Je n'ai jamais reçu autant de reviews en une journée pour un seul chapitre. Donc, ce que j'ai à dire se résume ainsi… MERCI! Je vous adore toute la gang. Ça me fait tellement plaisir de savoir que vous aimez tant mes fics. Ça me fait du bien car je n'ai pas tellement confiance en moi pour mes écrits. Vous allez me dire que je l'ai publié rapidement là suite, bien c'est parce qu'il n'arrêtait pas de pleuvoir chez moi, j'ai donc du temps à la tonne. Une petite question, c'est bien Seamus Finnigan dont les parents sont un sorcier et un moldu? Je ne suis pas sure. Donc, voici un nouveau chapitre qui aura une tournure dramatique comme je les aime bien. Donc bonne lecture…
Chapitre 14 : La réunion, pt 1
Tandis que je marchais dans les couloirs de Poudlard en me rappelant quelques souvenirs, je pu apercevoir par les fenêtres la rencontre des anciens amis qui se retrouvaient pour la première fois depuis cinq ans. Les accolades et les tapes dans le dos se succédaient. Je m'arrêtai soudain pour observer cela de plus près, en m'appuyant sur le rebord d'une fenêtre. Des souvenirs à propos de Ron m'envahissaient tout d'un coup. Nous nous sommes fréquentés lors de notre septième année, juste avant la guerre. Je crois que c'était les plus beaux moments que j'ai vécu à Poudlard. Je me rappelle sa déclaration d'amour.
Flash-back
J'étais assise au pied du grand chêne qui surplombait le lac, entrain de lire comme à mon habitude, lorsque j'aperçus Harry, Ron et Ginny s'approcher. Cependant, ces deux derniers restèrent plus loin, alors que Ron avançait toujours en ma direction. Lorsqu'il fut assis à mes côtés, je fermai mon livre et me retournai vers lui. Il était rouge comme une tomate.
- Allô Ron, le saluai-je.
- Bonjour, dit-il tout bas.
- Tu n'as pas l'air d'aller très bien. Est-ce que je peux faire quelque chose pour t'aider? Lui demandai-je inquiète.
- En fait, oui il y a bien quelque chose que tu pourrais faire…
- Bien sûr, qu'est-ce que c'est?
Je le vis devenir encore plus rouge, si c'était encore possible.
- Je me demandais si… tuvoudraisbienêtremacopine?
- Pardon, je ne t'ai pas compris.
- Tu veux bien être ma copine? Finit-il par dire après quelques longues minutes de silence à me regarder.
- C'est d'accord, lui dis-je en l'embrassant longuement sur la joue.
- Vraiment? Tu ne peux pas savoir comment tu me fais plaisir…
Je lui souris tendrement.
- Moi et les autres ont allaient prendre une marche dans le parc, tu viens avec nous?
- Je suis désolée, mais j'ai encore de la révision à faire pour le cours de Transfiguration. J'espère que ça ne te dérange pas?
- Un peu, mais ce n'est pas grave… on se reprendra une autre fois…
- Merci de te compréhension, dis-je. Dis bonjour à Hagrid de ma part.
Il fit signe que oui. Je m'approchai et l'embrassa doucement sur les lèvres. Il se releva avec un énorme sourire et partit rejoindre sa sœur et son meilleur ami. Il se retourna plus loin pour me faire des grands signes avec les bras.
Fin du flash-back
C'était tellement mignon. Je revins sur terre lorsque une large main créa une pression sur mon épaule. Je me retournai lentement et fis face à Draco. Je lui fis un léger sourire et continuai mon chemin vers la salle commune des préfets en chefs. C'était le même portrait qu'il y a cinq ans. Un chevalier à genou au pied d'une immense tour qui fait la cour à la princesse prisonnière de la dite tour. À l'époque, je le trouvais romantique, mais maintenant, je le trouve purement pathétique. Je me rendis compte tout à coup que je ne me rappelais plus du mot de passe. Je soupirai bruyamment et me retournai vers Draco pour lui demander s'il se souvenait du mot de passe. Il approuva d'un hochement de tête et dit le mot de passe : Unicité. Non, mais les mots de passe sont de plus en plus bizarre… Lorsque j'étais préfète en chef c'était lovebirds. De toute façon, je ne peux rien contre ça. Nous entrâmes dans la pièce décorée de jaune et de bleu. Cette année, les préfets viennent de Serdaigle et de Poufsouffle. Je montai sans dire un mot pour aller me coucher. La journée était exténuante, mais les souvenirs à propos de Ron l'avaient été encore plus.
Je me réveillai avec le bruit de la pluie qui frappait sur la fenêtre. Je me levai lentement, mais sûrement et me dirigeai vers la salle de bain afin de prendre une douche rapide pour débuter la journée. Après m'être rafraîchie, j'ouvris ma malle et choisis de mettre un pantalon blanc et une camisole rose. Je coiffai mes cheveux en une queue de cheval et descendit dans la salle commune. Draco était sur le pas du portrait et il était trempé.
- Mais pourquoi es-tu tout mouillé? Lui demandai-je intriguée.
- Je viens d'aller faire le tour de Poudlard avec Blaise Zabini, tu te souviens de lui?
- Peut-être, ce n'est lui qui essayait d'éloigner Parkinson parce qu'elle était toujours sur ton dos? Répondis-je avec quelques secondes de réflexion.
- Oui, c'est bien lui. Bon bien, je vais aller prendre une douche, tu viens avec moi? Me demanda-t-il langoureusement.
-Non, merci. Je viens d'en prendre une.
- Dommage, tu vas manquer quelque chose de gros…
- Net'inquiète pas, je l'ai déjà vu…
Il haussa les épaules et monta, tandis que moi je me dirigeai vers le portrait afin de me rendre à la Grande Salle pour prendre mon petit déjeuner. Une fois entrée, je saluai de nombreuses personnes qui me saluaient, rougis légèrement en entendant certains sifflements approbateurs à propos de ma tenue et allai m'asseoir avec Harry et Ginny, comme dans le bon vieux temps… Presque en fait… Ron n'était pas là… Non, une boule d'émotions est entrain de remonter, je dois la faire redescendre, c'est du passé maintenant. Je secouai la tête et dis bonjour au couple.
- Bonjour à vous deux. Vous avez bien dormi?
- Oui, merci. Seulement, ça été bizarre de ne pas avoir Ginny à mes côtés pour m'endormir, dit Harry en souriant à sa femme.
- Même chose pour moi, ajouta Ginny. Et toi Hermione?
- Ça pas été si mal…
Avant que je puisse rajouter quelque chose, Dumbledore se leva et demanda l'attention de l'assistance.
- Bonjour. Je vous souhaite…
Il s'arrêta et nous entendirent les portes de la Grande Salle s'ouvrir. Toutes les têtes se retournèrent pour voir Draco entrer. Plusieurs chuchotements de surprises se firent entendre. Ils devaient se demander pourquoi il était là, il avait été banni du monde magique. Dumbledore les calma d'un léger signe de la main.
- Monsieur Malfoy, vous êtes arrivé juste à temps pour le dévoilement de cette journée. Veuillez vous asseoir.
La salle regarda Draco se diriger vers la table des Serpentards et s'installer à côté de Pansy Parkinson, qui se colla à lui comme s'il était un aimant, et de Blaise Zabini.
- Bon, où en étais-je? Ah oui, je vous souhaite la bienvenue à Poudlard. Comme vous pouvez le constatez, rien n'a changé depuis votre départ, il y a maintenant cinq ans, si ce n'est la perte d'être cher lors de la guerre. Maintenant, sur une note plus joyeuse, les activités de ces retrouvailles commenceront après le petit déjeuner. Malheureusement, à cause de la pluie, certaines activités extérieures seront annulées. Nous commencerons avec la présentation de tout le monde et ce qu'il ou qu'elle sont devenu. Ensuite, il y aura le déjeuner, car aux nombres de personnes présentes aujourd'hui, la première activité se ne sera pas terminée dans une heure… Dans l'après-midi, il y aura deux matchs amicaux de Quidditch, il est à noter que les équipes qui s'affronteront seront choisies au hasard. Vers dix-neuf heures, le bal commencera, n'oubliez pas vos robes de soirée. Donc, assez de blabla, nous avons une journée bien remplie qui nous attend. Bon appétit.
Sur ces mots, les tables se remplirent de nourriture. Nous savourions ce repas, car il nous avait tant manqué. Je discutai avec Harry, Ginny, Seamus et sa fiancée, Olivia. Elle était une moldue. Elle et Seamus se sont rencontrés à l'école primaire avant de recevoir sa lettre de Poudlard. Ils s'avaient retrouvé un soir lorsque Seamus était allé rendre visite à ses parents et qu'elle était présente pour prendre le thé. Ça été le coup de foudre. Ils nous ont aussi annoncé qu'Olivia était enceinte. Il faut dire que Seamus était fier de se promener avec sa fiancé sachant qu'elle était enceinte. D'accord, ça ne paraissait pas encore, mais il avait plus que hâte que le ventre rond apparaisse. Durant tout le repas, je senti le regard de Draco sur moi, comme un laser qui veut me transpercer. Je me retournai et lui fit un sourire, qu'il me retourna. Je vis aussi que Parkinson et Zabini se sont empressé de lui demander pour quoi il n'arrêtait pas de me fixer et pourquoi je lui souriais. Du moins, je crois que c'est ce qu'ils lui ont demandé. Tout à coup, la nourriture disparut, c'était la fin du repas. Dumbledore se leva et annonça que la première activité commencera dans quinze minutes afin que tout le monde puisse aller à la salle de bains.
Donc, quinze minutes plus tard, tout le monde était revenu soulagé et prêts à écouter une centaines de personnes raconter un peu de leur vie. Dumbledore annonça qu'il allait procéder par ordre alphabétique. La première personne qui alla à l'avant fut Samantha Antin. Elle regarda la salle nerveusement et commença à parler.
- Bonjour, je suis Samantha Antin. J'étais à Serdaigle. Après mes études à Poudlard, j'ai étudié à l'université magique des États-unis pour devenir médicomage là-bas, car les critères ne sont pas les mêmes qu'ici. Je vis donc là-bas avec mon mari, un sorcier américain que j'ai connu à l'université, et nous avons deux enfants. Alyssa et Patrick qui ont maintenant 3 ans. De plus, comme vous pouvez le constatez, j'attends un troisième enfant. Donc, voilà.
Le professeur Dumbledore la remercia et appela la seconde personne. Et ce fut ainsi jusqu'à mon tour. Je me levai et me dirigeai vers l'avant tout en ignorant les sifflements derrière moi. Les hommes sont tous des pervers.
- Bonjour, comme vous le savez tous je suis Hermione Granger et j'étais à Gryffondor. Après Poudlard, je suis retourné dans le monde moldu, où j'ai étudié le droit à l'Université Oxford. Je suis avocate et j'ai mon propre cabinet. Je suis la meilleure de tout Londres, d'après les rumeurs qui cours à mon sujet.
Je me demandai si je devais parler de Draco. Je le regardai et il comprit. Il me fit signe que non, il allait en parler lui-même. Je hochai la tête à peine et repris mon discours.
- Mais sinon, si je saute par-dessus le fait que mon ex petit copain me harcèle (murmures de stupéfaction venant de la foule), je mène une vie plutôt tranquille.
Je terminai sur ces mots et allai me rasseoir en ignorant les gens qui ne revenaient pas que j'arrive à plaisanter sur le fait que l'on me harcèle. La prochaine personne passa et ce fut bientôt le tour de Draco. La salle se tue aussitôt. Il s'avança jusqu'à l'avant et avant de se retourner vers la foule, il regarda Dumbledore. Ce dernier hocha la tête et Draco se retourna.
- Bonjour. Vous savez tous qui je suis et où j'étais lorsque nous étions jeunes, donc… je vais passer par-dessus ces détails, dit-il nerveusement. Après, mes études à Poudlard, ou plutôt après la guerre… j'ai été condamné, comme vous savez à vivre dans le monde moldu pour le reste de mes jours. Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis ici aujourd'hui. Le professeur Dumbledore à demander au ministère la permission et elle a été accepté. Donc, je suis cuisinier dans un grand restaurant dans le monde moldu. Et comme vous le savez, j'habite avec Harry Potter et sa femme Ginny Weasley. Cependant, dû à certains événements j'ai déménagé chez Hermione Granger, pour pouvoir la protéger, en quelque sorte. (Étonnement général) Je tiens aussi à vous dire, que suite aux recommandations du professeur Dumbledore, je vais demander le pouvoir de récupérer ma baguette. C'est tout.
La salle fut muette pendant quelques minutes. Les autres personnes passèrent les une après les autres. Lorsque ce fut le tour de Harry, il dit qu'il était marié à Ginny, qu'ils avaient deux adorables jumeaux, qu'il avait hébergé Draco avant ma mésaventure et qu'il travaillait comme Auror. Ginny, elle, dit à peu près la même chose que son mari. Et ajouta qu'avant d'avoir les jumeaux elle travaillait au ministère de la magie. Lorsque tout le monde ait fini, on pu entendre un énorme soupir de soulagement. La salle se vida rapidement et tout le monde revint car le déjeuner allait commencer. Une fois de plus, la nourriture apparut et tout le monde mangea avec appétit. Il n'eut pas d'incidents majeurs. Non, j'oubliai le commencement d'une guerre de nourriture qui fut rapidement terminée par le professeur Rogue. À la fin du repas, les anciens joueurs de Quidditch se retrouvèrent dans les vestiaires et enfilèrent leurs vieux uniformes, alors que le reste de la salle se dirigeait vers le stade de Quidditch.
Lorsque tout le monde furent dans les gradins, le professeur Bibine (A/N : Est-ce vraiment son nom?), appela les capitaines pour déterminer qui sera contre qui. Finalement, ce fut Serdaigle contre Gryffordor et Poufsouffle contre Serpentard. Le premier match commença et l'on pu voir une horde de points bleus et rouges s'envoler dans le stade. Ginny, qui était assise à mes côtés, et moi scandions le nom de notre maison et le reste de Gryffondor firent de même. L'attrapeur de Serdaigle et Harry aperçurent le vif d'or en même temps et de mirent à sa poursuite. Après une lutte acharnée de vingt minutes et quelques coups bas, ce fut Harry qui l'attrapa, prouvant ainsi qu'il est encore le meilleur. Le professeur Bibine siffla la fin du match et annonça Gryffondor vainqueur. Des cris de joie se firent entendre partout chez les lions. Les joueurs quittèrent le terrain, tandis que le professeur ramassa les choses (A/N : Je suis vraiment désolée, je ne suis qu'une inculte, j'ai complètement oublié les noms des espèces de balles. Rappelez-les moi SVP) pour le prochain match. Une trentaine de minutes plus tard, Harry et le reste de l'équipe de Gryffondor étaient venus nous rejoindre. Nous les avons accueillis en grand. Lorsque nous avons arrêté de crier, le professeur Bibine s'avança et démarra le match entre Serpentard et Poufsouffle. Je vis Draco du haut des airs qui me regardait. Je lui souris et lui envoyai un signe de main, qu'il me rendit.
Si le premier match était assez court, celui-ci était atrocement long. Selon mon estimation, il a fallu une heure trente avant que les attrapeurs aperçurent le vif d'or et se mettent à sa poursuite. Je pouvais voir le visage de Draco d'ici. Il avait l'air heureux. Il ne peut pas vivre sans un balai. Je me demande bien comment il a pu survivre pendant cinq ans. Je ne l'ai jamais vu avec un tel sourire, un vrai. Pas son petit sourire narquois que je déteste par-dessus tout. Il est définitivement plus mignon avec un vrai sourire. Je sorti de mes pensées par Ginny qui tirait sur mon bras pour attirer mon attention. Je me retournai vers elle.
- Désolée, j'étais ailleurs, lui dis-je.
- Je crois que je sais où, mais ce n'est pas de mes affaires. De toute façon, regarde, le match est fini, on doit partir, dit-elle en haussant ses sourcils de façon suggestive.
- Ah! Qui a gagné?
- Les Serpentards, qui d'autres. Allez viens.
- Non, je vais rester. Je vais attendre Draco, je veux le féliciter.
- De quelle façon? Demanda-t-elle en refaisant son haussement de sourcils.
- D'aucune manière particulière, Ginny. Je te laisse, on se revoit au bal.
- OK, à tout à l'heure. Hé, on devrait se préparer ensemble, qu'en dis-tu?
- Bien sûr, c'est une bonne idée. On se revoit à ma salle commune dans trente minutes.
Elle hocha la tête en signe d'approbation et partit. Je descendis donc rejoindre Draco à l'entrée des vestiaires des Serpentards. Je vis tous les joueurs passer devant moi et me regarder de façon soit méchante, soit vulgaire. Je soupirai de découragement et continuai d'attendre. Après une vingtaine de minutes d'attente, je commençai à m'impatienter et entrai dans le vestiaire. Lorsque j'ouvrai la porte, je pu voir la tête blonde de Draco et son torse nu.
- Mais qu'est-ce… commençai-je.
Mais, il ne m'avait pas entendu. Il était trop occupé. Occupé avec une Pansy Parkinson à moitié nue assise sur lui.
La suite… bientôt… haha (imaginez un rire machiavélique)
