Disclaimer : Univers à JKR, rien de très original certes.
Contrepèteries gentiment répertoriées dans La Vie des Mots, L'ami des Veaux de Joël Martin (un très bon livre si ça vous intéresse… Par contre je sais plus si c'est encore édité.)
Musique d'ambiance : Je l'ai écrit sur Mickey 3D (l'album Tu vas pas mourir de rire). J'ai terminé avec Allain Lepreste et Galliano.
Note et Annonce : Ce chapitre est à mettre en vis à vis avec celui qui suivra. C'est son jumeau si on peut dire, vous verrez bien. C'est un exercice de style. Je mettrai les contrepèteries en gras pour que vous essayiez de lire entre les lignes, mais si vous ne le voulez pas, aucun problème, vous verrez pourquoi au troisième et dernier chapitre. Sur ce, bonne lecture ! Et Grosses Bises !
Chapitre 2 : Juron approprié pour journaliste pas inspirée« Nom d'un petit Merlin en culotte de velours ! »
Ce cri résonna dans le salon, il fut immédiatement suivit d'un soupir d'exaspération. Celle qui commence à se transformer en une boule de nerf, c'est la grande journaliste et reporter dans plusieurs journaux à sensation, j'ai nommé la géniale, l'unique Rita Skeeter. (Comment ça j'ai quelque chose à cacher à rajouter des superlatifs comme ça ? Mais non, je vous assure, je suis aussi pure et innocente que Rogue…)
Oui, Rita Skeeter, elle même, est en panne d'inspiration, elle la seule, l'unique, oui celle dont les articles remplissent les premières pages, ces articles que vous trouvez chaque matin (ou presque) dans votre journal préféré, ces articles que vos yeux impatients s'empressent de dévorer, que votre esprit avide, malsain, emporté par votre voyeurisme primitif décrypte goulûment.
Oui, elle, elle est atteinte du fameux, du fumeux, de l'effrayant syndrome de la page blanche. Et pourtant elle ne manque pas de sujets ! Justement, son patron lui envoie un moyen duc grisonnant, un envoi groupé comme il dit, lui laissant sur son bureau un paquet de lettres qui lui sont adressés ou non. Négligemment, du bout de sa baguette, elle étale les parchemins sur son bureau et recommence à lire les infos qu'elle n'a pas encore assimilées. Grâce à certains de ses mouchards, elle est devenue la patronne de la célèbre Agence Formatrice de Potins (AFP).
Mais maintenant, il faut trier le faux du vrai et surtout le sensationnel (même s'il est juste en devenir) du banal et morne (aussi appelé mornal).
Prise d'un éclair d'organisation, elle lance le fameux sort TVA (Trium Veritas Adios), qui fait brûler trois des parchemins ouverts. Mais que faire des autres ?
Merlin, une idée…
Eurêka ! Les lire. Elle dicte alors à sa plume à papote qui était tombée en désuétude totale depuis le temps, les quelques idées qui lui passent par la tête et autres produits encéphaliques.
« Alors, nous avons ici, quelque chose qui va intéresser le journal « La page des voyelles », section « Méli-mélo », ils pourront y caser l'histoire du mot vache.
Dans les Faits Divers, on rajoutera quelques un de ces petits actes assez amusant ma foi. Alors notes, cette collision entre un motard volant, faudra trouver la marque au passage, et un billywig, l'insecte a piqué le conducteur qui s'est mis à voltiger à un mètre au-dessus de sa monture métallique, on peut mettre ça sur le compte du ministère qui ne sait pas contrôler les véhicules sorciers. Bouse, pas de nom, tant pis, on trouvera un suspect potentiel plus tard.
Ensuite, nous avons un opéra qui s'appelle « Les treize sous », il paraît que là-bas (où l'on nous en sert de cet opéra) le rôle du frimas lapon est tenu par le même acteur qui jouait dans la comédie douteuse, ce navet comment s'appelait il déjà ? Ah oui ! « Les pulls de l'hôtesse » et que par goût pour une chose mystérieuse, il se serait retrouvé avec plein de dettes sur les bras. Ma bonne plume, mon troisième œil, disons plutôt mon sixième sens me subodore une odeur de femme là-dessous à moins que cela soit une simple histoire de Doxy…
Tiens, intéressant, on va avoir droit à une petite place dans la polémique, écoute plutôt, un mouchard fiable m'informe que, au ministère, le sénat débile qui occupe tout le monde en permanence a été interrompu par un gros lard ignare qui voulait donner des poires aux moineaux moldus, cette irruption fait encore état d'une enquête, il semblerait que la sécurité à Ste Mangouste n'ait pas pu retenir cet illuminé.
Bon pour le moment, y'a pas de choses réellement stupide, ça va, je sais choisir mes collaborateurs. Voyons celui-ci, … J'aurai du me taire ! Arrête de noter, je crois que c'est absolument inintéressant, sauf pour la section humour à la limite, et encore ! Le fait divers dont on ne peut rien ressortir… Une histoire de pochetron à Pré au Lard qui après avoir ingurgité un bon nombre de Whisky pur feu aurait vu un étrange défilé d'horreurs : une tasse léchée, des bouts de talons, un tapis noir, un singe dans un lac, un lutin utilisant un tabac à des fins douteuses, il portait d'ailleurs un très gros bide mahousse et il s'est approché du bourré et lui a tendu un biffeton et une photo. Ce mouchard a cru bon de l'interviewer et voilà donc le témoignage le plus inutile du monde journalistique : « Deux cent balles, on s'assoit pas dessus ! ». Je rêve ! Mais c'est qui ce crétin ? Ah, je comprends mieux c'est signé N.L. (ndla : Neville Londubat), on va pas lui en vouloir, pour le moment…
Tiens, voilà un message qui m'a l'air assez conséquent de mon informateur sportif, le Ministère dédié aux sports n'a qu'à bien se tenir, voyons voir. Le Gardien des frelons de Winbourn, serait un grand collectionneur de bouchons, je m'en fout. Patati et Patata, ah voilà ! La Capitaine de l' équipe des Harpies de Hollyhead aurait épousé en noces secrètes un chauffeur du ministère, comme cadeau de mariage elle aurait eu un fauteuil en chevreau et un pot gravé avec un bon pour trois litres de vin. Voyons, où est-elle partie en lune de miel ? Ah oui, elle a commencé par prendre un bateau, mais très vite ça a dérapé et ils se sont mis à « pédaler dans la gare marine » selon le capitaine qui porte d'ailleurs un épi roux. Ils ont entendu des baleines dans la rade et se sont pris d'amitié pour un papa dans une couchette de leur train qui les menait à leur destination. Ils auraient dormi dans de beaux hôtels Bon ça manque de précisions globales, mais voilà un petit fait très intéressant !
Bon bah, finalement, ma vieille plume, je crois que nous tenons pas mal d'affaires intéressantes. Va falloir qu'on s'y mette. »
Et la semaine suivante, la plupart des journaux grand public purent imprimer dans leurs colonnes des articles signés « Rita Skeeter ».
Votre Scribarabée, Misarweth.
