Voilà la suite et MERCI pour vos reviews.

Lou01, il se pourrait que tu es raison pour une chose, mais laquelle !

Lorne s'approcha prudemment de la porte fermée. Cela faisait une heure que le Colonel et son équipe étaient entré et depuis il n'avait plus de nouvelles. Il savait que c'était risqué de s'approcher d'autant plus qu'il possédait le gêne et McKay avait bien précisé que tous ce qui leur était arrivé jusqu'à maintenant y était lié. Il venait de contacter Atlantis et avait envoyé un de ses hommes devant la porte pour accueillir l'équipe médicale et les renforts qu'il avait demandé. Il s'approcha un peu plus de la porte et y colla presque son oreille afin d'entendre le moindre bruit lui indiqua que tout allait bien, qu'ils étaient juste enfermés. Mais aucun son ne lui parvint.

- Colonel, c'est Lorne, répondez-moi.

Cria-t-il à travers la porte. Mais il n'obtint aucune réponse.

- Colonel.

Il recommença encore plusieurs fois. Les renforts et l'équipe médicale apparurent quelques instants plus tard.

- Bon vous essayez de me trouver un moyen d'ouvrir cette porte. Quitte à la faire sauter. Ordonna-t-il à deux militaires.

- Si on la fait sauter cela peut les mettre en danger.

- Docteur Weir ? Que faites-vous ici ?

- Le chef militaire, le chef scientifique et le chef médical sont là-dedans, c'était normal que je sois là. Sans oublier Teyla, Ronon et Radek.

- Oui bien sûr.

Pendant un moment Elisabeth et les deux militaires désignés par Lorne cherchèrent un moyen d'ouvrir cette porte. Ils avaient tous essayés, en vain. Même le gêne de Lorne n'avait pas réussit. Pendant ce temps-là l'équipe médicale s'activait à tout préparer.

Alors qu'Elisabeth traduisait la petite tablette située à côté de la porte, elle entendit un « clic » et la porte s'ouvrit. Elle regarda Lorne qui était aussi surpris qu'elle.

Ils entrèrent avec précaution et trouvèrent les 6 atlantes inconscients.

Chaque membre de l'équipe médicale se précipita vers l'un d'eux. Elisabeth n'était pas très rassurée et la tête que fit plusieurs médecins n'arrangea rien. Ils s'avancèrent vers eux.

- Je crois qu'il n'y a rien que nous puissions faire, fit-il en secouant légèrement la tête.

- Comment ça ? Demanda Elisabeth qui ne voulait pas comprendre.

- Nous n'avons détecté aucuns signes vitaux chez chacun d'eux. Docteur Weir, cela signifie qu'ils sont morts.

Elisabeth ne savait plus que dire, elle tourna la tête vers Lorne qui semblait aussi abattu qu'elle. Puis les larmes commencèrent à couler. Ils ne pouvaient pas être morts, ces personnes étaient celles qui étaient le plus proche d'elle. Tous. C'était comme si elle avait perdu sa famille toute entière. Elle regarda les 6 corps étendus dans la pièce. Son souffle se coupa, elle avait l'impression de ne plus pouvoir respirer. Elle savait qu'elle devait rester forte, ne pas craquer devant les autres mais c'était trop dur. Elle ne pouvait pas cacher ce qu'elle ressentait en ce moment, elle n'y arrivait pas, c'était au-dessus de ses forces. Elle ne voyait plus très clair à cause des larmes qui embuaient sa vue. Soudain elle sentit deux bras l'encercler. Elle leva la tête et vit Lorne. Celui-ci la regardait d'un air inquiet. Il parlait mais elle ne l'entendait pas. Son regard fut une nouvelle fois attiré vers ses amis.

Lorne n'avait jamais vu Elisabeth dans un tel état mais il la comprenait. Il la savait proche d'eux et les perdre tous d'un coup devait être extrêmement dur. Lui d'ailleurs n'y croyait toujours pas. Soudain il vit Elisabeth vacillait et l'attrapa juste avant qu'elle ne tombe.

- Docteur, cria-t-il. Vite.

Un médecin se précipita vers eux. Il sortit une seringue de sa pochette ainsi qu'un petit flacon. Il ôta l'emballage de la seringue et la remplit du contenu du flacon. Il souleva la manche d'Elisabeth et piqua l'aiguille à l'intérieur de son bras. Au fur et à mesure que le produit entrait dans les veines d'Elisabeth, Lorne sentait que celle-ci se détendait. Le médecin fit venir un brancard sur lequel elle fut installée.

- C'est juste un puissant calmant, fit-il à l'attention de Lorne. Elle en a bien besoin.

Pendant ce temps, un jumper se posa devant l'entrée du souterrain. Lorne l'avait appelé pour rapatrier les corps. Il avait du mal à assister à cela mais il le devait. Il observa les médecins et les militaires, transporter les corps sur des brancards et les renfermer dans des housses noires. Le plus dur avait été quand ils les avaient fermés. Cela lui avait fait prendre conscience de la réalité.

Il s'installa dans le jumper qui avait prit un air morbide avec ces 6 housses renfermant les atlantes. Une demi-heure plus tard ils arrivaient sur Atlantis.

Finalement j'ai coupé le chapitre en deux.

Non je ne suis pas une vilaine !