Auteur : Epayss

Titre : Les loups se cachent pour mourir

Date : 2005-08-07

Note du 2005-08-24 : Après une pause de trois semaines je me remets à écrire. Je suis arrivée à un point crucial de l'histoire alors je préfère prendre mon temps pour ne rien oublier. A présent vous allez commencer à avoir des réponses.

La jeune fille à la pierre

Quand Harry se réveilla il faisait nuit. La salle commune était plongée dans l'obscurité, les braises du feu finissant de s'éteindre. Il était enfoncé dans le même fauteuil qu'il avait occupé juste après le match, et visiblement personne n'avait osé le déranger pour le dîner. Une âme attentionnée l'avait même recouvert d'une couverture. Harry étira ses muscles engourdis. Il avait mal au cou à force d'avoir gardé la tête penchée pendant son sommeil. Mis à part ça il se sentait bien mieux que la veille. Presque suffisamment en forme pour refaire un match de Quidditch.

Harry se leva et regarda par la fenêtre. Dehors, une fine bruine tombait, produisant un doux crépitement sur les vitres. La forêt n'était plus qu'une masse sombre qui s'étendait autour du lac. La surface de l'eau reflétait les nuages pâles derrière lesquels se cachait la Lune. Derrière le lac, les cimes des montagnes se détachaient du ciel, ce qui montrait qu'elles étaient enneigées.

Harry tourna en rond quelques minutes, se demandant ce qu'il pourrait bien faire pour tuer le temps. Dormir lui était impossible après le long repos qu'il venait de prendre. Son estomac répondit à sa place par un sourd grognement. Harry n'avait pas mangé depuis le matin, et son estomac lui fit bien savoir qu'il lui manquait sa ration.

Alors, outrepassant les interdictions, Harry alla chercher sa cape d'invisibilité et sortit de la tour. Il descendit les nombreux escaliers, passa à travers des passages secrets et parcourut d'autres couloirs sombres afin d'arriver dans le Hall d'entrée. Du haut de l'escalier de marbre il dominait toute la pièce, plongée dans l'obscurité et parfaitement silencieuse. Il n'y avait pas âme qui vive dans le coin. Harry prit le chemin des sous-sols et après avoir bien vérifié qu'il était seul, il pénétra dans les cuisines. Elles étaient aussi sombres que les salles devant lesquelles il était passé. Entièrement désertées par les elfes, elles ne ressemblaient en rien à l'immense pièce bruyante et surpeuplée par les elfes de maison qui l'occupaient habituellement.

Harry dut donc se servir lui-même. Après avoir fureté un peu dans la salle principale, il s'infiltra dans une petite pièce adjacente servant à entreposer les aliments. A l'intérieur, de larges paniers contenaient des montagnes de fruits frais et de légumes. Dans les placards recouvrant les murs de la pièce étaient rangés les farines, les épices, les miches de pain, les confitures… Enfin, à l'opposé de la porte d'entrée, un petit couloir semblait mener à une sorte de chambre froide, comme le laissait supposer le courant d'air frais qui en sortait.

Apparemment il ne restait aucun plat du repas précédent à réchauffer. Harry se servit alors de quelques fruits, se découpa deux tranches de pain puis sortit des cuisines. L'endroit était trop sombres, il se sentirait plus à l'aise à manger dans la tour des Gryffondors.

Quand il revint dans la salle commune, elle était cette fois occupée. Harry rentra silencieusement, sous le regard désapprobateur de la Grosse Dame qui en avait assez des insomnies de ces élèves. Il y avait une seule personne dans la salle. Tournée de dos, enveloppée dans une robe de chambre, elle était méconnaissable. Cependant, la taille du livre au-dessus duquel sa tête était penchée ne faisait aucun doute. Il s'agissait d'Hermione. Elle était tellement concentrée sur l'énorme volume qu'elle n'entendit même pas le bruit des pas feutrés de Harry sur les tapis rouges et or.

« Hermione ? » murmura ce dernier.

La jeune fille sursauta et se tourna vers celui qui l'avait appelé.

« Ne recommence plus jamais ça ! » le réprimanda-t-elle à voix basse. « D'où tu viens ? »

« J'étais allé chercher quelque chose à manger. » dit-il en posant sur la table ses quelques victuailles. « Tu en veux ? »

« Non merci. Tu as bien dormi ? »

« Oui, ça va beaucoup mieux. Le problème c'est que je n'ai plus envie de dormir maintenant qu'il fait nuit. Et toi, comme ça se fait que tu sois debout ? »

« Je n'arrive pas à dormir. » répondit-elle avec lassitude. « Alors je lis pour passer le temps. »

« Ca te dit de faire une partie de cartes ? » tenta Harry à tout hasard.

Hermione le regarda d'un air interloqué, jeta un œil sur son livre, puis après quelque hésitation, elle repoussa le livre sur sa droite.

« D'accord. » répondit-elle. Elle n'avait plus de devoirs à faire et une partie de cartes la distrairait un peu.

Mais en repoussant le livre, de l'air s'engouffra entre les pages et en fit tourner quelques-unes.

A présent, sur la partie gauche de la double-page, s'étendait une photographie imprimée en noir et blanc. Elle représentait un objet gris sur fond noir. Le contraste de cette photographie sombre avec le reste du livre attira l'attention d'Hermione et Harry. C'était la photographie d'une pierre, prise dans le British Museum de Londres.

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda Harry en tournant la tête pour regarder la photo à l'endroit. Hermione lui passa le livre. Soudain, Harry écarquilla les yeux.

« C'est ma pierre ! » s'exclama-t-il, gardant la voix basse.

« Vraiment ? » demanda Hermione en reprenant son livre pour y voir plus près. N'ayant vu la pierre que depuis qu'elle était cassée, elle la reconnaissait difficilement mais effectivement il y avait beaucoup de ressemblances. Sur la page d'en face, il y avait tout un texte de présentation de cette pierre, au-dessus d'un titre écrit en lettres manuscrites : La Pierre de Lune.

Gardant un doigt sur la page, Hermione referma le livre. Il s'agissait de ce livre sur les pierres magiques qu'elle parcourait depuis déjà plusieurs jours. Il appartenait à Mr Werewail.

« C'est une Pierre de Lune. Tu es sûr que la tienne en est une comme celle-là ? »

« Absolument certain. Je vais te montrer. » proposa-t-il en marchant vers l'escalier du dortoir.

« Non, pas maintenant. Ça risque de réveiller les autres. » chuchota Hermione. « On regardera demain, d'accord ? »

« Ok. Qu'est-ce qui est écrit dans le livre ? » demanda Harry en se penchant sur le volume.

La Pierre de Lune

Variété opalescente de feldspath dont la luminosité évoque la clarté de la Lune. Elle apparaît comme une luminescence fantomatique flottant au sein d'une matière cristalline. Celle-ci est due à la réflexion particulière de la lumière par sa structure interne, formée de lamelles d'albite et d'orthose.

Dans l'Antiquité, les Anciens lui ont donné le nom de Pierre de Lune car ils pensaient qu'elle était constituée de lumière lunaire.

La Pierre de Lune est sensible aux chocs.

L'origine de sa forme naturelle (voir photo ci-contre) est inconnue.

La Pierre de Lune est commercialisée sous différentes formes :

Elle peut être taillée et polie pour être vendue en tant que bijou. La couleur de la pierre polie dépend de sa structure. Si les couches qui la constituent sont fines, son reflet interne atteint un joli bleu, sinon son reflet – appelé adularescence – devient blanc. Le corps de la Pierre varie entre diverses couleurs dont l'éventail s'étend de l'incolore au gris, brun, jaune, vert et rose. Sa luminosité est transparente ou translucide. Les plus belles Pierres ont un reflet interne bleu, sont d'une limpidité parfaite et possède un corps de Pierre incolore.

Les Pierres de Lune taillées sont si rares qu'il n'est plus possible de s'en procurer dans le commerce. Cependant certains joailliers arrivent à en reproduire artificiellement depuis quelques années.

Le fait de révéler la couleur de la Pierre lui fait néanmoins perdre toutes ses propriétés magiques.

Elle peut également être vendue sous forme de petits morceaux ou de poudre. Elle est dans ce cas très utile dans les potions car elle conserve sous cette forme ses propriétés naturelles. Il est toujours possible de se procurer de la vraie Pierre de Lune en poudre car les potions dans lesquelles elle peut être utilisée ne nécessitent que d'infimes quantité de poudre de Pierre de Lune. De ce fait la poudre est vendue également en petite quantité. De plus, il est actuellement possible de se procurer de la Pierre de Lune synthétique, alliage de plusieurs roches procurant les mêmes propriétés aux potions, et pouvant être fabriquée en grandes quantités.

Les premières qualités magiques des Pierres de Lune ont été découvertes au XVIème siècle. Depuis elles sont très prisées pour leurs propriétés, essentiellement dans leurs utilisations en potion. Une fois réduite en poudre et introduite dans une potion, la Pierre de Lune apporte un effet apaisant et décontractant. Cet ingrédient est souvent retrouvé dans les philtres de paix.

Cependant il existe de nombreuses inconnues sur les propriétés des Pierres de Lune, en raison de leur rareté à l'état naturel. Depuis leur découverte au Moyen-Age elles ont fait l'objet de tant d'intérêts que tous les sites où on pouvait la trouver ont été exploités. La seule Pierre de Lune récupérée intact a été placée dans le British Museum de Londres.

Seuls deux Sorciers russes, Mr Jakov et Mr Tirhonov, ont pu découvrir une des particularités d'une Pierre de Lune intact avant que la Pierre ne leur soit volée, un mois après leur découverte. Ils ont noté que la Pierre de Lune réagissait fortement à la lumière de la Pleine Lune. Les rayons lunaires ont la particularité de modifier la matière de la Pierre de Lune : pendant un cours instant la roche se transforme en cristal, puis se change en un métal d'adamantium. Lorsque la Lune disparaît à l'horizon, la Pierre de Lune reprend sa structure habituelle. Il n'existe aucune autre information sur les propriétés des Pierres de Lune.

Le texte s'arrêtait là. Il était beaucoup plus court que les articles concernant les autres pierres magiques du livre. Instinctivement, Hermione regarda la couverture pour y lire la date de publication : 1890.

« Ce livre est vraiment très vieux, je ne l'avais pas remarqué en le lisant. » constata Hermione. « Pourquoi garder un livre aussi vieux dans sa bibliothèque personnelle ? Il ne doit pas être très à jour au niveau des informations. »

« Ils disent qu'ils n'ont retrouvé qu'une seule Pierre intact, pourquoi en ai-je une ? » demanda Harry.

« Je crois que nous devrions faire des recherches sur des livres plus récents, si tu veux mon avis. L'avantage c'est que nous connaissons maintenant le nom de ta pierre, c'est déjà ça. » conclut Hermione en refermant le livre. « Je vais faire une copie de la page avant de le rendre à Werewail. »

« Pierre de Lune… » murmura Harry, l'air songeur. « Ca me rappelle quelque chose. »

« Ca devrait te rappeler plus que quelque chose. » lui dit simplement Hermione. « Rogue nous a donné un devoir sur 'les propriétés des Pierres de Lune et leur utilisation dans les potions magiques' l'année dernière. Et nous en avons même utilisé un tout petit peu pendant un cours. Evidemment, si tu suivais les cours de Potions tu t'en souviendrais. »

« Tu as toujours ton devoir Hermione ? »

« Pourquoi ? »

« Les informations que tu as récupérées sont peut être plus complètes que dans ce livre. »

Hermione secoua la tête.

« Ce livre résume très bien tout ce que j'avais trouvé. Les seules choses nouvelles pour moi sont la photographie – que je trouve de belle qualité pour l'époque – et la découverte concernant la Pleine Lune. Je pense qu'il faudrait plutôt chercher de ce côté là, car ta Pierre est – était – intact et si elle est attachée à une chaîne ce n'est certainement pas pour être réduite en poudre et versée dans les potions. »

Harry acquiesça silencieusement.

« Bon, c'est pas tout ça, mais je retourne me coucher, sinon demain je ne serai pas en forme. » dit Hermione en remportant son livre. « Bonne nuit ! »

« Bonne nuit, Hermione. »

Harry resta encore quelques minutes dans la salle commune le temps de terminer son repas nocturne. Puis il remonta l'escalier en silence et pénétra dans son dortoir. Tous dormaient profondément. En passant devant sa malle, il fut tenté de l'ouvrir pour prendre sa pierre, mais préféra réfréner sa curiosité pour ne pas réveiller ses camarades. Il se coucha alors, tandis que l'écriture ancienne des mots du livre dansait encore devant ses yeux.

Harry ne parvint à dormir que quelques heures, jusqu'à ce que sa curiosité l'emporte sur la raison. Il avait trop envie de sortir sa vieille pierre. Il sortit de son lit et s'accroupit devant sa malle. Il faisait nuit noire, mais la lumière naturelle de la Lune et des étoiles était suffisante pour qu'il puisse reconnaître les formes sombres qui l'entouraient. Harry souleva le couvercle de sa malle, lentement, pour ne réveiller personne. C'était un vrai désordre là-dedans. Entre et par-dessus les piles de livre étaient entassés robes de sorciers et chaussettes en tout genre. Un Scrutoscope traînait dans un coin, des ingrédients de Potions dans un autre. Au centre, un chaudron en étain, contenant une boîte de « sucreries » pour Hedwige et d'anciennes lettres de ses amis, un peu plus loin une balance… D'une main experte dans l'obscurité, Harry poussa lentement certains objets pour atteindre le fond de la malle où il savait qu'il y avait mis la pierre. En tâtonnant sur le fond de bois, il sentit la présence d'un rebord à un endroit où le fond aurait dû être lisse. Ce rebord, cartonné, courait sur un peu plus qu'une largeur de parchemin. Harry le souleva et sentit qu'il s'agissait comme d'une épaisse feuille repliée en deux. Il la tira doucement, pour laisser le temps aux objets qui s'étaient entassés par-dessus de glisser le long de sa surface. Cela avait un peu la taille d'un cahier de classe (comme ceux qu'il avait eu à l'école primaire Moldu). Il ne se rappelait pas avoir emporté ce genre d'affaires avec lui. Il le mit alors de côté, et reprit sa recherche de la pierre. Il la trouva bientôt, bien enfoncée dans sa chaussette.

Il récupéra toutes ses trouvailles et revint au chaud dans son lit, déposant les deux objets sur l'édredon puis tirant les rideaux du baldaquin pour être tranquille. Il pourrait ainsi allumer sa baguette magique en ne dérangeant personne.

Harry tira le carton à lui. L'objet lui semblait familier, même très familier. En bas à droite, il y avait un petit symbole en relief. Harry approcha sa baguette et reconnut aisément un os et une baguette magique croisés. Cet emblème, Harry l'avait vu brodé sur toutes les robes des guérisseurs de Sainte-Mangouste. Curieux, Harry fit remonter sa baguette vers le haut jusqu'au rebord où était collé une étiquette. Il y avait un nom : Carin Pottel.

Visiblement il avait rapporté involontairement avec lui un second dossier médical. Harry fronça les sourcils, tentant de se rappeler comment il avait pu faire cette erreur. Il se souvint de la pièce où étaient entreposés tous les dossiers, des bruits de pas qui se rapprochaient de l'endroit où ils étaient alors qu'ils étaient en train de finir de copier le dossier, du rangement précipité… Ron et lui avaient jetés dans le sac tout ce qui traînait par terre puis n'avaient pas vérifié qu'ils avaient bien pris tout ce qu'il fallait, et seulement ce qu'il fallait. Ils devaient certainement avoir pris ce nouveau dossier avec eux. Mais il y avait toujours un problème. Pourquoi ne s'en était-il pas aperçus avant aujourd'hui ? Dès le retour chez Ron ils avaient déballé leurs trouvailles et pourtant ils ne s'étaient rendu compte de rien. Harry ferma les yeux, fouillant une fois de plus dans sa mémoire…

« Les garçons, vous êtes rentrés ? » s'exclama Mme Weasley.

Paniqué, Ron rassembla toutes les feuilles, le copieur et la cape et les jeta précipitamment dans la malle de Harry.

Tout avait été balancé dans la malle sans concession. Le dossier avait certainement glissé jusqu'au fond et Harry ne s'était pas aperçu de sa présence quand il avait rouvert sa malle, d'autant plus que le support cartonné était aussi noir que le fond.

« Je regarde ce qu'il y a dedans ou pas ? » se demanda Harry. « Je ne connais pas ce nom, ça ne dérangera personne si je jette un coup d'œil, avec un peu de chance ça me donnera envie de dormir. »

Il ouvrit donc le dossier. Il ne contenait pas beaucoup de feuilles de parchemin, cependant l'historique de ses venues dans un hôpital, retracé sur la première feuille, était plus complet que celui de Harry, et attira son attention.

Historique médical : Carin Pottel

19 janvier 1968 : Naissance de Carin Pottel à l'hôpital Sainte-Mangouste

23 juillet 1973 : Morsure grave par un loup-garou. Contamination positive, test réalisé à l'hôpital Sainte-Mangouste.

2 juillet 1974 : Examen médical spécifique aux personnes atteintes de lycanthropie – Etat stable

10 juillet 1975 : Examen médical spécifique aux personnes atteintes de lycanthropie – Etat stable

4 juillet 1976 : Examen médical spécifique aux personnes atteintes de lycanthropie – Etat stable

6 juillet 1977 : Examen médical spécifique aux personnes atteintes de lycanthropie – Etat stable

2 juillet 1978 : Examen médical spécifique aux personnes atteintes de lycanthropie – Etat stable

8 juillet 1979 : Examen médical spécifique aux personnes atteintes de lycanthropie – Etat stable

26 mars 1980 : Disparition inexpliquée de Carin Pottel de l'école de Sorcellerie de Poudlard. Enquête réalisée sans succès. Cas recensé de la disparition d'un lycanthrope : n°182. Possibilité d'avoir été victime de l'attentat du 27 mars 1980 à Pré-au-Lard.

20 juillet 1996 : Réapparition de Carin Pottel. Différence d'âge marquée entre les yeux et le reste du corps. Test de Lycanthropie négatif. Phénomène inexpliqué. Cas recensé n°16.

« Mince, » se dit Harry, « on dirait que je suis tombé sur le dossier de la fille que j'ai secourue. « Carin Pottel… »

Une phrase lui vint soudain en tête :

« Ils m'ont dit son nom, Carin quelque chose,… » Ces quelques mots venaient de la lettre de Mondigus qu'il avait reçue en août dernier.

Harry releva la tête et fixa la chaussette contenant la grosse pierre que lui avait donnée cette Carin. Elle avait visiblement perdu sa maladie pendant sa disparition, et à son retour elle lui avait remis la pierre en lui confiant qu'elle était à lui maintenant. Et s'il y avait un lien entre la lycanthropie et cette pierre ? Fin du chapitre 21