Titre : J'ai besoin de toi

Résumé : Lorsque Neville rencontre une jeune fille à l'hôpital et qu'ils se découvrent beaucoup de points communs. . . et parce qu'on a toujours besoin de quelqu'un qui a besoin de nous. . .

Genre : Romance/Drama

Disclaimer : Harry Potter, les autres personnages, l'univers, tout appartient à notre chère J.K.Rowling… seule ma petite histoire et ce couple purement fanon m'appartient.

Note de l'auteur : Pas de spoilers du tome 6! Mais si jamais je change d'avis et que j'en met je vous avertirai promis! De toute façon, depuis le temps, tout le monde doit avoir lu le tome 6.


J'ai besoin de toi
Laisse-moi tranquille… (chapitre 1)

J'étais dans ma chambre, chez ma grand-mère, et je repensais à ce qui s'était passé la veille. Parkinson, effondrée dans un corridor de Ste-Mangouste, ayant à peine la force de parler. Je me posais bien des questions sur elle, sur ce qui lui était arrivé. Je me demandais aussi pourquoi je m'en faisais tant pour une personne qui ne lèverais jamais ne serait ce qu'un petit doigt pour moi. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'y repenser. Finalement, la petite bande à Malfoy ne vivait pas toujours la belle vie. Ou alors, Pansy était l'exception qui confirmait la règle comme on dit. Je ne sais toujours pas pourquoi ce soir là j'ai décidé d'aller la voir, mais je ne regrette pas de l'avoir fait.

Comme chaque soir pendant les vacances de Noël, je partis avec ma grand-mère pour rendre visite à mes parents à l'hôpital. Je restai un peu dans leur chambre à écouter ma mère parler de je ne sais quoi à je ne sais qui et puis, je suis sortit pour 'boire de l'eau'. Je vous jure qu'au début je sortais vraiment pour boire de l'eau, mais en passant devant la porte de sa chambre, je n'ai pas pu continuer de marcher. Je me suis arrêté et j'ai regardé la poignée. J'ai du rester comme cela un bon bout de temps. Debout, devant la porte d'une chambre où logeait une fille qui me détestait. Et que je détestais! Ou que je croyais détester . . .

Je me demande encore comment j'ai réussit à trouver le courage d'ouvrir la porte. Elle était là, allongée dans son lit, elle dormait paisiblement. Comme cela, les yeux fermés, elle semblait presque gentille. Va savoir pourquoi, je me suis avancé un peu plus vers elle et je me suis assis près du lit. Ainsi, je pouvais mieux la voir. Son visage était recouvert d'ecchymoses. Une sur la joue, l'autre en haut du sourcil, sa lèvre était fendue. Je devinais que le reste de son corps était dans le même état lamentable. Elle était tout de même mieux qu'hier soir, mais elle n'était pas encore très belle à voir. Je me surpris pourtant à penser qu'elle était jolie. Avec ou sans blessure. Une pensée que je me suis forcée à vite oublier.

Soudain, elle se retourna dans son lit et, je l'avoue, j'ai paniqué. Si elle me trouvait là à son chevet, j'étais mort ! Soit elle m'étriperait, soit elle le dirait à toute l'école pour que tout le monde se moque de moi. Un petit gryffondor au chevet d'une serpentarde ! Mais où allait donc l'avenir ? Je me levai d'un bond en faisant tomber ma chaise et je partis à la course.

- Qui est-là ? Cria-t-elle dans mon dos.

J'avais fait vite et elle ne m'avait pas vu. Soulagement ? Regret ? Je n'en sais rien. Je ne pensais qu'à une chose : m'en aller loin, loin, loin! C'est en tournant un peu trop abruptement le coin du corridor que le drame se produisit. J'entrai de plein fouet dans quelqu'un et je fut projeté par terre sur le coup.

- Mais que se passe-t-il ? Demanda le médicomage que je venais de percuté.

Ma vision était brouillée par d'étranges points noirs dut au choc. J'avais mal, très mal au nez. De plus, je le sentais humide. Je devais saigner. Pourquoi devais-je être aussi maladroit !

- Rien monsieur ! Dis-je après avoir retrouvé mes esprits.

- Môsieurrr le Médicomage ! Dit impatiemment l'homme qui se trouvait à côté de lui. Je ne voudrais surtout pas vous déranger, mais je n'ai pas toute la soirée et je veux voir ma fille maintenant.

- Bien sûr, dit le jeune homme, suivez-moi !

Il fit quelques pas et reviens à ma hauteur.

- Et toi ne court plus dans les corridors ! On est à Ste-Mangouste ici ! Les gens viennent ici pour se guérir et se reposer, me dit-il. Tu devrais aller soigner ton nez.

Il appela une compagne de travail qui me soigna comme elle le put tandis que les deux hommes s'éloignaient dans le couloir. Je les suivit du regard un instant, puis je retournai voir mes parents. Cependant, ça ne me prit pas beaucoup de temps pour m'ennuyer et décider de retourner me promener. Bien sûr, mes pas me menèrent exactement au même endroit que d'habitude : SA chambre. J'entendis du bruit à l'intérieur. On aurait dit des pleures. Elle pleurait, mais elle n'était pas seule. Un homme lui parlait. Cette voix, grave et imposante, me disait aussi quelque chose. Je n'arrivais pourtant pas à me souvenir où je l'avais entendu !

Tout à coup, un bruit me sortit de mes pensées. Des bruits plutôt, des bruits de pas qui se rapprochaient drôlement vite. J'eus à peine le temps de me déplacer que la porte s'ouvrait sur l'homme du couloir. C'était sa voix alors . . . et Parkinson était donc sa fille. Il partit sans me jeter un regard, ignorant les pleures de son enfant. C'était loin d'être un joli tableau familial. Il ne semblait pas beaucoup apprécier sa fille.

- Qu'est-ce que tu fais là toi ? Me demanda froidement la serpentarde qui c'était glissé silencieusement dans l'entrebâillement de la porte. Si silencieusement que je ne l'avais point entendu.

- Euh… Je…, bégayais-je.

Ah ! Moi et ma timidité maladive ! Je n'arrivais même pas à placer deux mots. Je ne sais cependant pas si c'était parce qu'elle me faisait peur ou simplement parce que je n'arrivais pas à détourner mes yeux de son visage. Elle semblait encore plus mal en point qu'il y a quelques heures quand je suis venu dans sa chambre pour la première fois. Ses yeux étaient rougis et ses joues couvertes de larmes. Je ne savais que faire, alors j'attendis…

- C'est toi qui est venu ce matin n'est-ce pas ? Demanda-t-elle plutôt gentiment.

Silence… Que répondre à cela? De plus, ce n'était pas réellement une question. Elle connaissait déjà la réponse. Bizarrement, j'ai cru lire dans ses yeux une certaine… reconnaissance, je crois.

- Je ne sais pas ce que tu me veux Londubat, mais laisse-moi tranquille ! Me dit-elle avec une rage incroyable. Que veux-tu faire ? Aller raconter que tu as vu Pansy Parkinson souffrir ? Prendre tout un tas de photos pour les distribuer à tes amis gryffondors ? … Va t'en…

Elle retourna dans sa chambre et me claqua la porte au nez. Je ne sais pas ce qui m'a le plus marquer ce jour là. Le fait qu'elle me croyait aussi méchant ? Le fait qu'elle ne voulait plus me voir ? Ou simplement le fait qu'elle se souvenait de mon nom ? Je suis sûrement resté ici accoté sur la porte de sa chambre assez longtemps, car la porte se rouvrit sur une Pansy en pyjama.

- Tu es encore là toi ! Demanda-t-elle plus surprise qu'en colère.

Son regard était pénétrant. Je crois qu'elle cherchait à savoir pourquoi j'étais là. Moi aussi, je me demandais ce que je faisais encore là ! C'est vrai, il devait avoir une raison. C'est alors que je dis la première chose qui m passa par la tête :

- Ton guérisseur m'a dit que tu aurais besoin de l'aide que quelqu'un, dis-je précipitamment.

Il y eut un long silence qui me sembla durée des heures entière. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais la referma aussitôt. Elle me scruta de la tête aux pieds une dernière fois avant d'éclater de rire. Elle se rapprocha un peu de moi et murmura :

- Je n'ai besoin de personne. Et surtout pas de toi!


Et voici la suite de 'J'ai besoin de toi'! Alors ? Vous trouvez ça comment ? C'est un peu plus long que le prologue ! lol J'aurais voulu en faire plus, mais en même temps je ne voulais pas dévoiler toute l'action dès maintenant. Le prochain chapitre sera intéressant! Croyez-vous que Neville oubliera à jamais Pansy ? Bon d'accord j'avoue que si c'est ce qui arrive alors ma fic n'a pas grand avenir ! ; )

Babye
Micy
xxx¾