C'est encore moi, je devrais plutôt dire que c'est enfin moi... Je sais que ça fait super longtemps que je n'ai rien écrit et je m'en excuse profondément. J'étais enseveli par les travaux scolaires et par des examens de toutes sortes : examen de physique, en passant par celui de chimie. J'étais carrément épuisée et en manque total d'idées, dû aux nombres de formules physiques et de modèles moléculaire à retenir. Cela dit, je suis sur le point de terminer ma session, dans une semaine je serai en vacances. J'ai tellement hâte. Mais ne vous inquiétez pas, j'ai pensé à vous pendant toute cette longue période d'absence. Voici maintenant mon nouveau chapitre de cette, pas si palpitante que ça (selon moi), histoire. Donc, BONNE LECTURE!

Chapitre 12 : Une étonnante invitation

Je me réveillai en sursaut. Je n'arrive pas à effacer cet horrible après-midi de la tête. Les images reviennent me hanter sans cesse. Je m'assis dans mon lit et regarda le réveil matin, 1h30am. Cela fait maintenant trois semaines que je me réveille ainsi toutes les nuits, avec des sueurs froides qui coulent de mon front, contournent mon visage et qui finissent leur course dans le creux de ma nuque, en regardant frénétiquement partout, parce que je crains que ce ne soit pas Draco, mais Brian qui est couché à mes côtés. À toutes les fois, je me rends compte que j'avais tort. Il est bel et bien allongé à côté de moi, dormant paisiblement. Je soupirai silencieusement et me rallongea pour essayer de me rendormir.

Le lendemain matin, je me fit réveiller par une délicieuse odeur de café. Je me levai doucement et enfilai une robe de chambre. Je regardai par la fenêtre et vit Harry et Ginny entrain d'installer les enfants dans la voiture. Ils me virent et me m'envoyèrent la main, je fis de même. Je me dirigeai ensuite vers la cuisine. J'y vis le grand blond assit à la table entrain de lire le journal et de boire un café. Comme il était dos à moi, je décidai de lui faire une petite surprise. Je m'approchai de lui silencieusement et l'embrassa doucement dans le cou. Il gémit un peu, déposa le journal sur la table et se retourna.

- Bonjour! Me dit-il en m'embrassant à son tour.

- Bonjour. Tu as bien dormi?

- Oui, comme toujours, et toi?

- Non, pas vraiment, je me suis encore réveillée en plein milieu de la nuit.

- Ça va bientôt cesser, crois-moi, me rassura-t-il en me tirant pour m'installer sur ses genoux.

- Je l'espère. Changeons de sujet, veux-tu? Que c'est-il passé dans le monde? Dis-je en désignant le journal sur la table.

- Pas grand-chose, le Premier Ministre Britannique est sur le point de donner sa démission. Le prix de l'essence est encore à la hausse et n'est pas prêts de baisser pendant les prochains mois. Et il y a ta photo.

- Ah d'accord… Quoi! Tu as bien dis ma photo?

- Oui en page 15.

Je pris le journal et l'ouvris à la page en question. Draco avait bien raison, ma photo était bien à la page 15. Je lis rapidement l'article.

Poursuite entre deux avocats

Maître Hermione Granger, 22 ans et à la tête du prestigieux bureau d'avocats londonien Granger et associés, a intenté une poursuite au criminel pour harcèlement et tentative de viol en l'endroit de Maître Brian Appleton, 25 ans, qui était son amant pendant plus de 1 an. La plaignante…

L'article se poursuivait ainsi pendant encore un quart de page racontant tous ce qu'il m'a fais et disant qu'il niait tout. Je levai les yeux au ciel et soupira un bon coup. Je tournai les pages pour survoler les nouvelles et vis que le bal de charité de Brian avait eu un grand succès. L'article faisait aussi mention de mon absence, qui était dû aux événements décrits dans l'autre article. Je m'avais donc acheté une robe pour rien. Au même moment, j'entendis un léger cognement à ma fenêtre. Draco se leva et alla accueillir l'immense hibou. Il prit la lettre, lui donna une gâterie et le laissa partir. Il revint se rasseoir par la suite et me tendis la lettre. Je fus surprise par la provenance de la lettre. Même Draco ne semblait pas s'avoir aperçut de sa provenance.

- Çavient de Poudlard, affirmai-je doucement

- Vraiment, qu'est-ce que ça dit? me demanda-t-il.

J'ouvris la lettre et commença à la lire à haute voix.

Chère mademoiselle Granger et monsieur Malfoy

Le personnel enseignant de Poudlard, École de magie et de sorcellerie, vous invite cordialement à la réunion des anciens élèves de la promotion de 2001. Vous séjournerez pendant un week-end, afin de reprendre contact avec des camarades que vous n'aviez vu depuis la fin de votre septième année. Vous dormirez dans vos anciens appartements, vacant pour l'occasion car ce sont les vacances d'été. Durant ce week-end, des activités seront organisées afin de nouer, espérons-le, de nouvelles amitiés. Il y aura par la même occasion, un bal pour clôturer ces retrouvailles. Veuillez prendre note que vous devez porter smoking et robe de soirée.

Vous voyagerez à bord du Poudlard Express, comme lors de vos études. Le train partira de la gare King's Cross de Londres le 14 juillet 2006 à 21h précises. Veuillez s'il vous plaît répondre le plus rapidement possible, afin que nous puissions organiser les dortoirs en conséquence.

Veuillez agréer mes sentiments les plus distingués

Albus Dumbledore

P.S. : Monsieur Malfoy peut assister à ces retrouvailles, j'ai discuté avec les gens du Ministère de la Magie. Veuillez noter que cependant, ceci n'est valide que pour cette fin de semaine seulement et que tout retour dans le monde magique ultérieur devra être approuvé par ce même ministère. Je crois par contre que vous devriez faire une demande pour faire lever cette sentence, ça pourrait marcher. Si vous le voulez, vous pouvez toujours venir m'en parler à mon bureau.

Finalement, je ne suis pas acheté une robe pour rien… Je levai les yeux vers Draco. Il regardait fixement la lettre comme si elle allait se mettre à bouger toute seule. Je déposai la feuille sur la table et m'approchai doucement.

- Pourquoi ils veulent tellement que j'y aille? Ils savent pourtant que je n'ai pas le droit de retourner dans le monde magique… Demanda-t-il doucement.

- Je n'en sais rien, mais Dumbledore a écrit qu'il s'avait arrangé avec le ministère. Tu vas pouvoir y aller.

- Je n'y vois aucune raison d'y aller. Je ne veux pas subir le regard des autres, ça serait trop dur à supporter.

- Je vais te laisser du temps pour y penser, tu me diras la réponse un peu plus tard, d'accord? Mais, il faut que tu me la donnes rapidement, le départ est dans une semaine.

Il hocha la tête lentement et je le laissai seul. Je montai à ma chambre et m'habillai. J'enfilai un polo rayé vert très pâle et blanc, ainsi qu'une paire de jeans. Lorsque je redescendis, il était encore assis à la table, entrain de fixer la lettre. Je marchai jusqu'à lui et l'embrassai sur le front avant de lui dire

- Je vais aller faire un tour à la librairie du centre-ville. S'il y a quelque chose, tu peux m'appeler sur mon cellulaire.

- D'accord.

- Promets-moi une chose avant que je parte.

- Qu'est-ce que c'est?

- Je ne veux pas te voir assis là quand je reviendrai.

Il hocha la tête. Je lui dis au revoir, pris mon sac à main et partit.

Lorsque j'entrai dans l'immense librairie, je me sentis comme chez moi. Vous n'alliez quand même pas croire que moi, Hermione Granger, ai délaissé les livres. Eh non! C'est la seule partie de moi qui est restée la même. Je me dirigeai instinctivement vers ma section préférée, la section des romans policiers. Je survolais les titres, lorsque une paire de bras musclés s'empara de moi. Je me retournai et vis que c'était Seamus Finnigan.

- Mais si ce n'est pas notre chère Hermione Granger? Comment vas-tu? Me demanda-t-il

- Seamus! Je vais très bien et toi?

- Ça va, ça va! Qu'est-ce que deviens notre super héroïne de guerre?

- Je suis devenue avocate dans le monde moldu…

- Oui, je sais, j'ai lu les journaux. Comme ça ton ex petit ami te harcèle? Je le comprends, tu es devenue magnifique.

- Merci du compliment. Toi, qu'est-ce que tu deviens?

- Moi? Je suis maintenant joueur de Quidditch.

- Vraiment? Pour quelle équipe?

- Pour les Irlandais. Je m'y plaît vraiment, c'est un groupe de joyeux lurons ceux là. Répondit-il avec un sourire moqueur.

Je ris de bon cœur. Je me retournai pour prendre le livre que je voulais prendre avant qu'il arrive.

- Comment vont Ginny et Harry? J'ai entendu dire qu'ils étaient tes voisins.

- Ils vont très bien. Un peu fatigués par contre, mais c'est normal avec des jumeaux…

- Ils ont des jumeaux?

- Oui, Alexandra et Tommy. Ils sont adorables.

- Puis comment vas ce cher Malfoy? Il vit toujours avec Harry?

- Il va bien… euh… en fait… euh… il habite chez moi…

- Arrête de me raconter des farces plates Hermione, ce n'est juste pas possible.

- Je suis sérieuse, j'ai eu des problèmes avec mon ex, comme tu l'as lu dans les journaux et il a décidé d'aller vivre avec moi.

- D'accord… As-tu un petit ami?

J'hésitai à répondre. Je n'allais pas lui dire que Malfoy et moi faisions semblant d'être un couple. Encore là, la manière dont nous agissons en privé me fais penser le contraire. Il va falloir que j'en discute avec lui.

- Oui… Non… en fait je ne le sais pas.

- Ah… vous commencez à vous fréquenter… répliqua Seamus avec un haussement de sourcils.

- Oui, exactement. Toi tu as une petite amie? Demandai-je à mon tour

- Oui, je suis fiancé. Nous devons nous marier dans trois mois.

- Vraiment? Toutes mes félicitations alors. Puis-je connaître le nom de l'heureuse élue?

- Bien sûr. Elle s'appelle Olivia.

Un court silence s'installa.

- Est-ce que tu vas allez à la réunion de Poudlard? Demanda-t-il soudainement

- Peut-être, ça va dépendre de mon copain. Tu sais avec la magie… Dis-je en mentant légèrement.

- D'accord. Bon, eh bien je dois y aller. On se reverra peut-être lors de la réunion. Au revoir.

- Au revoir.

Je le regardai partir et une fois qu'il fut sortit du magasin, je me dirigeai pour payer mon livre. Une fois à l'extérieur, je me dirigeai vers le café d'en face pour me prendre un café pour emporter. J'ai dû attendre une quinzaine de minutes car il y avait une sacrée foule. Ensuite, je me dirigeai vers ma voiture pour retourner chez moi.

Je garai ma voiture dans l'entrée et j'aperçus Madame Weasley avec les deux bambins. Apparemment, Harry et Ginny lui avaient laissé les enfants. Elle m'aperçut et me fit bonjour de la main. Je fis de même. Lorsque j'entrai dans la maison, tout était calme. Tout ce que je pouvais entendre était le son de la douche. Je déposai mes sacs, rempli d'eau l'arrosoir et allai arroser les fleurs à l'extérieur. Quand je retournai à l'intérieur, il y avait Draco qui regardait dans le sac de la librairie, torse nu et ayant comme seul « vêtement » une serviette autour de la taille. (A/N : Arrêter de baver… ça va tacher vos chandails…) Je fermai la porte doucement et l'admira. Le Quidditch faisait définitivement un beau travail… Mon regard s'attardait sur son avant-bras droit, où une grande tache noire s'y trouvait. Je m'avançais silencieusement afin qu'il ne m'entendes pas. La marque des Ténèbres. C'est donc à ça qu'elle ressemble, je n'en n'avais jamais vu une d'aussi près. J'avançai ma main pour l'effleurer légèrement. Draco détourna la tête lentement et m'observa.

- C'est la première vois que je la vois d'aussi près, lui dis-je dans un murmure.

Il ne dit rien. Je levai les yeux vers lui et le regardai longuement dans les yeux. Après un moment, sa tête s'avança lentement vers la mienne. Il prit délicatement mon visage dans ses mains et m'embrassa longuement. Je lui rendis le baiser avec la même passion tranquille. Lorsque nous nous séparâmes, il se recula légèrement.

- J'ai pris ma décision, dit-il

- Vraiment?

- Oui, j'ai décidé d'y aller avec toi. Je crois aussi que je vais faire ce que Dumbledore m'a conseillé de faire, je vais demander ma réintégration dans le monde magique.

- D'accord. Je vais aller écrire que nous y allons tous les deux alors.

- Pas maintenant.

- Pourquoi? Cela ne prendra que quelques secondes.

Il détourna le regard, je sorti une plume et un parchemin afin de répondre à l'invitation. Une fois terminée, j'attachai le parchemin autour de la patte de ma chouette et la laissai partir. Lorsque je fermai la fenêtre, Draco s'approcha et posa de nombreux baisers dans mon cou. Je me retournai et il m'embrassa passionnément. Il posa ses mains autour de ma taille et me transporta jusqu'à ma chambre. Non, je crois que je devrais dire notre chambre dorénavant…

La suite, un moment donné… Ça veut dire, quand j'aurai du temps de libre.