Pour toutes réclamations sur la lenteur de la publication, s'adresser à notre cher ange Alhenorr !
Comment ça c'est lâche de ma part de dénoncer ma bêta? Pas du tout, j'aurais pu poster bien avant ce chapitre, genre ce week end, pendant que j'était aux Solidays, hum, hum, hum...
Bon j'espère que vous apprécierez ce chapitre, il m'a été inspiré par l'un de mes réveils difficiles (ils le sont presque toujours tous) un lundi matin avant d'aller au boulot (que c'était dure).
Chapitre 3 : L'éveil des sens
John POV
« Buip buip buip buip »
C'est étrange, j'entends quelque chose, je ne sais pas ce que c'est et ça n'en finit pas.
« Buip, buip, buip »
Ça me semble si lointain et si proche à la fois. Suis-je en train de rêver ? Suis-je éveillé ? Je ne le sais pas. Je me sens cotonneux, la seule chose, que je perçois est cet étrange bruit.
En fait, ça ressemble plus à une musique, ou à un chant. Cette mélodie m'entoure et provient de multiples endroits à la fois.
C'est cela, ce son à plusieurs origines, je distingue à présent des tonalités différentes bien qu'elles soient toutes aiguës.
D'ailleurs ça commence à m'agacer, c'est joli mais j'aimerais que ça s'arrête. Je ne comprends pas ce gazouillis, et puis il me dérange, je me sentais bien avant de l'entendre, et il a fallu que ça me sorte de mon cocon.
Je distingue aussi un froissement, une sorte de murmure, beaucoup plus doux et apaisant que cette espèce de chant qui maintenant m'agresse les oreilles, je me focalise sur ce bruissement, c'est léger, ou plutôt aérien, ça me transporte, je vais pouvoir me redormir.
Malheureusement je n'y arrive pas. Il y a quelque chose qui me chatouille les narines.
C'est une odeur. Une odeur sucrée et vieillie. Ça me rappelle mes promenades en foret durant les premiers jours de l'automne.
Le parfum n'est pas déplaisant, bien qu'un peu âpre, il est pourtant enivrant, entêtant…
Je commence à avoir sérieusement mal à la tête.
Que m'arrive t'il ?
Je sais maintenant que je ne rêve plus, je reprends petit à petit conscience de mon corps et c'est loin d'être agréable. J'ai mal partout. Des courbatures, ça doit être ça. Mais je ne me souviens pas avoir abusé excessivement de mon corps.
Ai-je une gueule de bois ? Je ne suis pas un grand buveur pourtant. Maintenant que j'y pense je ne ressens d'ailleurs aucune acidité dans la bouche mais il y a comme un goût de brûlé.
Tous mes sens sont à présent en éveil, enfin presque tous, je n'ai pas encore ouvert les yeux, je suis pourtant bien réveillé maintenant.
Mes paupières sont lourdes, j'arrive tant bien que mal à les décoller. Ma vision est d'abord floue, puis arrive à se focaliser sur un point devant moi. Je me concentre et réalise que ce point est en fait un petit animal qui semble me fixer. On dirait un écureuil, mais ce n'en est pourtant pas un. Sa position horizontale me fait remarquer que je suis actuellement allongé sur le sol.
Je suis étendu sur un parterre de feuilles mortes, des arbres m'entourent, le vent souffle dans leurs branches. Et les petits cris que j'entends sont en réalité des chants d'oiseaux.
Soudain, je me souviens. La source d'énergie, la structure ancienne, le labyrinthe, les darts, une intense lumière bleue…
Merde, McKay ! Il faut que je me lève, il a sans aucun doute besoin de moi. C'est mon rôle de le protéger et moi je suis là par terre, inerte. Je ne ressens aucune douleur vive, je ne suis donc pas blessé, juste un peu étourdi.
Mais pourquoi je n'arrive pas à me redresser ? Je me suis peut être fait mal en fin de compte. Une inspection s'impose.
OOOOH………………………………MOOONNNN…………………………DIIIIEUUUU
oOo
Rodney POV
« Bip, bip, bip, bip »
C'est étrange, j'entends quelque chose, je ne sais pas ce que c'est et ça n'en finit pas.
« Bip, bip, bip »
Ça me semble si lointain et si proche à la fois. Suis-je en train de rêver ? Suis-je éveillé ? Je ne le sais pas. Je me sens cotonneux, la seule chose, que je perçois est cet étrange bruit.
En fait, ça ressemble plus à une musique, ou plutôt à de la techno. Ce vacarme m'entoure et provient de multiples endroits à la fois.
C'est cela, ce son à plusieurs origines, je distingue à présent des tonalités différentes qui ne sont d'ailleurs pas du tout accordées.
Ça commence vraiment à m'agacer, c'est un vrai massacre ce truc. Ils n'ont jamais entendu parlé du rythme, de l'harmonie ? On ne peut même plus être tranquille dans son lit maintenant, il faut toujours qu'un voisin vous dérange avec sa soit disant musique. Pour une fois que je pouvais apparemment profiter d'une grasse matinée.
Je distingue aussi un essoufflement, comme si quelqu'un était en train de gonfler une roue de vélo. On doit être samedi matin et tout le monde a décidé qu'il fallait profiter de cette journée pour venir me casser les oreilles !
Je me focalise sur les battements de mon cœur pour essayer de retrouver le sommeil.
Malheureusement je n'y arrive pas. Il y a quelque chose qui me titille les narines.
C'est une odeur. Une odeur fraîche et piquante. Ça me rappelle les jours de piscine à l'école, ces jours maudits où je devais me mettre en maillot de bain devant tout le monde et tenter tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau.
Ce relent d'eau de javel est franchement déplaisant. Il me donne d'énormes maux de tête.
Je sais maintenant que je suis sorti des bras de Morphée, je reprends petit à petit conscience de mon corps et c'est loin d'être agréable. J'ai mal partout. Des courbatures, ça doit être ça. Mais je ne me souviens pas avoir abusé excessivement de mon corps.
Ai-je tenté de monter les escaliers au lieu de prendre l'ascenseur ? Ça m'étonnerait beaucoup de moi !
Et puis c'est quoi cette sensation dans ma bouche, j'ai l'impression que j'ai avalé quelque chose de travers, ça fait très mal.
Tout mes sens sont à présent en éveil, enfin presque tous, je n'ai pas encore ouvert les yeux, je suis pourtant bien réveillé maintenant.
Mes paupières sont lourdes, j'arrive difficilement à les décoller. Ma vision est d'abord floue, puis arrive à se focaliser sur un point devant moi. Je me concentre et réalise que ce point est en fait le visage d'un homme, le visage d'un homme aux yeux bleus. Ces yeux ont d'ailleurs l'air très soucieux et ils me regardent de haut.
Ces yeux, ce visage je les connais. Ils appartiennent à Carson.
Je suis étendu sur un lit de l'infirmerie, la musique que j'entends provient en fait de tous les appareils médicaux qui m'entourent, y compris la pompe à air qui m'aide apparemment à respirer.
Et l'odeur, ce n'est pas de l'eau de javel, mais les antiseptiques caractéristiques de tous les hôpitaux.
Que m'est-il encore arrivé pour que Beckett me torture ainsi ?
Soudain, je me souviens. La source d'énergie, la structure ancienne, le labyrinthe, les darts, le point bleu qui disparaît…
Sheppard! Il faut que je me lève, il a sans aucun doute besoin de moi. Je suis le seul à pouvoir le diriger dans le labyrinthe, surtout qu'il n'a aucun sens de l'orientation pour un militaire.
Il faut que je me lève, mais Carson m'appuie doucement bien que fermement sur la poitrine. J'apprends alors que j'ai fait une crise d'hypoglycémie, et que cela fait trois jours que je suis inconscient, trois longs jours…
A suivre…
Ce chapitre n'était pas prévu au départ donc vous aurez peut-être l'explication de ce qui est arrivé à John au prochain épisode ;)
