Vous n'y croyez plus…mais la voici la voilà, la temps espérée suite d'un ami fidèle !
Vous êtes contente ?
Euh Rieval, je ne les ai pas vu mes sandales, alors il ne te reste plus que l'option 2, c'est-à-dire la suite de Trophée !
Bon je sais que vous vous impatientez alors je vous laisse à la lecture du chapitre 6, qui est un chapitre de transition etque j'ai eu du mal à écrire.
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Chapitre 6 : Vivre ou survivre
Cela faisait deux jours que Rodney n'était pas sorti de ses quartiers. En réalité, totalement épuisé et perdu, il ne savait plus où il en était. Jamais il n'aurait pensé qu'entre eux deux, ce serait Sheppard qui partirait le premier. Et cela malgré les nombreuses fois où le colonel avait mis sa vie en danger, laissant croire à sa mort.
Ces fois là, Rodney avait su que le militaire s'en sortirait d'une manière ou d'une autre. C'est pour cela qu'il avait si longtemps gardé l'espoir de retrouver son ami.
Aujourd'hui l'espoir s'était envolé, et le grand Docteur Rodney McKay ne pouvait y remédier, il n'y avait pas de solution à ce problème. John avait définitivement disparu.
Son cerveau de génie, habituellement si logique, était complètement embrouillé. La fatigue en était sans conteste la cause. Il avait tout de même, et ce malgré une crise d'hypoglycémie, passé des journées entières à tenter de retrouver le colonel. La peur, le stress, la tension lui avaient permis de tenir jusque là, mais il en subissait à présent les conséquences.
Il avait pourtant déjà vécu ce genre de situation, et même des cas beaucoup plus extrêmes. Il avait perdu des membres de son équipe : Dumais, Gall et bien d'autres. Peter Grodin qu'il connaissait depuis plusieurs années, avait disparu sous ses yeux dans l'explosion de la Station de Lagrange.
Pourquoi était-ce si différent cette fois-ci ? Pourquoi avait-il … si mal ?
Peut-être parce que Sheppard avait pris une place importante dans sa vie. Celle de son meilleur ami.
Et cette place était désormais vide. Vide, mais non vacante. Rodney n'imaginait pas une seconde que quelqu'un d'autre puisse remplacerJohn. Il avait pris une décision, il ne laisserait jamais plus personne devenir aussi proche de lui. Cela impliquait trop de souffrance.
Le Docteur McKay avait toujours été égocentrique, orgueilleux, intransigeant, voir misanthrope. Mais cela avait changé. Il était arrivé sur Atlantis, avait rencontré le colonel Sheppard, avait pris énormément de risques et sauvé de nombreuses personnes.
Rodney avait commencé à apprécier sa vie, pas qu'il ne l'aimait pas avant, mais il ne prêtait guère attention à ce genre de choses qu'étaient le bonheur ou les petits plaisirs futiles. D'une certaine manière, il s'était redécouvert.
Auprès du militaire, il s'était senti lui-même, entier. Et même s'il gardait son masque de supériorité, il savait qu'il était jugé pour ce qu'il était et non pour l'apparence qu'il se donnait.
Auprès du militaire, il avait commencé à vivre. Maintenant il devait continuer sans lui, et il lui semblait impossible d'y parvenir.
Sa présence à ses côtés lui était presque … vitale. Mais Rodney ne baisserait pas les bras si facilement, il reprendrait le dessus. De nombreuses personnes comptaient encore sur lui, il n'avait pas le droit de les abandonner, du moins pas volontairement. Alors pour tous ces gens encore présents, pour la mémoire de John, il continuerait à se battre, à avancer. Mais dans sa tête, il n'allait pas vivre, il allait seulement survivre.
Demain il reprendrait son travail, il redeviendrait le Docteur McKay. Un homme au cerveau surdéveloppé, mais un homme sans cœur.
Celui-ci avait disparu en même temps que la seule personne qu'il n'ai jamais aimée.
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Il était six heures du matin, Rodney travaillait comme à son habitude dans son laboratoire, complètement plongé dans le rapport de Zelenka concernant le labyrinthe, ou plutôt la clinique vétérinaire, trouvée sur P5X 434.
La description était très détaillée, et la conclusion qui s'en suivait semblait logique.
Sur l'entrée de la plupart des petites pièces de la structure, étaient inscrits les noms de différents animaux.
Bien sûr ces inscriptions étaient écrites en anciens et c'est pour cela que McKay n'avait pas pu les déchiffrer lors de son exploration. Bien qu'il ait acquit pas mal de notions sur cette langue, les mots qu'il connaissait étaient des mots communs, il n'avait vraiment pas eu de temps à perdre à apprendre tous les noms des animaux de toutes les galaxies existantes.
Le plus étrange, restait que tous les animaux représentés étaient apparemment des mammifères de taille et de corpulence moyenne. On y trouvait, des vaches, des cochons, des ânes, des tigres, des loups, … et aussi d'autres noms qui ne correspondaient à rien dans les langues terriennes. Ceux-ci devaient donc désigner des animaux extraterrestres.
La conclusion était que ces salles, qui semblaient trop petites pour loger des êtres humains, constituaient des sortes de cages où les anciens enfermaient les bêtes. Par contre, nul n'avait découvert ce que les anciens en faisaient. Les étudiaient-ils ? Les soignaient-ils ? Aucun indice n'avait été trouvé concernant l'utilité d'une telle structure.
De plus, chacune de ces salles étaient recouvertes d'une épaisse pellicule de cendres. Malgré toutes une panoplie d'analyses, ces cendres n'avaient rien révélé, à part la présence de carbone et de quelques molécules organiques de base.
D'autres salles étaient plus grandes, mais là, aucune inscription n'était visible.
Concernant l'E2PZ, Rodney admettait que toutes le tentatives d'extraction lui paraissaient judicieuses. Mais il devait forcement y avoir une solution pour le récupérer. Seulement voilà, il fallait qu'il se rende sur cette satanée planète et retourner dans cette fichue structure. De toute façon il n'avait plus rien à perdre, il préviendrait donc Elisabeth qu'une mission devait être organisée le plus rapidement possible.
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Il ne comptait plus les jours depuis un petit moment déjà. Il ne savait plus quoi faire de toute façon.
Il avait retrouvé la structure mais elle était totalement vide. Il s'était alors aventuré un peu plus loin et avait découvert des villages indigènes. Malheureusement, il semblait que les peuples de cette planète n'appréciaient guère les animaux, ou les chiens tout au moins.
Il s'était fait chasser à coup de jet de pierres, et cela à plusieurs reprises. Il avait donc abandonné l'idée de les approcher, même s'il souhaitait plus que tout entendre des gens parler, écouter une conversation, rire à une blague …
En tant que chien, tout cela lui était désormais interdit.
Malgré une ouïe assez développée, il avait l'impression de vivre dans un monde de silence. Que ne donnerait-il pas pour réentendre McKay lui lancer des piques auxquelles il pourrait répondre. Il serait même prêt à l'écouter se plaindre et gémir pendant des heures, prétextant que le chemin était trop long.
Il avait ce que l'on qualifiait d'une « vie de chien, et cela dans les deux sens du terme.
D'ailleurs, il ne vivait pas, il survivait.
Il n'était pas possible de qualifier de « vie », le simple fait de manger et de dormir. Il n'avait aucune vie sociale.
S'il avait été un vrai chien, cela ne l'aurait sûrement pas gêné, mais il avait gardé sa conscience humaine. Et être humain signifiait qu'il avait besoin des autres pour vivre.
Il avait perdu espoir depuis un moment déjà, lorsqu'une odeur familière vint lui titiller les narines.
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Cela faisait plus d'un mois qu'il avait découvert la structure, il n'y était pas revenu depuis ce jour.
Il ne se sentait vraiment pas bien, et pour ne pas le montrer aux autres, il était franchement désagréable envers eux.
Si le major Lorne subissait le plus gros de ses foudres, il ne négligeait pas pour autant les scientifiques et les militaires de la mission. Tout ce qu'il voulait c'était rester seul, il le fit d'ailleurs tellement bien comprendre, qu'au bout d'une heure tout le personnel l'avait laissé en tête à tête avec son si précieux E2PZ.
Il commençait sérieusement à s'énerver sur cette fichue source d'énergie qui ne voulait pas décoller de son fichu socle.
Excédé, il hurla un énorme « SORT DE LA ! » et se laissa tomber par terre.
Et le miracle se produisit.
L'E2PZ se souleva et brilla de sa couleur jaune orange en plein milieu de la pièce. Rodney n'en croyait pas ses yeux, il avait enfin réussit ! Il prit la source d'énergie dans ses mains et allait contacter les autres par radio, lorsqu'il sentit une présence toute proche de lui.
« Y'a quelqu'un ? » dit-il à haute et intelligible voix.
Seul le silence lui répondit.
« Lorne si c'est vous, votre blague est vraiment puérile »
Toujours aucune réponse. Pourtant il sentait que la présence se rapprochait. Croyant à une mauvaise farce du major, il sortit son détecteur de signe de vie. Mais à part son propre point, il n'y avait rien d'autre. Il commença sérieusement à paniquer et appela à l'aide par radio.
C'est alors qu'une ombre noire surgit et s'abattit violemment sur lui sans qu'il n'ait eu le temps de faire le moindre geste.
A SUIVRE…
Vous vous demandez toutes qu'est-ce que c'est que cette ombre, hein ?
Comment ça non ?
Maieuh, vous pourriez au moins faire semblant ! Juste pour me faire plaisir :D
PS: Un énorme merci à Alhenorr quia corrigé ce chapitre en un temps record!
