Voilà la confirmation des théories.
Les PDE se poursuivent et s'intensifient, vont-ils en rester là?
MERCI pour vos reviews.
Le lendemain matin, Elisabeth les appela tous par radio. Elle leur demanda de les rejoindre, elle et Kate dans son bureau une heure plus tard. Maintenant ils étaient tous installés, Kate devait dévoiler ses conclusions, dont elle n'avait pas parlé à Elisabeth. Elle se tenait debout tandis qu'Elisabeth prenait place entre Rodney et Carson. Elle s'assit à son tour en attendant que les deux scientifiques aient finit leur rapport de mission qu'ils n'avaient pas achevé la veille. Après Rodney, ce fut Radek qui prit la parole. Le canadien avait déjà reprit sa place aux côtés d'Elisabeth. Celle-ci écoutait attentivement le tchèque quand elle sentit quelque chose contre sa jambe. Elle n'en revenait pas, Rodney McKay lui faisait du pied. Elle se tourna légèrement mais il continua, elle lui lança un regard noir et lui un sourire charmeur. Cela continua encore quelques minutes. Quand Radek eut finit Kate se prépara, Elisabeth en profita pour se lever et se placer à côté d'elle.
- Alors, fit-elle, que pensez-vous de tout ça?
Kate regarda Elisabeth et lui sourit.
- Vous n'avez pas compris?
Elisabeth fit signe que non et voyant que personne ne se manifestait elle reprit:
- Paresse, gourmandise, envie, orgueil, luxure et colère, fit-elle en montrant Teyla, John, Ronon, Carson, Rodney et Radek.
Ils se regardèrent tous, ébahis, sauf Carson, bien sûr.
- Mais ce sont les pêchés capitaux, fit Elisabeth.
- 6 des 7 pêchés, il manque l'avarice, souligna Kate. Mais ne m'en demandez pas plus, mon travail s'arrête là.
Elisabeth assimila ce qu'elle venait d'apprendre et se reprit.
- Rodney, Radek, vous avez trouvez quelque chose?
- Si je pouvais travailler correctement, ce serait le cas. Fit Radek.
- Nous avons presque fini toutes les traductions, je pense que l'on apprendra beaucoup sur ce qui nous ai arrivé.
- Bon se sera tous, vous pouvez y aller.
Ils se levèrent et sortirent. Carson partit en bousculant deux-trois personnes, sans s'excuser ni adresser la parole à quelqu'un, Teyla rejoignit ses quartiers, Ronon partit à la recherche de quelques objets intéressants, Radek, toujours de bonne humeur, s'éloigna en direction des labo.
Rodney se dirigea vers son labo. Il croisa quelques charmantes atlantes mais il réfréna ses envies. Il devait trouver ce qui n'allait pas. Il fut rejoint par John.
- Vous croyez que c'est grave?
- Je n'en sais rien, répondit-il exaspéré. Vous comptez me suivre?
- Puisque je n'ai rien à faire.
Rodney soupira bruyamment en espérant ainsi faire fuir le Colonel mais rien n'y fit. Ils arrivèrent donc au labo de Rodney. Il s'installa à son bureau et John en face de lui. Rodney soupira encore en constatant qu'il n'y avait personne, donc personne à séduire. Puis son regard se posa sur le Colonel en face de lui, qui le regardait en mangeant, décidément il n'arrêtait pas, un petit pain.
Ils restèrent ainsi quelques instants. Un scientifique porta des choses à Rodney. Celui-ci les examina attentivement puis un sourire se dessina sur son visage.
- Du nouveau? demanda John.
- Oui, répondit le scientifique avec un sourire vainqueur.
Il rassembla divers documents qui étaient sur son bureau et prit son ordinateur.
- Je vais montrer tout cela à Elisabeth, j'espère que j'aurai une petite récompense.
- Je viens avec vous.
Rodney comptait se retrouver seul avec la chef de l'expédition et avoir le Colonel avec lui ne le réjouissait pas mais celui-ci insista tellement, qu'il n'eut pas le choix.
Ils traversèrent plusieurs couloirs en marchant côte à côte. John continuait de manger et Rodney réfléchissait au moyen de s'en débarrasser. Ils croisèrent quelques personnes, John passa devant, Rodney leva la tête et vit que le Colonel était plutôt bien fait vu de dos, de face aussi d'ailleurs. Il secoua la tête pour chasser ces idées. Il se demandait ce qui lui arrivait mais il trouvait que John était aussi attirant que certaines personnes féminines de la cité.
« Mon dieu, pensa-t-il, il faut que j'arrête de penser des choses pareilles ».
Il accéléra le pas pour se retrouver à la même auteur que le militaire.
Elisabeth était assise à son bureau quand elle entendit frapper à la porte. Elle invita son visiteur à entrer et vit Rodney et John. Le scientifique avait l'air excité. Elle les fit asseoir en face d'elle.
- Nous avons traduits les inscriptions et on y apprend des choses.
Elisabeth lui fit signe pour qu'il continu.
- Voilà ce que nous avons ressemble bien aux pêchés que nous connaissons mais sur cette planète, les ancêtres du peuples que nous avons rencontrés s'en servait à des fins, comment dire, expérimentales.
- Comment ça?
- Quand ils devait choisir un chef, ils sélectionnaient plusieurs personnes. Une personne entrait dans la salle où nous avons découverts la boite. Ils lui inoculait un pêché, quand la personne avait réussi à le surmonter, ils lui inoculait les autres uns à uns.
- A quoi cela servait-il?
- Celui qui arrivait à tous les surmonter était désigné comme chef.
- Et que se passait-il quand il n'y arrivait pas?
- Ca les tuaient, lâcha Rodney perdant tout à coup son sourire. Autre chose importante, il ne faut pas que les 7 pêchés possèdent 7 personnes en même temps.
- Pourquoi?
- Ils s'entretueraient. Ne me demandait pas pourquoi je ne le sais pas encore, il y a juste écrit ça. Heureusement que nous n'étions que 6 dans la salle.
John qui s'était tu jusque là prit la parole.
- Vous avez dit que s'ils n'arrivaient pas à les surmonter, ça les tueraient, mais comment?
- Le pêché prend de plus en plus d'emprise sur la personne et l'empêche de faire ce qu'elle ferait en temps normal. Regardez Teyla, elle ne fait que dormir, vous croyez que si on était attaqué par des Wraiths, elle serait en mesure de se défendre? Carson se croit infaillible, donc lui, il se jetterait dans la bataille sans réfléchir et serait forcément tué. Vous comprenez?
Elisabeth et John hochèrent la tête. Il fallait trouver une solution et vite.
- Vous savez comment inverser le processus?
- Voilà le problème, si on aurait trouvé la solution il y a trois jours, ça serait simple mais maintenant.
Il laissa sa phrase en suspens.
- Maintenant? Fit John.
- Il est écrit que l'on a un jour et une nuit pour essayer de surmonter le pêché, après le reste est très vague mais d'après ce que j'ai compris ça nous tuera aussi.
- En fait si j'ai bien compris, quoique l'on fasse on va mourir. Ne peut-on pas essayer de vivre avec? Demanda John incrédule.
- Comme je vous l'ai dit on ne peut pas, s'impatienta Rodney, ça va prendre de plus en plus d'emprise sur nous.
- Attendez, je veux bien mais comment peut-on mourir d'un pêché comme celui de Ronon, du votre ou du mien?
- Ronon aura des envies de plus en plus forte, il sera prêt à tous pour les assouvir, vous vous mourez sûrement d'un excès de cholestérol ou un truc comme ça et moi d'épuisement sans doute. Quand à Radek j'ai bien peur qu'il nous fasse une attaque.
- Il faut retourner là-bas. Fit John.
- Vous êtes sûr que vous y arriverez? Demanda Elisabeth.
- Nous n'avons pas le choix, répondit Rodney en approuvant la décision du Colonel. Le dernier pêché doit rester dans sa boite.
Elisabeth parut réfléchir indéfiniment.
- Bon d'accord mais vous serez quand même accompagné de Lorne. Vous partirez demain à 14 heures.
Ils acquiescèrent et sortirent du bureau.
Et voilà pour aujourd'hui!
