Auteur : Epayss
Titre : Les loups se cachent pour mourir
Date : 2006-01-02
Dernier tour vers la bibliothèque
Harry était allongé dans son lit, les yeux grand ouverts. Toute la nuit dans ses rêves il avait ressassé ce que lui avait dit le professeur Werewail. Les loups peuvent se reconnaître entre eux. Mais pas seulement après avoir porté la Pierre. Harry se souvenait de cette sensation étrange, celle de connaître déjà une personne sans pour autant l'avoir vu, quand il avait rencontré Carin, et plus tard, quand son regard avait croisé celui de Werewail à la rentrée scolaire. Ainsi c'est parce que chacun d'eux avait été un loup-garou, et en avait guéri. Quel dommage que les Sorciers soient si avides de Gallions, à cause d'eux la pierre ne peut être transmise aisément à d'autres loups-garous, car son existence doit rester secrète aux yeux des autres Sorciers. Et Harry ferait ce qu'il avait à faire. Il allait guérir, puis une fois ceci fait, il serait plus en mesure de combattre Voldemort. Car après tout, c'était ce qui l'attendait à l'avenir, et mieux valait être dans la meilleure condition possible. Mais en premier, il fallait se concentrer sur ce secret des loups-garous.
Harry n'avait révélé de sa discussion que le strict nécessaire à ses meilleurs amis. Il ne leur avait pas dit que Werewail était un ancien loup-garou venu ici pour l'aider, ni que c'était lui qui avait modifié le résultat du test. Il avait préféré conserver l'identité de son professeur tout comme il avait décidé que quand il découvrirait comment faire fonctionner la Pierre, par respect pour les précédents qui n'avaient rien révélé, il partirait seul dans cette vallée dont on lui avait parlé et il ne révèlerait ce qu'il avait vu à personne. Ni Ron ni Hermione n'auraient à l'accompagner cette fois, il partirait certainement sans qu'ils ne le sachent. Cette idée avait germé dans sa tête, et il commençait à se dire que cela paraissait la meilleure chose à faire.
Mais il restait encore un long chemin à faire, la Pierre était toujours brisée, et les recherches étaient loin d'être terminées.
Harry se leva de son lit. Il lui restait suffisamment de temps pour passer à la volière et envoyer une lettre au professeur Lupin avant d'aller prendre son petit-déjeuner. Il s'habilla chaudement puis descendit dans la salle commune, vide et sombre. Il faisait nuit noire à cette heure, avec seulement une petite pointe de gris à l'est. Les jours raccourcissaient encore, et le soleil ne se lèverait pas avant 2h. Harry s'installa à une table avec une plume et un morceau de parchemin dans les mains. Il savait déjà quoi écrire, il avait pris le temps d'y réfléchir longuement avant. Le sorcier alluma une boule incandescente dans l'air pour pouvoir écrire. Il prit une inspiration, plaça la pointe de sa plume sur la feuille et démarra. Tout d'abord, quelques formules de politesse habituelles puis vite s'introduire dans le vif du sujet. Lui expliquer – s'il ne le savait pas encore – qu'il était devenu accidentellement un loup-garou, ne pas trop s'étendre sur les raisons pour lesquels il n'avait rien dit à personne. Ensuite, parler de la Pierre de Lune. Lui demander simplement s'il savait quelque chose à leur propos, car lui-même en a vu un article dans un livre. Ne pas ajouter qu'il en possédait une, jugeant cela inutile, mais sans vraiment une raison. Peut-être parce qu'il ne voulait pas qu'on lui demande comment il l'avait obtenu. Enfin, il signa au bas de la lettre et mit la feuille dans une enveloppe.
Harry enfila alors sa cape d'hiver et se dirigea vers la volière. Ses pas résonnaient contre les murs, donnant l'impression d'être seul dans cet immense château froid et sombre. Dehors le paysage gris et immobile donnait le sentiment que le temps s'était arrêté ; seul le rythme de ses pas marquait le temps comme une horloge. Gravir les nombreux escaliers menant aux niches des hiboux réchauffa Harry, jusqu'à ce qu'il atteigne la volière et ses courants d'air provenant de tous les côtés. Des dizaines de hiboux et de chouettes étaient posés sur des poutres, la tête rentrée dans les épaules, formant une multitude de boules de plumes de couleurs variées. Le plafond voûté était haut, et Harry crut voir une chauve-souris s'échapper par une des plus hautes fenêtres.
« Hedwige ? » murmura-t-il pour ne pas déranger tout ce petit monde.
Dans un bruissement, une forme blanche glissa jusqu'à un rebord de fenêtre proche du sorcier et tendit une patte.
Harry attacha la lettre à sa patte avec difficulté, les doigts engourdis par le froid.
« Tu vas voir Rémus Lupin, d'accord ? »
La chouette produisit un bref hululement puis s'envola immédiatement. Harry referma bien sa cape autour de lui et attendit qu'Hedwige ait disparu pour quitter la volière.
Prenant le chemin du retour, ses pensées s'attardèrent une fois de plus sur la conversation de la veille. Le professeur avait dit que Carin avait laissé des explications. C'était étrange, car il avait l'impression de savoir où mais impossible de sortir la réponse de son encombrement de neurones. Il pensa aux journaux qu'Hermione irait fouiller quand elle aurait le temps, c'était peut-être simplement ça le lien. Peut-être que Carin y avait caché des explications au milieu des archives. Harry se promit d'en toucher un mot à Hermione.
Il était toujours dans ses pensées quand, au détour d'un couloir, il rentra de plein fouet dans une personne qui venait en sens inverse. L'autre personne laissa échapper un juron et Harry reconnut immédiatement la voix de Rusard.
« Qu'est-ce que vous faites ici ? » demanda brusquement le concierge en s'époussetant comme si Harry l'avait taché.
« Je revenais de la volière. » répondit poliment Harry pour éviter tout risque de retenue.
« Encore en train de préparer je ne sais quel mauvais coup ? »
« Non. »
Rusard plissa les yeux comme s'il voulait les utiliser comme détecteur de mensonges. Mais devant le droit évident que Harry avait d'aller à la volière un mardi matin, il s'écarta et reprit sa route, grommelant des choses incompréhensibles, et Harry crut l'entendre parler des jumeaux Weasley. Il y avait bien des raisons de se plaindre des ces anciens élèves car depuis que les jumeaux avaient ouvert la vente par correspondance, les objets « interdits selon Rusard » arrivaient par colis entiers dans le château, camouflés pour ressembler à du matériel de classe ou à une quelconque babiole.
Le restant de la semaine, Harry n'avança pas plus ses recherches. Hedwige revint trois jours plus tard sans réponse, alors il dut supposer que Lupin était trop occupé pour lui répondre immédiatement. Hermione avait promis qu'elle retournerait à la bibliothèque quand le week-end viendrait, car les devoirs à faire leur prenaient toutes leurs soirées. Les professeurs voulaient absolument terminer leurs chapitres de cours avant les vacances de Noël alors ils poussaient le rythme des leçons, si bien qu'Hermione elle-même en vint à être perdue avec tous ces nouveaux sortilèges à connaître. Certains professeurs comme Flitwick et Mac Gonagall avaient d'ailleurs proposé des cours du soir à ceux qui le souhaitaient, pour pratiquer les exercices.
L'ambiance du château n'était donc pas la plus joyeuse. Le temps maussade qui planait au-dessus du château n'aidait pas non plus à retrouver le sourire. Une épaisse couche de nuage gris plombait le ciel, assombrissant et uniformisant tout le paysage depuis des jours. Un froid glacial tombait petit à petit sur toute la région, et quand l'eau tombait des nuages, c'était sous forme de pluie verglacée plutôt que de neige. D'ailleurs les entraînements de Quidditch suivaient à présent un joli désordre : les balais se recouvraient d'une couche de verglas sous la pluie, obligeant les entraînements à être décalés pour un autre jour, chose difficile en raison de la faible disponibilité des joueurs et du terrain pris par les autres équipes.
Cependant, le week-end arriva enfin avec un grand soulagement...
Hermione venait tout juste de terminer ses devoirs quand elle décida d'aller s'aérer un peu l'esprit. Ron et Harry n'aurait pas terminé les leurs avant un moment, surtout depuis qu'ils avaient remplacé leur copie par un paquet de cartes. La jeune sorcière quitta la pièce et se dirigea vers la bibliothèque. Non qu'il lui manquait des livres à lire, mais par un temps pareil cela ne lui disait rien de prendre froid, et puis, elle avait une chose à faire. Elle n'avait pas eu le temps de chercher dans les journaux depuis le début de la semaine, néanmoins elle avait un peu réfléchi aux archives qu'elle devait consulter pour ne pas perdre du temps inutilement. A peine arrivée devant la bibliothèque elle sentait déjà la douce odeur du cuir des vieux livres, si familière. Elle se présenta devant le bureau :
« Bonjour, Mme Pince ! » fit-elle d'un air enjouée.
« Bonjour, Miss Granger. » salua la bibliothécaire. Celle-ci, d'habitude si irascible avec les autres élèves, devenait bien plus sympathique quand elle voyait Hermione, une élève qui n'avait jamais fait un bruit ni causé de dommage à aucun livre, ce qui n'était pas le cas de tout le monde. « Vous cherchez quelque chose ? » demanda-t-elle.
« Oui, je voudrai savoir si je pouvais faire quelques recherches dans la salle aux archives. »
« Oui bien sûr. » autorisa Mme Pince. Elle ouvrit un tiroir pour y récupérer une petite clé puis invita Hermione à la suivre. Elles traversèrent ensemble la bibliothèque, sous quelques regards étonnés, jusqu'à la fameuse petite porte où Hermione était déjà entrée une fois pour une recherche en Histoire de la Magie.
Mme Pince lui ouvrit la porte :
« Voilà mademoiselle. Chaque type d'archive est noté au-dessus des étagères, et vous avez le bureau de recherche juste à votre droite. »
« Merci beaucoup. » remercia Hermione.
« N'oubliez pas de me prévenir quand vous aurez terminé. » Et Mme Pince referma la porte derrière elle, laissant la jeune élève seule à l'intérieur.
C'était une grande pièce sans fenêtre et de plafond bas. Un peu poussiéreuse, mais surtout lugubre, ce n'était qu'une succession de rayons contenant, bien rangés par ordre chronologique, toute l'histoire de l'actualité du monde des Sorciers, mais également certains journaux Moldus. Hermione s'assit derrière le bureau de recherche. Elle l'avait déjà utilisé. C'était un outil incroyablement pratique pour arriver à trouver rapidement l'information recherchée parmi toutes les archives. Sur un simple bureau d'écolier étaient posé une feuille de parchemin vierge, une plume et une bouteille d'encre. Hermione s'empara de la plume et inscrivit en lettres majuscules : PIERRE DE LUNE. Puis elle reposa la plume et attendit. Une à une, les lettres disparurent de la feuille, puis après quelques secondes de silence, un léger bruissement se fit entendre sur la gauche, puis un second tout au bout de l'allée, puis un troisième sur la droite. Hermione ne bougea pas, essayant de compter le nombre de bruissements différents qui augmentèrent progressivement en nombre. Puis petit à petit, les sons étranges se matérialisèrent au fur et à mesure qu'ils atteignaient dans le champ de vision de l'élève. Lentement, des journaux, des feuilles de parchemin, de grosses enveloppes, des dossiers s'approchèrent du bureau de recherche et virent se poser à droite d'Hermione, en petits tas sur le bureau.
Elle commença par écarter tous les documents de date antérieure à 1890. Elle mit sur le côté également tous ceux qui parlaient de la poudre de Pierre de Lune. Il ne restait alors plus qu'une dizaine de documents. Elle feuilleta rapidement les plus récents, qui ne lui apprirent rien qu'elle ne sache déjà. Restèrent alors deux quotidiens du « Monde des Sorciers » et un vieux magasine de Sorcière-Hebdo.
Elle s'attarda longuement sur ces trois derniers. Le magasine de Sorcière-Hebdo était un hors-série sur les pierres fines et précieuses dont la Pierre de Lune faisait partie une fois taillée. Rien d'intéressant de ce côté-là. Le plus vieux des deux quotidiens ne présentait qu'un tout petit article sur la Pierre : il annonçait l'exposition au British Muséum de l'Unique Pierre de Lune entière retrouvée à ce jour, originaire de Grande-Bretagne. Hermione espéra tomber sur la suite logique de cet article dans le second quotidien, qui se révéla avoir été publié 3 mois plus tard. Elle tourna les pages et tomba sur l'article recherché. Il était facilement visible car il était le seul encadré en rouge. D'ailleurs, c'était une personne, peut-être la même qui leur avait conseillé d'aller chercher ici, qui l'avait encadré.
Vol au British Muséum !
Moins de trois mois après sa première exposition au British Muséum de Londres, la seule Pierre de Lune entière connue à ce jour a été volée cette nuit-même sans que personne ne s'en aperçoive. Les gardiens s'étonnent de la discrétion du vol qui n'a déclenché aucune des alarmes magiques posées dans toute la pièce. L'hypothèse selon laquelle le voleur appartiendrait au personnel du musée n'est pas à écarter.
Ainsi elle avait été volée. Mais cela n'avançait pas beaucoup l'affaire. Hermione allait refermer le journal quand elle aperçut un petit bout de parchemin glissé entre deux pages de l'édition. Il ne faisait visiblement pas partie de l'ensemble. Elle le prit précautionneusement. Sous quelques mots écrits à la main était collé un petit article venant d'un autre journal. Hermione plissa les yeux pour déchiffrer certains mots où l'encre s'était effacée.
Voici l'article complémentaire :
« Le seul vol commis au British Muséum de Londres et dont la pièce rare n'a jamais été retrouvée est le vol de la Pierre Lunaire, la seule qui ait pu être présentée entière. Elle ne fut malheureusement exposée que pendant trois mois. Les recherches ont duré des années sans aucun résultat. Le coupable n'a jamais pu être découvert. On suppose qu'elle a du finir en poudre comme les autres pierres du même type. Certains historiens pensent que la Pierre a été volée par ses précédents gardiens. En effet, bien avant d'être placée au Muséum, elle a été découverte sur le territoire de la Grande Meute de loups-garous de Grande-Bretagne qui a terrorisé de nombreux villages. Pour acquérir la Pierre, cette meute a été décimée par les chasseurs. Le vol du Musée n'aurait alors été qu'un acte légitime. Cependant il n'existe aucun indice pour confirmer cette hypothèse. »
« Le voilà le lien ! » s'exclama silencieusement Hermione. « La Pierre du Musée et celle de Harry sont une seule et même Pierre ! Elle a été volée par des loups-garous ! » Hermione remercia intérieurement la personne qui avait ajouté cet article. Le terme de Pierre Lunaire étant incorrect, elle n'aurait jamais pu trouver cet article s'il n'avait pas été placé dans le journal.
Hermione renvoya tous les journaux à leur place, puis tenta une nouvelle recherche, cette fois concernant les loups-garous. Cette fois, ce ne fut plus un bruissement discret mais un bruit semblable à une bourrasque qui se fit entendre. Une centaine de journaux sortirent d'emblée de leurs étagères pour venir s'entasser sur le bureau, s'entrechoquant au détour des couloirs comme des bolides de papiers. Puis après la première vague, une autre centaine de journaux, plus lents, vinrent se poser sur les premiers. La pile mesurait alors plus d'un mètre de haut, essentiellement constitué de quotidiens du type de la Gazette du Sorcier, relatant de faits divers tels qu'une attaque de loup-garou dans un canton ou la capture d'un loup-garou près d'une ferme.
Hermione les renvoya tous et recommença avec d'autres mots-clefs plus adéquats à sa recherche. Elle tenta avec « Loup-garou, guéri ».
Cette fois seulement une petite dizaine de journaux glissèrent dans les airs jusqu'au bureau. Parmi eux il y avait neuf revues plus ou moins récentes sur la Potion Tue-Loup et un magazine hors-série sur les faits inexpliqués du siècle.
Le hors-série n'offrait rien de nouveau. Il ne faisait que montrer l'existence de disparitions de certains loups-garous, depuis le Moyen-Age jusqu'à nos jours, et dont la plupart n'avaient pas été retrouvés. Parmi ceux qui étaient revenus, tous s'étaient retrouvés guéris, mais personne n'avait réussi à leur faire dévoiler ce qu'ils avaient vu ni comment ils avaient réussi à guérir.
Cela correspondait exactement au cas de Carin.
Hermione rangea le tout puis quitta la pièce poussiéreuse. Par les fenêtres elle s'aperçut qu'il faisait déjà nuit et qu'il s'était remis à pleuvoir. Après avoir remercié Mme Pince, elle referma sa cape autour d'elle et reprit le chemin de la tour de Gryffondor par les couloirs glacés. Elle dut attendre deux bonnes minutes devant le tableau de la grosse dame car celle-ci était partie discuter avec une amie autour d'un bon feu. Enfin elle parvint dans la salle commune bien réchauffée par l'âtre et le nombre d'élèves présents. En effet, personne n'avait eu envie de sortir par un temps pareil et puisque toutes les tables, chaises et canapés étaient occupés, les Gryffondors restants s'étaient installés en cercle sur les épais tapis rouge et or.
Harry était plongé dans une longue conversation existentielle avec Parvati traitant de la notation injuste de leur dernier devoir de Potions.
« Non mais attend tu sais que la moyenne de tous les Gryffondors est de deux points en dessous de celles des autres maisons ? » s'indigna Parvati. « C'est ma sœur qui me l'a dit. »
« Rabaisser les notes des Gryffondors doit être devenu une raison d'Etat pour lui. On n'est pas moins bons que les autres… tiens, Hermione ! »
« Salut Harry, Parvati ! Vous avez fini votre devoir? »
« On fait une pause (encore !). Ron est parti prendre l'air avec Ginny et une de ses amies. »
« Je reviens de la bibliothèque. J'ai trouvé quelques infos. » fit-elle avec un clin d'œil à peine perceptible à Harry.
« J'arrive tout de suite ! » s'exclama Harry. « Tu m'excuses, Parvati, il faut que j'aille travailler un exposé avec Hermione.
« Pas de problème, il faut que je m'en occupe moi aussi. » répondit-elle, croyant qu'il allait travailler l'exposé de Métamorphose qu'ils avaient tous à faire.
Les deux Gryffondors allèrent s'installer dans un coin de la pièce où étaient entassés quelques coussins non utilisés.
Hermione lui raconta tous les détails de sa recherche à la bibliothèque. De par ce que lui avait dit le professeur Werewail, Harry n'eut aucun mal à relier ces découvertes avec l'histoire des loups-garous. Le fait que la Pierre du Muséum et la sienne soient la même ne semblait pas important, et pourtant cela donna à Harry l'intime conviction de connaître le lieu où Werewail s'était rendu pour guérir, et par la même occasion le lieu où il avait déniché son crâne de loup-garou. Au milieu des montagnes, près des forêts, là où la Pierre de Lune avait chuté depuis l'espace, là où la Grande Meute de loups-garous l'avait découverte et l'avait gardée férocement, aux dépens de leur vie, pour que les loups aient une chance de guérir de leur maladie… C'était là qu'ils avaient tous été tués, c'était là que gisait un cimetière d'ossements de loups-garous d'où provenait le crâne du professeur. Et c'était là où Harry devait se rendre. Encore fallait-il savoir où cela se trouvait en réalité…
Fin du chapitre 25