Chapitre 39
Émily n'avait pas été capable de retourner à son dortoir après le souper, elle n'y retournait jamais après avoir mangé, elle sortait à l'extérieur, allait courir, parfois nager, puis lorsqu'elle était complètement épuisée, elle retournait dans son lit et s'y couchait incapable de penser à quoi que ce soit. C'était à ces moments où elle se sentait bien. Lorsqu'elle était libérée de ses angoisses, elle pouvait se coucher et espérer dormir tranquillement.
Elle avait cachée ses habitudes alimentaires depuis longtemps, elle n'avait jamais voulu que qui que ce soit sache et pourtant, aujourd'hui son monde secret était détruit. Elle ne voulait pas s'en départir, c'est ce monde qui l'avait protégé de la folie, c'est ce monde qui lui avait permis de surmonter l'orphelinat. Elle s'était toujours détestée pour ce que ces hommes lui avaient fait. Elle s'était toujours méprisée pour ne les avoir jamais dénoncés et c'est pourquoi elle devait se punir, se faire souffrir. Elle n'avait pas pensé qu'elle faisait de l'anorexie. Elle connaissait cette pathologie, elle en avait déjà entendu parler, mais elle n'avait jamais cru qu'elle faisait partie de cette catégorie.
Et encore et encore, de repas en repas, elle feignait l'obéissance face à Severus, mais dès qu'elle sortait, comme une déchaînée elle purgeait de son estomac ces aliments qui n'étaient pas entrée en elle avec son consentement.
Harry était perplexe. Il voyait Mily partager fréquemment leur table, il la voyait pleurer devant son repas, il la voyait regarder étrangement son papa. Il ne comprenait pas pourquoi elle ne voulait pas manger. Lui il était beaucoup plus petit qu'elle et il ne pleurait plus pour manger. Lorsqu'il avait été petit, il avait agit en bébé et il avait pleuré pour ne pas manger certaines choses, mais maintenant il mangeait toujours toute son assiette.
Deux semaines après le diagnostique que Pomfresh avait fait, Émily se retrouvait encore une fois à la table familiale. Des larmes coulaient sur ses joues. Elle croyait que Severus faisait exprès pour lui imposer des repas qu'elle aurait de la difficulté à accepter
« Je ne veux pas manger cela, s'insurgea-t-elle devant un copieux repas. »
« Votre choix, Émily, dit Severus en fixant tour à tour l'adolescente et la cheminée. »
Émily sentit les larmes couler sur ses joues et elle ne les cachait plus, Severus l'avait vu plus souvent qu'autrement en pleurs ces derniers temps.
« Pourquoi tu pleures Mily. C'est bon le souper, regarde moi j'ai tout mangé, tenta Harry afin d'aider sa sœur ! »
Émily le regarda tristement. Devait-elle lui expliquer ? Elle ne le croyait pas. Comment un enfant de quatre ans comprendrait ce mal de vivre qu'elle-même ne saisissait pas.
Émily se leva brusquement, la situation était trop difficile, la situation était trop apeurante.
« Si vous sortez de cette pièce, Émily, vous aurez brisé notre entente, dit simplement Severus.»
« JE VEUX PARTIR D'ICI, hurla-t-elle, JE VEUX RETOURNER À L'ORPHELINAT. »
Elle pleurait encore davantage, car elle savait qu'elle ne voulait pas vraiment y retourner. Mais que la peur d'affronter les repas était trop grande.
Harry, pour sa part, était terrifié. Jamais il n'avait entendu son amie, sa sœur crier ainsi, jamais il n'avait été témoin d'une scène aussi terrible. Il voulu se lever pour aller la consoler.
« Harry, fit sévèrement Severus, tu restes assis ! »
Il avait suffisamment d'ennuis avec la jeune fille, il n'avait pas l'énergie de se lancer dans de longues et pénibles argumentations avec Harry.
« Premièrement vous allez changer de ton, jeune fille, menaça Severus. Et deuxièmement vous n'irez nulle part. Vous n'apprendrez pas à vous responsabiliser si je vous permets de fuir lâchement vos problèmes. Harry, fit-il un peu plus calmement, va appeler Remus par la cheminée. »
Harry sortit de table et couru vers la cheminée. Il y avait des moments pour tenir tête à son père et présentement ce n'était certainement pas un de ces moments. Remus arriva quelques instants plus tard et Severus lui demanda de garder Harry quelques instants.
Par la suite, Severus prit la main d'Émily et se dirigea avec elle à l'infirmerie.
« Si vous avez perdu ne serait-ce qu'une demie livre pendant les dernières semaines, la menaça-t-il, cela voudra dire que vous m'aurez mentit, Émily. Si vous avez perdu du poids, Émily, je vous envoie directement à Ste-Mangouste. »
« Non, le supplia-t-elle. Je vais avoir perdu du poids, je le sais, j'ai fait de l'exercice, s'il vous plait ne m'envoyez pas à cet endroit. Je vais arrêter d'aller courir dehors, je vais demeurer dans votre appartement, je vais me reposer autant que vous le voudrez, mais s'il vous plait ne m'envoyez pas là-bas. Je suis honnête avec vous sur ce que j'ai fait, ne me punissez pas davantage.»
Severus s'arrêta net de marcher. Elle était aller courir ! Elle était sortit à l'extérieur alors qu'il lui avait demandé d'aller dans son dortoir !
« Émily, gronda-t-il, je ne sais pas ce qui me retient de ne pas vous mettre en retenue jusqu'à votre majorité. »
Elle le regarda tristement. Il secoua la tête et recommença à marcher.
« Oncle Sev, murmura-t-elle difficilement, je suis désolée. »
Il ne répondit pas.
Une fois arrivé devant Pomfresh, Severus exigea que sa jeune fille soit pesée. Elle avait encore perdu, évidement. Severus se passa une main au visage. Il ne savait pas quoi faire. S'il l'amenait à Ste-Mangouste, Émily ne lui pardonnerait pas. Les médicomages seraient certainement encore plus exigeants envers elle que lui-même ne l'était. Il donnait à la jeune fille des portions que Harry mangeait sans problème. Il avait lu sur le sujet, il savait que l'estomac d'Émily devait être très réduit. Il décida de retenter sa chance. Il se devait de l'aider.
« Severus, fit Pomfresh en le prenant à part. Bien que vos intentions soient louables, la place de cette jeune fille n'est pas ici. Elle a besoin d'aide et elle en a de besoin maintenant. Vous avez fait ce que vous pouviez, laissez les professionnels faire le reste. »
« Je ne peux pas l'envoyer, Pompom, pas après ce qu'elle a vécu. Je vais tenter de l'aider encore. Je vais venir avec elle ici à toutes les semaines. Si elle continue à perdre du poids je la ferai admettre à Ste-Mangouste. »
Pomfresh regarda l'homme qui se trouvait devant elle avec une certaine admiration. Il aimait ses enfants, il n'y avait aucun doute à avoir à ce sujet.
Severus retourna auprès d'Émily, lui exposa sa nouvelle décision et le jeune adolescente ne pu faire autrement que de lui tomber dans les bras. Elle lui serait éternellement reconnaissante de lui éviter l'hôpital.
Ils retournèrent ensembles à l'appartement où un Harry quelque peu chagriné les attendait.
« Mily, s'exclama-t-il lorsqu'il la vit entrer. Tu es revenue ! »
Il se leva et couru vers sa sœur.
« Harry, dit doucement Severus en empêchant Émily de le prendre, Mily est trop fatiguée pour te prendre. Amène-la s'asseoir avec toi sur le divan. »
Harry prit sa mission très au sérieux. Il prit la main d'Émily et l'entraîna au salon. Il la fit s'asseoir et il grimpa sur le divan pour s'asseoir sur elle en la regardant.
« Mily, Professeur Musmus a dit que tu étais malade. C'est vrai ? »
Elle hocha faiblement la tête.
« Tu as trop mal à ton ventre et c'est pour ça que tu peux pas manger car tu as des bobos. C'est ça ? »
Elle confirma à nouveau en songeant que cette explication facilitait bien des choses. Harry pour sa part se leva d'un bond couru vers sa chambre et revint tout aussi rapidement.
« Tiens, dit-il en lui remettant l'ourson qu'il avait rapporté. Je te le prête, il va te faire guérir.»
Émily prit l'ourson et le regarda étrangement. Sans le vouloir et sans vraiment le savoir, Harry venait de donner une force à Émily, la force de se battre.
Severus termina de discuter avec Remus et rejoignit ses enfants au salon. Harry n'argumenta pas pour aller au lit ce soir-là, il sentait bien les choses et il savait que son papa devait s'occuper d'Émily.
« Émily, je vous veux au lit à 21 heures maximum. Vous reviendrez ici dès vos derniers cours, vous pourrez recevoir vos amis ici, mais je vous veux dans l'appartement. Vous laisserez la porte de votre chambre ouverte en tout temps. Si vous devez vous changer, utilisez la salle de toilettes. Autrement, je ne veux vous voir derrière aucune porte fermée. Je veux savoir ce que vous faites en tout temps. Je n'exige pas cela pour mon bon plaisir, Émily, pas plus que j'aie envie de vous punir, je veux seulement ne pas vous perdre. »
« Je n'aurai plus de vie privée, pleura la jeune fille. »
« Émily tentez de comprendre, la supplia-t-il. »
Il suppliait rarement pour ne pas dire jamais.
« D'accord, fit-elle tristement. »
« Bien, alors au lit maintenant. »
Elle se leva lentement. Lorsque le monde eut cessé de tourner autour d'elle, elle alla se coucher.
Le lendemain, après le cours de potions des Gryffondor, Émily sortit rapidement. Olivier en profita pour traîner un peu afin de se retrouver seul avec Severus. Il n'aimait pas particulièrement le professeur Rogue, mais il était le tuteur de sa copine, alors il devait vivre avec ce fait. Severus vit le jeune Gryffondor agir et le laissa se débrouiller. Il avait suffisamment à se préoccuper, il n'allait pas non plus devenir le courrier du cœur de tous les élèves de Poudlard !
« Professeur Rogue, demanda Olivier ? J'aimerais vous parler. »
« Vous avez une directrice de maison, M. Debski, je ne suis pas votre psychologue. »
L'ironie était à son comble et Severus s'y défoulait. Olivier dû serrer les poings pour ne pas perdre contrôle.
« Monsieur, recommença-t-il, je suis venu vous parler au sujet d'Émily, elle ne va pas bien. »
« Si vous n'avez rien de mieux à dire que de narrer l'évidence, M. Debski, je vous prierais de partir. »
« Monsieur, vous ne comprenez pas, elle ne va vraiment pas bien. Elle se fait toujours vomir. Je ne savais pas que c'était un comportement grave, mais aujourd'hui je suis allé lire à la bibliothèque et je me suis rendu compte que cela pouvait être très dangereux. »
Severus demeura de glace. Pourquoi n'avait-il pas retenu ce que Pomfresh lui avait dit lors de leur première rencontre : 'si vous la forcez, elle ira se faire vomir'. Il n'avait pas retenu cette information, il n'avait pas voulu croire qu'Émily faisait cela. Il était en colère contre lui-même…et il profita de la présence de l'élève pour se défouler.
« Vous voulez quoi, Debski ? Des points pour ce scoop ? »
« Je ne veux rien du tout, s'emporta l'étudiant. Je ne veux juste pas la perdre ! »
Olivier sortit et Severus devant ce chagrin si évidement, ne pu s'empêcher d'admirer cette amitié, devant ce chagrin si lourd, il ne pu retirer des points à l'adolescent.
Ainsi donc Émily avait un autre plan pour faire échouer ses tentatives de l'aider. Il comprenait maintenant pourquoi il n'y avait pas eu de crises de larmes lorsqu'il lui avait interdit d'aller à l'extérieur, elle avait déjà une autre solution. Il devait la porter à avouer et la convaincre après d'aller à l'hôpital. Mais il devait être rusé, il devait la faire avouer.
Ce soir-là, Severus s'apprêtait à passer un dur moment. Émily ne voudrait certainement pas avouer, mais il se devait de la confronter, il se devait de l'aider.
« Passez à la salle de toilettes avant le repas, Émily, vous n'y aurez pas accès après. »
Émily le regarda affolée, mais ne dit rien qui puisse avertir son tuteur que cette requête faisait dramatiquement augmenter son niveau d'anxiété.
Le repas se déroula encore une fois dans les pleurs. Émily savait qu'elle ne pourrait pas se vider l'estomac, elle aurait à endurer que ce repas entre en elle normalement. L'angoisse la prenait au ventre et la peur lui coupait le souffle. Elle décida de faire la dernière chose qui n'avait pas été découverte. Une serviette de table était posée sur ses genoux et elle y déposait de la nourriture. C'est ainsi qu'elle passa les nombreux repas suivants. Elle se purgeait du déjeuner et du dîner car Severus la laissait sortir pour se rendre à ses cours, puis elle retirait de la nourriture de son dernier repas.
Lorsque Pomfresh la pesa la semaine suivant, Émily avait continué sa chute. Severus s'inquiétait. Il ne savait plus quoi faire. Il regarda Pomfresh et puis sa protégée. Les deux regards le suppliaient, mais les deux regards ne suppliaient pas pour la même chose.
« Severus, dit Pomfresh alors qu'Émily les écoutaient, je la fais admettre à l'hôpital. En tant que professionnel de la santé, je ne peux pas la regarder se détériorer davantage. »
« NON, hurla Émily, JE N'IRAI PAS. »
Et elle s'enfuit. Évidemment, elle n'avait pas la force de courir rapidement et elle n'avait même pas atteint la porte que Severus l'avait fermée avec sa baguette magique. Elle se retourna hystérique.
« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON, Oncle Sev, je vous en prie, cria-t-elle en se laissant tomber sur le sol ! Vous ne pouvez pas m'obliger, vous ne pouvez pas me faire cela. Je ne veux pas y aller, je veux rester avec vous. »
« Ce n'est pas votre oncle qui prend la décision Mlle Belhumeur, dit lentement Pomfresh, je la prends moi-même. »
Émily les regarda tristement, elle n'avait plus la force de combattre, mais elle trouva une énergie nouvelle pour se relever, marcher vers la porte, sortir sa baguette et tenter d'enlever le sort. Elle reçu un sort dans le dos et elle s'endormit en tombant lentement, comme au ralenti sur le sol. Pomfresh fit léviter sa patiente jusqu'au lit, prépara la cheminé et la transporta jusqu'à Ste-Mangouste. Severus avait regardé la situation et il en aurait presque pleuré. Émily serait blessée, elle serait enragée qu'on ait décidé pour elle, mais plus que tout, elle le détesterait pour l'avoir emmené à l'hôpital. Elle le détesterait, mais pourtant il n'avait rien fait.
Lorsqu'Émily se réveilla le lendemain, elle se sentait étrange, étourdie, épuisée, mais surtout ligotée. Ses bras et ses jambes avaient été attachés par des liens magiques au lit. Elle sentait un tube coller à son visage et elle comprit que les médicomages avaient fait une oie d'elle. Il la gavait. Comme un pur animal de boucherie, comme la lâche qu'elle était.
Elle tenta de bouger ses mains, elle tenta de se défaire des liens, elle voulait retirer le tube, mais tout ce qu'elle parvenait à faire c'était de se blesser. Elle tourna faiblement sa tête et aperçu Severus, assit près de elle.
« Vous m'avez mentit, l'accusa-t-elle, vous m'avez trahi. Vous prenez bien votre pied, maintenant, n'est-ce pas ? »
Severus avait la gorge nouée. Il comprenait sa colère, il comprenait son chagrin.
« Mlle Belhumeur, fit la médicomage qui consultait la feuille de signes vitaux près de la patiente. Je ne crois pas que ce soit une manière de parler à votre tuteur. Monsieur Rogue, dit-elle en s'adressant à l'homme qui était de plus en plus blanc, je vous demanderais de partir, elle ne sera pas autorisée à avoir de la visite dans les prochains jours, voire même semaines. »
« Oncle Sev, supplia Émily, ramenez-moi, je vais vraiment tout faire, ramenez-moi à Poudlard, je ne veux pas être loin de vous, j'ai besoin de vous. »
Severus la regarda, n'eut été de la médicomage qui l'empêcha d'aller vers sa protégée, il l'aurait ramenée sur le champ. Elle était si petite, si malade, si fragile. Il ne voulait pas laisser qui que ce soit la blesser encore, lui seul savait combien elle avait souffert.
« Monsieur Rogue, reprit la médicomage en le prenant par le bras, veuillez sortir, votre présence lui rend les choses encore plus difficile. Vous pourrez la contacter par hibou. Elle demeurera en cure fermée, ce qui signifie que je serai la seule personne qui pourra la faire sortir de cette cure. Si elle s'enfuit, je pourrai appeler les autorités pour qu'ils la ramènent se faire soigner. Cette enfant est gravement malade et ne pense pas rationnellement. Je vous contacterai une fois par semaine pour vous tenir au courant des derniers développements. »
Severus la fixa, comme hypnotisé par cette nouvelle réalité et il sortit. Il entendit les cris d'Émily retentir sur les murs de l'hôpital et ne pu faire autrement que de se sentir désolé.
En revenant au château, il vit pour la première fois depuis leur installation, les décorations de Noël qui égayaient le château. Il n'avait pas vu le temps des fêtes arriver. Il devait se reprendre en main, il lui restait un enfant avec lui et pour cet enfant il devait s'efforcer de rendre ce Noël mémorable.
C'est en retournant à ses appartements qu'il réalisa à quel point il était attaché à ses enfants, à quel point il les aimait et surtout à quel point il tenterait toujours de le protéger.
Severus entra dans ses quartiers et son petit bonhomme couru à sa rencontre, mais lorsque Harry vit qu'Émily était absente, une larme coula sur sa joue.
« Petit bonhomme, dit doucement Severus en prenant Harry dans ses bras, ne pleure pas. »
« Elle est où Mily ? Elle est partit car elle voulait pas manger ? Elle est partit car elle a pas écouté ? »
« Bien sûr que non, Harry, dit Severus en comprenant la détresse au fond du cœur de l'enfant. Émily n'est pas partie pour toujours, elle va revenir, elle a dû aller à l'hôpital pour se faire soigner et elle reviendra après. Allez, voudrais-tu m'aider à faire le sapin de Noël ? »
« Je veux attendre Mily pour faire le sapin, papa, dit doucement Harry. »
« Émily ne reviendra pas avant Noël, Harry, alors nous sommes mieux de le faire autrement nous devrons passer un Noël sans sapin. »
« C'est pas juste pour Mily, je veux qu'elle revienne. »
« Je sais, Harry, je sais, moi aussi je veux qu'elle revienne. »
Ils se dirigèrent vers le salon prirent une couverture et un livre d'histoire et ils s'endormirent tous les deux sur le divan, en pensant à Émily, en songeant combien elle leur manquait.
Onarluca : Je te remercie ma chère, vraiment ton soutien me touche ! À la prochaine !
Zozo : Voilà la suite, je te remercie de lire, sincèrement ! À la prochaine !
Archangel.gaia : j'ai fait une réponse à ta remarque à propos de la « non intelligence » de Severus face à Émily à la fin du texte. Tu pourras t'y référer. Je te remercie de lire cette fic, je te remercie aussi de tes bonnes paroles ! Cela me touche profondément ! À bientôt !
Tyto27 :L'effort dont je parlais, c'est l'effort qu'elle avait dû déployer pour gagner le contrôle sur son corps, sur sa vie. Même si elle n'était pas consciente qu'elle faisait de l'anorexie, elle savait que quelque chose se passait avec elle, elle ignorait seulement quoi. Elle déployait ses efforts à garder ce qui se déroulait secret, car elle se doutait bien que personne en comprendrait. Les anorexiques sont souvent l'impression que c'est le monde entier qui a tort et qu'elles ont raison…c'est une maladie extrêmement difficile à comprendre, j'en conviens. De plus l'anorexie n'a pratiquement rien à voir avec le fait de ne pas manger. Ne pas se nourrir est l'expression de la douleur, le symptôme. La souffrance, ou la maladie est bien plus profonde que cela. Pour ce qui est d'Émily, je dirais que l'anorexie est certainement le résultat des agressions qu'elle a dues subir à l'orphelinat, ces agressions lui ont fait croire qu'elle était peu importante et sale. Voilà, je te remercie de lire, sincèrement ! À la prochaine !
Nanie nouche : et bien je te remercie. À la prochaine !
Vif d'or : Sev vient de faire l'erreur que bien des parents font, celle de croie qu'ils peuvent y parvenir…il va s'en rendre compte bien assez vite. Je te remercie ma chère, merci beaucoup. À la prochaine !
Lana51 : Je répondrai à quelques unes de tes questions en fin de texte, car j'estime que ces questions peuvent servir à d'autres. Je te remercie de lire, sincèrement ! Et à la prochaine !
Natalia : Oui Émily a un problème, un problème très grave, j'en conviens. Non je n'aime pas particulièrement faire souffrir, mais j'aime bien parler de choses dures…Tu me diras que c'est la même chose…peut-être…lol ! Allez, je te remercie et à bientôt !
Calynounette :Si Rogue parvient à refuser des trucs à Harry, c'est qu'il sait que c'est un caprice d'enfant. Par conter la situation avec Mily est très différente, elle est extrêmes maigre et il a l'impression qu'elle est trop fragile pour qu'il la fasse pleurer ou la contrarie…c'est une réaction de parents normaux. Mais je t'accorde que Severus aura bien des choses à apprendre. Oui, l'anorexie c'est sérieux, mais comme je le disais plus haut, c'est extrêmes difficile pour un parent ou tuteur de se rendre compte de l'état grave de son enfant et nombreux sont ceux qui se croient capable de les aider à s'en sortir. Merci de lire et à la prochaine !
Dragonise : Et bien merci à toi, je vais voir ce que je peux faire pour la suite !
Lunenoire: Severus est peu avisé de ne pas suivre les conseils de Pomfresh, c'est vrai, mais les parents qui ne comprennent pas l'anorexie agissent ainsi. Ils croient que c'est seulement une question d'alimentation, une question d'autorité. Ils se rendent rapidement contre que ce n'est pas le cas. Merci à toi et à bientôt !
Adeline : Merci de lire, sincèrement ! Et à bientôt !
Vivi : Tu n'as pas à être désolée, c'est il y a longtemps. Je te remercie sincèrement de lire ma fic, cela me touche beaucoup ! À bientôt !
Angel's Eyes : Le mal d'Émily n'est pas soudain, ça fait longtemps qu'elle souffre, maintenant sa douleur s'exprime et c'est visible. Le secret ? J'en ai vaguement parlé dans les chapitres précédents…si tu te souviens bien, les gens de l'orphelinat avaient posé des gestes à caractère sexuel sur elle. Le secret qui ne doit pas être connu c'est justement le fait qu'elle ne mange pas. Émily ne savait pas qu'elle avait l'anorexie, mais elle est loin d'être stupide, elle savait que le fait de ne pas manger était mal…elle ne voulait pas que cela se sache ! Voilà. Je ne te remercie de lire, vraiment ! Bisous et à bientôt !
Shinobu-sû : Je te remercie ! L'anorexie est une maladie multifactorielle, on ne peut jamais être certain de sa source, mais pour Émily, une grande partie de son anorexie est due à sa vie à l'orphelinat, mais bien entendu, il peut y avoir d'autres problèmes que nous ignorons jusqu'à maintenant !
Mamieboubou : Severus agit comme n'importe quel parent. Tous les parents croient un jour ou l'autre que l'anorexie se soigne en faisant manger la personne atteinte. Il croit qu'il peut le faire seul. Il va reconnaître ses torts, ne t'en fait pas ! Je te remercie de lire, sincèrement ! À la prochaine !
Questions communes
sev'n'ai pas intelligent, il n'a pas lu les infos données par pompom? il n'y connais rien à l'anorexie
Il a fait comme bien des parents, il a cru qu'il pourrait l'aider par lui-même. Les parents qui ont des enfants souffrants d'anorexie se sentent souvent coupables de ne rien avoir vu venir et ils tentent de 'réparer » leur erreur seul. Sev n'est pas stupide, ni bête, il va se rendre compte de ce que l'anorexie peut impliquer. Oui il a lu les informations que lui a donné l'infirmière, mais il n'y a pas vraiment cru, pensant qu'avec Émily se serait différent. Il ne suffit pas de nourrir la personne atteinte, il faut tout d'abord l'aider psychologiquement. Ça Severus, comme bien des gens ne l'avait pas encore compris.
Au fait se faire vomir c'est pas "être boulimique" ?
L'anorexie est souvent définie comme étant le refus de s'alimenter, c'est vrai. Le fait qu'Émily se fasse vomir ne veut pas dire qu'elle est boulimique. La boulimie est le fait de manger une quantité de nourriture astronomique et ensuite de se faire vomir. Oui Émily se purgeait, mais elle faisait lorsque Severus la forçait à manger et qu'elle ne pouvait plus aller faire de l'exercice.
Note pour les gens de France :
J'utilise déjeuner dîner et souper pour désigner les repas, je les utilise comme nous les utilisons au Québec, c'est-à-dire :
Déjeuner : Premier repas de la journée, le matin. Petit déjeuner.
Dîner : Repas de midi, ou déjeuner
Souper : Dernier repas ou dîner.
