Disclaimer : Univers à JKR, rien de très original certes.

Contrepèteries gentiment répertoriées dans La Vie des Mots, L'ami des Veaux de Joël Martin (un très bon livre si ça vous intéresse… Par contre je sais plus si c'est encore édité)

Musique d'ambiance : Je l'ai écrit sur Mickey 3D (l'album Tu vas pas mourir de rire). Mais du Boby Lapointe ou du Dutronc correspond autant (comment ça j'ai des goûts bizarres ? Nan, c'est vous… XD)

Chapitre 1 : Introduction un peu longue mais nécessaire

Les contrepèteries, vous connaissez ? Comment non ?

Des blagues obscènes qui passent inaperçues à l'auditeur lambda mais pas à l'oreille du connaisseur… Toujours rien ?

Toute une culture à refaire…

Bon, nous allons prendre un exemple simple pour vous, pottermaniaques de mon cœur.

Prenons donc deux spécimens tirés de notre imagerie commune, totalement subjectivement, en mon âme et conscience j'appelle :

Gilderoy Lockart, vous êtes appelés à la barre pour témoigner devant la cour suprême… mais qu'est ce que je dis… je m'égare… overdose de polars.

Je disais donc je choisis le brillant l'(im) puissant, le magnificant (faut que ça rime!) Gilderoy Lockart !

Puis j'en appelle à son contraste, son adversaire : j'ai nommé le ténébreux, le mystérieux, le renfrogneux (faut que ça rime II, le retour) Severus Rogue !

Nous avons ici deux cobayes extrêmement intéressants, prenons pour commencer le sieur Lockart.

Gilderoy est… Silentio… bien, donc il est toujours en train de se vanter de sa puissance (bien que cela soit ceux qui en parle le plus qui en font le moins), sa beauté et je vous en passe et des pas mûres (ou trop peut-être, bref). Il prend aussi, comme tout vaniteux, très, voire excessivement, soin de son apparence, sa plastique, son corps. Or pour lui les poils sont une gêne atroce car il est atteint de la maladie très –trop- courante de la pilosotophobie Du coup, Gilderoy va toutes les semaines chez la magesthéticienne, et paf, plus de poils. Parfois il en reste ou ils repoussent trop vite, Gilderoy a donc appris à faire le travail seul.

Mais laissons ce pauvre bougre à ses poils et venons en à notre… Silentio… second cobaye. Celui ci n'en a cure de tout cet étalage d'apparences soignées et d'ego flattés par une image Lui, s'il devait répondre à un de ces tests débiles pour sorcières ou moldues fanas de mode et d'images idéales, il aboutirait sans aucun doute à un look noir et romantique (genre noir blanc, col jabot, grand vêtements amples avec quelques pièces ajustées, bref allez voir du côté de Hugo ou de Musset…) Le problème avec ce genre d'habit c'est que c'est souvent casse gueule si la couture a été mal faite… Donc si vous ajoutez un ourlet qui se découd, un pied ou un talon qui se prend dedans, un cobaye 2 dans les escaliers et vous voyez le résultat. Imaginez un instant que la théorie selon laquelle Severus aime le sang des jeunes vierges brillantes sous la lune est vraie.

Imaginez.

Maintenant mettons côte à côte nos deux cobayes et après un petit effort d'imagination, que donneriez vous comme définition descriptive pour ces deux hommes?

Vous voyez toujours pas après tout ce que je vous ai dit ?

C'est simple pourtant :

Cobaye 1 : Un vantard qui s'épile.

Cobaye 2 : Un vampire qui s'étale.

Et une double contrepèterie, une !

Vous voyez ce que c'est maintenant ?