Harry marchait dans les corridors avec Rogue, lorsqu'ils rencontrèrent le professeur Dumbledore. Albus commença à parler avec Rogue, la conversation semblait durer une éternité au yeux de Harry, il s'ennuyait royalement à écouter les deux adultes déblatérer ainsi. Il décida de poursuivre sa route, seul, se disant qu'il connaissait parfaitement el chemin pour se rendre aux appartements. Lorsqu'il y parvint, il réalisa qu'il avait oublié le nouveau mot de passe, alors il s'assit par terre les jambes croisées, les mains sur els genoux et la têtes sur les mains et commença à regarder la porte où se tenait un serpent merveilleusement charmant. Un inconnu aurait passé à ce moment et il aurait entendu qu'un murmure étrange, comme une douce brise très sensuelle. Harry fut surpris que le serpent s'adresse à lui, mais puisqu'il semblait gentil, il décida de lui parler aussi.
− Bonjour, fit le serpent.
− Bonjour, répondit Harry.
− Tu arrives à m'entendre?
− Oui.
− C'est vraiment rare que les humains puissent le faire, mais je suis très heureux de pouvoir discuter avec toi. Qu'elle est ton nom?
− Harry Potter, monsieur.
− Enchanté, M. Potter, moi je me nomme Zaichirre.
Ils échangèrent ainsi, parlant de tout et de rien. Pendant ce temps, Rogue et Dumbledore s'était aperçu de l'absence de l'enfant, chacun partit de son côté pour faire avancer plus rapidement els rechercher. Lorsque Rogue trouva Harry assit par terre, il ne pu faire autrement que d'être complètement hypnotisé par la symphonie qu'il entendait. Il avait toujours adoré le nom son du langage des serpents. Ce son similaires au bruissement du vent dans les arbres, c'était magique et merveilleux. Revenant sur Terre, il d'approcha de Harry doucement, ne voulant pas l'effrayer et l'interpella. L'enfant se leva subitement et en voyant le visage de Rogue, il su qu'il avait mal agit. En effet, Rogue le regardait sévèrement, moins sévèrement qu'avec ses élèves tout de même, il avait mit ses bras sur chaque côté de ses hanches. Harry sentit la peur l'envahir en même temps que les larmes voulant se propulser en dehors de ses orbites d'émeraude. Il laissa faire la peur, mais retenu ses larmes.
− M. Potter, fit Rogue en faisant tous les efforts du monde pour ne pas hurler et pour ne pas laisser sa voix devenir aussi tranchante et acérée qu'une lame, suivez moi.
− Oui, monsieur, fit Harry faiblement, tremblant de tous ses membres.
Rogue marcha pour rejoindre Dumbledore, Harry le suivant de près. Dumbledore fut tellement soulagé lorsqu'il vit Harry, qu'il sembla rajeunie de dix ans. Par contre, Rogue conservait le même air froid, il voulait montrer à Harry l'importance de ne pas se sauver ainsi. Il retourna à ses appartements, toujours suivit par l'enfant. Arrivés à l'intérieur, Harry commença à trembler davantage, sa peur augmentait sérieusement, il avait beau se dire que Severus lui avait juré qu'il ne ferait pas comme l'oncle Vernon, Harry doutait, car il savait qu'il avait mal agit, jamais Severus ne l'avait regardé aussi longtemps avec se regard là. Ils se rendirent dans le salon.
− Assis toi, jeune homme
− Oui, monsieur, fit Harry en prenant place sur le sofa.
Rogue le regardait, debout, imposant davantage la différence de grandeur entre eux.
− Est-ce que tu sais que j'ai eu très peur lorsque j'ai vu que tu étais partit? Je me suis inquiété pour toi?
− Je excuse, fit Harry piteusement.
− Sais-tu que c'est mal de partir ainsi à ton âge, sans avoir la permission? Je ne suis pas content de ce que tu as fait. Et j'espère que tu ne le referas plus jamais. Tu vas demeurer assis ici jusqu'à ce que je revienne te chercher. Je veux que tu restes assit, ne te couche pas et pense à ce que tu as fait.
− Oui, monsieur.
Rogue se retourna, tremblant comme une feuille, et s'installa à son bureau pour y travailler. Il n'Arrivait à rien de bon. Toute cette expérience se répétant dans sa tête, comme un film en boucle. Il ne laissa pas Harry trop longtemps seul sur le divan, sachant que l'Enfant avait déjà été puni en devant affronter son regard et sa voix. Lorsqu'il retourna vers Harry, il s'assit à côté de lui et le regarda intensément.
− Harry, as-tu bien réfléchi?
− Oui, monsieur, fit Harry en ne levant pas la tête.
Severus prit Harry dans ses bras, l'installant sur lui et releva sa tête en la maintenant ainsi avec sa main.
− Harry peux-tu me dire pourquoi tu es revenu ici sans moi?
− Moi trouvais trop long parler à Papy Dumby. Je penser attendre ici. Moi pensais pas être méchant.
− Tu n'es pas méchant Harry, tu es un enfant et les enfants doivent apprendre, ils font des erreurs et c'est grâce à ces erreurs qu'ils comprennent. Tu vois, tu as fais une erreur, maintenant tu as peut-être compris que si tu part sans m'avertir je ne serai pas content. Maintenant, explique moi comment tu as fait pour parler avec le serpent?
− Je sais pas, moi juste répondu à ce que Zaichirre disait.
− D'accord, je vais t'expliquer quelque chose, tu as un pouvoir spécial, tu parle fourchelangue, cela signifie que tu es capable de parler le langage des serpents, peu de gens arrivent à le faire. Tu ne dois pas parler trop souvent ce langage, surtout s'il y a des gens autour de toi, car ce langage n'est généralement pas un bon signe. Il y avait un sorcier très méchant qui parlait ce langage, mais cela ne veut pas dire que tu es méchant. Je vais te donner un exemple, je suis un homme, comme ton oncle Vernon, si tu avais fait cela avec ton oncle Vernon, il t'aurait fait mal, moi je ne t'ai pas fait mal, donc ce n'est pas parce que l'on est un homme que nous faisons mal aux enfants. Tu comprends?
− Oui oncle Sev.
− Bien.
Pendant la journée où Minerva avait amené Harry sur le Chemin de Traverse, elle en avait profité pour parler à Harry des façons qu'il pouvait utiliser pour faire savoir qu'il n'était pas content, autre que le sort impardonnable. Harry était trs heureux d'avoir une alternative, lorsqu'il revint à l'appartement de Severus, il se précipita sur ce dernier, pendant que Minerva déposait els colis.
− Oncle Sev, Oncle Sev, cria Harry en courant.
− Hep, hep, hep, jeune homme, ne cour pas si vite. Dit-il en attrapant celui qui s'était lancé dans ses bras.
− Oncle Sev, Mimi Gall montré à moi comment pas dire sort dangereux !
− Ha oui, et comment ?
− Moi à terre S'il vous plait. Je vais montrer à toi.
Severus mit Harry à terre. Harry se recula, mit une main sur sa hanche, ferma l'autre main en ne laissant que l'index de déplié et le pointa sur un objet quelconque. Il fronça les sourcils et prit un air très en colère.
− Moins 1000 points pour Serpentard, hurla-t-il sous le regard amusé de Minerva et le regard hébété de Severus.
− Minerva, s'exclama Severus ! Vous allez me payer cela !
− Moins 1000 points pour Serpentard ! Moins 1000 points pour Serpentard ! Moins 1000 points pour Serpentard, scandait Harry drôlement amusé du pouvoir de sa phrase, persuadé qu'il était un sorcier très puissant.
− Harry, fit Severus, je crois que Mimi Gall a oublié de te dire quelque chose. Il y a une manière encore plus efficace pour faire sortir ta colère, tu veux savoir ce que c'Et ?
− Oui, fit Harry !
− Tu n'as qu'à dire, dit Severus en regardant Minerva de ses yeux noirs, moins 2000 points pour Gryffondor et en retenue jusqu'à la fin de vos études avec Rusard !
Harry trouvait cela très amusant et ne perdit pas de temps à utiliser son nouveau « pouvoir ». Il était dans la grande salle et mangeait son repas, lorsque sa fourchette tomba sur le sol. Harry se leva sur sa chaise et prit son air très sérieux et très contrarié.
− Moins 1000 points pour Serpentard, moins 2000 points pour Gryffondor et retenue avec Rusard jusqu'à la fin études !
Le silence se fit dans la salle, tout le monde écoutait ce discours si peu habituel. Les yeux s'étaient fixés sur Harry et soudain tout le monde se mit à rire. Pendant ce temps, Harry avait récupéré son ustensile, s'était rassit, bien heureux d'avoir pu montrer sa colère et Severus et Minerva se tenait la tête à deux mains. En retournant aux appartements, Severus eut une petite conversation avec l'enfant.
− Harry, tu sais, l'autre jour je t'ai dit que tu n'avais pas à être en colère quand un objet tombait ou ne faisait pas ce que tu voulais. Les objets ne peuvent pas écouter, ni entendre. Ils ne savent pas ce que tu dis, donc tu ne peux pas crier après toujours comme cela. En plus, tu ne peux pas le lever comme tu l'as fait dans la grande salle et crier comme tu l'as fait. Ce n'est pas très bien, tu sais. Fais un effort pour ne plus recommencer, veux-tu ?
− Oui oncle Sev…Mais pourquoi toi tu as crié dans la grande salle quand élève a fait peur à moi ?
− Je suis un professeur, moi, je dois enlever des points aux élèves qui ne suivent pas les règles. Toi tu peux dire cette phrase, mais ne le fait pas devant toute la grande salle et en criant si fort, parce que tu n'es pas un professeur et que tu ne peux pas enlever des points aux élèves.
Harry comprit plus ou moins l'Explication, mis décida de garder son « sort » pour lui-même, lorsqu'il jouait seul. Il aimait bien assister aux classes de Severus. Ce dernier avait trouvé une solution qui accommodait l'enfant. Lorsqu'il se mettait en colère conter Un-Imbécile-Gryffondor-Sans-Cervelle, il lançait un sort sur Harry de tel sorte que l'enfant n'entendait pas. Assister à ces cours l'aida aussi à développer un langage plus normal. Harry adorait regarder Severus faire des potions, même s'il ne comprenait pas pourquoi un homme faisait cela.
− Oncle Sev, demanda un jour Harry à Severus qui fait des potions pour Mme Pomfresh ?
− Oui, Harry ?
− Pourquoi est-ce que tu fais la cuisine, je veux dire, oncle Vernon fait pas ça ?
− Je ne fais pas la cuisine, Harry, dit Rogue en regardant l'enfant d'un œil amusé. Je fais des potions.
− Oui, amis c'est comme des soupes, alors c'est de la cuisine !
− Petit malin ! Ce n'est vraiment pas pareil, cela peut se ressembler, mais c'est différent, je fais des potions, les potions ont toutes des fonctions différentes, certaines peuvent guérir les blessures, d'autres prévenir la grippe, d'autre faire avouer des choses, d'autres rendre très malade. Tandis que les soupes ne servent qu'à une chose, te nourrir !
Harry trouvait toujours que les potions et les soupes se ressemblaient beaucoup, mais il décida de ne plus argumenter, il voyait bien qu'il ne parvenait jamais à faire changer Severus d'avis.
Harry entrait dans une phase de négation. Il avait apprit à de discriminer en disant « Non c'et pas moi », sauf comme tout enfant le fait, il abusait un peu de cette nouvelle trouvaille.
− Harry as-tu briser ce vase, demanda Rogue.
− Non, oncle Sev, ce n'est pas moi, dit-il avec le regard le plus innocent et le plus charismatique que l'on puisse imaginer.
− Harry ? Tu étais seul dans cette pièce. Lorsque je t'ai quitté le vase était intact, j'entends un brui de fracas, je reviens et le vase est brisé. Alors es-tu sûr que tu ne l'as pas fait tomber ?
− Non, oncle Sev, ce n'est pas moi.
Rogue regarda sévèrement Harry, sachant que c'était l'enfant qui avait fait tomber le vas, probablement par accident, il voulait qu'il apprenne à reconnaître ses erreurs et à en assumer les conséquences.
− Harry, ce n'est pas bien mentir, tu le sais je crois. Alors pour la dernière fois, as-tu brisé ce vase ?
− Non, non, non, fit Harry en secouant rapidement la tête.
− Harry, bois ceci !
Harry s'exécuta sans questionner.
− Harry as-tu brisé le vase ?
− Oui oncle Sev.
− Bon, d'accord, dit Rogue doucement en prenant sa baguette et en réparant le vase, viens ici, Harry. Je ne suis pas fâché parce que tu as fait tombé quelque chose et que l'objet s'est brisé, des accidents peuvent arriver et ce n'Est pas grave, ce qui est grave c'est de mentir comme tu viens de le faire. Tu as dit un mensonge qui n'avait aucun sens et tu l'as dit jusqu'à ce que je te donne une potion pour te faire avouer. Je ne suis pas très content de cela, mais je ne te punirai pas, cette fois là, par contre si tu recommences je te punirai, est-ce clair ?
− Oui, oncle Sev.
