiemment. À mes côtés, une petite fille pleurait dans les bras de son père, qui lui chuchotait à l'oreille que sa maman allait bien et qu'elle allait s'en sortir. Il y avait aussi quelques personnes âgées qui me regardaient en souriant. Je leur rendis leur sourire et me leva pour aller prendre un verre d'eau, puis retourna m'asseoir. Pourquoi c'était aussi long? Il me semble que mettre un plâtre, ça ne prend pas 45 heures. Je ferma les yeux et soupira. Lorsque je les ouvris, le médecin approcha avec une infirmière à ses côtés qui poussait Draco dans sa chaise roulante. Je me leva et alla rejoindre le médecin.
- Vous êtes sa petite amie? Demanda le docteur.
- Je… hésitai-je en regardant Draco qui me fit signe que oui. Oui, monsieur.
- Donc, monsieur Malfoy ne pourra pas marcher pour quatre ou cinq jours. Il ne pourra pas travailler, vu son emploi, pendant toute la période où il portera son plâtre. Il doit se reposer.
- Bien sûr, Merci docteur.
L'infirmière et le docteur partirent. Je m'accroupi pour être au même niveau que le blessé. Je pris doucement son visage et l'embrassa doucement.
- Allez, sortons de cet endroit, dis-je ne me relevant, Je hais les hôpitaux.
- Je suis d'accord, dis Draco.
J'empoignai la chaise roulante et poussa Draco à l'extérieur. Le ciel s'avait assombris dangereusement. Il y avait aussi quelques grondements, annonçant un orage pour un avenir très très très rapproché. Je sorti mon cellulaire de mon sac et appela chez les Potter. Lorsque Ginny répondit, je lui expliqua la situation et lui demanda si un des deux pourrait venir nous chercher. Elle me dit que Harry sera là dans quelques minutes. Je la remercia et raccrocha.
Harry arriva, m'aida à installer Draco sur le siège du passager, puis nous nous installèrent à notre tour. Harry démarra la voiture et nous partîmes.
- Comment est-ce que ça c'est passé? Demanda Harry.
- Nous étions entrain de jouer au soccer, quand il a trébuché sur ma jambe, dis-je.
- C'est banal.
- BANAL? Ce n'est pas banal Potter! Ça fait extrêmement mal, tu sauras, s'écria Draco.
- Je sais que ça fait mal, j'ai déjà eu le bras cassé. Et même plus d'os du tout si tu te rappelles, répliqua Harry.
- Oui, mais il y avait une potion pour le faire repoussé, comme il y a un sort pour guérir un bras cassé. Tu n'as pas passé deux mois avec un plâtre.
Nous passèrent le reste du trajet dans le silence. Une fois arrivé, Harry sortit la chaise roulante du coffre de la voiture, et m'aida à y installer Draco. Je le remercia d'être venu nous chercher à l'hôpital et lui dis au revoir. Je débarra la porte d'entrée et la traversa en compagnie de Draco.
- Tu sais que tu m'as enlevé le goût de jouer au soccer pour un très long moment, dit Draco en ricanant.
- Je sais, je n'aurais qu'à me trouver un nouveau partenaire. On ne sais jamais, il sera peut-être plus sexy que toi.
- Personne ne l'est plus que moi, tu le sais très bien, me dit-il en m'attirant sur lui.
Je souris et passa mes bras autour de son cou. Je l'embrassa sur le front, puis sur le nez et finalement sur les lèvres. Il passa ses bras autour de ma taille et m'attira plus près de lui que je ne l'étais déjà. Il passa sa langue sur mes lèvres et s'ouvrirent instantanément. Nos langues se battaient pour essayer de dominer l'autre. Mes mains descendirent jusqu'aux boutons de sa chemise, puis commencèrent à les détacher, quand la porte s'ouvrit et un gazouillis se fit entendre. Nous nous séparèrent en haletant, puis regardèrent Ginny et Alexandra qui venaient d'entrer. Le choc était présent sur le visage de Ginny. Alexandra, quant à elle, nous regarda en souriant et en nous faisant des signes. Je me leva et resta debout à côtés de Draco.
- Hé bien… si je m'attendais à ça… dit finalement Ginny.
- Je vais aller faire un tour aux toilettes moi, dit Draco.
Je le regarda partir et lorsqu'il eu fermer la porte…
- J'attends des explications Hermione Granger.
- Je… euh… Nous… Il…
- Tu as oublié comment faire une phrase? Dis sarcastiquement Ginny.
- Je n'ai pas oublié voyons, dis-je puis je pris une grande respiration. Nous nous sommes avoués que nous nous aimions dans l'ambulance.
- AAAAAAAAAAAHHHHH! C'est trop chou… Je suis trop contente pour toi Hermione!
- Mais veux-tu bien arrêter de crier comme ça!
- D'accord. Je venais pour savoir comment allais Draco. Mais à ce que j'ai pu voir, il allait très bien, dit Ginny avec un énorme sourire.
Je soupirai légèrement. La fillette dans les bras de mon interlocutrice commença à s'énerver. Ginny lui dit qu'elles partaient et me dit que c'était l'heure de son repas du soir. Je me retournai pour regarder l'heure, 17h45. Au même moment, Draco sortait de la salle de bains. Ginny lui dit au revoir, me souri malicieusement et j'embrassa Alexandra.
- Bonne soirée, dit Ginny en sortant.
- Bye, à demain, répondis-je.
Lorsque j'eu fermé la porte, Draco s'approcha de moi. Je me pencha et l'embrassa tendrement. Puis, je me dirigeai vers la cuisine, empoigna mon livre de cuisine et commença à ressembler les ingrédients pour le repas. Draco, quant à lui, était dans le salon devant ma bibliothèque.
- Hermione, tu voudrais bien venir me donner le livre sur la politique orientale, s'il te plaît.
- Pas de problème, attend.
Je sortis ma baguette, pointa le livre en question et le fit descendre sur ses genoux.
- J'ai hâte de ravoir ma baguette, dit-il avec mélancolie.
- Tu pourras peut-être la ravoir bientôt, on ne sait jamais, dis-je doucement. En changeant de sujet, as-tu appelé ton patron pour lui dire que tu ne pourrais pas aller travail avant un bon bout de temps?
- Non, il faudrait bien que je le fasse maintenant avant que je l'oublie, répondit-il en se dirigeant vers le téléphone.
Je retournai toute mon attention sur le repas. Tandis que je plaçais des carottes et des pommes de terre autour de mon rôti et plaça la cocotte qui les contenaient dans le four, Draco se plaça derrière moi. Sentant son regard sur moi, j'intervins.
- Tu apprécies la vue?
- Bien sûr que je l'apprécie. C'est une des plus belles vues que j'ai vu de toute ma vie. Et Merlin sait que j'en ai vu…
Je soupira et me retourna vers lui, les mains sur mes hanches.
- Mais ce que tu peux être pervers…
- Peut-être, mais j'aime ça, répondit-il avec un énorme sourire.
- Je vais aller me changer, je reviens.
Je monta à ma chambre et enfila l'ensemble que je portais ce matin, une camisole rouge ainsi qu'un pantalon noir. Lorsque je retournai dans le salon, Draco était assis sur le canapé. Je le regardai surprise, puisque cinq minutes plutôt il était dans sa chaise roulante.
- Mais qu'est-ce que tu fais sur le sofa? Demandai-je
- J'étais fatigué d'être sur cette chaise. Le seul problème, c'est que je ne peux pas marcher.
- C'est pour ça que tu as la chaise…
- Oui, mais c'est fatiguant de toujours rester assis.
- Attends, je dois avoir une paire de béquilles en quelque part.
Je fouilla un peu dans le placard de l'entrée et trouva ce que je cherchais. J'allai m'asseoir aux côtés de Draco.
- Tiens, tu pourras marcher avec ça. Tout ce que tu as à faire, c'est de t'appuyer sur ça afin de ne pas t'appuyer sur ta jambe cassée pour marcher.
- Merci, me dit-il en posant les béquilles à côté du canapé.
Il m'entoura de son bras et me tira vers lui. Je posai ma tête sur son épaule et il me caressa les cheveux. Nous fûmes comme ça pendant un bon vingt minutes avant que la sonnerie du four retentisse pour m'avertir que le repas était prêt. Je me leva et me dirigea vers le four.
- C'est le moment d'essayer tes béquilles. Tu peux aller t'asseoir à la table, je vais servir le repas.
- D'accord, répondit Draco pas trop sûr de lui.
Je sortis deux assiettes, mis un peu de viandes et de légumes dedans et alla les poser à nos places respectives. Draco réussi à se rendre, tant bien que mal, à la table et à s'asseoir, lorsque je posai l'assiette devant lui. Le repas fut tranquille, on ne jasa pas beaucoup. Une fois terminé, je ferma tous les rideaux de la maison, pris ma baguette et jeta un sort afin que la vaisselle, le ménage et l'entreposage des restants se fassent tout seul. Étant épuisé, Draco annonça qu'il alla monter se coucher, je fis de même. Une fois rendu au premier étage, il alla à la salle de bains tandis que je me changeai dans ma chambre. Lorsque Draco entra dans ma chambre, je venais de finir d'enfiler ma robe de nuit en soit noire. Je lui souris et l'aida à se coucher dans le lit. Je plaçai ses béquilles à côté de la table de nuit et fit le tour du lit afin de me coucher à mon tour. Une fois allongée et submergée par les couvertures, je me retournai vers Draco et lui souhaita bonne nuit. Il fit de même et s'avança pour m'embrasser doucement et me serrer contre lui.
