Tous les désespoirs sont permis

Auteur : Sahad

Note : Le chapitre 31 a été rajouté, donc voici le dernier chapitre, le 35ème, encore désolée de ne pas avoir répondu aux reviews, c'était parmi mes premières fics alors je n'y avais pas pensé sur le coup et il est un peu tard pour le faire à présent. Merci d'avoir tenu le coup jusque là... ! Bonne lecture.

Chapitre 35:

Le soleil se levait, éclairant la maison où dormaient quinze adolescents ; deux yeux cobalt s'ouvrirent avec difficulté puis complètement, le Japonais se redressa sans pour autant réveiller son compagnon. Il se leva et alla directement dans la salle de bain pour aller se passer de l'eau fraîche sur le visage, il était vrai que la chaleur était écrasante et pourtant, d'après le calendrier accroché au mur, il n'était que début Juin.

POV Heero :

Purée... Qu'est-ce qu'il fait chaud... C'est inhumain ! Je regarde les murs et mon regard se pose sur un thermomètre. Je m'en approche et regarde plus attentivement... Nani ? 34°C à l'intérieur ? Je n'ose même pas pointer mon nez dehors. Je me tourne et fixe le salon : Duo dort dans les bras de Trowa sans avoir l'air de souffrir de la chaleur, Zechs... Ben, je l'ai délaissé pour me lever, Relena et Noin dorment dans l'une des chambres, Taichi est affalé sur une sorte de canapé, Marion est allongée sur un matelas. Je vais dans l'autre pièce, Elsa et Fanny dorment lovées l'une contre l'autre (y aurait-il quelque chose entre elles ?), Noémie et Yaële dorment elles aussi mais en se tournant le dos. C'est moi ou il en manque trois ?

Je vais dans la véranda et là je vois Quatre, Kathleen et Wufei en train de discuter autour d'un ventilateur. Je m'approche, Wufei me remarque le premier :

« Tiens, Yuy ! Bien dormi ?

- De l'air... »

Je m'affale sur la table, juste devant le ventilateur sous le regard étonné de mes trois amis... Ben quoi ? Je crève de chaud ! Ah... Ça fait un bien dingue de sentir cette douce fraîcheur glisser sur ma peau. Je suis au paradis... Ah, non... Kathleen me dévisage vraiment comme si j'étais un dingue :

« Qu'est-ce qu'il y a ? je râle.

- Oh... Rien... Tu as faim ? demande-t-elle en me désignant la cuisine.

- Ouais... Je vais me servir, t'inquiète ! je lui dis avant qu'elle ne se lève : je suis encore capable de bouger quand même.

- Et ne te met pas dans le frigo : il est trop petit ! » rigole Quatre.

Je vais finir par le tuer, notre petit blond. Je vais jusqu'au dit frigo et l'ouvre. Ok, je vais entrer dedans ! Nan, c'est pas vrai... Je regarde : il y a plein de cannettes de soda toutes fraîches ! J'en prend une, l'ouvre et laisse le doux liquide frais glisser dans ma gorge, rafraîchir tout mon corps... Mmh... C'est trop bon. J'entends un bruit, je tends l'oreille. Ça se rapproche... Et d'un seul coup, quelqu'un apparaît à deux centimètres de moi, je manque de hurler quand je reconnais... Yaële. Visiblement, elle n'est pas du matin : les yeux à moitié fermés, les cheveux en bataille, un vrai zombi.

« Merci... bougonne-t-elle.

- Hein ? Mais... J'ai rien dit ! je proteste.

- Nan... Mais tu l'as pensé... » me lance-t-elle en prenant à son tour un coca dans le petit frigo.

Elle laisse la porte du frigo ouverte et reste plantée devant en buvant son soda (un truc à ne jamais faire), je la considère quelques secondes, puis je m'apprête à lui dire un truc quand elle me coupe de court :

« Je sais qu'il ne faut pas laisser la porte ouverte... Mais j'ai chaaaaaaauuuuuuud. »

Elle referme la porte du frigo et me fixe, je dois faire une drôle de tête car elle éclate de rire dans son coca et manque de s'étrangler, ça la réveille complètement. Kathleen et les deux autres arrivent et la regarde quelques secondes sans comprendre, elle me dévisage en me demandant silencieusement ce qu'il se passe. Je hausse les épaules. Finalement Yaële se calme et on entend un grognement très distinct derrière nous : c'est Taichi réveillé par le rire de Yaële. Il n'est pas du matin non plus...

FIN POV

Le jeune garçon fusilla la fille du regard pour l'avoir réveillé, elle, s'en fichait royalement, retournant au frigo, attrapa une glace et s'assit sur une des chaises de la véranda, en face du ventilateur.

« Tu vas grossir, petite soeur ! râla Taichi.

- M'en fiche ! répliqua celle-ci en enfournant sa crème glacée.

- Vous êtes frère et soeur ? s'étonna l'asiatique.

- Naaaaaaaaaaaaan... articula Yaële. Seulement spirituellement. »

Heero regarda le jeune Arabe qui se contenta de lever les yeux au ciel : lui non plus ne comprenait plus grand-chose aux trips des adolescentes. Mais quelque chose leur disait que cette journée allait être bien mouvementée...

--- TROIS HEURES PLUS TARD ---

Le petit groupe arpentait les rues, certaines filles faisant du lèche-vitrine : Elsa, Marion et Kathleen regardaient les vêtements pendant que Fanny montrait à Yaële et Noémie les nouvelles Newrocks dans une vitrine de chaussures. Mais à peine l'idée de s'asseoir quelque part pour attendre leur effleura l'esprit qu'elles vinrent les chercher et les emmenèrent faire des purikura. Ne pouvant les faire tous ensemble sans risquer de mourir étouffés, ils y allèrent chacun leur tour par groupe de deux, une fois avec chacun (la somme d'argent dépensée dans cette machine devenait vite colossale, ruinant la majorité des ados).

« J'ai plus de fric ! gémit Noémie.

- T'inquiète pas... la rassura Marion. Il m'en reste...

- Comment ça se fait ?

- Contrairement à vous, je ne me jette pas sur tous les articles dans les magasins ! ironisa-t-elle avec un large sourire.

- Maieuh !

- Don't worry ! (t'en fais pas !) claironna Yaële. J'ai toujours mon compte pour ça...

- Et c'est reparti. » soupirèrent les garçons.

Ils passèrent donc une journée assez mouvementée. Le soir venu, ils se rendirent dans l'une des ruelles de la ville, là où personne ne pouvait les voir ou les déranger ; une fois sûrs qu'ils ne risquaient rien, Noémie leur tendit leurs affaires sous leurs regards remplis d'incompréhension. Voyant cela, Yaële leur lança :

« Le Meiro se refermera dans pas longtemps. En partant d'ici, vous devriez arriver dans votre monde. Trowa, une fois de l'autre côté, tu refermeras le portail et tu tuera le spectre qui s'en sera échappé ; ensuite, détruis le couteau et le Meiro disparaîtra.

- Mais... Et vous ? demanda l'Arabe inquiet.

- Quoi nous ? s'étonna Noémie.

- Si le Meiro disparaît, vous disparaîtrez avec lui ! lâcha le Chinois.

- Ne vous inquiétez pas pour ça ! les rassura Yaële. Le Meiro est en réalité une multitude de ponts entre différents mondes, seuls ces ponts seront détruits, les mondes continueront d'exister.

- Mais nous ne vous verrons plus alors... murmura le natté.

- T'en fais pas ! lâcha Elsa. On passera vous voir un jour ! »

Gros silence : il était vrai qu'elle n'était pas au courant comme la majorité du groupe qui prenait ça comme un simple adieu. Cela fit sourire la bande de voyageurs : Relena et Noin serrèrent dans leur bras Taichi qui ne comprit pas vraiment pourquoi,Trowa fit la bise à Marion avant de la serrer dans ses bras, Zechs prit Elsa dans les siens au risque de la faire littéralement fondre, Wufei s'inclina poliment devant Fanny qui lui sauta littéralement au cou (le Chinois en devint rouge pétant), Yaële enlaça Duo plus tendrement qu'un simple ami (et oui, un petit faible pour un joli minois), Quatre fit la bise à Kathleen et Heero serra lui aussi Noémie dans ses bras non sans lui frotter le crâne de son poing sous le grognement de celle-ci :

« C'est pour m'avoir poussé dans le port ! » lâcha-t-il en lui tirant la langue et avec un grand sourire.

Noémie lui jura qu'elle se vengerait un jour avec un sourire des plus sadiques, ce qui laissa un frisson au Japonais qui, sans vraiment savoir pourquoi, était sûr qu'elle tiendrait parole. Puis Trowa ouvrit un portail ; son compagnon se retourna pour dire une dernière fois au revoir à ses amies mais au lieu de ça, deux lèvres se posèrent sur les siennes, s'écartant Yaële lui tira la langue et lança :

« Pas pu me retenir ! »

Il resta interdit quelques secondes avant qu'elle ne le pousse d'un coup dans le portail où ils disparurent tous. Les huit voyageurs tombèrent sur un sol dur, puis se relevant, l'Américain porta sa main à ses lèvres :

« Mais qu'est-ce qui lui a pris !

- T'inquiète pas, on y a tous eu droit... lui dit Zechs.

- Vous aussi ? s'étonna le natté.

- Moui... répondit Trowa. Marion me l'a fait, Noémie à Heero, Elsa à Zechs, Kathleen à Quatre et Fanny à Wufei... Quant à Taichi il a catégoriquement refusé d'embrasser les filles ! »

Ils se laissèrent envahir par un fou rire, puis se calmant, Trowa n'eût aucun mal à tuer le jeune spectre et à refermer le portail. Là, ils regardèrent autour d'eux et virent avec joie qu'ils étaient sur la route, leurs voitures à leurs côtés, tout était comme avant. Puis sans vraiment réfléchir, Trowa laissa tomber le couteau et donna un violent coup de talon dessus ce qui brisa la lame dans un bruit sonore. A peine l'eût-il fait que sa main le démangea incroyablement et, la montrant à tous, ils virent les deux doigts manquants repousser à une vitesse fulgurante et sa main redevenir comme avant. Il s'émerveilla devant un tel spectacle puis, n'osant y croire, il palpa ses doigts avant de pousser un cri de joie sous le regard admiratif de ses compagnons.

« Eh, regardez ça... C'était dans la voiture. »

Il leur tendit des papiers, les jeunes gens n'eurent aucun mal à reconnaître les purikuras de La Rochelle suivit d'un petit mot signé de tous :

'' Désolées pour ce qu'il s'est passé, mais c'est de votre faute : vous n'aviez qu'à pas être aussi mignons.

Signé : Kathleen, Elsa, Marion, Fanny, Yaële, Noémie et Sam (qui ne participe pas à cette excuse car il ne l'a pas fait, lui.)

PS : Tout c'est arrangé, vous voyez ? Sans rancune. ? -O Signé : Nono et Yaeru (Yaële si vous n'aviez pas deviné, bande d'incultes !).''

Comprenant soudainement que tout cela n'avait pas été le hasard, ils murmurèrent :

« C'est pas vrai... !

- Bon... Nous, on ne peut pas leur en vouloir, ne Wufei ? lança gentiment Quatre avec un clin d'oeil.

- Hu-hum... acquiesça l'intéressé.

- Ce qui est dommage... murmura le natté. C'est qu'on ne verra plus Sanzô et les autres. »

Les autres baissèrent la tête en guise de réponse, cependant, Zechs leur fit remarquer qu'il restait un dernier papier :

'' Comme on est pas vaches, on vous laisse nos adresses e-mail ainsi que celle de Sanzô et des autres : -biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip- (censuré pour les lecteurs de la fanfic)''

Un sourire se dessina sur leurs visages puis ils rentrèrent chez eux.

---- QUELQUES MOIS PLUS TARD----

« Finalement, Zechs sera venu avec nous ! claironna l'Américain.

- Hn ! J'en suis très content d'ailleurs ! lança le Japonais.

- Dis Hee-chan...

- Hum?

- Noin, elle a dit à Relena ce qu'elle ressentait pour elle ? demanda le natté.

- Non. » nia le brun.

Les deux garçons prirent un air abattu puis, avec un sourire machiavélique, Duo lâcha :

« On leur arrange leur coup ?

- Hai, hai ! répondit Heero avec un même sourire.

Comme quoi, certaines personnes n'apprennent jamais ! '

OWARI

Sahad : je sais que les G-boys ne sont pas à moi (dommage) mais je me suis permis quand même un Smack, c'était trop tentant ! Et puis même si je ne l'écris pas car cette fanfic est finie, je vous laisse imaginer les nouvelles aventures de nos protagonistes, ne ? A vous de voir ! 6- Faites marcher vos neurones !

Merci à Cora, Poucycatt, nono, Hathor, Christine, Luna, kami-chan, reyiel, evangellie, kinwena, Pepite66, mimi yuy, Taichi, Kaoro pour leur reviews ! ça m'a vraiment fait plaisir ! Et merci aussi à Emiko et Pauline au bahut pour avoir eu le courage de lire ça. (toi aussi, Taichi)

Petit mot pour Nono : désolé(e), je pensais faire apparaître Solo pour mettre un peu de piment dans l'histoire mais finalement. Je me suis dis que cette histoire était déjà bien assez longue, ne ?