Note de l'auteur : tout d'abord pourquoi ce retard ?…je vous dois bien la vérité…Il y a eu la fin de l'année scolaire qui s'est déroulée au cours du mois d'avril. Ensuite, deux enfants de ma famille se sont retrouvés pendant trois semaines sans leur mère car cette dernière était en cure fermée. Je suis allée m'en occuper, ce travail prenait tout mon temps, car j'ai vécu là pendant trois semaines. Après ce temps, j'ai aidé une amie qui déménageait. Je sais que le retard fut incroyable, je sais que cela arrive souvent, mais quitte à faire un chapitre vite et mal fait, j'aime mieux attendre. Je n'avais pas la tête à écrire cette fic dernièrement, mais bon je reprends l'écriture. Ne soyez jamais inquiet que j'abandonne. Toutes mes fics je vais les terminer, c'est certain !

Alors merci de votre compréhension et bonne lecture.

Chapitre 38

À chaque matin Severus reconduisant un garçon en pleurs dans la salle de classe des enfants et chaque après-midi il allait y chercher le même garçon qui se cramponnait à son cou en jurant qu'il avait été certain de ne plus jamais le revoir. Combien de fois Severus avait-il voulu aller chercher son garçon alors que ce dernier lui hurlait de revenir ? Combien de fois avait-il voulu le reprendre avec lu dans sa classe de potions, lui aménager un coin tranquille et lui éviter ce gros chagrin. Probablement autant de fois qu'il y avait eu de journées d'école. L'argumentation commençait dès le réveil et se terminait au coucher. Il n'y avait rien à faire, les jours, le temps ne faisaient même pas effet.

En fait, oui, il y avait eu une certaine amélioration, aussitôt son père hors de vue, Harry commençait à se calmer et participait volontairement à toutes les activités proposées par ses professeurs. Remus avait un certain don avec ces petits élèves et il parvenait parfaitement à tenir cette classe.

« Harry, fit Severus en ce beau lundi d'octobre, tu devrais savoir que je ne plierai pas. Tu vas aller à l'école avec Remus et je vais revenir te chercher lorsque j'aurai terminé d'enseigner. Arrêtes de pleurer, Harry, tu n'es certainement plus un bébé. »

Les menaces, le chantage, la manipulation, les promesses et les récompenses ne fonctionnaient pas. Harry ne comprenait pas. Il voulait son papa et tout ce qu'il voyait c'était que son papa n'était pas là lorsqu'il devait aller en classe.

« J'aime pas les amis de maternelle, papa. J'aime pas faire des lettres et des chiffres. J'aime pas faire la sieste stupide. J'aime pas… »

« Ce que tu n'aimes pas Harry, fit Severus en l'interrompant, c'est de ne pas pouvoir faire à ta tête. Crois-tu que c'est bien amusant pour moi d'aller te reconduire au centre de jour en t'entendant pleurer comme si un hippogriffe venait de te passer sur le corps ? Crois-tu que je passe une belle avant-midi en sachant que toi tu n'aimes pas la tienne ? Crois-tu que je dors bien en sachant que le lendemain matin je devrai encore avoir cette conversation-là avec toi ? C'est épuisant pour papa de toujours avoir à te forcer. J'aimerais tellement que tu fasses ton grand et que tu ailles à l'école sans pleurer, sans crier et sans causer d'ennuis à ton professeur.»

Harry baissa la tête. Il ne savait pas que Remus avait parlé à son papa à propos de toutes les bêtises qu'il avait faits. Il ne croyait pas que son papa savait puisque ce dernier ne l'avait jamais grondé.

« Je ne dis pas cela pour te réprimander, Harry, dit doucement Severus en lui redressant la tête. Je sais que tu passes un dur moment à l'école, je veux seulement que tu saches que ton professeur me raconte tes journées et que j'aimerais bien cela qu'un jour il me dise que tu as été bien sage. Moi je sais qu tu peux être très gentil, mais tu ne le montres pas très souvent ces temps-ci. »

« Je m'excuse, avoua-t-il tristement. »

« Ce n'est pas à moi que tu devrais t'excuser, Harry. Moi je ne veux pas d'excuses, je veux seulement que tu agisses bien. Je sais que tu es capable. »

Severus termina d'ajuster les vêtements de l'enfant et le prit dans ses bras. Harry s'empressa alors de lui faire une énorme caresse, espérant faire plaisir à son papa qu'il avait bien déçu ces derniers temps.

Ils se dirigèrent ensembles dans la cuisine en y trouvant une jeune Gryffondor qui avait prit l'habitude de venir les rejoindre le matin. Elle ne déjeunait que très rarement avec eux, car disait-elle, elle avait déjà mangé avec ses amis dans la Grande Salle. Émily était installée à la table et semblait songeuse. Severus savait qu'il l'avait un peu délaissée ces derniers temps, Harry lui avait demandé beaucoup d'énergie et comme Émily ne demandait pratiquement rien, il était excessivement facile de la négliger. Severus fronça ses sourcils en constatant cela, se disant que très bientôt il allait devoir consacrer quelques temps à sa jeune adolescente.

Severus observa discrètement la jeune fille parler avec Harry et il ne pu faire autrement que s'inquiéter. Elle semblait épuisée, ses réflexes étaient lents et son débit de voix monotone. Et plus Severus la regardait, plus ses joues semblaient creuses, ses traits tirés et son corps amaigris. Il chassa cette vision de sa tête, se disant qu'à l'adolescence les poussées de croissance laissaient le corps étrangement squelettiques chez plusieurs.

« Émily, fit-il en nettoyant le visage de Harry, nous allons devoir parler bientôt. Vous semblez bien distante es derniers temps. »

« D'accord, répondit-elle simplement. »

Trop simplement pensa Severus, mais il ne rajouta rien.

Après un petit déjeuner tout ce qu'il y avait de plus normal, Severus prit la main de Harry et ensembles ils se dirigèrent vers la salle de classe des enfants.

Harry avait le cœur gros, ses yeux brûlaient mais ce matin il voulait être grand, ce matin il n'allait pas pleurer, ce matin il allait rendre son papa bien heureux. Les larmes voulaient jaillir de ses yeux, mais Harry les combattit avec toute la force de ses quatre ans.

Severus était surpris de ne devoir affronter aucun drame ce matin-là. Il voyait bien son garçon qui repoussait tristement et courageusement les larmes, il était certainement fier de lui. Fallait-il seulement qu'il ait eu cette conversation avec lui pour le convaincre de bien agir ? L'avoir su, Severus l'aurait eu bien avant !

« Papa est bien fier de toi, Harry, fit Severus en se penchant pour se mettre à sa hauteur. Je vais revenir te chercher pour dîner. »

Harry ne fut pas capable de parler, tellement sa gorge et ses yeux lui faisaient mal. Alors il serra fortement son père et le regarda partir en acceptant la main que lui tendait Remus et en entrant gentiment dans la salle avec les autres enfants.

En entrant dans la classe, tous les enfants regardèrent Harry qui ne pleurait pas, tous les enfants étaient surpris de ce calme nouveau. Harry s'installa à sa place, son petit bureau au devant duquel un petit garçon était dessiné sur un balai magique.

« Allons, allons, les amis, dit gentiment Remus. Assoyez-vous et sortez vos cahiers de dessins.»

Harry souleva le couvert de son bureau et il profita de ces quelques secondes au cours desquelles il devait sortir son cahier pour verser une brève, mais si douloureuse larme. Il se reprit aussitôt, en pensa à son papa. Il voulait vraiment le rendre heureux et il savait qu'il devait être grand. Alors il fit disparaître la trace de cette larme du revers de sa manche, il prit son cahier, ferma son bureau et commença à dessiner avec ardeur et attention un dessin qu'il offrirait à son père.

L'avant-midi se déroula tranquillement et lorsque midi arriva, Severus retrouva un Harry joyeux qui s'amusait tranquillement avec les autres enfants. Harry qui surveillait toujours la porte, vit son père entrer et il se précipita sur lui en se sentant tellement fier d'avoir à lui offrit son bon comportement.

« J'ai été gentil, papa, très gentil. J'ai même fait un dessin pour toi, fit-il rapidement ! »

« Je savais que tu y arriverais, mon grand et je suis vraiment très fier de toi ! »

Ce soir-là, alors qu'il était étendu dans son lit, Severus songea aux évènements de la journée. Il était vraiment heureux des progrès de Harry, mais il sentait qu'il avait passé par-dessus quelque chose de très important, qu'il n'avait pas porté attention à quelque chose et que ce quelque chose était horriblement sérieux.

Émily n'allait pas bien, il en était persuadé maintenant. Il ignorait pourquoi, mais sa jeune protégée passait une période difficile.

Il la regarda faire les semaines suivantes et l'évidence le frappait de plein fouet à chaque fois ; Émily fuyait la Grande Salle. Mais, se demanda-t-il, que se passait-il dans la Grande Salle que sa jeune fille craignait tant. Il fallu à Severus encore de nombreux jours pour amasser tous les morceaux du casse-tête qui étaient sous ses yeux. La tristesse, l'émaciation, la fuite, la fatigue, la faible concentration, les oublis et le manque d'appétit. Tout cela était clair pour Severus, Émily devait être en peine d'amour. Malgré qu'il la trouve bien trop jeune pour s'être éprises déjà à ce point d'un garçon, il ne pouvait nier les faits. Il l'attendait à l'appartement ce soir-là, il lui avait demandé de le rejoindre à la fin du souper.

La jeune Gryffondor entra nerveusement dans l'appartement et se dirigea lentement vers le salon.

« Bonjour, Oncle Sev, fit-elle dès qu'elle eut passé l'embrasure de la porte. »

« Bonjour, Émily, fit-il tranquillement. Assoyez-vous, je dois vous parler. »

Émily avait été étonnée de sa requête et son étonnement n'avait pas cessé. Elle ne voyait pas pourquoi il désirait la voir. Son comportement avait été exemplaire depuis le début de l'année scolaire, elle avait eu des résultats excellents et elle ne l'avait plus jamais obstiné.

« Émily, entama-t-il avec quelques difficultés, il n'était certainement pas habitué de discuter de sujet aussi émotionnel. Émily, je vous ai regardé aller depuis quelques semaines et tout ce que j'ai pu constater c'est votre dépérissement. Vous n'allez pas bien, vous êtes devenue rachitiques, faible, épuisée et triste. Que se passe-t-il ? »

« Rien, fit-elle en n'osant pas le regarder. »

« Émily, fit-il incrédule, vous mentez très mal. Avez…avez-vous…Avez-vous eu une peine d'amour ? »

La jeune fille s'étouffa presque en entendant cela.

« Quoi ? Une peine d'amour ? Moi ? Mais pas du tout ! Je n'ai aimé personne. »

« Alors comment expliquez-vous votre situation ? »

« Je ne sais pas, avoua-t-elle honnêtement »

« J'ai pris un rendez-vous pour vous avec une médicomage, nous nous y rendrons demain. Votre situation m'inquiète. »

« Je n'ai certainement pas besoin d'une médicomage. Je n'irai pas la voir ! Je vais très bien, tout est parfait, je vous assure. »

« Émily, cessez de faire l'enfant, vous irez la voir. »

« Laissez-moi une chance, Oncle Sev, je vais aller mieux, je commence déjà à aller mieux, j'ai seulement eu de la peine lorsqu'une de mes amies de longue date a décidé d'arrêter de me parler dernièrement, mais tout cela appartient au passé, je n'en suis plus chagrinée maintenant. Laissez-moi une chance. »

Comment pouvait-il lui refuser cela ? Il avait été témoin de l'horrible engueulade qu'Émily et son amie avaient eu dans la Grande Salle. Il se trouvait bête de ne pas avoir pris en compte cette histoire, de ne pas avoir cru que cette séparation avait coûté, émotionnellement parlant très cher à sa jeune enfant.

« Bien, fit-il à regret. Je vous donne une semaine, Émily, une seule semaine et je réévaluerez la situation à ce moment. »

« Merci, fit-elle simplement. »

Elle sortit de l'appartement en tremblant légèrement. S'il avait fallu qu'il sache, s'il avait fallu qu'il trouve, elle aurait été morte de honte, mais elle aurait été davantage morte de peur. Cesser ce qu'elle avait appris à faire lui était impensable.

Elle s'endormit ce soir-là en priant sa mère de la protéger et de garder son secret inviolé.

Severus ne pouvait plus la regarder se tuer à petit feu ainsi, car au bout d'une semaine, c'est la seule conclusion qu'il avait pu tirer. Émily se laissait carrément mourir, Comment, pourquoi, il l'ignorait, mais il voyait bien le résultat désastreux.

C'est ainsi qu'au début du mois de décembre, alors que Harry était partit décorer le sapin de Noël dans la Grande Salle avec le professeur Flitwick, Severus se décida à amener la Gryffondor voir Mme Pomfresh. Il savait qu'Émily refuserait de se rendre à Ste-Mangouste, alors un compromis avait été fait et elle avait enfin accepté de rencontrer l'infirmière de Poudlard.

Pomfresh lui fit passer les examens de routine et l'air sérieux qu'elle affichait en voulait dire long sur l'état de santé de la patiente.

« Je dois lui parler seule, dit alors l'infirmière en s'adressant à Severus. »

Le maître de potions n'en fit pas de cas et il sortit de l'infirmerie.

« Mlle Belhumeur, entama-t-elle délicatement, depuis combien de temps refusez-vous de manger adéquatement ? »

Émily la regarda étrangement.

« Depuis combien de temps vous faites-vous vomir ? Depuis combien de temps usez-vous votre corps à faire trop d'exercices ? »

Émily continua de la fixer.

« Émily, recommença doucement Pomfresh, depuis combien de temps souffrez-vous d'anorexie ? »

« Je ne fais certainement pas de ce truc, s'énerva rapidement Émily. Je ne suis pas assez bête pour me priver de manger sans raison. »

« L'anorexie n'est pas une maladie d'intelligence, Émily, mais une maladie, comme une autre qui reflète une souffrance réelle. Votre poids est dramatiquement faible, vous faites à peine 75 livres et vous mesurez déjà 165 cm. Comment comptez-vous survivre ainsi. Une infection virale et vous mourrez. Le savez-vous ? »

« Je ne veux pas mourir, avoua finalement la jeune élève. »

« Je devrai en parler avec Severus. Il est votre tuteur, il doit savoir. »

« Non, fit-elle avec les faibles énergies qui lui restaient, n'en faites rien je vous en prie. »

« Légalement je n'ai pas le choix, mademoiselle, je dois faire mon travail. Voulez-vous assister ? »

Émily hocha négativement la tête, être humiliée était bien la dernière chose dont elle avait besoin.

Pomfresh alla chercher Severus et le fit passer dans son bureau personnel. Severus était largement inquiet, jamais Poppy ne l'aurait emmené dans cette pièce si la situation n'avait pas été grave.

« Severus, fit tranquillement l'infirmière, je n'irai pas par quatre chemin. Émily souffre d'anorexie. Si elle n'est pas prise en charge immédiatement je ne donne pas cher de sa peau. Elle doit être conduite à Ste-Mangouste, j'appellerai une médicomage là-bas et ils l'attendront. Ils vous donneront aussi les informations nécessaires. Mais avant toute chose, ne tentez pas de jouer au héros entre temps. Vous ne parviendrez pas à la faire manger et si vous la forcez, elle ira se faire vomir. Il serait encore moins dangereux qu'elle jeûne, qu'elle se purge ainsi.»

« Mais je ne vais pas la regarder mourir, ce n'est pas compliqué, elle n'a qu'à manger ! Elle n'est quand même pas suffisamment sotte pour se laisser mourir de faim ! »

« SEVERUS, s'insurgea l'infirmière, elle est malade, ce n'est pas une décision qu'elle prend de ne pas manger, c'est plutôt l'aboutissement de sa peur qui l'empêche de se nourrir. Il vous sera pratiquement impossible de la comprendre sans être informé de la nature de son mal. Je vous laisserai cette lecture qui renseigne très bien sur cette maladie. Prenez rendez-vous dès que vous le pourrez avec la médicomage Dre Hellens. »

« Bien, dit-il calmement. »

Il sortit brusquement du bureau de l'infirmière, en ne prenant même pas le temps de se demander pourquoi il était autant en colère. Il attrapa Émily par le bras et la tira vers la sortie de l'infirmerie. Il n'entendit pratiquement pas Pomfresh lui crier : « Elle n'est pas coupable ! »

Ils retournèrent ensembles à l'appartement et Émily suivait tant bien que mal son professeur, son tuteur. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Elle n'était pas anorexique, elle l'aurait su si cela avait été vrai. Elle n'avait certainement pas une maladie aussi débile sans même en être consciente !

Severus entra dans ses appartements et Émily suivait toujours. Il lui ordonna de s'asseoir et il se mit à faire les cent pas. Il était parfaitement en colère, sans en comprendre la cause. Mais, pensa-t-il, peut-être que le fait de ne pas avoir été capable de trouver ce qu'avait l'adolescente dont il s'occupait, le fait de n'avoir rien vu venir l'avait plus insulté qu'autre chose !

« Restez assise, fit-il finalement, pendant que je contacte la médicomage. »

« Je n'irai pas, menaça-t-elle ! »

Il lui lança un regard noir et se tourna vers les flammes de la cheminée.

« Dre Hellens, Ste-Mangoute, prononça-t-il au travers des flammes. Vous irez, dit-il à Émily en se tournant brièvement vers elle. »

« Non, je vous en prie, supplia-t-elle, je vais faire un effort, je vais tout manger ce que vous voudrez, je vais vraiment m'efforcer, je ne veux seulement pas aller la voir. J'en mourrais. »

Severus la regarda sangloter et ne pu s'empêcher de croire ses bonnes intentions.

« Le Dre Hellens est temporairement occupée, fit une voix au travers des flammes, voulez-vous laisser une message ? »

Severus regarda la réceptionniste, puis Émily.

« Je rappellerai, dit-il simplement. »

Émily soupira de soulagement.

« Rien n'est gagné, jeune fille, gronda Severus. Je vous veux ici à chaque repas, vous allez manger ce que je vous donnerai et vous allez tout manger. Si je m'aperçois que vous vous entêtez, vous prendrez la direction de Ste-Mangouste avant même avoir eu le temps de dire Poudlard. Est-ce que je me fais bien comprendre ? »

« Oui, monsieur, fit doucement Émily. »

Severus la regarda sévèrement et il fit apparaître un sandwich au poulet devant elle.

« Mangez, ordonna-t-il simplement. »

Émily le regarda douloureusement, regarda le sandwich avec dédain et puis les flammes avec crainte. Elle prit le sandwich dans ses mains, commença à pleurer et le déposa.

« Mangez, dit-il plus durement. »

Elle reprit le sandwich et commença à le manger. À chaque bouchée elle se sentait décupler, à chaque bouchée elle n'en pouvait plus d'autant se détester. Lorsqu'elle eut terminé, Severus l'a renvoya dans son dortoir en lui disant d'être de retour pour le repas du soir.

Émily le regarda tristement, se leva en chancelant quelque peu et se dirigea vers la sortie. Une fois dehors de l'appartement, elle prit la direction des toilettes et se vida avec efficacité de tout ce qu'elle venait de manger.

Ce fut seulement après s'être ainsi purgée qu'elle pu recommencer à respirer. Elle ne pouvait pas vivre avec la fait de savoir son estomac plein ou moindrement rempli, elle ne pouvait pas tolérer de se sentir aussi sale.

Si Severus voulait jouer ce jeu, elle le jouerait elle aussi, mais elle y mettrait ses conditions. Conditions qui resteraient inconnues de tous.

Personne n'allait détruire ses mois d'efforts, personne n'allait se mettre sur son chemin.

Ce chapitre était très important pour moi, comme le fut le dernier…vous venez de lire ce qui s'est déroulé lorsque je suis entrée à l'école…enlevez les crises d'hystéries, les coups et les bêtises. J'étais trop timide pour cela. Mais je pleurais très longtemps…cela durait quelques semaines, voire même mois. Ensuite je passais le reste de l'année à seulement avoir envie de pleurer…J'ai fait cela jusqu'en quatrième année, pour els gens de la France qui n'ont pas le même système que nous au Québec, cela veut dire jusqu'à l'âge de 10 ans. Je pleurais pour ma mère, ce pourquoi j'ai voulu représenter cette scène, je la trouvais bien importante….le détachement était dur pour Harry, tout comme il le fut pour moi…ce n'est pas exagéré, je vous jure…

Onarluca : Oui…ça faisait pitié…je sais, et bien merci à toi et à bientôt !

ADELINE : je te remercie et à bientôt !

Shinobu-sû : Merci à toi et à la prochaine.

Demoness Lange :ouep…bonne idée que tu as eu lol…Merci à toi et à bientôt !

Calypso63 : La suite de nouvelle famille nouvelle peur ? Elle viendra d'ici quelques jours, elle retarde pour les mêmes raisons que cette fic…désolée ! Et à bientôt !

Les maraudeuses : Je vois et bien merci et à la prochaine, peut-être.

IthilIsilwen :Lol…oui morveux serait peut-être un titre juste, parfois…à bientôt et merci !

Luffynette : La suite ? Je sais c'était long, je m'excuse ! Allez à la prochaine !

Angel's Eyes : il va grandir…il s'est tapé près de 3 mois à l'intérieur de ce seul chapitre…lol ! À bientôt et merci !

Linoa Anna Potter : Et bien merci à toi et à la prochaine !

Vif d'or : Oui avec le temps il comprendra. Merci à toi et à bientôt !

Lunenoire: Je n'ai pas vraiment ce que 2pique voulait dire…désolée, mais bon merci et à bientôt !

Mamieboubou : Et bien bienvenue à toi et merci !

Jenny944 : Moi aussi il va me faire pleurer. Lol…merci et à la prochaine !

Fanny : Merci à toi et à bientôt !

Timi Turner : Merci vraiment à toi et à bientôt !

Alinette : je te remercie et on se revoit bientôt !

Natalia : pourquoi Harry n'est pas allé chez sev ?...pendant l'été ils y sont allés, mais j'ai sauté par-dessus ce temps… Pourquoi tout le monde regarde Harry et non le survivant ? Car les élèves ont eu l'ordre de ne pas le faire et comme Harry passe son temps avec Severus ou un membre de l'équipe de Poudlard, les étudiants ne font pas de commentaires…Alors merci à toi et on se revoit pour le prochain chapitre !

Wedge antilles : Et bien merci à toi et à bientôt !

Namyothis : Bah laisse le temps passer…sev va s'adoucir…ça ne fait pas si longtemps que cela qu'il a une adolescente avec lui…Merci à toi et à bientôt !

Kyana HLD : Merci et à la prochaine