Voilà le chapitre 16. Comme je n'ai rien à dire, sauf les remerciements pour les fabuleuses reviews, bonne lecture.
Chapitre 16 : Le retour à une vie quasi normale
Je m'ennuie. Je m'ennuie de tout, enfin, quasiment tout. Je m'ennuie de la famille Potter et de la façon dont Ginny s'y prends pour savoir quand entrer quand je ne voulais pas être dérangé. Je m'ennuie des joyeux gazouillis des jumeaux. Cela fait maintenant trois semaines que j'ai déménagé. Mon nouvel appartement est situé au centre-ville de Londres, à seulement quelques minutes de marche de mon cabinet. Je n'ai donc plus à prendre le métro et de tomber sur l'autre imbécile. La restriction de neuf mètres étant difficile à respecter, étant entouré de moldus. Comme vous aurez pu le remarquer, je suis encore sensible sur ce sujet. Il m'est difficile à oublier, surtout quand il n'arrête pas d'appeler au bureau ou chez moi… C'est tellement rendu dérangeant, qu'au bureau, ma secrétaire à demander à la compagnie de téléphone de bloquer tout appel provenant du restaurant où il travaille et de chez les Potter. Si Ginny ou Harry veulent me rejoindre, ils peuvent m'envoyer un hibou. Malheureusement, ces temps-ci, je ne peux pas m'ensevelir sous le travail, c'est calme, trop calme. Je viens de gagner la cause la plus importante de ma carrière, vous savez celle du type qui avait quitté le pays. Eh bien, on l'a retrouvé au Canada (A/N : Canada Rocks! Je devais le souligner, c'est bientôt le 1er juillet, la fête nationale!). Nous l'avons rapatrié et condamné à la prison à vie pour meurtre d'un bambin avec préméditation. Cet homme là était un sadique.
Revenons à nos moutons, je n'ai peut-être pas assez de travail pour oublier Malfoy, mais un autre homme semble assez efficace. Vous vous demandez touts qui c'est, hein? Malgré le fait que j'ai mis le grappin sur Blaise Zabini, ça n'a pas duré. Je me suis lassée après une nuit. Il ne m'a pas autant satisfaite que son meilleur ami, pour être honnête avec vous. Donc, autant commencer par le commencement. Je l'ai rencontré lors d'une fête donnée en l'honneur d'un professeur à la faculté de droits de l'université que j'ai fréquenté, pour sa retraite, il y a deux semaines. Ce professeur là était vraiment adoré de tous. Je pourrais le comparer avec Dumbledore, mais je crois que personne ne pourrait surpasser ce dernier. Je m'égare encore, donc, j'étais entrain de reprendre contact avec des consoeurs avec qui je m'étais liés d'amitié durant mes études, lorsqu'il s'est approché. En fait, je ne l'aurais jamais remarqué si mes amies n'avaient pas commencé à faire les belles devant lui.
Flash-back
- Oh mon dieu! Regarder qui vient vers nous! S'exclama Sabrina, une jolie rousse plutôt tête en l'air.
- Je n'arrive pas à croire que c'est lui. Il est encore plus beau qu'il y a cinq ans. Ajouta Nataly qui se crêpait les cheveux d'une main.
- Mais qui ça? Demandai-je
- Mais voyons, ne me dis pas que tu ne te rappelles pas de Mark Adams, me demanda Nataly en me dévisageant comme si j'avais un troisième œil dans le front.
Mark Adams, LE beau garçon de la promotion. Celui dont toutes les filles s'arrachait. N'ayant pas changé depuis Poudlard, je ne l'ai pas remarqué. J'avais toujours le nez dans un livre du code civil. Je regardais mes copines en essayant de ne pas éclater de rire devant la manière dont elles s'y prenaient pour attirer son attention. Malheureusement pour elles, cela n'avait pas l'air de marcher fort. Il avait l'air d'avoir un objectif. Et de la manière dont il me regardait, cela devait être moi. Pourquoi moi? Je n'ai pas eu le temps de me répondre, qu'il était à mes côtés et nous saluait.
- Bonsoir mesdemoiselles. Bonsoir Hermione.
- Bonsoir Mark, répondis-je.
Il me regardait avec ses magnifiques yeux verts. Ils me rappelaient étrangement ceux d'Harry. J'effaçai cette pensée et retourna mon attention sur l'homme devant moi. Il était musclé, mais pas trop. Des cheveux d'un brun clair et un visage d'ange. Un peu plus grand que moi. Nous discutâmes longuement. Mes amies finirent par me laisser tomber, leur plan pour le distraire ayant lamentablement échoué, et me laissèrent seule avec lui.
- Tu sais, j'avais hâte de te revoir, me dit-il.
- Pourquoi? Demandai-je plutôt surprise par cette révélation.
- Je t'ai tout de suite remarquée lors de nos études universitaires. La façon que tu t'y prenais pour écouter attentivement les professeurs et de prendre des notes. Je trouvais ça plutôt mignon.
- Mignon?
- Je veux dire que tu te démarquais du lot. Tu devais être la seule qui ne se préoccupait pas de moi. J'avais, et j'ai toujours, un paquet de filles autour de moi. Je trouve ça plutôt désagréable. Je préfère une femme qui est plus indépendante, un peu plus comme toi.
Je souris légèrement.
- La raison pourquoi je ne me préoccupais pas de toi, c'est plus parce que tu me faisais penser à un garçon avec qui j'étais à l'école plus jeune, qui avait toujours un paquet de filles autour de lui. Je le détestais, et le déteste toujours, parce qu'il se pensait le meilleur, dis-je en pensant à ce qui était arrivé il y a à peine une semaine. Mais, je vois que tu n'es pas comme lui.
Fin du flash-back
Nous nous sommes souvent revus depuis cette soirée, et la relation d'amitié qui s'était installée entre nous, s'est rapidement développée en une relation beaucoup plus intime. Nous sommes inséparables. Je crois que les seuls moments que nous passons sans l'autre, c'est lorsque nous sommes au travail. Malheureusement, nous avons des carrières qui prennent pas mal de notre temps libre. Je suis avocate et il est le sous-ministre des Affaires Étrangères au parlement britannique.
Je me suis réveillée ce matin, par ses chatouillements. Il m'a toujours réveillé de cette façon. Je crois que c'est la meilleure manière de se réveiller le matin. Nous avons pris notre douche ensemble, nous avons pris le petit déjeuner ensemble. Nous sommes même parti pour le bureau ensemble. Il a fait un énorme détour pour aller me reconduire au travail, les bureaux du Ministère des Affaires Étrangères étant à l'autre bout de la ville. Je le trouve vraiment craquant.
Il est présentement midi, je suis entrain de déjeuner avec ma secrétaire et amie, Emma.
- Ça l'air de bien se passer avecton sous-ministre, m'agaça-t-elle.
- Ça va même très bien. Je n'arrive pas à croire que j'ai passé par-dessus ça durant mes études.
- Est-ce que tu le revois bientôt?
- Je ne sais pas, c'est encore à voir.
Au même moment, mon téléphone cellulaire sonna. Je répondis rapidement.
- Oui, allô?
-Hermione, c'est Mark. Comment c'est passé ton avant-midi?
- Mark! M'exclamai-je doucement et en me retenant d'éclater de rire en voyant l'expression d'Emma. Mon avant-midi s'est très bien passé, et la tienne?
- Pas trop mal. Je me demandais si tu serais libre ce soir.
- Attends… Je crois que oui, pourquoi?
- Il y a la première de l'opéra Carmen à l'opéra de Londres ce soir, et j'ai eu des billets, dit-il avec hésitation.
- C'est sûr que j'y vais avec toi. J'ai toujours voulu allez voir ça.
- Tant mieux, soit prête à 18h30.
- D'accord, à ce soir.
Je raccrochai et quelques minutes plus tard, la sonnerie retentit de nouveau.
- Allô?
- Miss Hermione Granger?
- Oui, c'est moi.
- Henry Ward, Scotland Yard.
- C'est à quel sujet?
- Votre ex petit ami, Brian Appleton.
- Qu'est-ce qu'il a encore fait?
- Nous l'avons retrouvé mort dans son appartement tôt ce matin.
- Quoi?
Je sais que c'est court, mais que voulez-vous! La suite, bientôt! Héhéhéhé!
