Tous les désespoirs sont permis
Auteur : Sahad
Note : je ne me suis pas gourrée de fic ! Je vous rassure, lisez jusqu'au bout et vous comprendrez ! Les nouveaux pers et leurs ''égaux'' : Noémie (Nono) Heero ; Yaële Duo ; Elsa (Zazou ou Godzi) Zechs ; Marion Trowa ; Samuel (Taichi) Noin et Relena (mais il est pas du tout fan) ; Kathleen (Katoo) Quatre(a cause du surnom) et Fanny Wufei (à cause de son sale caractère à vouloir justice et ce même quand il n'y en a pas ! TxT)
Chapitre 34:
Un petit groupe de sept amis
se pressaient autour des affiches du Dragon (cinéma),
hésitants :
« Dis, Nono... lança l'une des filles. Qu'est-ce qu'on va voir ?
- Mais qu'est-ce que tu veux que j'en sache, Yaële ? répliqua celle-ci. Et puis pourquoi tu me le demandes à moi ?
- Comme ça... Te fâche pas ! râla la première. Miss Godzi, qu'avez-vous à proposer ?
- Evil Dead.
- Bon ben on y va alors.
- Veux pas ! grogna Nono. Il m'a pas l'air trop génial. Puis les films d'horreurs finissent toujours pareil, le méchant crève à la fin et le héros se barre ! (mimique complètement crétine idéalisant bien le héros)
- Ça fait effectivement plus pitié qu'autre chose... ' remarqua Yaële.
- Bon ben prenez autre chose ! Moi, je propose c'est tout ! Demandez à Taichi pour l'avis masculin. »
Les filles se regardèrent, toutes au bord du fou rire, les larmes aux yeux et un mal au ventre d'enfer ; ce qui eût pour effet de faire râler le dit Taichi :
« C'est Samuel ! Pas Taichi ! Et puis qu'est-ce qui vous fait marrer ?
- ''L'avis masculin''... hoqueta Noémie .
- Si toi, t'es un mec... ! ironisa Fanny.
- Vous... » TxT grogna Samuel en lui faisant un shampoing spécial avec son poing sur le crâne avant qu'ils ne se mettent tous deux à se battre comme des chiffonniers.
Ils prirent tous un ticket pour le film ''d'horreur'' en question et se dirigèrent à la salle n°1 ; arrivés et assis, Yaële se tourna vers la gauche, la droite, derrière, devant, en haut puis en bas (1) avant de se tourner vers Noémie :
« Nono...
- Hn ?
- On est seuls.
- Tant mieux ! (il est vrai que Noémie est l'associable du groupe)
- Mais je crois qu'on devrait se déplacer un cran vers la gauche... »
Sans vraiment comprendre, le groupe suivit les deux filles et se décala d'un siège vers la gauche ; ce n'est qu'une fois assis et bien installés (déjà en train de sortir coca et friandises) que Nono fit remarquer que finalement il fallait aussi se décaler d'un rang en arrière. Ce fut un regard noir (2) qu'elle lança qui fit taire les réclamations. Puis Zazou demanda :
« Mais je comprends rien ! Qu'est-ce qu'on fait là ?
- Cherche pas à comprendre ! déclara Yaële. De toute façon, ils ne devraient plus être longs... »
Comme pour confirmer ce qu'elle venait de dire, un éclair parcourut la salle et dans une lumière aveuglante et sous des cris stridents, huit corps tombèrent sur le groupe.
POV Duo :
Agna
! J'ai maleuh ! Je viens de tomber sur... Sur quoi au juste ? Je
me retourne et me retrouve nez à nez avec... Une fille ! Je
suis ''légèrement'' assis sur ses genoux, elle me fait
un grand sourire :
« Kikoo Duo ! Pas trop dur l'atterrissage ? »
Je rêve ou elle vient de m'appeler par mon nom, je détourne les yeux pour constater que tout le monde est sur les genoux de quelqu'un ; même que Noin et Relena sont sur le même gars (aouch !). Je regarde la fille (encore une ?) sur laquelle a atterri Heero, elle me regarde avec un regard sadique :
« Bon voyage ? puis elle s'adresse à mon coussin humain. Dis, Yaële, je crois qu'on aurait dû rester à notre place.
- Pourquoi ? rétorque la dite Yaële. Tu n'apprécies pas ?
- Non pas que ça me dérange d'avoir le plus beau cul du monde sur moi... commence-t-elle (sous le regard noir de Zechs). Mais il a les os pointus !
- Huh... Gomen ! » s'excuse Heero.
Là, je ne comprends plus rien! Je suis sur le cul (et c'est le cas de le dire), elles n'ont pas l'air dangereuses, enfin juste un peu dérangées. Elles nous font asseoir à leurs côtés en nous promettant de s'expliquer après le film (je viens de remarquer qu'on est dans une salle de ciné).
FIN POV Duo
POV Heero :
Le film était nul à
chier ! Et la fille à mes côtés, Noémie je
crois, faisait des commentaires à tout bout de champ, pire que
Duo, mais c'était marrant. Donc nous sortons du cinéma,
sous le regard étonné d'un gars. Ça doit être
le contrôleur, il ne nous a pas vu entrer. Raison de plus pour
foutre le camp !
Arrivés près d'un port, je me colle à mon Zechs et regarde le groupe de filles (pardon, il y a aussi un mec, le seul d'ailleurs), elles sont toujours aussi souriantes qu'à notre arrivées, pas étonnées le moins du monde. Nous demandons nos explications :
« Alors ? lance Trowa.
- Est-ce que tu sais nager ? le coupe Noémie avec un regard suspicieux.
- Non, Nono ! Pas maintenant... intervient Yaële. Alors, je vais vous dire. Vous êtes à La Rochelle, un p'tit bled paumé de la France (3), c'est le port comme vous pouvez le voir.
- Vous n'avez pas l'air très surprises de nous voir... remarqua Quatre.
- Ah... Heu... elle semble gênée.
- C'est clair que je pige pas ce qu'il se passe ! dit Elsa en admiration devant MON Zechs.
- Heu... poursuit Noémie. On était un peu... Heu... Au courant de votre arrivée.
- Comment... ? j'ai du mal à comprendre là.
- Heu... Une voyante ? dit Yaële.
- Rêve prémonitoire ? continue Noémie.
- Une connerie... ? ironisa Marion à l'intention de leurs remarques stupides.
- Lignes de la main ? enchaîne à nouveau Yaële. Enfin, bref, on le savait, cherchez pas à comprendre.
- C'est vrai quoi ! Vous êtes des mecs ! ricane Noémie.
- Ne craignez rien, elle n'a rien contre, elle aime juste les faire... Hn... Chier ! râle Samuel en essayant de se décoller de Relena.
- Bon, on va à la médiathèque et après on envisagera ! » claironne Fanny.
Nous les suivons, bien qu'on ne sache pas grand-chose d'elles ni de l'endroit qu'elles disent s'appeler La Rochelle (quand je disais que c'était un bled paumé ! ) ; enfin, y a que Trowa qui sait ce que c'est... Mais... Si on est ici... On est peut-être sortis du Meiro !
« Non ! rit Yaële.
- Non, quoi ? je demande un peu pris au dépourvu.
- Vous êtes toujours dedans ! ricane à son tour Noémie.
- Mais comment... ?
- On s'en est douté, voilà tout. » coupe Marion.
Y a vraiment un truc qui cloche, là ! Nous arrivons à la médiathèque (c'est grand), Wufei y trouve son bonheur guidé par Fanny qui la connaît comme sa chaussure.
« Comme sa poche... me lance Noémie.
- Hein ?
- On dit ''comme sa poche'', pas ''comme sa chaussure''.
- Comment... ?
- Laisse tomber, t'es un mec... me coupe-t-elle avec un sourire.
- Tu serais pas empathe ? je demande au cas où.
- En pâte ? répète Elsa.
- Non, non ! intervient Yaële. Juste télépathe ! »
Je la dévisage, elle dit ça comme ça, elle... Comme si c'était tout ce qu'il y avait de plus courant.
FIN POV Heero
POV Yaële :
Agna ! Je peux pas leur
dire que je suis l'auteur (1) ! Ils me tueraient. TxT Argh ! Je me
retourne. Noin ne me regarde pas, elle est occupée à
essayer de séparer Relena et Taichi... Ouf... Je regarde Nono,
elle acquiesce : on a eu chaud (4). Nous attendons donc devant la
médiathèque (ça ne m'intéresse pas
beaucoup : j'ai un peu de mal à aimer les livres. '), Fanny
se ramène en râlant et en désignant Wufei du
doigt (en train de dévorer son livre) :
« Je lui ai loué le bouquin, sinon on y était pour la nuit ! »
Trowa serre Duo dans ses bras. C'est-y pas choupi ? Je regarde autour de nous, Heero est avec Zechs et Quatre essaye de sortir Wufei de son livre. Les passants les dévisagent, certains d'un air dégoûtés ; c'est le moment que choisit Noémie pour leur beugler :
« KOOOOOOAAA ! Vous avez quelque chose contre les homos ? Z'êtes homophobes ou quoi !
- En plein milieu de la rue, c'est vraim... »
L'inconnu n'a pas le temps de finir que Nono lui décroche son ''coup de pied furieux'' (made by Misao dans Kenshin) mais dans l'entrejambe. J'éclate de rire en remarquant les têtes que tirent les garçons de notre groupe (et oui, Samuel n'est plus le seul mec). Nous décidons de rentrer en passant par chez moi (mes parents raccompagneront tout le monde, les pauvres), nous longeons donc le port ; c'est là que Nono lance à Heero :
« Dis, tu sais nageeeeeeeeerrrrrrrr ?
- Heu... Oui, pourquoi ? »
Je n'ai pas le temps de réagir que Heero fait un splendide amerrissage, ou plutôt un superbe plat (5) ; Marion se frappe le front de sa main, je me penche au bord comme tout le reste de la bande avant de voir Zechs sauter juste au-dessus de nous (maman !) à la poursuite de son amour (c'est-y pas romantique, ça ?). Il le remonte tant bien que mal notre Japonais qui a un peu bu la tasse (ewww) dans le port, Zechs le serre contre lui en disant qu'il a eu si peur et l'embrasse. Noémie prend un air malicieux lorsque Heero la regarde, inutile d'être devin pour comprendre que le sourire qu'il lui lance est un remerciement pour le baiser et une malédiction pour le plongeon, mais... Nous remarquons que la foule a attiré un schtroumpf (poulet, flic... Uh-oh...). Il pose la main sur l'épaule de Zechs :
« Dites-moi... Quel âge avez-vous ?
- Heu. Ben, 21 ans.
- Et vous ? » il se tourne vers Heero.
Noémie lui fait des gestes pour essayer de prévenir notre Japonais mais c'est trop tard car môssieur n'est pas foutu de comprendre les gesticulations de Nono et répond :
« 15 ans, pourquoi ? »
D'un geste le policier relève Zechs et l'entraîne derrière lui tout en disant :
« Détournement de mineurs sur la voie publique, suivez-moi au commissariat monsieur. »
POV Noémie :
Et
merde ! Je retiens comme je peux Heero de le suivre. Ils ont déjà
disparus et la foule s'est dispersée. Heero se retourne vers
moi et me hurle :
« Mais lâche-moi ! Il a besoin d'aide !
- Arrête tes conneries ! je crie tout aussi fort. Si tu n'es pas là, qui pourra l'aider à sortir ? »
Il me dévisage, ses yeux se remplissent de larmes et il me pleure dans les bras. Qu'est-ce que je suis sensée dire pour le consoler... ? Yaële me lance :
« Je vais à la cabine publique qui n'est pas très loin, occupe-toi de lui !
- Heeeeeeeiiiiiiiiiiiiinnnnnn ? »
C'est tout ce que j'arrive à articuler avant de voir toute la bande se barrer. Ok, je me retrouve seule avec Heero. Je me sens mal... C'est quand même de ma faute ce qui arrive. J'essaye de lui parler mais ma voix est vraiment faible, presque un murmure, j'ai la gorge serrée :
« Heero... Pardon. C'était juste un jeu... Et...
- C'est pas de ta faute... me coupe Heero en relevant la tête. Tu ne pouvais pas savoir. »
Son visage est encore baigné (en fait, il est toujours trempé mais là je me focalise sur le visage) par les larmes mais il me sourit gentiment. Ça ne fait que m'enfoncer mais je ne vais pas lui dire ça quand même. Enfin, ça me fait quand même du bien de penser qu'il ne m'en veut pas. Je prie pour que Yaële trouve une solution.
FIN
POV Noémie
La bande revint presque à bout de
souffle, Yaële leur ordonna de les suivre, ils se retrouvèrent
à la Place de Verdun, là, une voiture vint les trouver.
Noémie reconnut sa grande soeur :
« Bob ? (Barbara, mais Nono l'appelle toujours comme ça)
- Montez ! » leur lança-t-elle.
Ils se retrouvèrent tous dans la voiture à expliquer le problème à leur chauffeur, la jeune fille sembla réfléchir quelques minutes avant de s'exclamer :
« Bande de cons !
- Quoi ! râlèrent les interpellés. C'est pas notre faute si ce putain de schtroumpf est homophobe !
- Mériterait un procès ! beugle Noémie.
- Ben voilà ! T'as trouvée toute seule ! grommelle Barbara. Vous le menacez d'un procès pour homophobie et il le relâchera. Enfin, j'espère...
- Bon, ben, appuie sur le champignon ! hurle la bande.
- Ça va pas, non ? J'veux pas un PV, en plus de ça! Là, ça serait la totale ! »
Noémie se retourna vers le Japonais et remarqua avec soulagement qu'il se détendait lui aussi, accroché à ce nouvel espoir ; celui-ci la fixa à son tour et lui afficha un large sourire qui ne fut pas sans effet ! La jeune fille sourit à son tour puis se détourna tout en se maudissant intérieurement de sa connerie. Puis l'idée de pouvoir soutiré de l'argent afin de partir en voyage au Futuroscope lui dessina un large sourire carnassier sur le visage.
La voiture arriva, quelques bonnes minutes après à cause des embouteillages, au commissariat ; là, toute la bande mis pied à terre et se dirigea vers le policier qu'ils avaient rencontré quelques temps auparavant, en train de se limer les ongles, les deux pieds sur son bureau. Noémie ricana :
« Mattez-moi ses pompes ! Il doit rouler sur l'or le zigoto ! (elle savourait déjà sa vengeance) On va pouvoir se le payer ce voyage au Futuroscope !
- Noémie... On va simuler, pas faire un procès... lui fit remarquer Marion.
- Oooooh... Casse l'ambiance. » bougonna-t-elle sous le regard amusé de son interlocutrice.
Le policier dévisagea le groupe, puis Barbara, étant la plus âgée de tous, s'avança, posant les mains sur le bureau et lança son regard-de-la-mort-qui-tue-assez-similaire-à-celui-de-Heero (6), et lança :
« Dites-moi... Vous êtes bien l'homme qui a embarqué notre copain, non ?
- Oui... le policier retira ses pied et ne semblait plus très sûr de lui face à l'assurance de la jeune fille.
- Bien. Dans ce cas vous ne m'en tiendriez pas rigueur si je vous collais un procès pour homophobie, n'est-ce pas ?
- Ça n'a rien à voir ! se défendit l'homme. C'est du détournement de mineur !
- Oh ! Vous foutez pas de ma gueule, des détournements de mineurs y en a à tous les coins de rue, si vous les avez arrêtés ceux-là justement c'est parce qu'ils sont homos, avouez-le.
- Restez polie !
- Ta gue... le Japonais ne put finir sa phrase car déjà Noémie l'avait bâillonné de sa main.
- Quoiqu'il en soit, poursuivit le policier, je n'ai pas la preuve que ses parents soient effectivement d'accord en ce qui concerne la relation de leur fils. Qui plus est avec un homme.
- Vous voyez ! beugla toute la bande en coeur.
- Mes parents sont tout à fait d'accord en ce qui concerne cette relation... répliqua Barbara tout en faisant reculer la marmaille et surtout sous le regard étonné de sa soeur, Noémie, qui trouvait qu'elle s'avançait dangereusement.
- Vos parents. Vous êtes frère et soeur ? demanda le flic, cherchant le lien de ressemblance.
- Enfin, adoptifs... Barbara se sentit déglutir mais sans le montrer pour autant, gardant toujours son calme légendaire.
- Très bien... acquiesça l'homme. Vous ne voyez donc pas de mal à ce que j'appelle vos parents ?
- Non, non... Pas du tout.
- Votre numéro. »
Pendant que l'homme cherchait le combiné du téléphone sans fil sous la paperasse, la jeune fille fit un geste discret à sa soeur, que celle-ci compris immédiatement. Noémie sortit chercher un adulte de taille raisonnable et lui expliqua l'affaire. Celui-ci accepta de coopérer au grand bonheur de la jeune fille, empruntant le portable de l'homme elle envoya un texto à sa soeur : '' C bon g ce kil fo, donne ce num : 06... (anonymat)''
Au commissariat, Barbara sourit en recevant le texto et donna donc le numéro qu'elle venait de recevoir, la farce ne fit que continuer :
« Allô ? commença le policier (mode haut parleur branché).
/Oui / répondit une voix.
- Vous êtes le père de Mademoiselle Barbara -biiiiiiiiiiip- (anonymat)
/Oui, c'est pourquoi /
- Le jeune Heero -biiiiiiiiiiip- (il n'a pas vérifié s'il avait réellement le même nom que les deux soeurs) est-il votre fils ?
/Oui, de quoi s'agit-il ? Il a fait une connerie /
- Non, non, ne vous inquiétez pas ! le ''rassura'' le policier. Je tenais seulement à savoir si vous étiez au courant de la relation de votre fils ?
/Tout à fait, avec Mr Zechs Merquise. /
- Vous êtes au courant et vous approuvez ? s'étrangla le policier (7).
/Oui, Mr le policier, un problème avec ça /
- Non, non ! Désolé de vous avoir dérangé ! »
Sur ce, il raccrocha et fit sortir le jeune homme sous les acclamations de la bande, Barbara se retira non sans lancer un sourire victorieux au policier. Noémie (revenue) s'apprêtait à partir, puis se retourna en tirant la langue :
« Homophobe ! »
Et détala en courant, sous le regard plus qu'énervé du flic. Une fois à bonne distance du commissariat, la bande remercia vivement leur sauveur qui s'en alla en leur faisant signe de la main. Yaële se tourna vers son amie :
« Nono, j'espère que maintenant t'as compris qu'on ne balance pas n'importe quoi dans le port.
- Maieuh ! protesta l'interpellée.
- N'importe quoi... ? souligna le Japonais avec un regard noir.
- Heu ! N'importe qui, je voulais dire !
- Je ne suis pas n'importe qui ! grogna Heero.
- Ça, on avait remarqué ! » ricana Duo avec un graaaaaaaaaannnnnnnnnnnnnd sourire.
Trowa se tourna vers Quatre qui avait l'air inquiet, lui demandant la raison de cette expression, le jeune Arabe lui fit remarquer qu'ils n'avaient aucun endroit où passer la nuit et il était déjà 19h00. Fanny s'avança :
« T'inquiète pas, on va vous héberger !
- A sa place, c'est ce qui me ferait peur... lança Samuel (le mec martyrisé par les filles de la bande).
- Tôôôôôôôôaaaaaa... (trente minutes de course poursuite)
- Ça me rappelle quelqu'un... ricana l'Américain en direction du Chinois.
- Maxweeeeeell... grogna Wufei.
- Bon, c'est pas tout! Mais il faut s'arranger ! Yaële !
- Nani Nono?
- C'est pas toi qui disait que tu avais une maison à l'Ile de Ré qui est vide en ce moment, non ?
- Le trou paumé où tu vis d'habitude ? s'étonna la fille.
- Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan... Je le sais, pas la peine de me le répéter ! Bon alors ?
- Oui, c'est vrai... acquiesça Yaële. Pourquoi ?
- Tes parents seraient d'accord pour qu'on squatte ? demanda Noémie avec le plus grand sérieux du monde. Vu qu'on fait tous le pont et qu'on a pas cours lundi et mardi à cause de la grève.
- Bonne idée ! Je vais les appeler ! »
POV
Trowa :
Nous arrivons dans la dite maison, elle n'est pas
très grande mais je pense qu'elle fera l'affaire. Il n'y a que
deux chambres (les deux autres seront en construction), mais le salon
semble assez grand et les filles ont pensé à amener des
matelas donc tout le monde ''dort'' par terre. Je regarde mon amour,
c'est marrant de voir à quel point il s'entend bien avec Yaële
alors que ces filles nous sont totalement inconnues. Mais si on
regarde bien, Heero s'entend très bien aussi avec Noémie,
comme Zechs avec ''Zazou'', Quatre avec Kathleen, les deux filles
avec Samuel (le pauvre), Wufei avec Fanny et moi avec Marion. Nous
demandons finalement des explications claires, nettes et précises.
Ça les embarrasse un peu puis finalement Noémie se
dévoue pour tout raconter :
« Vous êtes ici dans un monde parallèle au vôtre. Nous sommes tous vos ''doubles'', inversés sexuellement.
- Oh... je lance. Donc... Yaële tu sors avec Marion et...
- Pas du tout ! beugle l'intéressée. T'as tout faux ! Ça a rien à voir ! Je suis p'têt ''Duo'' de mon côté mais je suis quand même quelqu'un libre de décider avec qui je veux être, n'est-ce pas Nono ?
- Hu-hum (genre désapprobateur). Bon, je continue... Donc, nous sommes vos soi-disant doubles et nous vous aiderons à repartir, mais pas tout de suite.
- Pourquoi ? demande subitement Quatre.
- Parce qu'on vous aime bien ! Nan, je déconne ! ricane ''Nono''. En fait, c'est qu'en venant ici, vous avez dû ouvrir un portail, hors, comme vous devez le savoir, chaque portail donne naissance à un spectre. Vous allez donc nous aider... »
Un gros silence s'installe. Lorsque je regarde les autres, les filles ont l'air complètement abasourdies par ce qu'elles viennent d'entendre, seules Noémie et Yaële semble au courant et paraissent savoir de quoi elle parle. Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait très bizarre d'un seul coup. --'
Nous nous préparons notre repas, moi aux fourneaux, comme d'habitude. --x Quoique Duo me propose son aide, je décline son offre et lui demande de mettre la table, conscient que je serais capable de faire cramer le repas juste pour le prendre dans mes bras. Il a compris et ne rechigne pas. Nous mangeons tous face à la plage en discutant de ce spectre. D'un seul coup, Noin se tient la tête en gémissant :
« Il est là, quelque part, je sens sa présence !
- On n'est pas très avancé avec ça. » --' grommelle ''Taichi''.
D'un seul coup, le portable de Yaële sonne, elle le sort de son étui et regarde, d'un seul coup elle soupire comme si toute la misère du monde s'abattait sur elle (ce qui n'est pas faux) :
« C'est l'aut' con... !
- Ça c'est un mec ! ricana ''Nono''. C'est qui ?
- C'est Otacon26. »
Je ne sais pas de qui il s'agit mais à voir leur mine dégoûtée, ça doit pas être quelqu'un qu'ils apprécient vraiment. Yaële finit tout de même par décrocher.
« Allô... ? »
A ce moment-là, Noin gémit de plus belle :
« Je le sens plus fort ! »
Je peux voir un grand sourire carnassier se dessiner sur le visage de Noémie et Yaële lorsqu'elles entendirent cela. Qu'est-ce qu'elles mijotent ?
« Allô duc... Heu... Otacon ? (anonymat respecté même dans les pires circonstances.). Oui... Tu veux venir ? Vi. La maison près du pont... Vi, je veux bien pour une fois... Vi... On t'attend. »
Yaële raccroche et dévisage Noémie avec un très grand sourire carnassier. C'est quoi cette bande de dingue !
FIN POV Trowa
POV Wufei :
Il
est environ 21h30. J'ai lâché mon bouquin depuis un long
moment car Quatre me l'a demandé (supplié). Nous
attendons donc que le dit ''Otacon26'' se ramène. Vision
d'horreur ! Je ne crois pas être le seul à le penser.
Quatre se sert contre moi en murmurant :
« C'est un spectre. Il a un spectre à l'intérieur de lui. »
Trowa a entendu, il pose sa main sur son couteau, prêt à passer à l'attaque. Nous sommes tous tendus. Puis, Yaële chuchote quelque chose à Trowa, il semble surpris et hésiter quelques minutes puis dans un geste souple il lance son couteau en direction du spectre. Le couteau comme par magie va se planter dans son torse (si, si, c'est possible pour ceux qui connaissent Otacon26), il tombe lourdement sur le sol et se désintègre. Je reste un peu ébahi par ce que je viens de voir puis Trowa se tourne vers Yaële :
« Comment savais-tu ?
- Il m'a demandé par téléphone s'il amenait le gros aimant qui lui sert de pendentif, je me suis dit qu'on pourrait en profiter et voilà. »
Elle est toute souriante. Mais d'un seul coup, elle devient plus sombre puis soupire, je regarde Noémie, elle en fait de même. Je ne comprends pas trop pourquoi puis finalement Yaële redresse la tête et nous souffle :
« A présent, vous n'êtes plus obligés de rester... C'est dommage.
- Pourquoi ? demande Duo.
- Le spectre n'est plus. Votre mission ici est terminée... bougonne Noémie.
- Mais... On va rester ! proteste Quatre.
- Quoi ? s'étonnent les deux filles.
- Ben, nous rentrerons de toute manières. Et puis nous avons besoin d'un peu de repos. reprend-t-il.
- C'est vrai ? beuglent Noémie et Yaële en coeur.
- Ouais ! acquiesce-t-on tous en coeur.
- Super ! crie Fanny. Demain on va faire des purikuras ! Comme ça on aura un souvenir de vous !
- Et vous ? Vous en pensez quoi ? demande Trowa au reste de la bande.
- Nous, on est largués depuis un petit bout de temps... râle Elsa. On ne comprend pas trop ce qu'il se passe. Mais si les filles sont contentes c'est qu'il n'y a pas de mauvais trucs pour nous. »
Nous rigolons puis allons préparer le lit pendant que Noémie, Yaële, Heero, Duo et Trowa ramassent la table et font la vaisselle.
FIN POV Wufei
POV Duo :
Je m'approche de Yaële et
lui demande :
« Dis, comment se fait-il que seules toi et Noémie soyez au courant de notre histoire ?
- C'est assez compliqué sans l'être... répond-t-elle. En fait... Je suis un peu... La responsable de tout ceci. »
Je ne comprends pas vraiment et lui demande de m'expliquer, elle soupire et repart dans ses explications :
« Tout ce qu'il vous arrive jusqu'à présent... C'est pas vraiment comme si c'était le hasard...
- Comment ça ? je demande encore plus perdu qu'avant.
- Laisse tomber, c'est pas grave. Disons que je le sais, un point c'est tout, et Noémie aussi.
- Mais comment ?
- L'avenir... A la Heero quoi...
- Comment tu sais pour Heero ? là y a un truc bizarre !
- Fanny lit le japonais... lance-t-elle.
- Quelqu'un veut des gâteaux ? » la voix de Relena raisonne dans toute la maison.
Nous acquiesçons volontiers vu qu'on a encore faim. C'est dur de penser l'estomac (à moitié) vide. Oui, je sais, on vient de manger mais ce n'est pas ça le problème : le problème c'est que l'appétit de Duo est légendaire ! muahaha ! Nous rejoignons les autres qui sont déjà tous assis dans le salon sur les matelas et qui commencent à manger des petites gâteries ! J'en veux ! Relena donne des gâteaux un à un à Samuel. C'est assez comique comme scène mais je me retiens quand même de rire. On pourrait presque croire qu'ils sortent ensemble ! Faut voir comment elle passe ses doigt dans les cheveux bruns de Samuel en lui répétant des ''c'est bien !'' avec un grand sourire. Je vois de là le rouge vif qu'a pris le visage de Samuel.
Elle n'a pas l'air décidée à se descotcher de lui ! Bon j'arrête sinon je vais me faire des films. Quoique vu la tête de certains, je ne suis pas le seul ! Yata ! Enfin, je vois quand même clairement qu'il est bien embarrassé : allez vous faire traiter comme un chienchien à sa mèmère ou un gamin. Enfin, les filles ne le traite pas vraiment comme un mec. Ou est-il leur souffre-douleur car c'est un mec ? That is the question ! Bon j'arrête mes conneries, Noémie déteint beaucoup sur moi! Mais c'est pas désagréable. Alors, je vais me blottir contre mon Trotro d'amour, il m'enlace et me berce doucement en chantonnant la même petite mélodie de toujours que j'aime tant. J'avale mon gâteau quand même avant de sombrer dans le sommeil. Même si je dors, je peux sentir la douce étreinte de ses bras, son souffle sur ma nuque. C'est enivrant.
----- A SUIVRE...
Sahad : les ch'tites précisions désormais...
Note :
(1) Au cas où vous n'auriez pas bien lu ou pas remarqué, Yaële, c'est moi, l'auteur !
(2) Nono a un vrai regard qui tue quand elle veut être autoritaire, c'est flippant ! '
(3) La Rochelle se trouve dans la Charente-Maritime (17) dans le Poitou- Charente ; et l'Ile de Ré juste à côté. Pourquoi ne regardez-vous pas une carte, bande d'incultes !
(4) Elle est avec moi, c'est son ordi et elle m'a aidé pour ce chapitre (d'où le côté plus trip que fanfic sérieuse) c'est aussi pour cette raison qu'on parle plus de nous deux et qu'elle s'en prend plein la face ! Ça, c'est typique avec moi !
(5) Désolée pour les fans d'Hee-chan, le trip de Nono est par contre tout à fait réel.
(6) Eh oui, la soeur aussi a le regard de la mort qui tue, voir note deux. C'est de famille, j'vous dit !
(7) Je vous rassure, ce n'est pas parce que CE schtroumpf est homophobe qu'ils le sont tous et je n'en ai pas encore rencontré dans mon petit bled de La Rochelle (pas aussi paumé que l'Ile de Ré, qu'elle dit Nono) et c'est encore heureux pour eux. doigts qui craquent.
