Merci pour les reviews. Je sais que ça devient répétitif, mais on ne remercie jamais assez dans une vie. Certaines personnes m'ont fait remarqué l'absence de Draco dans le chapitre précédent, c'est normal. Je ne voulais pas le réintégrer car la rupture étant encore fraîche, le placer là n'aurait pas été une bonne idée. J'ai pensé à comment n'importe qui aurait réagi lorsqu'on sait que notre copain nous a trompé. Moi personnellement, je ne voudrais plus jamais le revoir et à lui enfoncer ma paire de talon aiguille où je pense. Mais bon. La réponse à LA question : Mais qui a tué Brian? Vous sera présenté dans ce chapitre. Bonne lecture.


Chapitre 17 : Problèmes amoureux

- Quoi? Criai-je.

- Nous avons retrouvé le corps de Brian Appleton dans son appartement ce matin. Apparemment, il avait l'air d'être mort depuis quelques jours.

- Vous n'êtes pas sérieux?

- Personne ne ferait ce genre de blague, miss Granger. J'aimerais vous rencontrer pour une interrogation.

- Vous ne pensez tout de même pas que c'est moi qui l'ai tué?

- Non, mais toute les pistes sont envisageables. Cet après-midi, 14h, au poste de Londres.

- Bien sûr, j'y serai.

- Parfait. Au revoir miss Granger.

- Au revoir.

Je raccrochai, encore un peu sous le choc de la nouvelle. Emma me regarda avec un point d'interrogation sur la figure.

- C'était qui?

- Un inspecteur de Scotland Yard.

- Scotland Yard? Qu'est-ce qu'il te voulait?

- Ils ont retrouvé Brian mort, dans son appartement ce matin. Ils veulent m'interroger.

- Oh mon dieu! Tu es enfin débarrassée.

- Je sais, mais je me sens mal. Je vais retourner chez moi, si ça ne te dérange pas trop.

- Bien sûr. Vas-y, je parlerais aux autres.

- Merci. Annule tous mes rendez-vous et reporte-les où il y a de la place. Bonne fin de journée.

- À toi aussi.

Je quittai le café où nous étions et me dirigeai à la maison. Quelques minutes plus tard, une fois rendue devant la porte de la tour d'habitation où se trouvait mon appartement, j'envisageai d'aller chez Ginny. Mais Draco serait présent, il ne travaille pas aujourd'hui. Qu'il aille au diable, j'ai besoin de parler à Ginny. Je me dirigeai donc vers ma voiture et allai chez ma grande amie.

Lorsque j'arrivai, j'aperçu Draco entrain de passer la tondeuse à gazon. Je pris une grande respiration avant de sortir de ma voiture. Je me dirigeai la tête haute vers la porte, malgré le fait que je voudrais lui sauter au cou et l'embrasser comme si ma vie en dépendait. Nous nous sommes regardé lorsque nous nous sommes croisé et il s'éloigna pour respecter le rayon d'approche avant d'être propulsé devant les voisins moldus.

- Bonjour Hermione.

- Bonjour Malfoy, répliquai-je.

- Tu vas bien? Demanda-t-il, hésitant.

- Ça pourrait aller mieux, merci. Est-ce que Ginny est là?

- Non, elle est sortie avec les jumeaux. Mme Weasley s'ennuyait de ses petits-enfants.

- Ah, d'accord. Je vais revenir plus tard alors, dis-je ne m'éloignant.

- Hermione, attends, me cria Draco.

- Oui?

- Je... voudrais m'excuser pour ce que j'ai fais. Je le regrette. Je sais que je n'aurais pas dû et que je t'ai fais du mal… mais… je n'ai pas pu résister. Dit-il en regardant le sol.

- Es-tu entrain de dire que Parkinson est meilleure que moi ? M'exclamai-je, offusquée.

- NON ! Elle n'est pas meilleure que toi. En fait, personne ne peut te surpasser, selon moi… C'est juste, que… je crois que mon ancienne personnalité de Serpentard a repris le dessus sur moi.

- Et tu crois que peux me faire avaler ces salades ? Tu crois qu'après ce que tu viens de me dire que je vais te sauter au cou et t'embrasser comme si ma vie en dépendait ? dis-je malgré le fait que c'était ce que je voulais.

- Euh… Oui ?

- Tu te trompes royalement. Cependant, j'accepte tes excuses. Bon, je vais y aller, je dois rencontrer quelqu'un bientôt.

- Un nouveau petit ami ?

- Non (il soupira), lui je le vois ce soir. En fait, je dois me rendre au poste de police.

- Qu'est-ce que tu as fait ? demanda-t-il surpris et déçu par la première partie de ma réponse.

- Je n'ai absolument rien fait. On a retrouvé Brian mort dans son appartement ce matin.

- Vraiment ? s'exclama-t-il avec une fausse surprise, comme s'il était déjà au courant.

- Si, tu n'as rien avoir là-dedans, n'est-ce pas ?

- Moi, jamais.

- D'accord. Je te laisse alors. Salut, dis-je en m'éloignant.

- Bye. Oh ! Attends encore une minute.

- Quoi ? Répliquai-je.

- Est-ce que tu vas enlever le périmètre ?

- Je vais y penser.

Sur ces mots, je le quittai et entrai dans ma voiture. Je la démarrai et m'éloignai tranquillement. Je sentais son regard sur moi, qui me creusait le derrière de la tête. Je lâchai un soupir de soulagement une fois rendue à de sa vue. Je n'aimais pas la manière qu'il me regardait. C'était comme s'il voulait me faire sentir coupable de notre séparation. Je ne vois pas pourquoi je me sentirais coupable, c'est lui qui m'a trompé. Ce n'est pas moi qui suis allé coucher avec Parkinslut. Je me concentrai sur des idées moins déprimantes tout en me dirigeant vers le poste de police.

L'inspecteur Henry Ward était un homme dans le début de la quarantaine. Il avait des cheveux noirs, clairsemés de quelques cheveux gris ici et là. Il était d'une carrure assez imposante et arborait fièrement un ventre rond et une moustache. Honnêtement, il me faisait penser à mon propre père, moins la moustache. Il m'indiqua de le suivre jusqu'au septième étage. J'ai même eu droit à des sifflements de la part des recrues. Ils furent tous réprimandés par l'inspecteur. Ce fut comique de les voir baisser la tête et dire « Oui chef ». Une fois rendue au septième, l'inspecteur Ward me fit entrer dans la salle d'interrogatoire. Une pièce dont tous les murs étaient d'un gris charbon. Au centre, il y avait une table avec trois chaises et le fameux cendrier au centre de la table. Le mur à gauche de la porte affichait un énorme miroir. En fait, tout le monde sait que ce n'est pas un véritable miroir. Je m'assis sur une des chaises et l'inspecteur s'installa devant moi. Il me regarda intensément pendant quelques minutes avant qu'il brise le silence.

- Donc, miss Granger, vous êtes la petite amie de maître Brian Appleton, c'est bien ça?

- Non, je suis son ex-petite amie. Nous avons rompu il y a au moins un an et demi.

- D'accord. Raison de la séparation.

- Je le trouvais un peu trop possessif et agaçant, et obsessif.

- Ah, ça explique les photos alors…

- Les photos? Quelles photos?

- Les murs de son appartement sont tapissés de photos de vous, me répondit-il en regardant la table.

Je passai nerveusement une main dans mes cheveux. Je croyais Brian obsédé mais pas à ce point…

- L'avez-vous revu récemment, me demanda l'inspecteur.

- Oui, à plusieurs reprises.

- Pour quels motifs?

- D'abord car nous travaillions sur un même dossier, j'étais la partie plaignante et il était la défense. Nous avons eu un problème avec ce dossier, alors je lui ai téléphoné et je l'ai lancé un tas d'injures. C'est à ce moment là qu'il est revenu dans ma vie, je n'avais jamais entendu parler de lui avant cet incident. Dans la soirée, nous avons eu une prise de bec quand la personne qui m'accompagnait s'est fait passer pour mon petit ami. Ensuite, il m'a fait suivre par un détective privé. Finalement, il a essayé de me violer.

- Hum hum. C'est pour cette raison que vous le poursuiviez en justice?

- Oui, inspecteur.

- Nous pourrions rencontré le faux petit ami?

- Probablement.

- D'accord, inscrivez-moi ses coordonnées sur ce papier, s'il vous plaît.

Je m'exécutai. Lorsque j'eus terminé, il plaça le papier dans sa poche de chemise et me regarda longuement. Cette fois, je brisai le silence.

- Est-ce terminé, inspecteur Ward?

- Oui, mais avant une dernière question. Est-ce que le ressentiment que vous éprouviez envers monsieur Appleton aurait pu vous motiver à l'assassiner?

- Jamais, monsieur. J'ai peut-être un sale caractère, mais je n'irais jamais jusqu'à tué quelqu'un, mentai-je en pensant à Lucius Malfoy qui agonisait entre mes mains.

- Bien, dit-il en se levant et en avançant sa main. C'est terminé, merci de votre collaboration mademoiselle Granger, nous vous aviserons lorsque nous aurons trouvé le coupable.

- Merci, dis-je en lui serrant la main.

Je sortis de la salle et me dirigeai vers la sortie. En atteignant ma voiture, mon cellulaire sonna. Je regardai qui c'était avant de répondre, car je n'avais pas envie de parler à qui que ce soit. Mais lorsque je vis que c'était Mark, je répondis aussitôt.

- Allô, Mark!

- Hermione, tu vas bien? Me demanda-t-il avec une voix plutôt inquiétante.

- Oui, parfaitement. Et toi?

- Bien, euh… je… j'aurais quelque chose à te dire. Quelque chose d'important. Est-ce qu'on pourrait se rencontrer dans vingt minutes au Kirk's café?

- Je… Mais bien sûr… j'y serai.

- À tout à l'heure.

- Ouais.

Je raccrochai. Je haussai les épaules et entrai dans ma voiture afin de me rendre à mon second rendez-vous.

Lorsque j'arrivai au café, Mark était déjà là. Il avait l'air nerveux. Je m'approchai pour apposer un baiser sur ses lèvres, mais il détourna la tête. Je baissai les yeux et allai m'asseoir devant lui. Je le regardai dans le silence. Il ne me rendit jamais mes regards. Des larmes commençaient à se former. Je savais pourquoi il m'avait fait venir. Il ne m'avait rien dit encore, mais c'était clair. Il avait trouvé quelqu'un de mieux que moi. Je me levai et c'est à ce moment qu'il décida de lever la tête et de me regarder. Il s'apprêtait à me dire quelque chose, mais il n'a pas eu le temps de me le dire, j'avais quitté le café. Je retenais mes larmes le plus que je le pouvais. Je les laissai couler lorsque j'entrai dans ma voiture. Mais quel est le problème avec moi? Pourquoi à chaque fois que j'ai une relation avec un homme elle doit se terminer aussi douloureusement? D'abord, le meurtre de Ron, ensuite Brian qui est totalement détraqué, puis Malfoy qui me trompe avec une pute et finalement Mark. Je pense que je vais sois vivre seule toute ma vie ou je vais devenir lesbienne. Je crois que la première option est la plus probable. Je démarrai ma voiture et me dirigeai jusqu'à chez moi.

Lorsque je sortis de l'ascenseur, une fois rendue à l'étage de mon appartement, j'entendis un bruit sourd. Je me retournai et vis Malfoy estampé sur le mur au fond du couloir. Je souris et m'avançai lentement vers lui. Il me regarda effrayé. Je souris encore plus.

- Ne t'inquiète pas, le sort s'estompe temporairement si je décide que tu peux m'approcher.

- Ah! C'est bon à savoir, dit-il en se décollant peu à peu du mur.

- Qu'est-ce que tu fais là?

- Je voulais savoir si tu te portais bien. Tu n'avais pas l'air de bien aller lorsque je t'ai vu un peu plus tôt. Et tu m'as l'air pire que précédemment.

- Viens, je vais nous faire du thé, lui dis-je en désignant la porte de mon appartement.

Il hocha la tête en signe d'approbation et me suivit à l'intérieur. Je me dirigeai vers la cuisine, tandis qu'il s'installa dans le salon. Avec ma baguette, je jetai un sort à la théière et aux tasses afin qu'elles se dirigent vers le salon une fois le thé prêt. J'allai rejoindre Malfoy par la suite. Je m'assis sur le fauteuil adjacent au canapé sur lequel il était assis. Je portai mon regard vers la table basse et ne dis rien.

- Qu'est-ce qu'il se passe? Me demanda-t-il.

- Je ne vois pas pourquoi je t'en parlerai, dis-je.

Il eu l'air plutôt en colère après ma réponse.

- Mais j'ai besoin de parler à quelqu'un et Ginny n'est pas là, donc… poursuivai-je.

- Vas-y, je t'écoute. Dit-il en s'approchant un peu de moi.

- Tu sais ce que je t'ai dis à propos de mon nouveau petit ami? (Il hocha la tête) Eh bien, nous venons de rompre. Il a trouvé quelqu'un de mieux, avouai-je sur le bord des larmes.

- Il t'as dit ça comme ça?

- Non, en fait nous nous sommes rien dit du tout.

- Alors comment peux-tu affirmer qu'il voulait rompre?

- Quand on détourne la tête lorsque l'autre l'embrasses et que on ne le regarde pas et ne dit rien pendant vingt minutes. Je crois que ça veut tout dire, dis-je en baissant la tête.

- Il ne te méritait pas. Ce n'est qu'un idiot. Un peu comme moi en fait.

Je relevai la tête à ces mots. Il avait vraiment l'air de regretter ce qu'il m'a fait. Je pris sa main dans la mienne et la serrai un peu. On se regarda longuement avant qu'il ne s'avance pour m'embrasser. Je le repoussai doucement en lui disant que je n'étais pas prête en m'embarquer dans une autre relation et que je ne l'avais pas complètement pardonner. Il me dit qu'il comprenait et se recula un peu. Cependant, nos mains ne se sont jamais lâchées. Entre-temps, le thé arriva.

- J'ai quelque chose à t'avouer, me dit Malfoy.

- Je t'écoute.

- C'est à propos de Brian, débuta-t-il en baissant la tête au sol. Je… je l'ai un peu tabassé la semaine dernière.

- Pardon? M'exclamai-je.

- Oui, mais lorsque j'eu terminé, il avait l'air de très bien se porter et m'a donné un solide coup de poing. J'y suis même retourné il y a trois jours et il était encore bien en vie.

- D'accord, répliquai-je en essayant d'assimiler tout ça. Je dois te dire, Draco, que la police veut te rencontrer.

- Pourquoi?

- Je leur ai raconté que tu t'es fait passé pour mon petit ami au club. Cependant, je ne leur ai rien sur ce qu'il s'est passé après.

Il hocha la tête et regarda l'heure sur sa montre.

- Je devrais y aller, c'est bientôt l'heure du dîner, dit-il en me lâchant la main et se levant.

- Non, reste avec moi. J'ai besoin de compagnie, dis-je en le suppliant presque à genoux.

Il me regarda longuement avant d'accepter. Je souris légèrement et lui fit signe de me suivre à la cuisine. J'étais entrain de regarder dans le réfrigérateur ce que nous pourrions manger lorsque le téléphone sonna. J'allai répondre.

- Oui allô?

- Miss Hermione Granger?

- Elle-même.

- Henry Ward de Scotland Yard.

- Oh! Bonjour. Vous avez des nouvelles?

- En effet, les médecins légistes ont concluent à un suicide. Cependant, ils ont du mal à expliquer certaines ékimose au niveau de l'abdomen et du visage.

- Ah! Ça, dis-je en regardant Draco qui acquiesça de la tête, vous devriez parler à la personne qui s'est fait passer pour mon petit ami.

- Dans ce cas, pourriez-vous me redonner ses coordonnées, je les ai jetées sachant l'affaire classée.

- Il est avec moi présentement, voudriez-vous lui parler?

- S'il vous plaît.

- Un instant.

Je passai le combiné à Draco.


Un nouveau chapitre terminé! Espérons que vous l'apprécierez! À la prochaine.