Blat : - Dites moi Major, vous pouvez me rappeler pourquoi on est sur cette planète ? demanda le lieutenant Blat, en chaussant ses lunettes de soleil, après avoir jeté un œil aux deux soleils qui brillaient dans le ciel. On cherche du Naquadha ?
Lorne : - Je doute que dans cette galaxie il y ait du Naquadha, sinon, le Colonel Carter serait parmis nous. (Faisant un signe de la tête vers le groupe de scientifiques qui s'avéraient autour de vielles pierres) Il faut bien libérer les scientifiques de temps en temps. Même eux ont le droit de faire joujou…
Blat : - Et bien moi, j'aimerai bien faire joujou avec un Wraith.
Lorne : - Ne demandez pas trop vite de l'action lieutenant (buvant une gorgé d'eau) Vous pourriez vite déchanter…dit-il en regardant Zelenka arriver vers lui.
Zelenka : - Major Lorne, on a un problème.
Lorne : (baissant ses lunettes de soleil) – Qu'il y a t-il ? Vous avez oublié quelque chose sur Atlantis ? Vous avez perdu un outil ? Ou alors ! Miracle, vous avez enfin terminé ?
Zelenka : (secouant la tête) – Non, non, non. C'est le Docteur Surie. Elle a disparue !
Lorne : - Allons bon ! Elle a juste dû s'éloigner.
Zelenka : - C'est aussi ce que j'ai pensé, mais elle n'est pas au abord du périmètre.
Lorne : (faisant signe à deux de ses hommes qui se trouvaient un peu plus loin) – D'accord, on va aller la chercher. (A Blat) C'est parti pour le Baby Siting !
Lorne : - Toujours rien ?
Blat : - RAS, je me demande où elle a bien pu passer.
Austin :- Major, le soleil va bientôt se coucher, il faudrait peut-être songer à rentrer aux camps ?
Lorne : - Et laisser le Docteur Surie ? Je sais que vous n'aimez pas tellement les scientifiques Austin, mais de là à choisir cette option.
Blat : (suggérant) – Elle est peut-être rentrée au camp ?
Johanson : - Je pense qu'ils nous auraient prévenu. Mais…
La phrase du Lieutenant fut interrompue par un cri strident, qui transperça les fourrées.
Lorne : (à Blat) – C'est vous qui vouliez de l'action ? Allez on y va ! (Montrant la droite) Le cri venait de ce coté.
Ils ne tardèrent pas à arriver dans une clairière entourée d'arbre, le Docteur Surie s'y tenait en son centre, les larmes aux yeux, le visage apeuré, mais saine et sauve.
Lorne : - Docteur tout va bien ? Pourquoi avoir crié ?
La jeune femme, encore choquée, ne pu prononcer mots, et se contenta de montrer l'arbre en face d'elle. Les militaires braquèrent immédiatement leur P-90, en effet au pied de celui ci se tenait un cadavre.
Il était complètement desséché. Ses os transparaissent de-ci, delà, cependant, on distinguait encore la marque visible qu'il avait servi de repas au wraith.
Austin : (s'approchant) – Vous croyez que c'est un Wraith ?
Lorne : (s'accroupissant à coté du cadavre). J'en doute. (Leur montrant un petit émetteur) Un Wraith ne porterait pas cela.
Johanson : - (étonné) – Un coureur ?
Blat : - Visiblement, il n'était pas seul. (Désignant de sont P – 90 un autre cadavre) Il y en a un autre ici.
Austin : - Et ici aussi.
Johanson : (tournant sur lui même) – On dirait une sorte de cimetière…
Blat : - Moi je pencherai plutôt pour un buffet géant à ciel ouvert.
Il eut droit à un regard blasé de la part d'Austin.
Johanson : - Major, vous croyez que l'on est sur un de leur terrain de chasse ?
Lorne : - je n'en sais rien, mais je ne vais pas attendre pour le savoir.
Au moment où il allait appuyer sur son oreillette, le Major se fit bousculer par un homme qui semblait apeuré. Johanson réussit à le retenir quelques minutes, qui leur suffirent pour avoir la confirmation à leur doute.
Homme : complètement paniqué) – Il va me tuer…Il me recherche, il faut que je parte, sinon il va me tuer.
Lorne : (fronçant les sourcils) – Qui va vous avoir ?
Homme : - Lui, va m'avoir ! Il me traque… (Stoppant, tendant l'oreille) Il arrive !
Sans demander son reste, l'Homme partit directement dans la forêt.
Surie : (paniquée) – Vous croyiez qu'il parlait d'un Wraith ?
A peine avait-elle fini sa phrase que le Major Loren ordonna :
Lorne : - A couvert, c'est un ordre !
L'équipe se cacha dans le fourré le plus proche, Austin dû mettre une main sur la bouche du jeune docteur, pour faire taire ses gémissements. Quelques secondes plus tard, un Wraith vêtu d'un long manteau noir, sortit de la même direction d'ou venait l'homme peu de temps auparavant.
Il fit quelque pas, puis s'arrêta et fixa le bosquet où se trouvait le Major Lorne et son équipe. Chacun d'eux, à cet instant, priait pour que celui ci ne ressente pas leur présence, ou que les battements de leurs cœurs ne les trahissent pas…Il commença à faire un pas dans leur direction, ce qui valut un soubresaut nerveux au Docteur, mais un bruit lointain détourna son attention de son futur repas, et après avoir longuement hésité, il prit la direction de la source du bruit.
Apres s'être assuré que la voie était libre, ils sortirent de leur cachette.
Lorne : - Je crois que vous avez la réponse à votre question Lieutenant Johanson.
Johanson : - Je crois que pour une fois, je me serais bien passé de réponse.
Lorne : (appuyant sur son oreillette) – Sga-2 vous me recevez ? Ici le Major Lorne.
Taylor : - Major ? Un problème ?
Lorne : - Plutôt un gros oui. Nous sommes tombés dans une souricière, cette planète est en fait un terrain de chasse géant pour nos chers amis tout bleus.
Taylor : - Oh mon dieu…
Lorne : - Ecoutez Major, vous dites aux scientifiques de remballer tout, et vous vous tenez prêts à passer la porte à mon signal ! Vous m'avez compris ?
Taylor : - Oui, bien sur.
Lorne : - Alors c'est parfait ! à tout de suite. (Décrochant un 9 mm de sa cuisse, et s'adressant à Surie) Vous savez vous servir de cela Docteur ?
Surie : - Heu, non pas vraiment.
Lorne : - Et bien il y a un début à tout ! (Lui expliquant) Vous défaites le cran de sûreté (joignant le geste à la parole) Comme ceci…Vous pointez vers la cible et vous tirez ! Vous avez compris ?
Surie : (hochant la tête) – Oui (se saisissant de l'arme et le pointant vers lui) Je défait la sécurité, je pointe et je tire !
Lorne : (haussant un sourcil) – C'est très bien, (poussant l'arme vers le coté) Mais pointez le dans une autre direction, vous serez gentille. (A tous) Bon, tout le monde est prêt ? On reste en formation serrée et on y va ? Le premier qui entend un bruit suspect tire dans le tas.
Johanson : (l'interpellant) – Attendez Major !
Lorne : (stoppant son geste) – Qu'il y a t-il lieutenant ?
Johanson : - j'ai entendu quelqu'un qui semblait murmurer de ce coté.
Lorne : - Vous avez du rêver.
Johanson : - Non Major, je l'ai bien entendu, j'en suis sûr. Il faut aller voir !
Austin : - Minute, c'est peut-être un piège ?
Blat : - Ou quelqu'un de blessé ? (A Lorne) Major ?
Lorne regarda Blat dans les yeux, comme pour avoir la confirmation silencieuse de ce que Johanson avait cru entendre.
Lorne : - Très bien on y va, mais restez sur vos gardes.
