Lorsque Harry arriva à l'appartement de Rogue ce soir-là, il était fâché contre con père, en fait il le boudait, comme lui seul savait le faire, en bonne et due forme. Il ne répondait à aucune des questions que lui posait Rogue, ne parlait guère, et ne le regardait même pas.
− Harry, demanda Rogue, pourquoi es-tu fâché?
− Je suis pas fâché, bon, fit Harry en croisant encore plus ses bras en en faisant un air qui le trahissait au plus au point!
− Alors, pourrais-tu m'expliquer pourquoi est-ce que tu ne me parles pas? Pourquoi tu ne me regardes pas? Et pourquoi tu boudes depuis tout à l'heure?
− Non, moi…je veux pas!
− Harry qu'est-ce que tu as?
− Je pas aimer toi! Tu es pas fin, tu punir amie à moi pour rien. Tu es un stupide Serpentard!
− HARRY JAMES POTTER, fit Rogue en donnant une petite tape derrière la tête de l'enfant, ce n'est pas bien de dire ce que tu viens de dire, tu ne dois pas dire des choses comme cela à celui qui s'occupe de toi, donc à moi. C'est très impoli. Et puis ce n'est pas à toi de décider qui je dois punir et quand je dois le faire. Si j'ai jugé que Miss Belhumeur devait être punie, c'est que j'avais une raison suffisante, ce n'est pas pour rien. Elle t'a montré des choses et toi tu les as dites devant toute la grande salle!
− Oui, mais…
− Harry, ne réplique pas!
− Oui, mais…
− HARRY!
− Pfff, tu es même pas drôle. Je plus aimer toi et je suis très, très, très fâché! Je plus être ami à toi…non…je suis plus ton ami, fit Harry en tournant le dos à Rogue et en continuant comme un vrai professionnel son boudage d'expert!
− Harry, tu es privé d'histoire ce soir!
− Pas grave, je pas aimer histoire!
− Tu ne viendras plus dans mes cours!
− Par grave, je pas aimer cours à toi…non… je pas aimer tes cours!
Rogue se tanna et donna une fessée à l'enfant.
− Et est-ce que tu aimes cela?
− Je pas aime toi, fit Harry en pleurant et en se frottant les fesses. (c'est qu'il est fort notre petit sev!)
− D'accord, Harry, moi non plus je ne t'aime plus!
− OUI!!! Tu aimes moi! Je pas aime toi, mais tu aimes moi, bon, j'ai dit!
− Harry, fit Rogue, un peu énervé, tu ne peux pas décider que tu aimes quelqu'un seulement quand cela te fais plaisir, ce n'est pas comme cela que fonctionne la vie.
− Pfff, pas grave.
− Bon, tu vas au lit, maintenant, j'en ai assez de tes histoires!
− NON! NON! NON! Pas dodo papa, je vais être gentil, promis, pas dodo, je vais écouter toi, dit Harry en pleurant!
− Tu vas te coucher, tu devrais savoir que je ne change jamais d'idée, Harry.
− NON! NOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNN!
− Harry, je compte jusqu'à trois et si tu n'es pas dans ton lit je vais te donner une fessée assez forte que tu ne pourras même plus t'asseoir tellement tu vas avoir mal aux fesses.
À cette éventualité, Harry ne voulu même pas entendre le compte, il écarquilla les yeux, dégoûté et s'enfuit à la course dans sa chambre en continuant à pleurer.
Le lendemain, Harry ne sembla pas tellement plus bavard.
− Harry, fit Rogue alors qu'ils déjeunaient? As-tu terminé de bouder?
− Je pas boude, fit Harry, tout aussi renfrogné que la veille!
− D'accord, alors tu vas aller passer la journée entière avec M. Rusard!
− Non, papa, pas M. Usare, pas lui! J'ai peur de M. Usard, lui pas être beau!
− D'abord Harry c'est très vilain de juger ainsi les gens, deuxièmement, tu vas aller passer la journée avec le concierge de l'école. Cela t'apprendra à bouder aussi longtemps pour des raisons stupides. Je suis très déçu de ton comportement.
− D'accord, papa, je suis pas fâché, s'appliqua à dire Harry, je aime toi beaucoup, d'accord. Tu pas laisser moi à M. Usare, d'accord. Je suis gentil! Je pas boude, fit Harry en tentant de faire son sourire le plus enrôleur…mais on ne la faisait pas aussi facilement à Severus Rogue.
− Harry, tu n'avais qu'à dire out cela plus tôt, maintenant il est trop tard. Tu vas être puni pour ce que tu as fait et dit et, crois moi, je suis très sérieux.
− Non, je pas veux…non…je veux pas, papa!
Rogue n'écouta plus Harry, et lui prit la main pour l'entraîner vers le bureau du concierge. Harry avait réussit à s'échapper de la poigne, et avait commencé à tenir la jambe de Rogue pour ne pas qu'il avance (Un peu bête comme technique…moi je me serais sauvée dans la direction opposée, mais Harry croyait sans doute que s'il empêchait Rogue de s'y rendre, lui non plus il n'irait pas). Il s'y tenait désespérément, comme un boulet à la cheville. Rogue averti Harry plusieurs fois, bénissant le Ciel qu'aucun étudiant ne se trouvait là à ce moment, puis il s'arrêta de marcher. Il prit Harry sous son bras et le transporta comme on le fait avec un objet. Évidemment, l'objet en question n'avait rien d'inanimé et il se débattait et hurlait à éveiller le collège en son ensemble. La tâche était difficile et Rogue constata rapidement que Harry était beaucoup trop agité pour qu'il puisse l'emmener contre son gré.
− Harry James Potter, dit-il en le posant sur le sol et lui tenant les deux bras, ce qui le força à le regarder, tu arrêtes immédiatement ton cirque et tu me suis sans rouspéter. Je ne veux plus de bêtises de ta part, ni de larmes, cela arrive à cause de ton mauvais comportement. Alors, tu me suis gentiment et sans rouspéter, je ne le redirai pas deux fois. Et si tu n'as pas envie de m'écouter, tu seras durement puni, tu ne pourras plus venir assister à me cours de potions, plus jamais.
Harry se releva lentement, encore au bord des larmes et de la colère, puis il suivit Rogue, en continuant à pleurer bruyamment. Arrivé devant la porte du bureau de Rusard, Rogue se mit à la hauteur de Harry. Harry se tourna pour lui faire dos encore une fois.
− Harry, retourne toi, maintenant, sinon, tu vas passer la journée de demain aussi avec M. Rusard.
Évidemment, comme Harry était mort de trouille devant Monsieur-j'ai-un-sourire-dégarni-et-je-n'ai-aucun-sex-appeal, il se tourna piteusement vers Rogue.
− Harry, tu vas être gentil avec M. Rusard et faire ce qu'il te dit, si tu n'écoutes pas tu vas revenir pour d'autres journées! Tu comprends?
− Oui, mais je veux pas toi partir, papa. J'ai peur!
Harry s'était accroché au cou de l'enfant et s'était mit à pleurer tout son âme. Rogue vint pour se relever, mais Harry se cramponna encore plus, au bout de quelques minutes, Rusard, attiré par le cris de l'enfant sortit lui-même de son bureau. Rogue réussit tout de même à se détacher de l'Emprise de Harry, Rusard prit l'enfant hurlant dans ses bras et Rogue se prépara à partir.
− Bon, Harry, tu vas être gentil et je vais revenir te chercher bientôt, je ne veux pas de chicanes, pas de crises et pas d'impolitesses. Si tu fais quelque chose comme cela, je le saurai et tu ne pourras pas aller voir ta copine ce soir.
Harry cessa de pleurer puis Rogue partir.
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