Titre : J'ai besoin de toi
Résumé : Lorsque Neville rencontre une jeune fille à l'hôpital et qu'ils se découvrent beaucoup de points communs. . . et parce qu'on a toujours besoin de quelqu'un qui a besoin de nous. . .
Genre : Romance/Drama
Disclaimer : Harry Potter, les autres personnages, l'univers, tout appartient à notre chère J.K.Rowling… seule ma petite histoire et ce couple purement fanon m'appartient.
Note de l'auteur : Pas de spoilers du tome 6! Mais si jamais je change d'avis et que j'en mets, je vous avertirai promis! De toute façon, depuis le temps, tout le monde doit avoir lu le tome 6.
Note de l'auteur 2 : Ça fait un petit bout que je n'ai pas poster. Donc, rappelez-vous simplement de la dernière phrase que notre gentille Pansy dit au pauvre Neville :
« Je n'ai besoin de personne. Et surtout pas de toi! »
J'ai besoin de toi
Chapitre 3 : J'ai peut-être besoin de toi
Je n'ai besoin de personne. Et surtout pas de toi !
Elle avait dit cela comme s'il s'agissait de la plus grande évidence qui soit. Cette fille me détestait. ÇA, c'était évident ! Cette fille était aussi mal-en-point. Elle avait des problèmes et avait sûrement besoin d'aide. Le pire dans tout ça, c'est que j'étais le seul à le savoir. Donc, le seul à pouvoir faire quelque chose. Mais, comme je le disais il y a quelques secondes, elle me déteste.
Je n'ai besoin de personne. Et surtout pas de toi !
C'était vraiment bête, je le savais, mais j'aurais adoré l'aider. Je ne savais simplement pas quoi faire, ni comment le faire. Lui parler serait déjà un début, mais elle ne me laisserait même pas l'approcher. Tan pis, elle allait devoir m'endurer! Je suis un gryffondor non ? Je n'allais tout de même pas abandonner si vite.
C'est ainsi que débuta ma dernière semaine de vacances d'hiver. J'étais déterminé à découvrir ce qu'il clochait dans cette histoire autour des Parkinson. Pansy allait mal, je le voyais bien et j'allais découvrir pourquoi.
Lundi matin, je suis allé à l'hôpital avec ma grand-mère pour aller dire bonjour à mes parents. Après une heure passé en leur compagnie, je les ai abandonnés pour aller me « promener » dans Ste-mangouste. En vérité, je savais que je n'allais pas me promener bien longtemps. Il était très clair pour moi que l'endroit où je voulais aller était sa chambre. Je voulais aller la voir une dernière fois. Je voulais lui offrir mon aide une dernière fois. Si elle la refusait encore, je m'en irais et je ne reviendrais plus jamais. Si elle l'acceptait, ce qui m'étonnerait, je ferais de mon mieux pour lui venir en aide.
Sans m'en être aperçu, j'avais marché jusqu'à sa chambre. Debout, devant cette immense porte blanche, je me sentais beaucoup moins sûr de moi. Il était évident qu'elle me claquerait encore une fois la porte au nez. Alors, pourquoi réessayer ? Bonne question. Devais-je frapper ou tout simplement tourner la poignée et entrer ? Ah, vas-y Neville, tu en es capable ! Avec un courage qui ne m'est pas habituel, j'ai levé le point et frapper trois petits coups secs.
Après quelques secondes d'attente, la porte s'entrouvrit sur un homme assez âgé. Il portait une longue robe blanche de guérisseur. J'en ai donc déduis qu'il était guérisseur.
- Bonjour, mon petit, dit-il d'une voix douce, que puis-je pour toi ?
- Je…je voudrais voir Park… Miss Parkinson, balbutiais-je.
- Mais bien sûr ! s'écria-t-il. Cette pauvre enfant a tellement peu de visiteurs. Ça lui fera du bien.
Puis, se retournant vers la dite « pauvre enfant » :
- Au revoir, Miss Parkinson. On se revoit demain, à la même heure, pour un autre petit examen.
Il tourna les talons et sortit rapidement de la chambre en prenant bien soin de refermer la porte derrière lui. Moi, qui avait garder les yeux à terre durant toute la conversation, je n'osais pas parler. En plus, je pouvais sentir le regard froid de Parkinson me fixer intensément. J'attendais le moment où elle allait me jeter une vanne à la figure, mais rien ne vint.
- Sa…salut, dis-je alors maladroitement en osant finalement lever les yeux vers elle.
Elle tourna la tête vers moi, cligna des yeux, et retourna à sa contemplation du paysage extérieur. Paysage que je soupçonnais d'être totalement faux et magique. Elle semblait très fatiguée. Je dirais même exténuée. J'aurais peut-être dût la laisser dormir, mais pour une fois où je trouvais la force et le courage de lui parler, je n'allais pas laisser passer un pareil moment.
Je me tirai une chaise près de son lit et la regarda un instant. Je remarquai que sur son visage, il n'y avait plus du tout de marques ou de cicatrices. Malgré la fatigue, elle semblait aller un peu mieux. Je décidai de lui en faire part :
- Tu me sembles aller mieux, dis-je, pour une fois, sans bégayer.
Devant son manque de réaction, j'ai décidé de continuer.
- Hier encore, ton visage était couvert de blessures. Tandis que là, il est très jolie… Comment est-ce poss…
- Ça s'appelle de la magie, crétin ! m'interrompit-elle très brusquement.
Ses yeux me fixaient, brillant d'une lueur étrange. Elle ne semblait pas emballé à l'idée de me voir ici. C'était évident. Pourtant, elle ne m'avait pas encore dit de partir.
- Que fais-tu encore ici ? me demanda-t-elle.
- Hum… et bien… ton guérisseur m'a…
- …t'as dit que j'avais besoin d'aide, me coupa-t-elle encore une fois. Je le sais cela. Et toi, en gentil gryffondor, tu obéis, bien sûr.
Alors là, s'en était trop ! Je m'étais fait un sang d'encre pour cette fille toute la semaine. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je m'inquiétais beaucoup pour elle. Je venais lui offrir mon aide et c'est ainsi qu'elle réagissait. S'en était trop !
- Tu sais, lui dis-je. Moi, je suis venu ici pour t'offrir mon aide. Mais si tu réagis si violemment, je m'en vais. Ce n'est sûrement pas à moi que cela va faire du mal.
J'allais mettre ma menace à exécution quand j'entendis la porte s'ouvrir derrière moi. Une jeune médicomage entra dans la pièce, me regarda, puis se tourna vers Pansy.
- Miss Parkinson ? lui demanda-t-elle inutilement.
- C'est moi.
- Votre père demande à vous voir. Dois-je le laisser entrer ? demanda-t-elle nerveusement.
- Non, répondit Pansy avec une force dont je ne lui aurais jamais cru.
- Je suis désolée… mais il m'a dit de vous dire qu'avec ou sans votre accord il voulait voir sa fille, l'informa-t-elle encore plus nerveusement. Ça vous fera du bien de voir quelqu'un de votre famille, vous verrez. Je vous l'envoi dans quelques instants.
Puis, la petite médicomage sortit.
- Mais qu'est-ce qui se…
Je m'interrompis au beau milieu de ma phrase. Parkinson s'était levé de son lit et se tenait maintenant debout, devant moi. Elle était plus vivante que jamais, mais elle semblait à la fois troublée. Elle leva les yeux vers moi et ce qu'elle me dit me laissa perplexe.
- Tu veux m'aider, pas vrai, Londubat ? demanda-t-elle sans vraiment attendre une réponse. Alors, trouve-le ! Trouve mon père et empêche-le de venir dans ma chambre. Empêche-le de venir me voir ou ne serait ce que me parler ! C'est la seule manière de m'aider.
Ensuite, vint quatre mots que je ne croyais jamais entendre sortir de sa bouche…
- S'il te plaît… Neville !
C'est tout pour le moment ! Un tout nouveau chapitre, tout beau, tout chaud. Et que de mystères ! XD le chapitre 4 sera sûrement très intéressant ! lol Si vous voulez, laissez-moi une review ! Ça me fera plaisir de vous répondre ! Au-revoir.
Micy
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