Merci pour les reviews. La fin de cette histoire arrive bientôt, deux ou trois chapitres si ce n'est pas quatre, je n'en suis pas sure. Car, la rentrée arrive à grand pas et l'énergie va me manquer dû à une chirurgie. De plus, mon imagination a décidé, sur un coup de tête, de prendre des vacances. En attends, voici le chapitre 18. Bonne lecture.
Chapitre 18 : Confusion et un peu de soleil
Je suis heureuse que ce soit samedi aujourd'hui, car je ne crois pas que j'aurais eu toute ma tête pour le travail. J'ôtai les couvertures qui me recouvraient et m'étirai. Je me dirigeai ensuite vers la salle de bains afin de me brosser les cheveux. Après cela, j'allai chercher mon journal sur le pas de ma porte. Je me considérais chanceuse, le concierge de l'immeuble venait déposer le journal du jour à ma porte à tous le matin. Il ne faisait pas ça à tout le monde, je suis sa préférée comme il me le dit souvent. Il me considère comme la petite fille qu'il n'a jamais eu, ses enfants n'ayant eu que des garçons. Lorsque j'ai récupéré le journal moldu, je me dirigeai vers la fenêtre du salon afin de récupérer La Gazette du Sorcier. Je donnai une gâterie à l'hibou, qui retourna d'où il était venu quasiment instantanément. Je me fis du café et un bol de fruits frais accompagné d'un bol de yaourt aux fraises, et je m'assis à la table pour lire mes journaux. Je commençai par La Gazette du Sorcier. Il n'y avait rien de vraiment intéressant, sauf l'équipe de Seamus Finnigan qui s'était qualifiée pour la finale de Quidditch. Je me tournai en suite vers le The Guardian (A/N : J'ai fais des recherches, c'est un journal britannique de gauche, excellent pour ses critiques littéraires, selon le site Internet que j'ai consulté). Je le lu rapidement avant de m'attarder sur la chronique arts et spectacles. Je survolai la première page et m'aperçus qu'elle parlait de l'opéra Carmen. Celui que je devais aller voir avec Mark. J'allai lire l'article pour voir ce que j'ai raté. Le critique avait adoré, il n'avait aucun commentaires négatifs à porter. Je portai mon regard sur les photos du tapis rouge. Je vu beaucoup de photos de célébrité, le Premier Ministre Britannique, quelques acteurs connu, etc. Une photo attira mon regard plus que les autres. Il s'agissait d'une mannequin, dont les créateurs de mode s'arrachaient. Je lu l'entrevue qui était sous la photo.
« Nous sommes très heureux ensemble, ça doit faire une semaine que nous nous connaissons et je n'ai jamais eu autant de plaisir dans ma vie. » Je reportai mon regard sur la photo et mon cœur se serra, des larmes coulèrent sans consentement et ne s'arrêtaient tout simplement pas. Sur la photo, il était inscrit, et je cite « la mannequin (dont je ne pourrais vous dire le nom car il est imprononçable, c'est en russe) et son nouveau petit ami, Mark Adams, le sous-ministre des Affaires Étrangères. » Ça fait une semaine qu'ils se voient. Il me jouait dans le dos depuis une semaine. UNE SEMAINE! Je me calmai tranquillement.
Mais qu'est-ce qui fait que je me ramasse avec des purs crétins? Je dois les attirer, c'est ça, je suis un aimant à crétins. Tandis que j'y pense, le rapprochement entre moi et Draco s'est fait trop rapidement. C'était peut-être parce que j'étais désespérée et que Ginny n'était pas là. Étrangement, depuis quelques temps, elle n'est jamais là quand j'ai besoin d'elle. Elle doit manigancer quelque chose afin que Draco et moi, nous reformions un couple. C'est tellement son genre, en plus. Elle doit avoir placer un sort, ou quelque chose comme ça, afin de l'alerter de ma venue. De plus, je ne peux pas transplaner chez elle, Harry ayant peur que des personnes encore loyales à Voldemort viennent s'attaquer à sa famille, ni utiliser le réseau de cheminées tout simplement parce qu'ils n'en ont pas. Mais qu'est-ce que je pense là? Je deviens de plus en plus paranoïaque. J'ai vraiment, mais vraiment besoin de vacances. C'est ça que je vais faire, je vais partir en vacances. Une semaine ou deux, loin de l'Angleterre. Je sais, je vais aller dans les Caraïbes, ou en Californie.
Une fois cette idée en tête, j'allai m'habiller. J'ouvrai ma penderie et optai pour un ensemble simple, un jupe en lin blanche ainsi qu'une camisole à bretelles spaghetti brune. Je défrisai mes cheveux avec un sort simple que j'avais lu dans un magazine de mode sorcier, et les attachai en un chignon lâche. Je mis des souliers qui rappelaient des chaussons de ballet brun, pris mon sac à main et j'étais prête à partir chez l'agent de voyage. En chemin, j'arrêtai dans mon café préféré et me commanda un café glacé, il fait relativement chaud ce matin. Je continuai mon chemin, passant devant une librairie et me promettant d'y arrêter après être passer chez l'agent de voyage. Lorsque j'arrivai, une femme très extravagante, mais aussi très gentille, m'a fait passer dans son bureau. Elle m'invita à m'asseoir, ce que je fis volontiers.
- Bonjour, je m'appelle Samantha Hudson. Comment puis-je vous aidez en cette merveilleuse journée?
- Bonjour. En fait, j'ai vraiment, mais vraiment besoin de vacances.
- Eh bien, vous êtes à la bonne place. Avez-vous des idées en tête?
- C'est le cas, j'aimerais avant tout sortir du pays. J'ai vécu quelques coups durs ces temps-ci et j'ai besoin de m'éloigner afin de mieux réfléchir aux problèmes que j'affronte présentement. J'aimerais aussi, que ce soit aux Caraïbes ou en Californie. Bref, un endroit où il fait chaud et où il y a des plages.
- D'accord, dit-elle en tapant mes exigences sur le clavier de son ordinateur. Vous avez de la chance, j'ai un forfait, de deux semaines, dans un hôtel cinq étoiles, tout inclus, en Martinique. Vous pourrez, en plus, nager avec les dauphins, faire du deltaplane, de l'équitation et j'en passe.
- Le départ est pour quand? Demandai-je m'imaginant déjà avec les dauphins.
- Attendez un instant… Demain matin, 10h30 à l'aéroport de Londres.
- Combien je vous dois?
- 4999£.
Je sortis ma carte de crédit platine et la donnai à l'agente. Elle me demanda mes coordonnées pour le billet d'avion. Une fois le tout terminé, elle se leva. Je fis de même.
- Mademoiselle Granger, j'ai été heureuse d'avoir fait affaire avec vous.
- Moi de même, madame Hudson.
- Bon voyage.
- Merci beaucoup, bonne fin de journée à vous.
- À vous aussi.
Je sortis de la bâtisse avec un énorme sourire, j'allais passer les deux prochaines semaines dans le Sud. Maintenant que j'y pense, je n'ai pas de maillot de bain pour aller en vacances. Je dois aller au centre commercial. Je me rappelai qu'il y en avait un à quelques rues d'où j'étais. Je me mis donc en marche. Une fois arrivée, je me dirigeai directement vers la boutique de maillot de bain. Je fis toutes les rangées en attrapant une dizaine de maillots et me dirigeai vers la suite vers les cabines. Malheureusement, il n'y en avait aucun qui me faisait bien. Je retournai donc dans les rangées et refis le tour une autre fois avant de tomber sur LE maillot. Un deux pièces orange brûlé dont le haut était avec un tube qui s'attachait dans le cou et dont le bas était une culotte garçonne. J'avais un look d'enfer avec celui-là. Je vais faire un malheur. Une fois le maillot acheté, je me dirigeai vers une autre boutique afin de me procurer des vêtements pour affronter la chaleur de la Martinique. Une fois quelques shorts, t-shirts, camisoles, blouses et jupes achetés, je me dirigeai vers la librairie située près de l'agence de voyage, j'aurai besoin d'un nouveau livre pour le voyage en avion. Dans la librairie, je me dirigeai vers la section des thrillers, j'adore ce genre de romans. Après avoir payé les trois livres qui m'intéressaient, je retournai chez moi. J'ai quand même des valises à faire. À mi-chemin, j'entendis mon nom retentir dans la rue. Je me retournai et cru voir un flash de cheveux blonds platines au travers de la foule. Je haussai les épaules et continuai mon chemin sans prêter attention aux cris de la personne qui voulait me voir. De toute façon, cela devait être probablement Draco, je ne connais pas d'autres personnes avec une couleur de cheveux pareille. Je ne veux pas le voir, je suis déjà assez confuse et j'ai pris ce voyage pour m'éloigner de lui de toute façon. Je changeai de trajet, au cas où il déciderait de me suivre. J'entrai dans une autre tour d'habitation et pris le tunnel souterrain qui la relie à la mienne. J'arrêtai chez mon concierge pour lui demander d'arroser mes plantes durant mon absence. Il accepta sans hésitation et le remercia avant de monter chez moi. Je barrai la porte au cas où Draco se pointerait ici et tenterait d'ouvrir la porte. De toute façon, le périmètre d'approche sera présent, je ne veux pas le voir dans le moment. Je trouvai dans le fin fond de ma garde-robe la malle que j'utilisais pendant mes études à Poudlard. Elle était encore propre, un peu poussiéreuse je dois l'admettre, mais propre. Je le nettoyai un peu et commença à empiler mes vêtements dedans. Après quelques minutes, je me suis fatiguée, j'ai donc pros ma baguette et fit ma valise magiquement. Ça allait définitivement plus vite. Une fois mes bagages terminés, je décidai d'aller prendre un bain chaud pour me détendre.
Un peu plus tard aujourd'hui, je reçu un hibou. Je me demande de qui cela peut bien provenir. Je me dirigeai vers la fenêtre et l'ouvris. Le hibou entra et tournoya gracieusement quelques temps avant de se poser sur le dossier d'une de mes chaises de cuisine. Je pris la lettre en tapotant doucement sa tête. Je fis venir à moi des gâteries pour le hibou et lui en donnai une. L'oiseau roucoula joyeusement. Je regardai la lettre de tous les côtés avant de l'ouvrir. Je fus surprise par l'identité de l'expéditeur.
Chère Hermione,
J'espère que tu vas bien. Moi, je vais très bien, sauf que la météo ici, en Bulgarie, n'est pas vraiment agréable. Je sais, cela fait longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles, mais tu ne m'en as pas donné non plus. Je ne sais pas si La Gazette du Sorcier en a parlé, mais je vais me marier dans une semaine. Il faut absolument que tu sois présente. Tu ne peux pas savoir comment je suis heureux. Joanna, ma fiancée, est adorable, belle, intelligente… Je n'ai même pas assez de mot pour la décrire. Sinon, ma carrière au Quidditch est toujours à son sommet. Mon équipe et moi, nous nous sommes qualifiés pour la finale contre une équipe britannique dont je ne me rappelle plus le nom. J'espère que tu pourras venir au match, c'est au stade de Poudlard. Mais toi, que deviens-tu? Es-tu encore à l'université moldue ou as-tu terminé tes études là-bas? Comment vont tes amours? Tant de questions dont j'aimerais avoir les réponses. Réponds-moi vite. J'ai hâte d'avoir de tes nouvelles.
Avec toute mon amitié
Victor
Ce cher Victor. C'est vrai qu'il y a longtemps que je ne lui ai pas donné de nouvelles. Je suis heureuse pour lui, il a enfin trouvé la personne qui lui convenait. Il m'a avoué, il y a quelques années, qu'il avait de la misère à trouver quelqu'un qui me surpassait sur son échelle. Moi, je suis encore avec des innocents. Je posai la lettre sur la table et pris un parchemin neuf et une plume pour répondre à sa lettre.
Cher Victor,
Je suis heureuse d'avoir eu de tes nouvelles. Je suis désolée de ne pas t'avoir donné des nouvelles plus tôt. Je suis très occupée ces temps-ci. Je suis vraiment heureuse que tu aies trouvé Joanna et que vous vous mariez. Je suis sincèrement désolée mais, je ne pourrais pas assistée aux noces. Je pars en voyage demain matin et je ne reviens que dans deux semaines. Pour répondre à tes questions, je suis effectivement sortie de l'université moldue et je suis maintenant à la tête du plus prestigieux cabinet d'avocat de tout Londres. J'en suis fière. Côté amour, ça va plutôt mal. Je viens de sortir de deux relations qui se sont très mal terminées et je suis plutôt confuse en ce moment. C'est pour ça que je vais en voyage en fait, j'ai besoin de m'éloigner un peu pour réfléchir. Je vais aller en Martinique, dans les Caraïbes. Pour la finale de Quidditch, j'ai lue dans la Gazette que le match était dans trois semaines, je devrais donc pouvoir être présente. J'ai hâte de te revoir et de rencontre ta fiancée… non, à ce moment-là elle sera ta femme.
Amicalement
Hermione
Je déposai ma plume, enroulai le parchemin et l'attachai à l'aide d'un ruban avant de le donner à l'hibou, qui partit presque instantanément. Je souris légèrement en regardant l'oiseau voler vers l'horizon. Je refermai ma fenêtre et me dirigeai vers ma chambre. Je mis mon pyjama et allai me coucher. Je dois être à l'aéroport pour au maximum six heures demain matin. Cela signifie que je devrai me lever vers quatre heures. Je m'endormi en rêvant de plages aux eaux turquoise et de sables blancs.
Et puis?
