Auteur : Seiryû
Titre : Rencontre inattendue
Genre : shônen ai, action, yaoi, deathfic
Couples : Muraki + Tsuzuki + Muraki ; Hisoka + Tsuzuki ; Hisoka – Muraki
Disclaimer : Tous les personnages utilisés dans ce fic ne m'appartiennent pas, je n'ai pas eu la chance de les avoir à mon anniversaire… Toute ressemblance avec des êtres réels ou ayant vécu est involontaire… Les mails piégés seront retournés à l'envoyeur, par contre les fleurs et les colis non piégés sont les bienvenus .
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Chapitre 3ème
« Tsuzuki ?… Mais où est-il encore passé celui-là ? Ce n'est pas possible ! Il est toujours fourré n'importe où… Avec un peu de chance, s'il s'est perdu j'arriverais à le retrouver… »
Hisoka attends depuis une heure le retour de Tsuzuki. Ce dernier n'a donné aucun signe de vie depuis son départ, ce qui n'arrange pas les choses. Hisoka se rappelle de l'endroit où ils avaient combattus l'âme et court dans sa direction. Quand il y arrive, il ne fait pas attention à la masse noire à demi cachée par l'ombre du feuillage des arbres et son regard tombe sur la souche. Il s'assied dessus et pose son regard devant lui. Il voit une masse uniforme noire remuer légèrement puis s'immobiliser. Croyant que c'est un animal, il ne fait plus attention à la forme. Au bout de quelques instants, la forme n'ayant pas bougé, Hisoka s'avance vers elle et quand il est convaincu de ce qu'il voit, il s'arrête, paralysé par la surprise et par le dégoût de ce qu'il voit. Tsuzuki dans les bras de Muraki, tranquillement endormis, leurs jambes entrelacées, de la sueur perlant encore sur leurs fronts. Hisoka sent la jalousie monter en lui et se transformer en colère. Tsuzuki sentant une agitation autour de leur couple ouvre un œil, voit Hisoka et se relève d'un coup.
« Oh Hisoka ! Je suis désolé, j'ai oublié de revenir, je me suis un peu attardé…
- Ouais, j'ai vu ça… Je te signale que ça fait une heure que je t'attends et je te retrouve dans les bras de cette chose ! Tu crois que c'est normal ?
- Ecoute, je ne veux pas qu'il y ait de malentendus…
- DE MALENTENDUS ? TU APPELLES CA UN MALENTENDU ? C'EST TRES CLAIR POUR MOI !
- Mmm… Tsuzuki, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Oh ! Ce n'est rien, c'est Hisoka qui m'a retrouvé. »
Muraki, collé contre le torse de Tsuzuki, tourne son regard vers Hisoka, ce dernier le fusillant du regard. Hisoka reprit la parole.
« Tsuzuki, tu sais très bien que Muraki ne te veut pas, ne t'aime pas toi, mais ton pouvoir. Il est dangereux. Dangereux physiquement, mais aussi moralement. Il ne lui est pas possible d'aimer. Il ne sait pas ce que sont les sentiments, contrairement à d'autres personnes…
- Hisoka ? Que veux-tu dire par là ?
- Tu le sais très bien, ou en tout cas, tu le devines aisément si tu réfléchis bien… C'est tout simple, je t'aime, mais toi, tu ne fais jamais attention aux autres, tu vas toujours de l'avant, sans te préoccuper de ceux qui t'entourent, de ceux qui ont des sentiments pour toi, de ceux que tu mérites, de ceux qui n'ont qu'une envie, te toucher, te convaincre de les aimer. Je fais parti de ces gens-là, malgré moi, je n'ai pas su me libérer de ton charme, de ton charisme, de mon attirance pour toi… C'est pourquoi je te demande de laisser cet être abject et de venir avec moi.
- Alors là ! Je ne te savais pas si égoïste Hisoka. Depuis qu'on se connaît, tu n'as jamais dit cela, ni même avoir une seule pensée blessante à mon égard. Je suis désolé, mais je ne peux pas répondre à tes sentiments, ce n'et pas réciproque. Je ne peux pas t'aimer, je te considère comme un frère, je ne peux pas avoir une pensée comme ça envers toi. Je suis désolé de devoir te dire ça, mais c'est Muraki que j'aime de tout mon cœur, et non toi. Même si tu me faisais un lavage de cerveau, tu ne pourrais effacer mon amour pour lui.
- Je te trouve bien minable de te raccrocher à un être aussi pitoyable que lui.
- Ecoute Hisoka, je ne te permets pas de juger Muraki de cette façon. C'est lui celui que j'ai choisi, ce n'est pas toi, ç fait très mal quand on sait que des sentiments ne sont pas réciproques, rassures-toi, j'en ai déjà fait l'expérience, et je peux t'assurer que je connais cette douleur, mais il faut que tu te fasses une raison et que tu parviennes à me voir autrement qu'en tant qu'objet de ton désir. »
Hisoka part en avant et se jette sur Muraki.
« Tout ça c'est de ta faute ! Pourquoi a-t-il fallu que tu t'immisces dans notre existence ? Pourquoi as-tu pris le cœur de celui que j'aime ?
- Hisoka ! Arrête ton cirque ! »
Tsuzuki essaie de retenir les coups d'Hisoka, tous dirigés vers Muraki. Hisoka, les larmes aux yeux, essaye de repousser Tsuzuki pour réussir à toucher Muraki de ses poings. Hisoka, comprenant que le cœur de Tsuzuki est pris par l'homme se trouvant devant lui et sachant que Tsuzuki ne le laisse pas toucher Muraki, il se calme un peu et essaye de raisonner Tsuzuki.
« Tu le sais bien Tsuzuki, Muraki est notre ennemi, tu ne peux pas avoir des relations comme celles-ci avec lui. Il te laissera tomber ou te tuera dès u'il le voudra. Tu ne seras jamais heureux avec lui. Viens avec moi, cela vaut mieux.
- Hisoka, quand comprendras-tu que ça ne sert à rien d'essayer de me faire lâcher Muraki ? Je l'aime !
- JE NE PERMETTRAIS JAMAIS CELA !
- Hisoka ! NOOOOON ! »
Une énergie destructrice s'amasse autour d'Hisoka. Il lève les bras pour concentrer cette énergie au bout de ceux-ci. Sur son visage, la haine et la rage d'avoir perdu ce qu'il désire ne fait qu'accentuer son désir meurtrier. Quand toute l'énergie est concentrée au bout de ses mains, formant une boule lumineuse, il la projette dans la direction de Muraki. Un cri se fait entendre, la luminosité de l'énergie les aveugle tous, un deuxième cri se fait entendre, la lumière disparaît, un corps est à terre…
« Tsuzuki ?… Tsuzuki, arrête de faire l'idiot et ouvre tes yeux… Allez, bon sang, arrête de faire semblant ! »
Muraki secoue de tout son amour le corps de Tsuzuki, étalé à ses pieds. Il prend la tête et la pose sur ses genoux, Tsuzuki reprend un peu ses esprits. Hisoka reste debout, stupéfait de ce qu'il vient de faire.
« Muraki… Je… je ne vais pas survivre…
- Mais si, tu vas t'en sortir, tu vas voir, et tout va redevenir comme avant, tu verras…
- Non, c'est fini… Avant de mourir, j'aimerais vous dire quelque chose… Hisoka, sache que je ne t'en veux pas pour ce que tu viens de faire. Tu trouveras sûrement quelqu'un dont tu es digne, quelqu'un qui t'aimeras. Je te souhaite d'être heureux… Muraki, je vais te dire une dernière fois ces trois mots : je t'aime. Je regrette de partir aussi rapidement. Essaye de ne pas verser de larmes pour mon départ… Je vous fais mes adieux à tous les deux. Je suis désolé de devoir partir vite, mais je n'ai pas e temps. Adieu…
- Tsuzuki ?… Non ! JE NE VEUX PAS ! Ce n'est pas vrai hein ? Tu ne peux pas mourir, tu es un shinigami, tu ne peux pas mourir comme ça ! Fais quelque chose toi ! C'est à cause de toi tout ça !
- Je… je ne peux rien faire, ce sort que j'ai jeté est irréversible, il n'y a qu'un seul être qui peut rendre la vie, mais il faut vraiment le convaincre. Je ne suis pas en état de le ramener à la vie…
- Alors, s'il n'y a pas d'autres solutions, tue-moi.
- Pardon ?
- Tue-moi, lance-moi le même sort qu'à Tsuzuki.
- Non, je ne veux pas commettre un second meurtre.
- Tue-moi ! Je t'en prie, je ne supporterais pas de vivre sans lui… Tue-moi ! Je t'en supplie ! »
Muraki, les yeux rougis à force de retenir ses larmes supplie Hisoka de toute son âme. Ce dernier finit par céder. Une deuxième masse d'énergie apparaît, un éclair, puis tout retombe. Muraki se traîne contre Tsuzuki, lie leurs mains et dit dans un dernier souffle…
« Attends-moi mon amour, je te rejoindrais et je te suivrais quoi qu'il arrive. Je t'aime… »
Hisoka, debout dans la clairière, contemple le deux corps inertes des deux amants, illuminés par un rayon de soleil. Deux hommes qui méritaient de vivre un amour impossible venaient de s'envoler, tels des anges, chacun tenant tendrement la main de l'autre.
OWARI
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Notes de fin de fic :
Seiryû : Ah ! Enfin finie ! Je commençais à désespérer… (# en mode « raconte ses déboires »#). Je voulais mettre en ligne ce chapitre plus tôt, mais le fichier restait introuvable… Je l'ai cherché dans toutes mes innombrables disquettes, rien, pas une seule trace de son passage… Donc j'ai dû tout recommencer et retrouver tout ce que j'avais déjà écrit. Heureusement, j'ai retrouvé mes brouillons, donc j'ai pu reconstituer presque fidèlement la première version, mais avec quelques changements quand même…
Tsuzuki : Ah bon ? Il y a eu des changements ?
Seiryû : Ouaip…
Muraki : Attends-moi, mon amour, je t'aime…
Seiryû : Oulà ! Il est encore sous le choc je crois…
Tsuzuki : Eh ! Muraki, je suis ici, c'est bon, je vis ! Tu peux sortir de ton rêve !
Muraki : #pince Tsuzuki#
Tsuzuki : Aieuh ! Ça fait mal ! Qu'est-ce qui t'as pris ?
Muraki : Je vérifiais si tu étais réel… Maintenant que j'en suis convaincu, je peux t'inviter dans ma chambre…
Tsuzuki : Mmmm… Je ne sais pas trop, il faut que tu le mérites…
Muraki : #regard pervers# Tu ne le regretteras pas si tu viens…
Tsuzuki : Je ne sais pas si je fais bien d'accepter, mais je viens…
#partent tous les deux, Muraki, la main sur les fesses de Tsuzuki#
Seiryû : Je me sens plus très utile, d'ailleurs, je me demande s'ils ne seraient pas mieux tous les deux à écrire seuls leurs propres fics… Excusez-moi deux petites secondes… #s'adressant aux occupants de la chambre d'à côté : « Vous pouvez pas faire moins de bruit non ? On ne s'entend plus ici ! »# Bon reprenons… Je ne sais pas si je devrais faire une séquelle… J'ai bien une idée qui me trotte dans la tête, mais je ne sais pas si j'arriverais à en faire une séquelle… J'espère que ce fic vous a plu…
Remerciements : merci à Murasaki-kun et Lili( smack x) pour leur reviews
