OUI! CHAPITRE 10! Wow! Sortez le champagne, c'est le dixième chapitre! Je dois garder mon calme. Plusieurs d'entre vous m'on demander ce qui est arrivé avec Brian. Ne vous inquiéter pas, notre psychopathe préféré est de retour dans ce chapitre. Préféré est un grand mot… mais vous savez ce que je veux dire… Merci à ladyalienor, latitelfemagik, Lil'Ashura, GinnyPotter02, 'tite mione, keira, ((Stef)) et à toutes les autres que je ne peux pas nommer parce que ça serait trop long ! Bonne lecture !
Chapitre 10 : Un dur retour au travail
Un minuscule rayon de soleil réussit à s'infiltrer dans ma chambre par un minuscule espace entre deux lattes de mon store. Ce microscopique rayon traversa ma chambre et vint se poser sur le bout de mon nez. La chaleur ainsi créée me réveilla quelque peu. J'entrouvrit mes yeux afin qu'ils s'adaptent à la lumière. Une fois totalement ouvert, je m'étirai un peu et m'accrocha sur quelque chose. Je tourna la tête légèrement et vit la tête de Draco. Je souris légèrement et me relevai sur mes coudes, puis je l'embrassai sur le front. Je sortis de dessous mes couvertures et alla à la salle de bains afin de prendre une douche rapide. Quinze minutes plus tard, j'étais de retour dans ma chambre. Je me séchai les cheveux magiquement, tout en choisissant mes vêtements pour la journée, une chemise rose avec une jupe et un petit veston gris clair qui tirait un peu sur le bleu. J'agrémentai mon ensemble d'une ceinture et de sandales à talons aiguilles rose. Je me maquillai légèrement et me retournai pour descendre au rez-de-chaussée. Lorsque j'atteignis la porte de la chambre, j'entendis un grognement et je me retournai vivement vers le lit. Draco se leva, pris ses béquilles et vint me rejoindre.
- Bonjour !
- Bonjour ! Bien dormi, lui dis-je en l'embrassant
- Oui, mais j'ai eu le meilleur réveil que j'ai jamais eu, dit-il avec un sourire taquin. Je me considère comme chanceux de me réveiller avec une aussi belle vue…
Je rougis légèrement et tourna la tête. Draco me pris doucement le menton et me tourna vers lui.
- Pourquoi tu rougis comme ça ?
- Je ne sais pas… Je n'ai pas l'habitude de me faire dire ça, je crois.
Il sourit et m'attira vers lui et m'enlaça. Je l'embrassa tendrement et me recula. Je lui souris et me dirigea vers les escaliers. Une fois descendit en bas, j'allai ramasser le journal et prendre mon petit déjeuner. J'étais sur le point de partir lorsque j'entendis crier.
- Et moi ? Comment je fais pour monter et descendre les escaliers pendant que tu seras au travail ?
Je tournai la tête vers les escaliers et regarda Draco. Je sortis ma baguette de ma mallette et la pointa sur la rampe. Un siège automatisé apparut face à Draco, qui me regarda bizarrement.
- C'est quoi ce machin ?
- Ça, c'est pour que tu puisses monter et descendre les escaliers. Tu n'as qu'à t'asseoir et le siège va monter et descendre comme tu veux. Essaie pour voir.
Draco s'assis sur le siège, qui commença à bouger quelques secondes plus tard. Une fois au rez-de-chaussée, Draco s'approcha, toujours avec l'aide de ses béquilles, et m'embrassa avec passion. Lorsque nous nous sommes séparé, je lui souris et l'embrassa rapidement une dernière fois. J'empoignai par la suite mon manteau.
- Je dois y aller, je vais t'appeler une fois rendue au bureau et juste après mon rendez-vous avec Brian.
- Je ne l'aime pas celui là…
- Je sais mais je dois y aller. C'est pour une question d'ordre professionnel seulement, enfin… j'espère…
Il me sourit et m'ouvrit la porte. Je lui fis signe de la main et me dirigea vers la station de métro.
Dans le métro, je rencontrai Emma, ma secrétaire et une très bonne amie. Elle me fit signe et essaya de se faufiler entre les personnes qui nous séparaient afin de me rejoindre.
- Hermione, comment ça va ?
- Ça va très bien, mieux que jamais si je peux m'exprimer ainsi, dis-je rêveuse.
- La dernière fois que tu as dit ça, tu venais te rompre avec Brian. Tu dois avoir rencontré quelqu'un… Qui c'est ? Questionna Emma.
- Tu te rappelles de l'homme qui habite chez mon ami Harry ?
- Ah oui, celui que tu n'appréciais pas…
- Oui, celui là. Bien, il m'est arrivé des choses plutôt effrayantes ce week-end et je lui ai demandé de déménager chez moi, parce qu'il s'est fait passé pour mon petit ami vendredi soir.
- Des choses effrayantes, qu'est-ce que c'est ? S'inquiéta Emma.
- Tu sais que Brian est l'avocat de l'accusé dans l'affaire Mackenzie King.
- Oui, mais qu'est-ce qu'il vient faire dans… Mon dieu ! S'exclama-t-elle.
Emma avait tout compris. Ayant eu Brian comme petit ami un peu avant moi, elle comprenait ce que je vivais présentement. Il l'avait harcelé jusqu'à temps qu'il me voit passer dans le couloir. Et maintenant, c'est moi qui suis pris avec ce malade mental.
- Tout ça pour dire que moi et Draco, c'est son nom, nous avons commencé à bien nous entendre et je suis tombée en amour avec lui, malgré la courte période de temps de notre cohabitation. Et il est aussi tombé en amour avec moi, il me l'a avoué hier après-midi dans l'ambulance.
- L'ambulance…
- Il s'est cassé une jambe en jouant au soccer.
- Ah ! C'est tellement romantique, dit Emma en soupirant.
- Qu'est-ce qui est tellement romantique ? Demanda une voix masculine.
Nous nous retournâmes et vîmes Frédérick.
- Bonjour Frédérick, dit Emma tout bas.
Elle avait un énorme béguin pour lui et le cachait très mal, heureusement pour elle, il n'était pas très observateur.
- Monsieur Wright, acquiesçai-je.
- Bonjour mesdemoiselles, dit-il. Miss Granger, j'espère que je n'ai pas trop gâché votre fin de semaine avec la nouvelle.
- Oui et non.
- Pourquoi cela ?
- Raisons personnelles. Ah oui ! Et dites à tous ceux qui travaille dans sur le dossier Mackenzie King, que je veux tous les voir dans la salle de conférence à 9h30.
Il haussa les épaules et commença une conversation avec Emma. Je pu observé dans les yeux de Frédérick un peu de désir envers son interlocutrice. Je souris légèrement. Lorsque le train s'arrêta, je su que nous étions arriver à notre station. Je fis signe à mes compagnons et nous dirigeâmes vers l'extérieur.
Une fois dans le cabinet, les gens présents dans les corridors se retournaient et me disaient bonjour. Je leur répondis par un grand sourire et un bonjour enthousiaste. Emma et moi laissèrent Frédérick à son bureau et continuâmes notre chemin vers le mien. Une fois installée, je m'assis dans ma chaise, pris le téléphone et appela Draco. Après quelques longues secondes d'attentes, la voix de Draco se fit entendre.
- Allô.
- Bonjour.
- Hé darling. Je me suis tellement ennuyé.
- N'exagère pas, ça ne fait même pas une heure que je suis partie.
- Vraiment? On aurait dit une éternité.
- Arrête. Tu n'as pas eu trop de problème depuis mon départ? Demandai-je.
- Non, pourquoi veux-tu qu'il y ait un problème?
Je souris.
- On ne sait jamais avec toi. Tu as bien réussi à te casser une jambe…
- Ce n'est pas drôle. Bon je te laisse, tu dois avoir des choses plus importantes à faire que de me parler au téléphone.
- D'accord, je te rappelle dans environ deux heures, ma réunion devrait finir vers onze heures et je dois revoir mes collègues avant ça.
- Bye, ne travaille pas trop fort.
- Je vais essayer, mais je ne garantis rien.
Je raccrocha et regarda l'heure, 9h30. Je me levai pour aller dans la salle de conférence lorsque la tête d'Emma se fit voir dans le cadre de porte.
- Tout le monde sur le dossier est dans la salle.
- Merci, j'arrive toute suite.
Elle referma la porte. Je pris le dossier Mackenzie King et me dirigea vers la salle de conférence. Une fois arrivée, j'allai m'asseoir au bout de la table, qui est ma place habituelle. Je regardai mes collègues de travail et commença à parler.
- Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, nous nous rencontrons ce matin car il y a eu un petit problème dans le dossier qui nous concerne.
Certains de mes collègues se regardèrent l'un et l'autre avec un énorme point d'interrogation inscrit dans leur visage.
- En effet, l'accusé dans cette affaire, a quitté le pays.
- Comment une telle chose a pu arriver Miss Granger? Demanda un homme au fond à droite.
- Pour être honnête avec vous, je n'en ai pas la moindre idée. C'est pour ça que dans environ trente minutes, je rencontrerai maître Appleton pour discuter de ce malencontreux problème.
- Comment avez-vous su la nouvelle? Demanda le même homme.
- Pour répondre à votre question Winston, c'est Frédérick qui l'a entendu d'amis qui travaillent pour le cabinet de monsieur Appleton.
Emma entra dans la pièce au même moment, m'indiqua que Brian venait d'arriver. Je lui demanda de le faire entrer, mais elle spécifia que Brian exigeait me voir seule. Je refusai systématiquement. Il n'était pas question que nous soyons seuls, il pourrait en profiter pour me sauter dessus.
- Pas question, je ne resterai pas seule avec lui. Tous mes collaborateurs seront présents, car c'est leur dossier à eux aussi. S'il n'est pas d'accord avec cela, vous pouvez lui dire que j'irai m'arranger avec le juge moi-même. Est-ce bien clair?
- Bien, je vais aller en discuter avec lui.
Emma sortit de la salle. Je me levai par la suite, indiqua aux autres de tous s'asseoir du côté qui était face à la porte et alla m'asseoir à mon tour. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit et Emma fit signe à Brian d'enter et de s'asseoir. Elle lui offrit un rafraîchissement, qu'il refusa poliment et elle partit. Un lourd silence s'abattit sur nous. Finalement, je parlai.
- Où sont vos collaborateurs, maître Appleton?
- Ils sont tous occupés avec d'autres clients. J'ai été le seul à pouvoir me libérer.
Il mentait, ça se voyait dans son regard. Je savait qu'il avait convoqué ce rendez-vous parce qu'il savait que Draco ne serait pas là. Malheureusement pour lui et heureusement pour moi, il ne s'attendait pas à ce que lesquatre autres avocats qui travaillaient aussi sur le dossier soient présents.
- Donc, nous aimerions vraiment connaître la véritable raison du départ de votre client, dis-je.
- Je vais être honnête avec vous, la vérité, c'est que je n'en sais rien. Je ne l'ai su que lorsque j'ai voulu un rendez-vous afin de discuter du procès et que la personne qui m'a répondu qu'il avait quitté le pays.
- Vous le saviez depuis combien de temps? Demanda Winston
- Depuis… environ… un… mois, dit-il extrêmement silencieusement.
- Pardon, je vous ai mal entendu maître.
- Il a dit un mois Winston. C'est inacceptable Appleton. Vous auriez dû nous le dire à la seconde où vous l'avez su. Cette réunion est terminée. Je vais appeler le juge immédiatement. Il n'est pas question que je laisse cette situation empirer de la sorte.
Je me leva et partit sans dire un mot. J'arriva à mon bureau et dit à Emma que je ne voulais voir personne sous aucun prétexte. Elle hocha la tête et j'entra dans mon bureau et claqua la porte violemment. Je me cala dans ma chaise et me calma un peu. Soudain, la porte s'ouvrit en coup de vent.
- Je m'excuse, je n'ai pas réussi à l'arrêter, dit Emma piteusement.
- Ce n'est pas grave, je vais m'arranger avec lui.
Elle referma la porte et je me levai pour affronter Brian.
- Qu'est-ce que tu veux? Dis-je en colère.
- Tu sais très bien ce que je veux. En plus, ton copain n'est pas là pour te protéger. Je vais en profiter pleinement.
Il s'approcha dangereusement, tandis que je reculai jusqu'à j'atteigne le mur. Lorsqu'il m'eu emprisonnée entre lui et le mur, je le menaça.
- Si tu ne te recules pas maintenant, je t'avertis, je vais crier tellement fort que tu deviendras sourd.
- Tu veux te faire entendre? Ça ne marchera pas. Tes murs sont insonorisés.
Comment ai-je pu oublié un tel détail? Pendant que je me débattais pratiquement pour ma survie, le visage de Brian se rapprochait dangereusement du mien.
Je vous laisse là-dessus. Oui, oui, je vous laisse sur votre faim avouez. C'est comme un film, l'annonce arrive toujours au moment le moins opportun. À la prochaine, je vais essayer de publier le dénouement de cet affreux moment de notre héroïne bientôt. N'oubliez pas de me faire connaître vos commentaires en m'envoyant des reviews!
