Premièrement, je vous dois mes plus sincères excuses. J'ai traîné sur cette histoire, je l'avoue, mais le fait est que je n'avais pas la moindre idée pour la suite de l'histoire. Désolée. Désolée. Désolée. Désolée. Désolée. Alors voici la suite. En espérant que je n'aie plus de panne d'inspiration….je ne suis pas persuadée d'avoir davantage d'idées présentement, mais je me suis extrêmement forcée à concevoir ce chapitre après un entretien avec ma petite sœur Demoness Lange sur msn…alors si vous êtes heureuses ou heureux de cette suite, remerciez l'acharnement de cette formidable personne et auteur…
Attention…j'ai changé la fin du chapitre 33. Je reprends ce chapitre (34) la journée après la visite chez les Durlsey…Aussi, veuillez noter que l'examen de potions s'est déroulé un mois et demi avant la fin des classes…ce renseignement sera utilise plus tard dans ce chapitre
Chapitre 34
Harry demeurait distant depuis la visite de la veille chez les Dursley, mais il faut avouer que quiconque l'aurait été à moins. Il pleurait souvent, se cachait pour de longues périodes de temps, agissait étrangement, mais le plus difficile pour Severus, fut le silence dans lequel Harry se plongeait. Il regrettait de l'avoir emmené chez ces moldus, mais avait-il vraiment eu le choix ? Dans ces moments, il se mettait à détester Fudge. Ce ministre faisait tout ce qui était en son pouvoir pour embêter les honnêtes gens, mais lorsqu'il devait s'en prendre aux criminels et aux mangemorts, il semblait oublier son métier. C'était pitoyable.
Le matin s'était levé depuis une bonne heure déjà, Severus travaillait à la table de la cuisine en savourant un bon café. Harry n'était pas encore sortit de sa chambre et il s'étonnait que le gamin dorme aussi longtemps. Sûrement qu'il en avait besoin. Émily arriva, quelques instants plus tard dans l'appartement. La fin de semaine qui suivait, avait lieu la sortie à Pré-au-Lard et elle devait faire signer le formulaire par son gardien légal. Elle n'avait jamais pu s'y rendre, l'orphelinat n'avait jamais voulu accepter. Elle avait espoir que Severus lui laisse cette opportunité, mais un doute résidait dans son fort intérieur. Elle avait agit bêtement parfois au cours des derniers mois et elle craignait qu'il ne lui autorise pas cette sortie. Elle avait fait exprès de se calmer avant d'entrer, car elle était arrivée jusqu'à l'appartement en courant. Cette conduite aurait été suffisante pour que le professeur l'empêche de sortir. De plus, elle s'était retenue de ne pas entrer en rafale dans l'appartement, car à ce moment, il ne lui aurait même pas été nécessaire d'en faire la demande.
Émily s'étonnait de ne pas voir Harry accourir vers elle. Habituellement, elle n'avait jamais le temps de poser un pied dans l'appartement qu'il était déjà pendu à son cou. Elle regarda autour d'elle, certaine qu'il était caché et qu'il voulait lui faire peur, mais ne le voyant pas, elle devint songeuse. Elle savait que la veille il était allé, avec Severus, chez les moldus, par contre, elle ne comprenait pas comment cette visite pourrait être la cause de cette absence. Elle ne connaissait pas vraiment ces personnes, il n'y avait aucun moyen pour elle de savoir. Elle souleva ses épaules avant de les laisser tomber. Elle comprendrait certainement bientôt.
Arrivée à la cuisine, elle haussa les sourcils lorsqu'elle remarqua que Harry n'y était pas non plus. Il était impossible que Harry soit encore couché. Habituellement, il se levait à des heures très matinales, tellement matinales, qu'il fallait le convaincre de se rendormir encore quelques heures.
- Bonjour, oncle Sev, fit-elle lorsqu'il eut relevé son attention de sa lecture. Harry n'est pas là ?
- Bonjour, Émily, comme vous pouvez le constater, Harry n'est pas encore debout.
- Est-ce que vous pourriez me signer cela, s'il vous plait, pendant que je vais chercher quelques trucs dans ma chambre ?
- Déposez-les ici, dit-il en pointant un endroit sur la table, et je vais m'en occuper.
- Merci, dit-elle en faisant comme il avait demandé.
Elle sortit de la cuisine et se dirigea vers sa chambre. Pour parvenir à cette pièce, elle devait inévitablement passer devant celle de Harry. Elle jeta un coup d'œil à l'intérieur et ce qu'elle y vit lui coinça le cœur, lui rappelant trop fortement sa propre enfance. Harry était assit sur le bord de son lit, les genoux près de son torse, le menton déposé sur ses genoux et le visage ravagé par des larmes. Qu'était-il donc arrivé ? Devait-elle entrer pour le voir ? Devait-elle appeler Severus ? Elle décida d'entrer, se disant que si la cause du chagrin de l'enfant était Severus, il valait mieux qu'elle le console elle-même. En entrant dans la chambre, une forte odeur lui parvint. Harry s'était échappé pendant son sommeil, il avait mouillé son lit. Mais pourquoi faisait-il la tête pour quelque chose de si normal. Il savait que Severus ne ferait rien, qu'il ne serait même pas en colère contre lui. La situation la dépassait. En plus, Harry n'avait même pas bronché lorsqu'il l'avait entendu entrer. Il ne l'avait même pas regardé, ne lui avait même pas parlé. Cela lui fit extrêmement mal, c'était bien la première fois que le gamin réagissait ainsi en sa présence.
Émily comprit alors que la situation était trop grave pour qu'elle s'en occupe. Il y avait quelque chose qu'elle ne comprenait pas, il y avait un détail qui lui échappait et ce détail, ce petit quelque chose, elle était persuadée que Severus pouvait le lui donner. Elle sortit de la chambre en courant, se dirigeant à toute allure vers la cuisine, s'attirant par le fait même un regard plus froid que la mort de la part de Severus.
- Que vous avais-je dit à propos de…
- Oncle Sev, l'interrompit-elle, c'est important, c'est à propos de Harry, je crois qu'il ne va pas bien.
Severus ne prit même pas la peine d'entendre la fin de la phrase, qu'il se dirigeait vers la chambre de Harry. Il se maudissait intérieurement de ne pas y avoir pensé par lui-même. Il aurait dû aller vérifier le sommeil de l'enfant au lieu de s'émerveiller sur l'heure tardive à laquelle ce dernier se lèverait. En entrant dans la chambre, Severus sentit ses entrailles se serrer. L'image du gamin lui fit faire un saut deux ans en arrière, au moment où il était arrivé à Poudlard. L'odeur d'urine ne lui laissait aucun doute sur l'état mental de Harry. Il savait que l'enfant revivait le passé, il savait qu'il était prisonnier de sa bulle et que le sortir de là demanderait énormément de patience.
- Harry, fit Severus doucement. Harry, pourquoi n'es-tu pas venu me chercher dans la cuisine lorsque tu t'es réveillé ? C'est ce que tu fais habituellement.
- Je m'excuse papa, fit Harry à travers ses larmes. Les monstres ne doivent pas sortir du lit.
Émily fronça les sourcils, elle ne comprenait pas ce que voulait dire Harry.
- Émily, fit Severus, rejoignez la Grande Salle, j'irai vous remettre votre document plus tard aujourd'hui.
- Mais, oncle Sev…
- Pas de discussion, fit-il en n'haussant toutefois pas la voix.
Elle se retira, comprenant par le regard qu'elle venait de recevoir que la conversation n'aurait pas de suite. Elle sortit de l'appartement, davantage inquiète pour Harry qu'elle ne l'avait jamais été.
Dans la chambre du gamin, Severus tentait de comprendre ce qui avait bien pu survenir avec l'enfant. D'accord, la visite chez les Dursley l'avait ébranlé, mais à ce point là ? L'évidence le forçait à croire que oui, mais sa raison le poussait à réfuter cette avenue. C'était impossible qu'une visite de quelques minutes ébranle à ce point l'enfant. Mais pourtant, cette impossibilité prenait vie sous ses yeux.
- Harry, tu m'as fait une promesse, hier, tu t'en souviens ?
Harry fit oui de la tête.
- Pourrais-tu me la dire ?
- Je suis un mauvais garçon papa et tu vas être fâché après moi car j'ai fait comme les bébés monstres.
- Ce n'était pas ma question Harry. Répond à ma question, tenta à nouveau Severus.
Il voulait absolument l'entendre de la bouche du garçon.
- Tu vas me punir papa et je vais pleurer et tu vas être fatigué que je pleure… et …je vais retourner chez l'oncle Vernon… et… l'oncle Vernon va devoir me montrer à rester à ma place de monstre… et… j'ai peur, fit Harry en terminant sa suite de propos sans queue ni tête.
Severus se frotta les yeux. Comment allait-il parvenir à faire comprendre à Harry ?
- Harry, fit-il, hier tu m'avais promis de ne plus dire que tu étais un monstre. Pas vrai ?
Harry ne répondit pas, mais il baissa encore davantage la tête.
- Oui, Harry, tu me l'avais promis. Maintenant, j'aimerais que tu essais de te rappeler ce que nous sommes allés faire chez les Dursley, hier.
Le silence demeura, encore une fois, la seule chose dans lequel la pièce fut baignée.
- Nous sommes allés faire signer des papiers, afin que tu deviennes mon garçon, pour toujours et que plus jamais tu ne retournes chez ces gens. Est-ce que tu comprends cela, Harry ?
- Oui, mais les monstres…
- Non, Harry, il n'y a pas de monstre. Je t'ai déjà dit que je ne voulais plus que ce mot-là sorte de ta bouche.
Harry se recula sur son lit, en baissant davantage la tête. Severus soupira.
- Vient Harry, je vais aller te faire couler un bain. Ensuite nous irons voir Émily.
Harry se leva docilement, trop docilement d'ailleurs. Il se rendit à la salle de bain, sans rien dire, se déshabilla sans protester et entra dans l'eau comme l'aurait fait un petit robot. Rogue sentit une boule monter dans sa gorge. Harry ne jouait pas dans l'eau, comme il le faisait habituellement. En temps normal, le sol aurait déjà été parsemé d'eau. Rogue en vint à regretter toutes ces fois où il avait sermonné Harry alors que ce dernier jouait trop activement dans l'eau. Il avait envie de faire éclabousser l'eau sur le sol pour le sortir de sa léthargie. Il lava le gamin, chose qu'il ne faisait pas fréquemment car l'enfant aimait le faire par lui-même. Harry ne réagissait pas. Il semblait craindre quelque chose, quelque chose que Severus ne comprenait pas.
Severus sortit l'enfant du bain, le sécha et l'habilla enfin.
Que devait-il faire ?
Il décida d'emmener Harry dans la Grande Salle, en temps normal, le garçon adorait s'y rendre et peut-être que de voir tous ces visages familiers allait le sécuriser. Severus le prit dans ses bras et Harry se colla la tête sur son épaule sans parler, sans bouger ne serait-ce que faiblement.
- Harry, fit Severus une fois parvenu à la Grande Salle, aimerais-tu aller manger avec Émily, ou à la grande table ?
Harry ne répondit pas. En temps normal, Severus aurait déjà perdu patience, mais le temps était tout sauf normal. Harry, pour sa part, savait qu'il n'avait pas le droit de choisir, que ce n'était qu'un piège, l'oncle Vernon l'avait dit hier. Il allait lui apprendre à vivre, il allait lui montrer où était la place des monstres. Oncle Vernon et Tante Pétunia avaient été fâchés car Harry avait oublié. Mais Harry se dit qu'il allait leur montrer, que la prochaine fois, il n'aurait pas oublié. Aussi, il s'efforçait à agir convenablement afin que la prochaine fois qu'il les verrait, son oncle et sa tante n'auraient pas à trop le punir. Mais un léger doute germait dans sa tête, depuis que son papa était venu dans sa chambre ce matin. Si son papa disait vrai, s'il ne retournait plus jamais chez l'oncle Vernon ? Mais Harry ne pouvait pas croire cela, son papa lui avait déjà promis cela et il avait fini par y retourner. Ce n'était qu'une question de temps, avant qu'il ne soit vraiment tanné et qu'il le retourne d'où il venait. Penser à cela lui faisait de la peine, car Harry aimait beaucoup son papa et Émily aussi, mais il savait qu'il était un monstre et que son papa ne pourrait pas toujours l'aimer. Alors il retournerait chez l'oncle Vernon et à ce moment il allait devoir être prêt.
- Harry, répéta Severus, où veux-tu aller manger ?
Encore une fois, seul le silence parvint aux oreilles de Severus. Il décida de retourner à ses appartements et d'y amener Émily, décidemment, de voir tout ce monde n'avait pas eu l'effet escompté sur le gamin. Il se dirigea vers la table des Gryffondor, en y surprenant une conversation intéressante.
- Alors, Émily, tu vas venir à Pré-au-Lard, demanda Olivier ?
- Je ne sais pas, j'ai donné la demande au professeur Rogue ce matin, il ne lui reste plus qu'à la signer.
- Et il sait pour ta semaine de retenue avec McGonagall ?
- Tu es malade ? Il ne sait pas, c'est évident, sinon je ne pourrai pas sortir pour la prochaine éternité, fit Émily l'air dramatique.
- La prochaine éternité, fit Severus en faisant sursauter les jeunes Gryffondor…, c'est bien peu dire. Miss Belhumeur, suivez-moi, nous avons quelques petites choses à régler.
- Et merde, marmonna Émily pour que seul Olivier entende.
Quant à lui, Olivier était mort de rire. Bien qu'il était désolé pour son amie, rien que de voir l'expression qu'elle avait faite, c'était suffisant pour lui fournir de quoi rire pour les dix prochaines minutes. Il avait bien envie de la narguer un peu plus, surtout après le coup pendable qu'elle lui avait fait la veille.
- Émily, fit-il suffisamment fort pour que son maître de potions entente, n'oublie pas de parler du poil à gratter du professeur Chourave, du cours d'histoire de la magie que tu as loupé et des devoirs de défense contre les forces du mal que tu n'as pas fait depuis une semaine.
À ce moment, Émily était prête à étriper son ami. Premièrement, il savait très bien qu'elle n'était pas responsable du poil à gratter. Deuxièmement, il était avec elle pour le cours d'histoire de la magie qu'elle avait loupé, car tous les deux n'avaient pas terminé de faire leur devoir de potions. Puis troisièmement, d'accord, la troisième accusation était fondée, mais elle n'avait simplement pas eu le temps de les faire.
Elle lui lança un regard glacé et puis suivit son professeur.
Lorsqu'ils arrivèrent à l'appartement, Severus tenait toujours Harry dans ses bras. Il alla déposer l'enfant au salon et puis il entraîna l'adolescente dans la pièce adjacente. Il lui expliqua brièvement la situation, les souvenirs qui étaient remontés dans la tête de Harry et le comportement étrange de l'enfant
- Miss, j'étais initialement venu vous chercher afin que vous m'aidiez avec Harry. Nous devons lui réapprendre à nous faire confiance. Lorsqu'il dormira, nous aurons une petite discussion tous les deux, lui dit-il en levant sévèrement ses sourcils.
- Mais professeur…
- Non, jeune fille, plus tard, vous aurez bien le temps de m'exposer la vérité ce soir, pour le moment, l'état de Harry est inquiétant.
Lorsqu'ils revinrent dans le salon, Harry s'était levé du divan et il attendait, debout, près de celui-ci. Harry savait qu'il ne devait pas s'y asseoir, ce n'était qu'un test pour savoir s'il se souvenait.
Cela prit toute la journée à Severus et à Émily avant d'obtenir ne serait-ce qu'une esquisse d'un résultat. Lorsqu'il le coucha ce soir là, Severus prit le temps de lui lire son histoire favorite.
- Tu sais, Harry, dit-il en terminant la lecture, je t'aime plus que tout au monde et j'aimerais vraiment que tu comprennes cela. Je ne te laisserai plus jamais partir, Harry, tu es mon garçon et personne ne te fera de mal, tant que je serai là. Je t'aime Harry.
- Je t'aime aussi, papa, fit Harry en baillant.
Severus quitta la chambre de Harry, en prenant soin de ne pas fermer complètement la porte, puis il alla rejoindre la jeune Gryffondor au salon. Il prit soin de lancer un sort d'insonorisation sur la pièce où dormait Harry, juste au cas où la discussion qu'il allait avoir avec Émily ne trouble le sommeil de l'enfant. Il arriva finalement au salon, affichant un air neutre. Seul son sourcil relevé indiquait que quelque chose l'ennuyait.
- Alors, jeune fille, qu'avez-vous donc à me dire, si j'en juge parles propos qu'à tenu votre camarade ce matin, nous aurons bien des choses à régler.
Severus se tenait debout, sachant que cette position lui donnait une autorité encore plus forte. Elle lui expliqua ce qu'il en était, persuadée qu'il ne la croirait pas.
- D'accord, fit-il, je veux bien vous croire, mais expliquez-moi pourquoi Minerva vous a donné une semaine de retenues ?
- J'ai répliqué plusieurs fois après elle et elle s'est mise en colère. Je ne sais pas ce qui m'a prit, je vous le jure, professeur. Je ne voulais pas lui manquer de respect, mais je l'ai tout de même fait.
- Lui avez-vous présenté vos excuses ?
- Non, j'étais trop en colère, avoua-t-elle à mi-voix.
- Alors vous le ferez à l'instant, lui dit Severus en lui lançant un regard réprobateur.
Puis il se dirigea vers la cheminée.
- Minerva McGonagall, dit-il fortement après avoir mis de la poudre de Cheminette.
Après une petite discussion avec la directrice de Gryffondor, cette dernière apparut dans le salon de Rogue.
- Miss Belhumeur, levez-vous, fit froidement Rogue. Je crois que cette jeune fille a quelque chose à vous dire Minerva.
Émily se leva honteusement, comme punition, Severus n'aurait pas pu trouver pire.
- Je voulais vous présenter mes excuses, professeur McGonagall, les propos que j'ai tenus dans votre classe étaient déplacés et irrespectueux. Je vais faire mieux à l'avenir, termina-t-elle, rouge de honte.
Elle releva la tête pour croiser le regard glacé de Severus.
- Très bien, jeune fille, fit-elle avec toute la bonté que nous lui connaissons. Vos excuses sont acceptées.
Severus raccompagna Minerva jusqu'à la cheminée et il revint vers sa jeune protégée.
- Maintenant que les excuses sont faites, il nous reste tout de même quelques petits détails à régler. Les cours se terminent dans un mois et demi, fit-il sévèrement, je ne veux plus aucune bêtise de votre part. Pour vos cachotteries, vous ne pourrez pas aller à Pré-au-Lard…
- Mais…
- Ne m'interrompez plus, fit-il froidement. Si vous m'aviez avoué tout cela, je ne vous aurais sans doute pas privé de vos sorties. Ce qui me pousse à vous punir, jeune fille, ce ne sont pas vos âneries, ce sont vos mensonges. Plus vous hésiterez longtemps avant de m'avouer quelque chose, plus vous trouverez que ma colère sera grande et que mes punitions seront sans pitiés. Vous devriez même être reconnaissante que votre ami vous ait dénoncé, car autrement vous auriez regretté cette clémence. Je veux vous voir, pour la période restante de l'année en cours, revenue à l'appartement dès que vos cours seront terminés. Avant de pouvoir sortir, vous me présenterez vos travaux. S'ils sont mal faits ou incomplets, vous ne sortirez pas de la soirée. Vous coucherez ici, ce soir et jusqu'à ce que j'en décide autrement, je vous veux au lit à 20h30 et ce pour la prochaine semaine. Est-ce que je me fais bien comprendre ?
- Oui, professeur, fit-elle les larmes coulant de ses grands yeux bleus.
- Maintenant, allez chercher vos devoirs que je vérifie cela.
- Je dois aller les chercher à la Salle commune de Gryffondor, dit-elle.
- Et bien, allez-y.
Émily fit ce que Severus venait de lui demander. Lorsqu'elle revint, elle portait tous ces livres d'école. Heureusement que le sort de lévitation existait, pensa-t-elle. Émily n'avait pas cessé de pleurer, c'était bien la première fois que Severus agissait ainsi avec elle. Elle venait de perdre sa confiance et c'est-ce qui la blessait le plus.
Elle remit ses travaux à son gardien et ce dernier les pris sans rien dire. Elle se rendit à sa chambre où elle se coucha sur son lit et pleura toutes les larmes de son corps.
Severus revint la voir plus tard cette soirée-là. Émily n'avait toutefois pas cessé de pleurer.
- Avez-vous un cours de Défense Contre les Forces du Mal et d'Histoire de la magie, demain, demanda-t-il en entrant dans la chambre ?
- Non, monsieur, répondit-elle à travers ses sanglots.
- Dans ce cas, vous reprendrez ces devoirs demain soir, après votre retenue avec le professeur McGonagall, jusqu'à ce que je juge qu'ils soient adéquats.
Elle hocha la tête, encore une fois incapable de parler.
- Au lit, maintenant, jeune fille, fit-il en sortant de la pièce.
Ce soir-là, lorsqu'il se coucha, Severus soupira. Personne ne lui avait dit qu'élever des enfants demandait autant d'énergie ! Harry et Émily dormaient maintenant paisiblement et le maître de potions se surprit à apprécier cette accalmie. Il avait détesté voir Émily pleurer autant, mais il voulait faire d'elle une adulte réfléchie. Il voulait lui apprendre que l'honnêteté payait davantage que l'hypocrisie et qu'elle n'aurait jamais à craindre les représailles si elle était honnête envers lui. Il s'endormit rapidement, certain que le lendemain serait une autre de ces journées difficiles !
Merci, merci, merci ! Merci de votre patience…j'ai fait un plus long chapitre…pour parer le retard ! À bientôt…
Pour ce qui est du sondage…je vais commencer à croire que vous l'avez fait exprès…, mais bon, comme je ne veux pas éterniser ce sondage sur un troisième chapitre, je vais devoir faire un compromis…Alors voici les résultats :
Rappel de la question :
Combien de personnes voudraient que j'accélère le rythme ? Dites-moi dans le cas échéant combien de chapitre par année voudriez-vous que j'écrire ? Je voudrais seulement savoir si c'est une critique isolée, ou un avis partagé.
Alors sur 23 répondants
10 personnes sur 23, ou 43.5, ont voté en faveur d'augmenter le rythme.
11 personnes sur 23, ou 48.8, ont voté en faveur de ne pas augmenter le rythme.
2 personnes sur 23, ou 9.7, ont voté en se disant indécis.
Et vous voulez que je fasse quoi avec cela ? Lol…je vais devoir faire plaisir à tout le monde…donc avant ce sondage, je faisais environ 20 chapitres par années…je vais tenter d'en faire entre 6 à 10 par année…j'imagine que ce sera mieux…mais avouez qu'il y a eut pleins de choses qui sont survenues cette année ! Bon, à la prochaine ! Et merci d'avoir participé à ce sondage en si grand nombre !
Merci à Onarluca, fanny, hermiondedu69, Demoness Lange, Lunenoire, dracula girl, pitite maraudeuse, Misspotter95, Krystal, Calypso, Kaiera1, Pilule, edge, Para-San, yue-kero, Gedauphin, greg, Shiny-misS, Timi Turner, Lysbeth-Beriawen, audlydou, lyly, vivi, Drago Malefoy, Lily Evans, Adrianna Diaboliqua Rogue et Kalya pour les reviews du chapitre 33.
