Auteur : Epayss
Titre : Les loups se cachent pour mourir
Date : 2004-07-14
Note : De retour de vacances ! Merci énormément pour toutes vos reviews, je pensais vraiment pas en avoir autant si vite ! Continuez à en mettre !
-
Réveil
-
« Alors, où a-t-il été retrouvé ? » demanda une voix de femme.
« Au château, dans l'infirmerie. Il dormait sur un lit. C'est le portrait de Mlle Sybeline Dauthin qui l'a vu arriver. Elle s'est alors rendu de suite au Ministère. » lui répondit un homme âgé.
« Mais comment diable a-t-il pu arriver jusqu'à l'infirmerie ? »
« A regarder ses blessures, il devait sortir tout droit de la Forêt Interdite. On pense qu'il a réussi à transplaner ou en tout cas à se transporter dans la Forêt Interdite. »
« Mais la barrière… »
« … a quelque faiblesse. Au plus profond de la Forêt, elle est plus fine, et a pu laisser quelqu'un transplaner dans l'enceinte de Poudlard. Ce défaut devra être corrigé, je vais m'en charger le plus tôt possible. »
« Et dans le château ? Comment est-il entr ? »
« Aucune idée, mais je pense que son réveil pourra résoudre certains mystères de son escapade. En tout cas, Poudlard est équipé pendant les vacances d'été de sortilèges de détection en cas d'intrusion. Ceux-ci ont fonctionné normalement, mais je suppose que les Aurors étaient trop occupés par la disparition de Harry pour y avoir fait attention, personne n'aurait pensé qu'il puisse revenir à Poudlard. »
« Le château est totalement vide en cette période, n'est-ce pas ? C'est une chance que l'infirmière du tableau l'ait remarqué, en général les tableaux quittent leurs cadres pendant les vacances car il ne s'y passe jamais rien. »
« C'est exact. Mais Harry de toute façon aurait cherché à revenir vers Pré-au-Lard, il ne serait pas resté au château, et à en croire la promenade qu'il a effectué dans le château la nuit de son intrusion, il cherchait à trouver un habitant dans le château, ainsi qu'un coin où dormir. »
« Qui a été le chercher à Poudlard ? »
« Séverus Rogue. Il l'a amené directement ici après l'avoir retrouvé à l'infirmerie… »
-
Harry entendait la conversation sans y comprendre un traître mot. Il entendait les voix mais ne les reconnaissait pas, comme si elles lui provenaient de très loin. Avant de bouger il attendit d'avoir l'esprit moins embrumé. Les yeux clos, il écoutait les voix qui devenaient de plus en plus clair au fur et à mesure que son esprit se réveillait. Il n'avait pas ses propres vêtements sur le corps, il était dans un lit, un drap le recouvrait. L'air était frais et avait une odeur assez spéciale, une odeur qu'il ne connaissait pas. Il n'était pas à Poudlard, c'était certain.
Harry bougea légèrement pour trouver une position plus confortable. Les voix se turent aussitôt. Harry fronça les sourcils sans s'en rendre compte. Il y avait deux personnes à côté de son lit. Il les reconnaissait maintenant, c'était le professeur Dumbledore et le professeur Mac Gonagall.
Harry hésita un instant entre ouvrir les yeux et se réveiller vraiment, et les garder fermé en espérant en entendre un peu plus.
Mais le silence prolongé eut raison de lui et le sorcier ouvrit ses yeux sur un plafond blanc soutenu par des murs vert pâle.
Harry tourna la tête sur le côté gauche du lit. Deux silhouettes étaient tournées vers lui, mais elles étaient vraiment trop floues. Il chercha ses lunettes, posées sur la table de chevet à côté de lui. Enfin, il se redressa sur son lit légèrement, en grimaçant à cause des nombreuses courbatures qui traversaient ses muscles. Il sentit par la même occasion qu'il avait de nombreux pansements sur tout le corps. Le sorcier jeta un coup d'œil à la chambre, sans aucun doute il était à l'hôpital Ste-Mangouste.
« Bon retour parmi nous, Harry. » fit une voix calme. Dumbledore, assis sur une chaise, regardait Harry à travers ses lunettes en demi-lune, un sourire attentif aux lèvres.
« Bonjour, professeur. » répondit Harry d'une voix gênée.
Un silence s'établit dans la chambre. Harry ne savait pas quoi dire. Finalement, Mac Gonagall se leva :
« Je vais vous laisser. Rétablissez-vous bien, Potter. » Et elle sortit de la pièce, non sans avoir lancé un regard compatissant à l'élève qui ne la quittait pas des yeux, comme s'il pensait qu'il allait pouvoir éviter les questions du directeur.
Mais Dumbledore n'avait pas l'intention de laisser le silence emménager dans la chambre. Il demanda :
« Tu te sens bien, Harry ? »
L'élève tourna la tête vers le directeur et acquiesça de la tête.
« Je suis désolé que ça soit arrivé. » continua Dumbledore.
Harry leva des sourcils interrogateurs.
« L'attaque des Mangemorts, nous ne savions qu'elle arriverait si tôt. Pourtant il était certain que Voldemort essaierait un jour de te retrouver chez les Dursley. C'est une chance que tu aies pu te sauver à temps. »
« J'ai transplané, c'est ça ? » demanda Harry en confirmation de ce qu'il pensait déjà.
« Oui, c'est ce qu'il semble. Tu l'as fait inconsciemment, je suppose. »
« Je ne sais plus bien comment j'ai fait, ça c'est passé trop vite. »
Le reste, Harry savait ce qu'il s'était passé, c'est pourquoi il n'en demanda pas plus.
« Harry, tu as eu beaucoup de chance de réussir à transplaner à Poudlard, et encore plus d'avoir réchappé au Mangemort qui t'a suivi dans ton déplacement. »
« Professeur, il y avait un loup-garou dans la Forêt Interdite… »
« Il est possible de faire un rapprochement entre le Mangemort et le loup-garou, mais nous ne sommes sûrs de rien. Ce qui est certain, c'est que la barrière magique qui protège Poudlard va être vérifiée, il ne faudrait pas que le transplanage y soit possible à l'intérieur à nouveau. »
Harry hocha la tête silencieusement. Cette histoire de loup-garou le torturait de l'intérieur, mais il n'osait pas demander. Il changea alors de sujet :
« Combien de temps ais-je dormi ? »
« Juste une matinée, tu es arrivée ici très tôt ce matin, et l'heure du déjeuner vient tout juste de passer. D'ailleurs je ne devrai pas être ici, tu dois te reposer. »
Dumbledore se leva de sa chaise.
« Combien de temps vais-je rester ici ? »
« Jusqu'à ce que tu sois guéri et en pleine forme, pas longtemps à mon avis. Mais tu recevras de la visite très bientôt. » fit le directeur avec un sourire amusé.
Le directeur marcha vers la porte, posa la main sur la porte, hésita, et se retourna :
« Juste par curiosité, comment as-tu fait pour pénétrer dans le château de Poudlard ? »
« J'ai… » Harry se remémora son trajet, il avait du mal à se souvenir de tout ce qu'il s'était passé. « J'ai escaladé le mur je crois, oui, j'ai escaladé le mur de la Grande Salle, et je suis rentrée par une ouverture près de la voûte. »
« Interressant. » répondit Dumbledore. « Je n'ai jamais pensé que quelqu'un aurait l'idée un jour de passer par ces ouvertures. »
Dumbledore sourit légèrement à cette pensée puis quitta la pièce.
Harry fut seul dans sa chambre d'hôpital.
Il ne tarda pas à s'endormir à nouveau, lorsque ses paupières fatiguées se refermèrent sur ses yeux verts ( je ne peux pas m'en empêcher ).
-
-
Une molécule parmi tant d'autres, filant dans un tuyau rougeoyant. Une molécule, séparée de ses conjointes par le flot continu, dispersées dans les branches multiples du réseau, perdue sur une gigantesque autoroute écarlate. Des soldats blancs se tenaient sur une route parallèle, et ne s'apercevaient pas de ces quelques étrangers. Et cette molécule, tellement semblable aux autres, et tellement différente des autres dans ses aptitudes, laissait derrière elle de multiples informations, toutes les mêmes, s'échappant de leur mère pour pénétrer les parois du tuyau rouge. Le voyage, toujours le même. Sa mort, toujours la même, dévorée par d'énormes soldats. Mais non sans avoir agi, jamais sans avoir un tant soit peu réussi sa mission. Et alors, il est déjà trop tard, car d'autres molécules semblables à l'étrangère sont libérées, avec la même mission, jusqu'à ce que le message soit passé à tous…
-
Fin du chapitre 4-
Note de l'auteur : Désolé pour le retard, je suis rentrée il y a une semaine ½, mais en ce moment je n'arrive pas trop à écrire, pas l'inspiration. Je vais quand même essayer de m'y remettre, pour pas que vous perdiez le fil lol. Bon à part ça, excusez-moi pour le délire personnel ci-dessus, je n'en referai plus, c'est pas très compréhensible, et puis ça n'avait pas lieu d'être ici non plus, mais bon.
A la semaine prochaine j'espère, ou alors à dans deux semaines !