Un homme…un homme au sol, face contre terre, qui semblait dans un très mauvais état, gisait au milieu d'un chemin en terre battue…vivant ou mort ? Personne ne le savait encore…

Blat : - C'est un homme Major !

Austin : - Peut-être un piège ?

Blat : - Tu n'a pas fini de voir des pièges partout ? Je doute que les Wraiths auraient laissé un de leur repas, vivant pour en attirer d'autres.

Austin : - Qui te dit qu'il est encore en vie ?

Johanson s'avança prudemment et après avoir vérifier les alentours, s'accroupit pour prendre son pouls.

Johanson : - Il respire…faiblement, mais il respire…

Surie : - Il faut le ramener sur Atlantis !

Lorne : - Minute Docteur, on ne sait rien de cet homme, même pas s'il est dangereux !

Surie : (retrouvant son aplomb) – Vous n'allez pas vous y mettre aussi ! Cet homme a besoin d'assistance ! On ne peut pas le laisser là ! Il faut le ramener au Docteur Beckett !

Le Major regarda la jeune femme un instant, il savait au fond de lui même qu'elle avait raison…ils ne pouvaient pas le laisser là…

Lorne : (soupirant) – Très bien, on l'amène avec nous. Vous allez le retourner délicatement.

Ils s'exécutèrent et le retournèrent doucement sur le dos. L'homme était assez amoché…des blessures diverses et variées parsemaient son corps meurtri. Il avait une barbe de trois jours sur le visage, mais ce qui surprit encore plus les soldats fut quand ses yeux verts/bleus se posèrent sur eux.

Des voix…des voix dans le lointain lui parvenaient au travers de son esprit…

Pour la plus part inconnues, mais une plus connue…Il reconnaissait cette voix….Un soulagement l'envahit, lui donnant envie de pleurer…ils l'avaient enfin retrouvé…Enfin il allait la revoir…

Un doute l'envahit, et si c'était encore une de ces illusions de son esprit malade et fatigué…Il devait en avoir le cœur net…dans un suprême effort, il ouvrit les yeux et découvrit les visages dubitatif du Major Lorne et de son équipe….

Il voulait parler, il le fallait…afin qu'ils comprennent que c'était bien lui et pas un autre…Le seul mot, la seule parole qu'il prononça fut pour elle…encore et toujours pour elle…son prénom…la seule chose qu'il l'avait fait tenir pendant un an…pendant cette année d'enfer…

John : (faiblement) – Eli…Eliz…Elizabeth…

Lorne : - Mon dieu…c'est un miracle…

Austin : - Major ?

Lorne : - On le ramène sur Atlantis et plus vite que cela ! C'est là bas qu'est sa place.

Near, far, wherever you are

I believe that the heart does go on

Once , more you opened the door

And you're in my heart

And my heart will go on and on…