Note de l'auteur : (Et merde…c'est moi ça ?). J'ai l'immense plaisir de vous annoncer que Fanny se joindra à moi pour m'aider à trouver des idées. Je suis toujours l'auteur de cette fic, j'écris tout, tout, tout, mais cette merveilleuse âme m'aide lorsque mon imagination tombe à l'eau…on lui dit un gros merci ! Tout le monde en cœur : MERCI FANNY !

Chapitre 36

Après la rencontre surprenante avec le magicien, Harry demeura perplexe. Il avait beau chercher avec sa logique d'enfant, il ne comprenait pas pourquoi la magie à Walt Disney était si différente que celle qu'il avait pu voir à Poudlard.

- Papa, demanda-t-il alors qu'ils prenaient une glace près d'un cours d'eau. Pourquoi les baguettes ne font pas des étoiles comme la tienne ?

Severus se savait mal pris. Devait-il lui dire que cette magie à Walt Disney et partout dans le monde moldu n'était pas vraie, qu'elle n'était qu'un subterfuge pour amuser les petits enfants moldus ? Devait-il lui laisser la chance de croire en cette pseudo magie, alors qu'il pouvait en voir, de la véritable, à chaque journée de sa vie ? Il ignorait la meilleure chose à faire, il ignorait ce qu'il était bon pour un enfant de croire.

- C'est à cause que les magiciens que nous avons vus, Harry, le sauva Émily, sont des magiciens moldus. Les moldu ne sont pas capables de faire de la magie, mais certaines personnes ont trouvé quelques moyens pour y parvenir. Les magiciens moldus n'ont pas les mêmes baguettes que nous, elles ne font pas de lumière, ou d'étoiles, comme tu l'as dit.

Harry se mit à réfléchir à cette réponse.

- Papa, je peux avoir une baguette moi aussi ? Je ne vais pas faire des choses dangereuses, promis.

- Non, Harry, c'est beaucoup trop dangereux, même si tu me promets d'être prudent avec. Une baguette ce n'est pas un jeu, Harry. Tu vas en avoir une lorsque tu auras onze ans et pas avant.

Malgré les quelques protestations du gamin, la «petite famille» continua sa visite de ce lieu enchanté.

Harry et Émily avaient passé une merveilleuse semaine à Walt Disney, évidemment. Severus dû endurer leurs paroles incessantes sur ce sujet pendant plus de trois semaines après la fin du voyage, mais il ne s'en formula pas trop. Il était bien heureux que ses enfants aient autant profité de ce voyage.

Quelques semaines avant le retour en classe, Severus se trouva à jouer les gardiens d'enfants, encore plus de ce qu'il était habitué à faire. En effet, Molly lui avait demandé de garder Ron pour la semaine, car ils partaient en voyage. De plus, Lucius avait, lui aussi réclamé son aide, car il partait avec son épouse chez de la parenté malade. Alors, Severus se retrouva avec Drago, Ron et évidemment Harry sur les bras. Il savait que la semaine serait longue. Il avait déjà goûté aux âneries que pouvait inventer Harry lorsqu'il était seul, alors le pire était à craindre.

Un après-midi alors qu'il préparait des potions dans son laboratoire situé à même ses appartements, les trois petits garçons décidèrent que d'aller à l'extérieur était une idée de pur génie. Si Émily avait été là, elle leur aurait dit que cette idée était impossible, ou du moins elle les aurait accompagnés, mais elle était partie chez sa copine pour la semaine.

- Il fait chaud, Harry, se plaignit Drago, on devrait aller dehors.

- Mais non, Drago, Papa a dit de l'attendre.

- Mais ça va être trop long, il fait des potions. Nous serons revenus avant qu'il ne sorte de son laboratoire, le convainquit Drago.

- Nous devrions prendre ton balai Harry, puisque oncle Sev ne saura pas que nous sommes sortit, il n'y aura pas de mal à aller voler sur ton balai.

- Ouais, fit Harry !

Évidemment, puisque la journée était ensoleillée à souhait, les trois enfants décidèrent que de voler sur le balai de Harry serait une expérience des plus amusantes. Ils ne prirent évidemment pas la peine d'avertir Severus, ne voulant pas se faire couper l'herbe sous le pied.

Les trois enfants s'amusèrent pendant vingt bonnes minutes à virevolter à basse altitude. Ils voulaient bien aller plus haut et plus rapidement, mais le balai de Harry n'était pas conçu pour ce type d'activités, c'était tout de même un balai pour enfant.

Harry s'amusait follement à faire des pirouettes que son père ne lui aurait jamais permis de réaliser. Il volait la tête en bas, se tenait qu'à une main et faisait de son mieux pour épater ses amis qui applaudissaient ses exploits. Soudain, Harry perdit le contrôle de son balai et se dirigea rapidement vers le lac. Effrayé, Harry se mit à hurler à s'en crever les poumons. Ron et Drago qui étaient demeurés sur la terre ferme, se mirent à courir après Harry, effrayés à leur tour par la tournure des évènements.

Le balai de Harry le mena au-dessus du lac et soudain, Harry perdit l'équilibre et y tomba. Sous le regard horrifié de ses camarades, Harry qui ne savait pas nager, se mit à bouger les bras frénétiquement lorsqu'il sentit que son corps était submergé par l'eau. Il criait, dès que sa tête émergeait de l'eau, appelait ses amis, mais ces derniers ne savaient que faire, ne sachant pas nager, eux non plus. Ils hurlaient à Harry de revenir. Ils criaient sans que des résultats deviennent évidents

- Harry, cria Ron, nage vient ici, c'est comme un gros bain, vient jusqu'ici !

Drago regarda Ron.

- Il ne peut pas nager, il ne sait pas comment. Il faut aller chercher Oncle Sev.

- Mais non, il va être fâché et dira à maman que j'aurai été un mauvais garçon, s'empressa de répondre Ron.

Drago, qui n'avait pas vu cela ainsi se ravisa : aller chercher l'Oncle Sev n'était pas une bonne idée. Son papa l'avait, lui aussi, bien avertit de demeurer tranquille.

Harry pour sa part, avait la frousse de sa vie, il sentait l'eau entrer dans son corps, il sentait ses bras s'affaiblir de minutes en minutes et puis il sentit au bout de quelques temps que son corps s'enfouissait dans l'eau.

Soudainement, une force inconnue le fit abruptement sortir du lac. Harry se retrouva, flottant au dessus du lac, trempé jusqu'aux os, mais bien vivant. Le seul problème, venait du fait que Harry était maintenant pris dans cette positon, quelque part entre le ciel et l'eau. Il ne pouvait pas regagner la terre ferme, tout ce qu'il parvenait à faire, sans savoir toutefois comment, c'était de rester, immobile à flotter comme un nuage.

- Aidez-moi, hurla Harry à ses amis.

Les deux garçons, qui venaient de comprendre que sans l'aide d'un adulte ils n'y parviendraient pas, se consultèrent du regard.

- Je vais aller chercher Mimi Gall, fit Ron en courant vers le château.

Ron courait à toute vitesse, sentant les petits muscles de ses jambes brûler sous l'effort violent, mais c'était pour sauver Harry, alors il continuait.

Une fois arrivé dans le bureau du professeur McGonagall, Ron dû affronter la triste évidence qu'elle n'y était pas. Il se mit à questionner les peintures, mais aucune d'elles ne l'avait vu. Il ne lui restait plus qu'une solution ; aller chercher l'oncle Sev…à moins que Papy Dumby soit dans son bureau. Ron couru aussi rapidement qu'il le pu vers le bureau du directeur et parvint à y entrer, sans mot de passe. Il ne s'en rendit pas compte, ne sachant même pas qu'il y avait un mot de passe sur cette porte.

En fait, la porte avait été conçu pour que n'importe qui se trouvait dans une situation délicate et qui de tout son cœur avait besoin de voir Dumbledore, puisse ouvrir la porte de par la pureté de son cœur et de ses intentions.

Ron arriva en haut des escaliers, essoufflés, presque incapable de se tenir sur ses frêles jambes. Mais ô malheur, le directeur n'était pas seul. Avec lui se trouvaient le professeur McGonagall ainsi que Severus. Le regard que Ron reçu du maître de potions, lui fit comprendre que sa maman allait, encore une fois, le réprimander.

- OÙ ÉTIEZ-VOUS, hurla Severus ?

- Severus, calmez-vous, fit doucement Dumbledore. Ron qu'y a-t-il ?

- Harry…lac…balai…fit-il à travers ses sanglots, à travers sa respiration devenue douloureuse.

Le vieux sorcier, prit Ron dans ses bras et les trois adultes sortirent du bureau pour se diriger vers le lac.

Harry pour sa part, commençait à vraiment perdre son calme. Il avait peur, il flottait encore au dessus du lac et il avait le vertige.

Soudainement, il vit son papa, Papy Dumby et Mimi Gall arriver. Rien de cela ne pouvait être bon, pensa-t-il.

Severus prit sa baguette et attira Harry vers lui. Une fois Harry déposé près de lui, Severus se pencha, prit un des bras de l'enfant et lui administra deux bonnes fessées, se sentant dès lors plus sale et plus odieux que le plus sombres des sorciers.

Harry, humilié que ceci ait eu lieu devant le professeur Dumbledore et McGonagall, laissa libre cours à son chagrin. Severus le souleva de terre, tentant à la fois de rassurer l'enfant que de se rassurer lui-même.

Étrangement, lorsque Harry arriva, tout mouillé dans les bras de son papa, le calme de l'homme qui aurait dû le rassurer, lui fit craindre le pire. Severus serra fortement son enfant dans ses bras, ramassa le balai qui était arrivé sur la rive et commença à vraiment être en mesure de respirer. Il rapetissa le balai et le mit dans l'une de ses poches.

Drago et Ron n'osaient pas retirer leurs regards du sol. Ils venaient de réaliser que ce qu'ils avaient fait était stupide et tous deux craignaient pour leurs fesses.

- Professeur Dumbledore, pouvez-vous vous occuper de Ron et de Drago pour le restant de la journée, s'il vous plait.

- Bien certainement, Severus.

Severus, tenant toujours Harry dans ses bras, se dirigea vers le château.

«Cet enfant va me faire mourir avant sa majorité», pensa-t-il.

Une fois revenu dans ses appartements, Severus, malgré que fortement conscient du chagrin que devait avoir Harry, ne dit rien. Il sentait que s'il s'accordait le droit de parler, il hurlerait si fort que les oreilles du garçon serait alors qu'un ornement, ne servant plus à rien.

Il fit couler un bain à Harry, le lava, pour le réchauffer de cette baignade improvisée. Il l'habilla finalement avec des vêtements propres et sec.

Une fois que ceci fut effectué, il reprit Harry dans ses bras et l'entraîna dans sa chambre. Il déposa l'enfant qui pleurait depuis des lunes sur son lit et prit place sur une autre chaise.

Il le regarda longuement, incapable de faire sortir des mots de sa bouche.

Harry débarqua de son lit et tenta de monter sur les genoux de son père, tout ce dont il avait besoin c'était de se faire rassurer, car de viroler au dessus d'un lac n'a certainement rien de très rassurant.

- Non, Harry, fit Severus en se brisant le cœur en disant cela. Tu vas sur ton lit, je n'ai pas envie de te prendre.

Harry éclata en sanglots en entendant cela.

- Tu m'avais dit que tu ne me retournerais pas chez l'Oncle Vernon et ce n'est pas vrai. Tu es tanné de moi et tu ne veux plus de moi, pleura Harry avec dans la voix comme quelque chose de brisé !

- Harry, tu ne vas pas revenir sur cette histoire à chaque fois que je suis en colère. Si tu cherches vraiment à me mettre en colère, c'est le bon moyen, je te l'assure !

Harry retourna s'asseoir sur son lit, triste et déçu.

- Pourquoi es-tu sortit, Harry ?

- Mais c'est le balai qui a commencé à bouger dans tous les sens et là je suis tombé dans le lac…

- Harry, si tu étais demeuré dans l'appartement, tu ne serais pas tombé du balai. Comment est-ce que tu vas comprendre que tu ne dois pas sortir de l'appartement seul ?

- Mais je n'étais pas seul, j'étais avec Ron et Drago, se défendit maladroitement Harry.

- Tu savais que vous ne deviez pas sortir, Harry, ne joue pas avec mes mots.

- Je m'excuse, papa.

- Tu sais que je vais devoir te punir, Harry ?

Pour seule réponse, Harry se mit à pleurer encore plus fortement.

- Harry, je t'ai posé une question !

- Mais je ne voulais pas flotter en haut du lac, je ne sais pas comment j'ai fait, je le jure papa.

- Harry, ce qui est survenu, fit-il en adoucissant momentanément sa voix, c'est ta première démonstration de ta magie, cela signifie que plus tard tu pourras pratiquer la magie. Cette démonstration survient lorsqu'un jeune sorcier se trouve dans une situation difficile, sa magie tente de le sauver. Mais bon, là n'était pas la question. Donc, tu sais que je vais devoir te punir ?

- Mais papa, tu m'as déjà puni et j'ai encore très mal, fit Harry d'une voix si faible que Severus peina à tout saisir

Severus ouvrit grand les yeux. Harry avait dû vivre une très grande humiliation devant Minerva et Albus. Il se souvenait que cette fessée qu'il lui avait donnée avait certainement dû être douloureuse. Il s'en voulait d'avoir fait cela, il ne croyait pas particulièrement en cette éducation, cette sorte d'éducation qu'il avait reçue. Mais pourtant, il avait perdu son calme et avait fait ce qu'il avait tant reproché à son propre père.

- Tu vas passer la journée dans ta chambre, Harry. Et compte-toi chanceux que je ne te punisse pas d'avantage. Voler sur ton balai, sans surveillance, était une idée vraiment stupide. Fallait-il vraiment que tu te montres en spectacle, Harry, que tu prouves que tu étais le meilleur ? Tu vois ce qu'il arrive ?

- Je ne voulais pas montrer que j'étais le meilleur…papa…

- Ha non ? Dans ce cas, explique-moi comment ton balai est devenu incontrôlable. Explique-moi comment tu t'es retrouvé dans le lac !

- Je volais sur mon balai…

- Ne prends pas la peine de me mentir, Harry !

Harry regarda les yeux de son père, le suppliant de ne pas lui faire dire cela, mais Severus ne changea pas d'idée.

- J'ai fait des pirouettes, j'ai volé la tête en bas et je suis allé vite…

- Et tout cela, Harry c'est quoi si ce n'est que tu t'es montré en spectacle ? Tout cela t'était interdit, Harry et tu le sais fort bien. C'est dangereux. Alors, puisque tu es trop petit pour avoir un balai, je vais aller le donner à un autre enfant. Les petits bébés n'ont pas le droit de voler avec un balai, donc tu devras attendre d'être un grand garçon !

- Je vais être un grand garçon, se mit à promettre Harry, ne fais pas ça, papa. C'est mon balai, à moi, je ne veux pas le donner.

Harry pleurait, hurlait, criait, mais Severus demeurait stoïque.

- Bien sûr que tu es un bébé, Harry, regarde combien tu pleures ! Lorsque tu seras un garçon plus gentil et non plus un bébé, nous irons peut-être en acheter un autre

Severus fit disparaître tous les jouets de la pièce et laissa un Harry insulté marteler le lit de ses poings et de ses pieds.

Harry pleurait à s'en fendre l'âme. Severus prit le balai miniature qui était dans sa poche et alla le cacher dans sa chambre. Il ne le donnerait pas réellement, mais avait cru bon de faire croire à l'enfant que c'est ce qu'il ferait.

Les larmes de l'enfant résonnèrent dans le château pour plusieurs dizaines de minutes, mais Severus tint bon. Lorsque cela fit une heure que Harry n'avait pas versé de larmes, Severus retourna voir l'enfant qui était couché en position fœtale, sur son lit.

- Tu vois Harry, lorsque tu agis comme un bébé, je n'ai pas envie de venir te voir. Lorsque tu agis comme un grand garçon, je suis beaucoup plus intéressé à te parler. Je sais que parfois pleurer fait du bien et c'est correct de le faire, mais lorsque tu pleures ainsi, si longtemps, là tu agis comme un bébé. Tu as mal agit, alors ne vient pas pleurer à moi, car tu es triste à cause de la punition. Si tu es puni, c'est que tu as mérité cette punition. Je ne te puni pas parce que j'aime cela, je le fait car je veux que tu deviennes quelqu'un de bien qui comprendra la différence ente le bien et le mal. Lorsque tu agis ainsi, c'est-à-dire en pleurant sans arrêt, en faisant ce que tu sais interdit, moi aussi je suis triste, car je me rends compte que je ne peux pas te faire confiance, et que je ne t'élève pas comme je le devrais.

- Je m'excuse, papa, je vais être gentil.

- Je veux bien te croire, Harry, mais je ne sais pas si je le pourrai. Tu m'as beaucoup mentit ces derniers temps. Aussi, je sais que tu aimes montrer ce que tu sais faire, mais je ne veux plus que tu le fasses, à moins que je te le demande. Tu as eu la chance d'apprendre tout cela, ce n'est pas parce que tu es meilleur, c'est parce que quelqu'un a prit la peine de te le montrer. Je ne veux pas élever un petit garçon vantard et prétentieux.

Harry baissa la tête, sentant les larmes venir envahir ses yeux.

- Et regarde-moi lorsque je te parle, Harry, le prévint Severus.

Le petit garçon obéit.

- Tu vas te coucher de bonne heure toute la semaine, Harry et sans histoire. Tes amis se coucheront après toi. Ce n'est pas à moi de les punir, alors je ne le ferai pas, leurs parents s'en occuperont. Tu vois, tu aurais pu t'amuser le soir avec tes amis, mais à cause de ce que tu as fait, tu ne pourras pas. Tu comprends ?

- Mais non…je ne veux pas me coucher avant les autres,…je veux jouer tard, moi aussi.

- Il fallait y penser avant, Harry. Maintenant, est-ce que tu comprends ce que je t'ai dit ?

- Oui, papa, dit Harry qui avait cessé de combattre la venue de ses larmes.

Il voulu se faire prendre par son papa, car il avait encore peur et avait besoin de savoir que ce dernier l'aimait encore.

Severus le prit dans ses bras et berça longuement son enfant, celui qu'il aurait pu perdre dans une eau calme, celui qu'il aurait pu perdre pour des âneries d'enfants, celui qu'il aimait plus que sa propre vie. Harry finit par s'endormir, à l'abri dans les bras de son père, sentant les effluves que dégageait sa robe, sentant le cœur de celui qu'il adorait battre calmement, comme le doux son d'une berceuse d'enfant.

La semaine de vacances se termina sur une meilleure note. Heureusement pour Severus, qui avait cru voir son espérance de vie drôlement diminuée.

Lorsque Drago vit arriver son père, c'est avec la mine basse qui alla à sa rencontre. Il avait vu l'oncle Sev se fâcher contre Harry, il avait vu la grosse punition que son ami avait eue. Drago avait aussi vu Molly se fâcher contre Ron, avant qu'elle ne reparte avec son enfant. Il l'avait vu lui tirer les oreilles et à cette image, Drago avait grimacé de douleur. Oui, ce qui viendrait serait horrible. Même être privé de desserts pour le restant de sa vie lui semblait être un compromis tout à fait acceptable. Évidemment, Lucius ne démontra aucun signe de colère devant Severus, mais Drago n'était pas sans comprendre que son père lui préparait une surprise qu'il aurait eu tôt fait de détester.

Lucius prit son garçon dans ses bras et passa dans la cheminée. Une fois arrivé au manoir, Drago vit sa maman qui les attendait dans le salon.

- Maman, fit-il, dès qu'il fut remis de ce petit voyage par cheminée qu'il détestait temps.

Lucius déposa son enfant sur le sol. Drago s'éloigna de son père à reculons, ne voulant pas recevoir de coups devant sa mère. Narcissa se baissa et embrassa sur garçon sur le front, passant sa main dans ses cheveux d'ange et l'enserrant fortement.

- Comment s'est déroulée ta semaine, mon chéri, demanda-t-elle ?

- Notre chéri, fit alors Lucius, a créé beaucoup d'ennuis à son parrain. Alors il sait à quoi s'attendre, maintenant. Drago, salue ta mère et puis nous aurons une petite conversation.

Drago, prit sa mère dans ses petits bras et puis la laissa pour aller rejoindre son père dans la salle d'étude. Lorsqu'il y entra, il vit Lucius qui était installé, debout devant la cheminée vide, cherchant dans ce vide, quelque chose à faire, quelque chose à dire. Le jeune garçon attendit près de la porte d'entrée que son père lui parle, il savait qu'il l'avait entendu entrer, alors il ne fit rien de plus qu'attendre.

- Pourrais-tu me rappeler, Drago, ce que je t'avais dit avant de partir ?

Drago avala de travers.

- D'être gentil avec oncle Severus, d'être poli et d'agir comme un vrai Malefoy.

- Alors, dis-moi, Drago, c'est ainsi qu'agissent les vrais Malefoy ? Tu fais honte à ta famille, Drago. Tu passeras le reste de l'été à étudier les bonnes manières, plus de sorties, plus d'amis, plus de vol sur ton balai. Dobby viendra t'enseigner. Je te jure, Drago, que je me retiens fortement pour ne pas te donner la correction de ta vie, mais je vais te laisser une chance, ne me le fait pas regretter. Plus de bêtises ! Va te coucher maintenant.

Drago partit de la pièce et alla se coucher. Il ne protesta pas, sachant que son père aurait tellement pu trouver pire comme punition. Il savait que la journée venait à peine de commencer, mais si que d'obéir pouvait lui éviter les coups, alors il irait se coucher pour une semaine s'il le fallait.

Ce soir-là, lorsque Narcissa alla border Drago, elle lui emmena quelques biscuits, un verre de lait et des bonbons. L'enfant n'avait pas mangé de la journée et honnêtement, elle ne croyait pas en cette méthode d'apprentissage.

Onarluca : Merci à toi, ma belle! Je me compte extrêmement chanceuse de t'avoir parmi mes lectrices…c'est tout un honneur

Fanny : Merci beaucoup pour ce que tu fais, sincèrement!

Angel's Eyes : Merci à toi, sincèrement. Relu ? Tu as tout relu, lol, merci ! Tu vois, moi, je les relis souvent, mais comme c'est mes fics, je crois que c'est normal, faut pas je perde de détail, mais c'est très gentil de ta part !

Drix : Comme je ne suis jamais allée à Walt Diseny, je n'ai pas pu étirer sur le sujet, malheureusement. Merci pour tout !

Jenni944: Je te remercie.

Lunenoire: Lol, je sais, merci de lire !

Misspotter95: Merci, merci, merci ! Quoi dire d'autre ? Merci.

Pitite maraudeuse: Comme je te l'ai déjà dit, je m'excuse sincèrement. Pour ma fic Lorsque pour le pire nous abandonnons le meilleur. Je n'ai pas fait exprès de ne pas te l'envoyer, c'est une liste de diffusion et comme j'ai eu des ennuis d'informatiques, il faut me pardonner. Envoie-moi pas à Azkaban, svp ! lol Tu recevras l'avis à chaque nouveau chapitre. Merci de lire, sincèrement.

Akane : Tu as raison, il ne faut pas qu'il laisse tomber Mily. Toi aussi tu seras servie dans ce chapitre. Oui, Ron, Harry et Drago sympathiseront. Fini les Dursley, promis…enfin presque… comme je ne connais pas la suite, j'imagine qu'ils ne reviendront plus, en tous les cas, ce n'Est pas mes intentions…et de rien, c'est moi qui te remercie d'avoir découvert, lu et aimé ma fic…c'est vraiment touchant !

Shinobu-Sû : Ouep, un petit tour à Walt Disney et tout va mieux, amis il ne faut pas oublier que Severus a travaillé fort aussi de son côté. Je te remercie de ton soutien.

Demoness Lange : Merci à toi, petite soeur de mon Coeur!

aLiNoU: Tu es servie, voilà ! Merci à toi !

Timi Turner: Oui, moi aussi j'ai aimé ce passage! Merci de lire ma fic !