Tous les désespoirs sont permis
Auteur : Sahad
Chapitre 28 :
Wufei
était couché sur son lit, la nuit tombait, il était
bercé par le chant des animaux nocturnes et regardait danser
les lucioles dans un tourbillon de lumières. Le vent frais
vint soulever une de ses mèches, il avait détaché
ses cheveux et les laissait caresser ses épaules ; un bruit de
pas attira son attention, le jeune Arabe frappa à la porte
:
« Je peux entrer ?
- C'est aussi ta chambre, Quatre... murmura le Chinois surpris par la question de son compagnon.
- Oui, c'est vrai mais... Tu avais l'air tellement serein que je me suis demandé si je ne te dérangerais pas...
- Quatre... Tu es le dernier qui me dérangerait ! »
Le jeune blond sourit et alla s'asseoir aux côtés de son amour, l'asiatique lui sourit en retour, repoussant d'une main l'une des nombreuses mèches blondes qui cachaient le visage de son aimé. Il franchit la courte distance qui les séparait et ses lèvres rencontrèrent celles du petit Arabe, l'embrassant d'abord un peu avec timidité puis passionnément. Ils laissèrent leurs langues jouer, danser pendant quelques minutes qui étaient magiques pour eux.
Quatre s'écarta un peu de son compagnon et, s'allongeant sur le lit, il l'invita muettement à le rejoindre, ce que le Chinois fit sans une once d'hésitation. Wufei était à présent sur le jeune blond qui lui retira doucement avec une patience infini la fine couche de vêtement que celui-ci portait, puis ses mains parcoururent doucement le torse chaud de l'asiatique, ses doigts passant sur les moindres lignes ; les mains exploratrices arrivèrent bientôt au pantalon, elles s'apprêtaient à défaire les boutons lorsqu'une autre les retint.
Les yeux turquoises rencontrèrent ceux d'ébène, posant silencieusement une question, le Chinois sourit puis se pencha :
« Ça ne serait pas juste que tu sois le seul à partir à la découverte, ne ? »
Les mains de l'asiatique défirent soigneusement les boutons de la chemise, découvrant une peau blanche, laiteuse. Il caressa doucement le torse du blond dont la respiration s'était déjà accélérée, se penchant un peu plus, il déposa quelques baisers dans le cou du jeune Arabe puis en parsema le long du torse qui lui était offert.
Wufei arrêta ses baisers pour reprendre les lèvres de celui qu'il aimait tant, continuant son exploration de ses mains : il laissa ses doigts glisser le long de la peau, descendant de plus en plus bas, dépassant le bas ventre. Le blond eut un sursaut lorsqu'une vague de plaisir l'envahit, il ne pu réprimer un petit gémissement qui encouragea l'asiatique a continuer de caresser cette forme déjà volumineuse, exerçant un très lent va et vient relevant du supplice. Quatre sentait sa respiration s'accélérer encore, les battements de son coeur manquant de lui faire exploser la poitrine, n'y tenant plus, il commença à mouvoir son bassin afin de suivre les mouvements de la main du Chinois. Celui-ci sourit davantage, chuchotant à l'oreille de son amant :
« Cette nuit je te ferais connaître le septième ciel, mon ange.
- Oui. »
L'asiatique retira le pantalon du blond qui le gênait tant (le pantalon qui gêne, pas le blond !), laissant son regard parcourir ce corps qui lui semblait si parfait. Le jeune Arabe fit de même avec celui de son compagnon, il murmura :
« Belle musculature...
- Ta couleur de peau me donne envie de te manger... ricanna le Chinois avec un regard de prédateur affamé.
- Ce n'était pas ton intention dès le départ... ? les yeux du jeune garçon en disaient long sur ses pensées.
- Si... acquiesça son amant d'un sourire. Mais pas dans ce sens là...
- Moi, c'est les deux que je veux. »
Le sourire carnassier de Wufei s'agrandit, les yeux remplis d'un désir non dissimulé ; il déposa à nouveau ses lèvres sur celles de son amour, laissant sa main jouer encore un peu mais à un rythme plus rapide, arrachant quelques gémissement à sa victime. Il traça un petit chemin brûlant de sa langue sur le torse du blond qui en eut des frissons. Le jeune garçon, haletant, murmura à son amour :
« Prend-moi... S'il te plaît... »
Son désir étant partagé, le Chinois attrapa à nouveau les lèvres de son compagnon, se glissant petit à petit vers son intimité. Le corps de l'Arabe se raidit et un cri de douleur lui échappa, ce qui stoppa net l'asiatique dans son ascension, l'inquiétude s'empara de lui :
« Quatre... !
- Ça... Ça va... tenta de le rassurer le jeune garçon. Je... C'est ma... Première fois... Alors... Ça m'a un peu surpris sur le coup...
-Tu aurais dû me le dire... ! lui reprocha son amour.
- Pardon... se culpabilisa le blondinet.
- Tu veux toujours ?
- Oui.
- J'essaierais d'être le plus doux possible... »
Disant cela, sa main s'empara à nouveau de son jouet pendant que l'autre caressait doucement la peau du torse de son amant. Ne s'étant pas retiré, il continua mais avec une extrême lenteur ; la main du blond serra le drap. Wufei embrassa tendrement son amour pour le détendre, le temps s'écoula lentement, jusqu'à ce que le jeune Arabe souffla :
« Vas-y... Je n'ai plus mal. »
Le Chinois accéléra son mouvement de bassin, suivant le même que sa main sur le membre de son compagnon, lui arrachant de longues plaintes d'un réel plaisir ressenti. Des vagues de chaleur et de plaisir leur parcourraient le corps, les faisant totalement perdre pied, puis, dans un dernier coup de rein, Quatre hurla le nom de son amant en se libérant entre eux, suivi de près par Wufei qui se libéra en lui. L'asiatique se retira et se coucha aux côtés de son amour qui se blottit contre lui, aussi haletant l'un que l'autre, transpirants.
« C'était... Génial... soupira le blond dans les bras de son amour.
- Oui... Génial... »
Ils se sourirent, échangeant de derniers baisers avant de sombrer dans un sommeil emplit de rêve où ils étaient toujours ensembles.
POV Duo :
Pourquoi
suis-je si rancunier... ? Tout serait tellement plus simple si je
pouvais oublier ça. En plus, ce n'est pas vraiment de sa
faute... Alors pourquoi est-ce que je lui en veux à ce
point... ? Je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je me lève,
doucement pour ne pas réveiller Trowa.
Le vent frais de la nuit est si agréable, si apaisant... Je soupire et regarde au loin, bien que l'on soit en pleine nuit, la pleine lune permet de voir comme en plein jour. Bon, peut-être pas à ce point-là, mais...
« Tu vas rester longtemps dehors ?
- Ah... ! C'est toi, Trowa... je murmure. Pardon, tu m'as fait peur.
- Duo... Je... Tu m'inquiètes en ce moment... m'avoue-t-il.
- Pardon... ? je ne comprends pas tout.
- Je... Tu sembles tellement perdu dans tes pensées que... J'ai l'impression que tu t'éloignes de moi... Et... Je ne veux pas. »
Je vois une larme perler sur son visage. C'est... A cause de moi... ? Je me jette à son cou et me cramponne à lui :
« Pardon ! Pardon ! J'ai été égoïste ! Je n'ai pas pensé à ce que ça pouvait te faire... Pardon !
- Duo... Je suis si content de te retrouver... Tu viens dormir ?
- Je n'y arrive pas... je râle.
- Et si je te serre dans mes bras en te faisant plein de câlins... ?
- Avec une super berceuse comme la fois où tu m'as consolé ?
- D'accord... il sourit.
- Ça marche, alors ! »
Cette nuit promet d'être géniale !
FIN POV Duo
POV Heero :
Uwa...
Je ne suis vraiment pas du matin ! On va dire que cette nuit a été
plutôt sympa, ne ? Je m'assoie et regarde Zechs. Je l'ai enfin
retrouvé... Je me lève et vais préparer le petit
déjeuné. Au passage, je regarde dans une pièce
d'à côté, Sanzô et Gokû dorment l'un
dans les bras de l'autre... Ils sont mignons comme ça... Je
crois que j'ai toujours mon appareil photo dans mes affaires. Je
retourne dans ma chambre et prends le dit appareil.
« Un petit sourire. » je ricane.
Je les prends en photo, le flash réveille Sanzô qui me regarde. Je lui montre l'appareil du doigt avec un grand sourire, il me fait la gueule... Oups... Bon, je vais dans la cuisine, hein ? Les autres ne vont pas se réveiller avant un petit moment. Je commence à préparer le petit déj... Y a pas grand chose mais on fera avec !
Je mets la main dans ma poche. Huh... ? Qu'est-ce que... ? Oh, c'est le bout de tissu rose que j'ai trouvé chez le roi. Je reste un moment perplexe. Pourvu qu'on la retrouve avant qu'il y ait un problème... !
--------- A SUIVRE !
