Pompom se rendait aux donjons, elle avait eu une idée afin daider Harry, mais cela impliquait de lui donner une potion, dont elle ignorait les effets chez les enfants aussi jeunes. Elle frappa à la porte à ce moment, Severus entendit le coup et vint pour hurler un « Entrez » comme à son habitude, mis se ravisa de justesse en pensant à Harry. Dumbledore avait été avertit par linfirmière et il la suivait de près. Les trois sorciers se rendirent dans la chambre de Harry. Lenfant était assit sur son lit, les chambres dans le vide, fixant le mur, le regard quil y portait semblait ancré dans la peinture.
Severus, commença Pompom, jai pensé que nous pourrions donner une potion à Harry, celle permettant de tout savoir ce quil a vécu, mais je pense quune potion telle que le Veritaserum serait trop forte et peu conseillée. Nous pourrions linterroger sur les ordres quil a reçus chez les Dursley ainsi nous saurons mieux lorsquil se force à ne rien demander. En plus cette potion pourrait laider à parler sans quil ne revive trop ces souvenirs, car si ma mémoire est bonne, elle devrait agir en nécessitant quun automatisme de la part de lenfant, il parlera sans voir les images de son passé.
Tu as raison, Pompom, je dois avoir quelque chose pour cela, il revint quelques instants plus tard avec une fiole. Harry, mon garçon, pourrais-tu boire ceci, cela va nous aider à te soigner, fit Rogue de sa voix la plus calme et douce.
Oui, monsieur, Harry peut.
Harry avala le mélange verdâtre et les trois sorciers sapprochèrent de lui en sinstallant sur des chaises formant un demi cercle autour de l Harry, demanda Pompom, est-ce que tu peux dire les choses que ton oncle ne veut pas que tu fasses? Aussi ce que tu dois faire.
Oui, madame.
Daccord, alors tu peux commencer, fit doucement l Harry pas vêtement, pas jouet, pas chambre, pas manger avec bonnes personnes. Harry peu aller toilettes 3 fois par jour, si Harry gentil peut manger une fois par jour, pas dans belle vaisselle, Harry monstre. Harry pas dire mots défendus, Harry aller dans cage et placard, pas ailleurs, Harry pas parler, pas questions, pas demander, pas pleurer, pas faire bruit, pas manger trop. Oncle Vernon doit punir Harry avant dodo. Oncle Vernon, Tante Pétunia et cousin Duddley sont bons, pour Harry.
Et bien, fit Dumbledore après quelques minutes de silence, on peut dire que cet enfant a eu un lavage de cerveau en règle.
Écoute, Harry, entama Rogue, tu ne verras plus jamais les Dursley, ils ne sont pas des bonnes personnes, ils tont fait du mal, ce nest pas bien. Tu resteras avec moi pour toujours et tu pourras demander ce que tu veux, parler quand tu veux, aller à la toilette quand tu veux, manger quand tu veux, pour le moment. Tu nes pas un monstre Harry, tu es un enfant merveilleux.
Harry, demanda Dumbledore soudainement, est-ce que tu pourrais nous dire les mots que tu ne dois pas dire, nous ne te ferons aucun mal, nous en serons pas en colère, je te le promets.
Oncle Vernon, veut pas Harry parle magie, pas exister bêtise comme cela, pas demander où maman, où papa.
DAbord, mon enfant, dit Dumbledore avec une étincelle amusée dans les yeux, quaimerais-tu avoir le plus au monde?
Harry veut doudou, comme cousin Duddley.
Dumbledore fit apparaître, e sortant sa baguette, une petite couverture sur le lit de Harry.
Tu vois, fit le mage, la magie nest pas une bêtise, ton papa et ta maman étaient de grands sorciers et toi aussi tu seras un sorcier. Ton oncle sest trompé, la magie existe et cest une très belle chose!
Magie belle chose, fit Harry en admiration devant sa nouvelle couverture.
Pour la première fois depuis son arrivée, Harry eut une expression dans son visage, une expression différente que la peur et la crainte, il y avait un regard un peu admiratif, et lEsquisse dun début de sourireà peine perceptible, mais bien présent. Pompom et Dumbledore quittèrent les cachots et retournèrent dans leurs appartements respectifs. Rogue entreprit de faire souper lenfant, ce dernier mangea un peu et puis arrêta.
Harry, dit gentiment Severus, tu dois manger un peu plus, d Oui, monsieur.
Severus détestait que ce gamin lappelle « monsieur », mais il se dit quil changerait cette habitude éventuellement, pour le moment, lenfant avait bien assez de nouveauté dans sa vie. Il fit prendre le bain à Harry, lui donna ses potions et sinstalla avec lui dans le lit.
Harry, aimerais-tu que je te lise une histoire?
Harry le regarda et des lumières semblaient jaillir de ses deux émeraudes. Il sourit pour la première fois, pas longtemps, mais intensément. Il hocha discrètement la tête et Severus se mit à lire le livre quil venait de faire apparaître. Harry sendormit contre Severus, pour la première fois depuis longtemps, il avait réussi à sendormir en tranquillité. Même si sa nuit fut parsemée de quelques rêves désagréables, il se réveilla au matin, en sécurité. Par contre, son regard sembruma rapidement et il perdit toute trace de joie, lorsquil constata quil avait mouillé son lit. Il se déplaça de lendroit trempe et attendit quin vienne le punir. Severus arriva dans la chambre très longtemps après le réveil de Harry, la porte avait été fermé et Harry avait attendu, tête baissée, assis sur le bord de son lit. Il attendait, attendait lordre de se lever, il ne pouvait pas se résigner à se lever autrement, terrorisé de ce quil surviendrait.
Harry, fit ce dernier, est-ce que tu es réveillé depuis longtemps?
Oui, monsieur.
Pourquoi nes-tu pas venu me voir?
Harry pas savoir.
Pourquoi es-tu si triste ce matin, demanda soudain Severus en apercevant la tête que faisait l Harry méchant, monsieur, Harry mouillé lit, monsieur va punir méchant Harry.
Harry, je te lai dit, je ne te punirai pas pour si peu, jaurais dû y penser hier soir que tu étais un peu jeune pour dormir sans couche, ce nest pas grave, cela peut arriver à tout le monde et tu nes pas méchant pour cela, Harry, crois moi.
Harry regarda intensément Severus et lui fit un faible sourire, Severus le prit dans ses bras et lenlaça tendrement. Les jours passèrent et Harry pu se leverà ce moment, Severus vint le rejoindre dans sa chambre avec tout pleins de petits colis quil avait réduits. Il déposa les cois par terre et les agrandit, en surveillant bien le regard de lenfant qui tentait de se cacher derrière lui. Harry ouvrit els yeux, il navait jamais vu autant de colis, cétait incroyable.
Harry, fit-il, tout ces cadeaux sont pour toi, veux-tu les ouvrir?
Cadeaux? Pour Harry?
Mais bien sûr!
Lenfant sourit franchement et saffaira à ouvrir les cadeaux avec laide de Rogue. Il y avait tellement de linge, de jouets, de livres et toute sorte dautres jouets. Harry nen croyait pas ses yeux.
Merci monsieur.
En disant cela, le gamin enlaçant lhomme que lon croyait insensible et fit fondre un peu ce coeur si froid.
Mais de rien, Harry, que dirais-tu de thabiller et daller te promener avec moi, je vais te montrer les lieux.
Oui monsieur.
Jaimerais que tu mappelles Oncle Severus, ou Severus seulement si tu veux, monsieur cest trop sérieux. Veux-tu?
Oui oncle Severus.
Bien et si dautres personnes te dise que tu peux es appeler autrement que par monsieur ou madame, alors tu peux le faireça leur ferait plaisir.
Comme Pom et Papy.
Oui cest bien, tu vois tu peux le faire!
Severus habilla Harry et il entreprit de lui montrer lieux. Severus portait lenfant dans ses bras, la plupart du temps, ne voulant pas lui faire perdre ses si précieuses énergie.
Ici, dit-il en sortant de la chambre, cest le salon, tu peux y venir et regarder les livres, sans les abîmer toutefois. Là cest ma chambre, tu ne dois pas y entrerà moins que jy sois à lintérieur et que tu aies besoin de me parler. Ici, cest la cuisine, puis là cest mon laboratoire de travail. Cette pièce est absolument interdite pour toi, pour le moment, compris?
Oui, oncle Severus.
Bien.
Il montra à Harry les salles de classes, la grande salle, la bibliothèque, les serres, linfirmerie, la salle des professeurs, la salle commune des Serpentard ainsi que la volière. Harry fut drôlement impressionné par les hiboux et constata que oncle Severus navait pas mentit pour les hiboux. Ils retournèrent aux appartements du maître de potions et lhomme lui apprit le mot de passe.
Harry, si jamais tu dois entrer ici et que je ne sois pas présent, ce qui nest pas vraiment probable darriver, amis juste au cas où, je vais te donner le mot de passe pour entrer, tu dois dire Asphodèle. Dis le.
Phodel
Pas tout à fait, répète après moi. AS-PHO-DEL.
Asphodèle.
Cest très bien.
Ils entrèrent à lintérieur des appartements et sinstallèrent au salon.
Harry, dit Severus, maintenant que tu peux marcher et aller où bon te semble, tu dois faire comme je tai dit, tu ne dois pas aller aux endroits où il est interdit que tu ailles. Je ne serai pas content si tu désobéis.
À ce mot, Harry baissa la tête.
Mais je ne te ferai jamais de mal, comme ton oncle ta fait, crois moi, tu es en sécurité. Est-ce que tu comprends?
Oui, oncle Severus.
Les jours passèrent et Severus dû retourner en classe, il fut convenu, que pour le moment, Harry ne pourrait pas sinstaller dans la classe du maître de potions pour y jouer en attendant que celui fasse ses cours. La voix de Severus, lors des cours, ferait peur à lenfant et détruirait le peu de confiance et se sécurité quil avait. Ainsi, pendant les cours de Severus, Harry fut gardé par le professeur McGonagall, Dumbledore, pas Remus, sil était en état, par Pompom ou par toutes autres personnes en qui Harry avait confiance. Harry nétait pas un enfant difficile à garder, il dormait beaucoup, ne bougeait pas beaucoup et demandait très peu de discipline. Par contre, il aimait beaucoup que les gens lui parlent, ce qui demandait beaucoup dattention.
