Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est propriété de JKR, l'histoire est mienne.
Attention, dans cette fic, Rogue n'A jamais été un mangemort, il a failli l'être, mais s'est résigné à temps, par contre il est toujours le même maître de Potions que l'on connaît!
Par une nuit froide, un vent tout aussi glacial s'infiltrait à travers les vêtements, faisaient frémir les passants pas assez couverts. Fin octobre, début novembre, dans une maison isolée et inconnue de la majorité, une mère et son charmant époux venait de périr, comme tant d'autre, entre les mains d'on Seigneur peu catholique. Lily Evans et James Potter avaient trépassés ce soir là laissant un enfant survivre à ce drame. Ce dernier, Harry Potter avait survécu, sans en être conscient et avait ainsi mit fin au règne de terreur du très puissant et du très craint Lord Voldemort. Pourtant, ce bambin, venait de perdre ceux qui lui avaient donné la vie. Il se retrouvait seul, pleurant, hurlant, dans son petit lit, devant cette scène qui était pour le tourmenter pendant de nombreuses années. Sa mère était couchée à ses cotés, immobile et l'enfant tentait, dans une incompréhension enfantine de lui dire de revenir à la vie.
− Maman, maman, maman, MAMAN!
− PAPA, PAPA, PAPA, dit l'enfant en hurlant de plus en plus fort, soudain prit d'une panique incommensurable. Ces deux petits mots qu'il venait tout juste d'apprendre, ne servaient plus à rien. Lui qui avait tant de choses à leur montrer, mais ils n'ouvriraient plus jamais els yeux pour le regarder.
L'enfant pleurait de plus belle, laissant son chagrin déferler de ses yeux, laissant son incompréhension couler à sa guise et laissant les tabous à une société plus âgée. En quelques minutes Harry Potter était devenue la personne la plus respectée dans le monde des sorciers, mais pendant de même espace de temps il était devenu la personne la plus désespérément triste de la planète. Prenant son ourson en peluche sous son bras, le gamin se mit à se balancer dans son lit, laissant couler les larmes silencieusement, ne comprenant pas ce qu'il venait de se passer et sincèrement il aurait peut-être préféré ne jamais comprendre.
Beaucoup plus tard, après que son parain, Sirius, l'a retrouvé et qu'il l'ait confié au professeur Dumbledore, Harry s'endormit dans les bras d,un grand mage, espérant que le lendemain matin sa maman reviendrait. Dans le bureau du directeur de Poudlard, le silence était lourd, Minerva McGonagall, Sirius Black, Remus Lupin, Severus Rogue ainsi que Dumbloedore portant l'enfant se taisait, respectant ce temps de quiétude et de réflexion. Puis le grand sorcier brisa doucement le silence, ne voulant pas faire trainer la situation, ne voulant pas faire durer les souffrances.
− Bon, nous avons une déscision à prendre à propos de Harry. Je voudrais entendre toutes vos suggestions avant de me prononcer.
− Bien, commença Sirius, j'ai les détraqueurs d'Azkaban à mes trousses et même si je suis le parrain de l'enfant, je sais que je n'aurais pas une vie assez stable dans les prochaines années pour l,élever comme il se doit, fi-il un peu honteux d'avouer cela deva ce stupide Severus à la noix, tel qu'il se plaisait à l'insulter.
− Pour ce qui est de ma part, enchaîna Remus, comme vous le savez, étant loup garou je serai indisposé pendant la pleine lune et probablement aussi la semaine ou les deux semaines suivantes, ce qui fait que la moitié du temps je ne pourrai pas prendre soin de l'enfant n'étant même pas en mesure de prendre soin de moi.
− Mais, coupa Severus, pourquoi faisons nous tout cela, Lily et Potter n'ont-ils pas laissé un testament?
− Oui, oui, fit Albus, mais j'aimerais avoir vos opinions avant de vous en faire la lecture.
− Moi, fit Minerva, comme vous le savez, je ne suis plus une jeunesse, il me serait difficile, dû à mon âge de prendre soin de l'enfant, je ne serais pas assez rapide pour prévenir els coups, continuellement, par cotnre je pourrais le garder de temps en temps pour aider celui ou celle qui deviendra son tuteur légal.
Severus n'avait pas encore parlé, que pouvait-il dire, il n'avait aucune excuse pour ne pas prendre l'enfant.
− Et bien, commença-t-il doucement, je …
− Toi ce n'est pas compliqué, trancha Sirius, tu as mauvais caractère, tu n'as pas de patience, tu fais peur à mourir, tu est plate comme la pierre et ennuyeux comme l'orage, tu as les cheveux tellement gras que tu pourrais échapper l'Enfant si tu te touchais les cheveux, tu…
− LA FERME BLACK! COUCHEZ! Hurla Rogue en se levant subitement de sa chaise.
− Messieurs, messieurs, dit Dumbledore d'un regard autoritaire, mais calmez vous, vous allez réveiller l'enfant. Je crois que Severus serais tout indiqué à prendre soin de Harry c'est d'ailleurs les dernières volontés des Potters.
− QUOI, s'étonnèrent ensembles les quatre adultes présents dans la salle?
− Mais, professeur Dumbledore, tenta Severus…
− Severus, répondit-il, nous devons faire vite, le ministère de la magie voudra placer Harry en institution et Lily s'y est toujours vivement opposée, en plus on a besoin de la signature de Sirius pour procéder à l'adoption et les détraqueurs arriveront sous peu. De toute manière, ils devra aller vivre une année chez les Dursley, sa famille qui lui reste, pendant ce temps nous pourrons effectuer les papiers légaux. Je sais que cette famille n'est pas l'idéal, mais nous n'avons pas le choix, nous ne pouvons pas dans notre monde procéder aussi rapidement et passer par-dessus les procédures. Des enquêtes devront être faites et cela prendra exactement un an, au bout de cette année, les papiers seront officiellement et magiquement certifiés et nous pourrons enlever Harry de cette famille. Em attendant, il s'y rendrant, Hagrid ira le reconduire et la voisine des Dursley, espionnera pour mon compte afin de révéler tout abus de la aprt de ces gens. Maintenant, Minerva, si vous voulez bien prendre Harry pour l'amener à Hagrid, qui doit certainement vous attendre en bas, je voudrais échanger un peu avec Severus, seul à seul, fit-il aussi en s'adressant aux deux autres. Pour ce qui est de vous Sirius, j'irais me reporter immédiatement au ministère de l magie, vous éviterez peut-être des ennuis, fuir a tendance à faire croire aux gens que leurs soupçons sont fondés.
− Bien Dumbledore et prenez bien soin de Harry, fit Sirius, la voix enroué et le cœur complètement déchiré de ne ps se savoir à la hauteur de son rôle de parrain.
Remus et Sirius quittèrent le bureau et Severus avait commencé à faire les cent pas. Albus le regarda quelque peu, amusé du comportement de l'homme si réservé habituellement.
− Sauf tout le respect que je vous dois, professeur Dumbledore, finit enfin par dire Severus, je crois que vous faites une grossière erreur, je n'ai vraiment pas de talent avec les enfants, je suis complètement nul à cela, en plus je ne travail pas, je ne serai jamais capable de lui offrir un niveau de vie acceptable..
− Severus, Severus, fit le sage lentement, assoyez vous, je vous en prie. Premièrement, vous allez un peu trop rapidement. Vous aurez un emploi, si vous le voulez bien. Regardant avec délectation toutes les expressions qui passaient dans le visage de cet homme bien qu'il tentait de les camoufler, Dumbledore le connaissait trop bien pour se faire jouer à ce jeu là. Je vous offre le poste de maître de potions, vous pourrez commencer dès janvier, si vous voulez. Qu'en dites-vous?
− Bien sûr, fit Severus, complètement enchanter, il aurait préféré professeur de Défense Contre les Forces du Mal, mais il savait que maître des potions était tout aussi intéressant.
Dumbledore, toujours aussi perspicace ajouta.
− Je sais que le poste de professeur de Défense Contre les Forces du Mal, vous aurait intéressé, mais je vais vous expliquer pourquoi je ne peux pas vous le donner. Vous avez eu un moment dans votre vie où vous avez voulu rejoindre les Arts sombres, le côté noir de la magie, en fait, vous avez voulu rejoindre Voldemort et ses mangemorts, mais vous vous êtes ravisez à temps et vous n'avez pas eu cette marque maudite que tant d'homme regrettent d'avoir aujourd'hui. Vous avez fait le bon choix Severus, là n'est pas la question, mais s'il venait aux oreilles du ministère que le professeur de Défense Contre les Forces du Mal a failli être à la sole de Voldemort, je ne donne pas cher de votre peau, ceci dit, maître de potions est beaucoup moins à risque.
Severus comprenait parfaitement et ne voulant pas s'attirer de troubles ni à lui ni au professeur Dumbledore il se réjoiut donc de son nouveau mandat.
− Pour ce qui est d'élever un enfant, continua Dumbledore avec une étincelle dans ses yeux, il vous faudra apprendre en direct, lorsque vous serez avec Harry, mais disons que les quelques mois que vous aurez entre janvier et juin prochain, vous aideront peut-être à comprendre un peu mieux les enfants.
− Bien professeur Dumbledore.
Les papiers légaux furent signés ce soir là et Hagrid emmena le bébé chez sa famille moldue, se sentant terriblement méchant et cruel face à cette petite perle qui venait de sauver le monde sorcier, mais aussi de perdre ses parents. Ils espérèrent que les Dursley comprendraient, laissèrent l'enfant sur le pas de la porte avec une note et laissa le célèbre gamin à la cicatrice en éclair endormit dans ses couvertures. Évidemment, les Dursley ne furent heureux de ce nouveau poupon, même s'ils devaient en prendre soin pour une année seulement. C'est à ce moment, après avoir souffert sous la baguette de Voldemort, d'avoir entendu les pires cris de terreurs, d'avoir vu un spectacle aussi cruel et vile que la mort de ses parents, que le réel cauchemar de Harry commença. Il ne fallait pas s'attendre à ce que cette famille lui donne des soins normaux. Non, il était moins que rien, provenait de parents anormaux et tout aussi inutiles que l'enfant et il était une charge sur cette pauvre honnête famille. Harry passait ses journées dans une cage en métal, dans le sous sol, empestant sous l'odeur de ses propres excréments, son oncle et sa tante de voulant pas laver la cage plus de deux fois par semaine. Harry apprit très rapidement à être propre, à se débrouiller seul et surtout à ne pas pleurer. Presque à chaque soir lorsque l'horrible oncle Vernon revenait du travail, il sortait l'enfant de la cage, le battait violement puis l'enfermait dans le placard à balai, sous l'escalier. Plusieurs fois, Vernon se pervertit davantage en s'introduisant dans l'intimité de l'enfant, brisant la peau si frêle et si pure, la salissant de ses conséquences futures et faisant d'elle un parquet pour que s'imprègne la honte, l'horreur. Harry pouvait aller aux toilettes trois fois par jour et s'il était chanceux il avait droit à un repas par jour, Il n'avait ni jouet, ni attention, ni amour, ni câlin. Il était seul au monde et se renfermait de plus en plus dans son univers magique, bien que l'oncle Vernon l'avait fortement avertit QUE LA MAGIE N'EXISTE PAS, CE SONT DES IDIOTIES ET IL NE FAUT PAS EN PARLER! Harry n'en parlait donc pas, d'ailleurs, il n'avait pas souvent le droit de parler. Les Dursley n'avait jamais fait d'efforts pour habiller Harry, le couvrant de bout de tissus ou de chiffons, ou quand il était très, très, très gentil, d'un vieux chandail tâché et troué de son cousin. Cette année s'écroula lentement pour certains, trop rapidement pour d'autres, Harry quand à lui n'avait pas la notion du temps, il vivait, ou survivait devrais-je dire et attendait tranquillement que le soir arrive pour qu'il puisse serrer dans ses bras l'ourson déchiré qu'il avait trouvé et qu'il cachait derrière son matelas troué. Vint la journée où son calvaire acheva. Un homme aux cheveux noirs, habillés de façon moldue, arriva chez les Dursley. L'homme Severus Rogue sonna à la porte de ces gens dégénérés, attendant la réponse, attendant avidement de libérer l'enfant. Une large silhouette se dessina dans l'entrée, talonnée par une femme aux manières nerveuses et un enfant presque aussi gros que le père. Petit portrait d'une famille bourgeoise, snobe et inhumaine. Rogue conserva son regard froid, distant et glacial, d'une voix tout aussi tempérée, il s'annonça.
− Bonjour, je me nomme Severus Rogue, je suis à partir de ce jour le gardien de M. Harry Potter. Je viens le chercher, dit Rogue ne pouvant pas croire à ce qu'il faisait, lui il allait garder le fils de James Potter!
− Garçon, s'écrira Vernon à l'endroit de Harry.
Le petit arriva, vêtu de son drap tout sale, nus pieds. Il portait un petit ourson déchiré et une couverture qui n'avait pas meilleure mine. Rogue avala sa rage, l'enfant était couvert de bleus, de cicatrices, d'entailles, de sang séché et de saleté. C'est à croire qu'il n'avait jamais prit un bain. Il semblait aussi apeuré qu'une souris, tentant de se camoufler le plus possible de toute intrusion dangereuse dans sa vie si tourmentée.
− MAIS QU'AVEZ-VOUS FAIT À CE GARÇON, hurla Rogue sans comprendre qu'il venait de terrifier Harry. Voyant son erreur, il se pencha, tendit les bras vers lui et lui présenta un ourson tout neuf, qu'il avait prit la peine d'emporter. Harry, fit-il beaucoup plus doucement, je me nomme Severus Rogue, je vais être ton gardien à partir de maintenant, tu n'auras plus à vivre ici. Nous irons vivre très loin, dans un château où il y a des hiboux.
Évidemment, la vue de l'ourson et l'histoire du château et des hiboux enchanta l'enfant qui ne pouvait refuser un peu plus de bonheur dans son quotidien terne. Rogue prit l'enfant dans ses bras. Une plume, pensa-t-il, il a deux ans et trois mois et il ne pèse pas plus qu'un enfant de 9 mois Rogue se releva et s'adressa encore aux Dursley en sortant sa baguette, il leur fit un bordel digne de ce nom dans la maison et les menaça.
− J'irai me plaindre aux autorités publiques, vous ne demeurerez pas impuni, soyez en sûrs.
Les Dursley tremblaient et Harry aussi, caché dans le cou de Rogue, il y avait enfouit son petit visage. Severus quitta la maison de ville pour rejoindre ses quartiers à Poudlard.
