Harry Potter chez les Serpentard

Disclaimer : Rien n'est à moi, tout est à J.K. Rowling, sauf les personnages, les lieux, etc, que j'ai inventé et que vous reconnaîtrez. Bien sûr, je ne tire aucun bénéfice de cette fanfiction, sauf le plaisir de l'écrire et de la publier sur ce site.

Note : Il n'y a ni slash ni Dark Harry

Bonne lecture !


Chapitre 2

Harry se réveilla. Tout était flou autour de lui. Il prit ses lunettes sur sa table de nuit et regarda sa chambre. Quelque chose avait changé. C'était bizarre, on aurait dit que tout était verdâtre. En face de lui, sur le mur, un panneau vert prenait toute la place.

La vue de Harry devint de plus en plus nette. Il pouvait maintenant distinguer des motifs sur la tapisserie. Il fronça les sourcils et fit des efforts pour mieux voire. Il étouffa une exclamation de stupeur : la tapisserie était vert émeraude et était entourée d'un fil d'argent très fin qui scintillait dans la faible lueur matinale. Au centre, deux serpents entrelacés prenaient presque toute la place. Ils avaient une allure fantomatique et dégageaient une forme de puissance. Ils semblaient vouloir imposer le calme. Harry avait l'impression que leurs silhouettes ondulaient. Harry regarda autour de lui. Un petit couinement plaintif sortit de la bouche de sa bouche. Il venait de se rendre compte qu'il était dans le dortoir des Serpentard ! Tout était vert et argent : les rideaux, les tapis, les tentures et cette horrible tapisserie.

Il regarda dans les lits. A sa gauche, une tête pâle et blonde, avec un petit nez pointu plein de boutons d'acné émergeait de sous les couvertures. C'était Malefoy. Rajouté en plus des couvertures, un magnifique plaid ornait son lit. Il paraissait doux et léger (le plaid, pas Malefoy) et la bordure claire ressemblait à des signes. En regardant de plus près, Harry vit qu'il s'agissait de runes. En fait, il y avait écrit « la Noble et très ancienne famille des Malefoy » mais çà, Harry ne le savait pas. Il n'avait jamais fait d'étude des runes : il ne faut pas exagérer quand même !

Dans les deux lits d'en face, dormaient deux montagnes, bruyantes et malodorantes. Crabbe et Goyle ronflaient en effet plus fort que Dean, Seamus et Neville réunit. Avec un peu d'imagination, on aurait pu les comparer à des trolls des cavernes.

Dans le lit à droite, les rideaux étaient tirés et Harry ne put rien voire.

Il se leva sans faire de bruit, refit le lit en vitesse et sortit de la chambre. Il se retourna. Il avait cru voire une photo au dessus du lit où il avait dormi. Il voulu s'approcher pour la voir de plus près mais un grognement venu du lit de droite le fit sursauter. C'était trop dangereux. Il était chez les Serpentard alors si quelqu'un le voyait, il était fichu ! Tant pis. Il descendit les escaliers sans avoir vu la photo. Il aurait bien voulu savoir qui était dessus mais le plus important pour le moment était de sortir d'ici. Comment s'était-il retrouvé là ? Il s'était bien couché dans son dortoir de la tour Gryffondor hier soir, non ? Alors comment avait-il pu se réveillé ici ? Peut-être que quelqu'un l'avait transporté dans ce lit ou alors il était somnambule. Mais c'était impossible ! Il n'aurait pas pu passer le passage secret sans le mot de passe ! Et à qui appartenait ce lit où il avait dormi ? Quelqu'un l'avait-il vu ?

Ce n'est qu'une fois arrivé dans les couloirs du château qu'Harry se rendit compte que son seul vêtement était son pantalon de pyjama. Pas de chance !

Il voulu retourner prendre un manteau chez les Serpentard mais le passage s'était déjà refermé et Harry ignorait le mot de passe.

Maintenant, il se retrouvait au cœur des cachots, torse nu, sans savoir où aller à 5 heures du matin.

Donc…réfléchissons…c'est dur, surtout quand on a encore l'esprit engourdi par le sommeil, n'est-ce pas ? Allez, un petit effort ! …C'est bien….on continu…Allez ! On va prendre à gauche pour commencer et on va prendre la statue de Raphël le fleuri du ciboulot pour se repérer.

On tourne à gauche, une fois à droite,…allez Harry, je te laisse continuer tout seul !

10 minutes plus tard dans les cachots humides et froids :

Harry en avait plus qu'assez de tout ces Horis le Célérifié, Ingrid la Tordue et de toutes ces statues avec des noms bizarres qui ne veulent rien dire du tout, quand il arriva enfin dans le gigantesque hall du château.

Maintenant, il savait où aller. En marchant un peu plus vite, Harry se rendit à la tour Gryffondor en empruntant le plus de passages secrets possible. Il n'avait pas envie de tomber sur Rusard dans cette tenue !

Arrivé devant le portrait de la grosse dame, Harry donna le mot de passe : « Bellus Regem !».

Il se dirigea vers son dortoir et se précipita vers son lit. Avant de s'endormir, il regarda autour de lui. C'est bon, c'était bien son dortoir. La pièce circulaire était toujours la même : aussi chaleureuse et accueillante. Harry s'enfuit sous les couvertures et s'endormit en un rien de temps.

Cependant, ce ne fut que pour une courte durée…

En effet, peu longtemps plus tard, un horrible bruit le réveilla. Une longue plaint dans les aigus et graves…comme si on égorgeait un cochon :

« AaaahoooohaaaaaAAAaaooooooheeEEemaikooahhkékiféééélààààààà….etc… ! »

La première image qui nous parvient au réveil, est, comme beaucoup le savent, une sorte de stimulant. Notre humeur dépend souvent des premiers moments de la journée.

Ce qui est sûr, c'est que la première vision d'Harry à son réveil n'était pas très réjouissante…car devant lui se trouvait un Ron en caleçon grisâtre, échevelé, les oreilles virant au rouge-écrevisses-trop-cuites (signal d'alerte incorporé)en train de hurler si fort qu'il allait réveiller tout le château. Que pouvait faire ce Potter, cet arrogant, dans un lit de son dortoir !

Il dormait, sans doutes…Avant que Ron ne le réveil en hurlant comme la mort…

La réaction de ce dernier ne se fit pas attendre :

-Ron, ferme-la un peu.

Bien sûr, Ron ne fut pas de cet avis :

-Nonmaiquoisavapalatêteilmediquoilautresavapabienchéluiquesquilfoula !

-De quoi ? marmonna Harry.

-Mais qu'est-ce que tu fais là, Potter ? Demanda brutalement Seamus car Ron, rouge de colère, semblait incapable de répondre. Dean le retenait par les épaules pour ne pas qu'il lève la main sur Harry.

-Je dormais avant que Ron ne pique sa crise! répliqua Harry, en colère.

C'est vrai, il était 7 heure du matin, on était samedi, et Ron lui hurlait dessus. Il fallait qu'il se soigne ou qu'au moins il respecte le sommeil des autres.

-Comment es-tu rentré, Potter ? demanda Dean à son tour.

-Qui t'a donné le mot de passe ?

-Tu perds la tête, Potter !

- Tu ne manques pas de culot !

-Ca ne va pas bien chez toi !

-Sors de ce lit ! Aboya Ron qui avait reprit ses esprits. Tu te crois chez toi ou quoi ! Sors de ce lit ! Rentre dans ton dortoir !

-On ne veut pas de Serpentard ici ! Ce lit est à Blaise, dégage !

Inutile de préciser qu'Harry ne pouvait pas en placer une.

- Ca ne va pas dans ta tête !

-C'est pas noël !

-Retourne dans ton nid de vipères !

-Qu'est ce qu'il se passe ici ? fit une voix autoritaire plus forte que le autres. Que faîtes-vous là, Potter ? Merci de m'avoir appelé Mr Londubat. Alors, Potter ? Demanda Mc Gonagall.

-Qu'y a-t-il, professeur ? demanda Harry poliment.

C'était bête de dire ça alors qu'il savait ce qu'il n'allait pas :ils avaient appris, on ne sais comment, que Harry s'était réveillé chez les Serpentard et ils avaient piqué une crise car ils croyaient qu'Harry les avait trompé. Mais comment avaient-ils pu savoir qu'Harry s'était réveillé dans les cachots ?

-Ne jouez pas à ça avec moi, Potter. Vous allez retourner dans votre dortoir pour vous habiller et vous me rejoindrez dans le Hall. Je vous accompagnerai chez le directeur. Vous vous expliquerez au professeur Dumbledore. Et ne traînez pas !

-Dans mon dortoir,…mais professeur….attendez !

Trop tard. Elle était déjà partie.

-Retourne dans tes cachots, Potter ! Rugit Ron, au bord de l'apoplexie.

Harry ne savait pas pourquoi, mais tout le monde voulait qu'il aille chez les Serpentard et il n'était pas le bienvenu ici. OK, il allais y aller dans ces cachots, vu que tout le monde voulait l'y voir et il demandera des informations plus tard à Dumbledore. En plus Mc Gonagall lui avait dit qu'il avait des affaires à lui là-bas…

-J'y vais, grommela-t-il à l'intention de Seamus, Dean, Ron et Neville.

5 minutes plus tard dans les entrailles du château (enfin, dans les cachots, mais je trouvais que 'entrailles' ça sonnait bien)

Donc le voilà au fin fond des cachots et dans la même situation que quelques lignes plus haut, c'est-à-dire, complètement paumé.

Enfin, il reconnu Hélène aux moignons. Maintenant il suffisait de tourner à droite, puis à gauche et c'est tout au fond. En fait, ce n'est pas si difficile quand on s'y connaît un peu…

Le voilà devant un mur de pierre. Normalement, si il donne le bon mot de passe, une porte apparaîtra sur le mur et le laissera passer. Mais le problème, c'est qu'il ne connaît pas le mot de passe.

-Sang pur ? Tenta-t-il.

Mais non…pas Sang pur.

- euh...Voldemort, Salazar, Nid de vipère ?

Non, toujours pas.

-Faudrait peut-être que je demande à Dumbledore…dit Harry pour lui-même.

A ce moment-là, la porte apparu enfin. Ses contours se dessinèrent doucement.

-Dumbledore ? Répéta Harry, incrédule.

Mais il ne faut pas rêver. De l'autre côté du passage, dans la salle commune, quelqu'un désirait sortir et le passage s'ouvrait pour qu'il passe.

Et ce quelqu'un, c'était Drago Malefoy. C'était le comble pour Harry. Il ne manquait plus que Malefoy ! Histoire de rendre la situation plus insupportable encore…Et qu'allait dire Malefoy en voyant entrer Harry dans sa maison ? Le laisserait-il passer ?

Il passa, accompagné de deux gorilles Crabbe et Goyle, et d'une floppée de partisans et de fans qui lui vouaient un culte sans bornes (Moon, Bradley, Burdy…et Cie). Il toisa Harry avec dédain, un rictus à la Rogue sur ses lèvres :

-Epargne-nous ce spectacle, Potter ! Habille-toi convenablement ! Tu me ferais presque pitié ! On y va ! Siffla-t-il a l'intention de ses 'amis'. Il ne faut pas trop traîner avec des bâtards de cette espèce !

Puis il s'en alla. Au moins, Malefoy n'avait pas trop changé, se dit Harry. Mais il ne lui avait même pas reproché de traîner vers sa salle commune. Les gens étaient de plus en plus bizarres.

Absorbé dans ses pensées, Harry ne se rendit pas tout de suite compte que le passage s'était refermé depuis longtemps.

Si il avait été moins long à la détente, il aurait peut-être pu passer.

Heureusement, 5 minutes plus tard, le passage se rouvrit et c'est Théodore Nott, un élève de l'âge de Harry, qui en sortit. Nott avait toujours été distant et froid à l'égard des autres mais il était très doué en cours et intelligent. Il était plutôt grand et avait une silhouette fine. Ses cheveux noirs, mi-longs, cachaient une partie de son visage mais on pouvait apercevoir ses yeux calculateurs qui observaient la tenue de Harry avec une lueur d'amusement.

-Tu devrais peut-être t'habiller un peu plus pour aller manger, je ne sais pas si Rogue appréciera.

Harry afficha un air de stupéfaction polie. Mais il n'était pas seulement stupéfait. Il était carrément largué. D'abords Ron puis Malefoy et maintenant Nott lui parlait comme si ils se connaissaient…Ils étaient tous devenus fous !

-Heu…oui. Pourquoi tu te lèves si tôt ? On n'a pas cours aujourd'hui.

-Qu'est ce que tu racontes ? On est lundi, on a cours ! Et tu faisais quoi dans les couloirs en pyjama à cette heure-ci ?

-Ah…

Mais depuis quand on était lundi ? Hier c'était vendredi, non ?

-Mais non, tu te trompes, hier c'était vendredi donc aujourd'hui c'est samedi ! Fit Harry, sûr de lui.

-Vraiment ? Tu es sûr ? Demanda Nott avec une lueur d'amusement au fond des yeux. Pansy ! Il interpella Pansy Parkinson qui venait de franchir le passage avec Milicent Bulstrode et une autre fille qui était en 7ème année mais que Harry ne connaissait pas. On est quel jour aujourd'hui ?

Parkinson se retourna vers ses copines et elles gloussèrent. C'était la première fois que Harry voyait Milicent Bulstode glousser et ça lui fit tout bizarre. Ce n'était peut-être pas un monstre ni une machine de guerre mais en fait une fille. En tout cas, elle cachait bien son jeu...

-On est lundi aujourd'hui, Théodore. Pourquoi ? Tu ne connais plus les jours de la semaine ? Répondit Pansy.

Alors ça…c'était impossible ! Il n'avait tout de même pas dormi pendant deux jours ? Quelque chose n'allais pas. Il c'était passé quelque chose…

-Merci Pansy. C'était Harry qui ne se rappelait plus. Dit Nott de sa voix rauque.

Le petit troupeau de fille s'en alla en goussant et en jetant des regards à Harry, ou surtout, à son torse nu et son pyjama.

-Tu vois ? Dit Nott avec un sourire narquois qui rappelait celui de Malefoy.

-Ouais, c'est vrai. On a quoi comme cours ce matin, déjà ?

-Métamorphose. Tu viens ?

-Euh…où ça ?

-Bah, dans la grande salle ! Tu te rappelles ? Le petit-déjeuner !

-Ah oui, je sais. Mais je ne déjeune pas aujourd'hui. Je n'irais sûrement pas en cours de métamorphose mais je te rejoindrais au cours d'après. Hum…c'est un cours de quoi déjà ? L'emploi du temps ne m'est toujours pas rentré dans la tête…

-Potion. Je te garde une place, fit-il. Et il s'en alla.

-Attends ! cria Harry.

A l'autre bout du couloir, Nott s'arrêta et se retourna.

-Ouais ?

-Le mot de passe ? demanda Harry gêné.

-Nautilus Arachné

Cette fois-ci, Il s'en alla pour de bon.

Harry rentra dans son dortoir. Enfin, celui où il s'était réveillé ce matin. Il trouva des habits à sa taille et la carte du maraudeur était sous son oreiller et sa cape dans son armoire.

Il prit la route du Hall. Mais pourquoi tout le monde le voulait Serpentard ? Depuis il avait des affaires à lui dans ce dortoir vert ? Et pourquoi Nott le considérait comme un ami proche ? Peut-être était-il réellement son ami…ou ici du moins…Harry ne savait pas vraiment ce qu'était ici mais en tout cas, ce n'était pas là où il s'était couché hier soir…

Arrivé dans le hall, Harry s'aperçu que Mc Gonagall l'attendait. Il la suivit sans un mot jusqu'aux gargouilles du bureau de Dumbledore.

-Fondants du chaudron fut le mot de passe.

-Eh bien, qu'attendez- vous, Potter ?

Harry prit l'escalier avec une boule au ventre. Il redoutait déjà l'explication qu'allais lui donner Dumbledore sur ici.

Il était arrivé devant la porte en chêne massif. Il frappa.


Voilà ! C'est terminé pour ce chapitre ! J'espère que ça vous a plu ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, ça fait toujours plaisir ! Et même si c'est pour me signaler des fautes d'orthographe car même si je les surveille de près, il y en a toujours quelques-unes qui m'échappent.